•  L'Orne poursuit son cours vers le nord-ouest et aborde la commune de Médavy, située sur sa rive gauche. Médavy se situe à l'entrée de la plaine d'Argentan, à la limite du Bocage normand et du Perche. Une partie du cours de l'Orne a été détournée au 16e siècle pour alimenter les douves du château.

    MEDAVY (rive gauche) MEDAVY (rive gauche) MEDAVY (rive gauche)

    MEDAVY (rive gauche)MEDAVY (rive gauche)

     

      est un petit village français, situé dans le département de l'Orne en région Normandie. Ses habitants sont appelés les Medavisiens et les Medavisiennes.
         La commune s'étend sur 4,3 km² ce qui en fait la commune la moins étendue du canton et de la communauté de communes du Pays de Mortrée. Il ne subsiste que deux exploitations agricoles. Le sous-sol homogène et argileux donne des terres froides et difficiles à travailler, jadis propices au développement des herbages.

         Elle compte 150 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2005. Avec une densité de 34,6 habitants par km², Médavy a subi une forte baisse de 12,7% de sa population par rapport à 1999.
         Entouré par les communes de Boissei-la-Lande, Marcei et Le Château-d'Almenêches, Médavy est situé à 3 km au Sud-Ouest du Château-d'Almenêches.
    Situé à 171 mètres d'altitude, le fleuve l'Orne, la rivière le Don, le ruisseau de la Gironde sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Médavy.

         Le nom de Médavy pourrait venir de Media Via (moitié chemin entre Sées et Argentan) ou de Me pour Mesnil, domaine et de David. L'histoire de la commune est liée à celle de son château qui défendait le passage de l'Orne au croisement de deux voies antiques.

    Personnalités liées à la commune :

    Foulques du Merle (vers 1239-1314), seigneur de Médavy, maréchal de France. http://fr.wikipedia.org/wiki/Foulques_du_Merle

    La famille d'Osmond, dont une branche cadette portait le nom d'Osmond de Médavy. Dans cette branche, on peut notamment citer Charles Antoine Gabriel d’Osmond (1723-1793), évêque de Comminges. http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Antoine_Gabriel_d%27Osmond

    François Rouxel de Médavy († 1617), évêque comte de Lisieux.

    François Rouxel de Médavy († 1691), neveu du précédent, évêque de Séez (1651-1671) et archevêque de Rouen (1671-1691). http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Rouxel_de_M%C3%A9davy

    Jacques Rouxel de Grancey de Médavy (1603-1680), maréchal de France en 1651. http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Rouxel_de_Grancey

     MEDAVY (rive gauche) MEDAVY (rive gauche) MEDAVY (rive gauche)

    MEDAVY (rive gauche)

     

     

         Château de Médavy : La place-forte, érigée au 12e siècle fut démantelée en 1630 et a cédé à la place à un château du 18e siècle.

         Le plus ancien seigneur connu est Hugues de Médavy gouverneur d'Alençon en 1113. Reconstruit de 1705 à 1723 sur les ruines d’une ancienne forteresse dont subsistent deux tours du 15e siècle, la tour Saint-Pierre et la tour Saint-Jean (transformée en chapelle). Trois ponts permettent d’accéder à la cour d’honneur. Le château est entouré de jardins à la française.

    Informations complémentaires sur : http://www.chateau-medavy.com/  et  http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_M%C3%A9davy

    MEDAVY (rive gauche) MEDAVY (rive gauche)

    D'après www.annuaire-mairie.fr/Basse-Normandie/Orne et wikipédia

    MEDAVY (rive gauche) MEDAVY (rive gauche) MEDAVY (rive gauche) MEDAVY (rive gauche)

    Église prieurale Notre-Dame-du-Repos de Médavy

    L'église prieurale, dépendant de l'abbaye de Silly-en-Gouffern, date des 12e, 13e, 14e et 15e siècles. Le cimetière, l'infirmerie, contiguë à l'église, et la grange sont du 17e siècle et du troisième quart du 18e siècle. Le pressoir, peut-être du 19e siècle, est en moellons de calcaire. Elle possède son cimetière avec son enclos et la croix qu'il abrite.

    Éléments protégés : cimetière ; enclos ; croix de cimetière ; infirmerie ; grange ; pressoir ; charpente ; élévation ; toiture.

    Autres informations : http://books.google.fr/books?id=v_YWv63TX1sC&pg=PA291&lpg=PA291&dq=%C3%A9glise+repos+m%C3%A9davy&source=bl&ots=97f7v7CRKF&sig=V2--Jwccr5_F-3DoGYoYkfnMv50&hl=fr&sa=X&ei=A2E6VK3KMs3jaqP5gPgM&ved=0CEwQ6AEwCA#v=onepage&q=%C3%A9glise%20repos%20m%C3%A9davy&f=false

    MEDAVY (rive gauche)MEDAVY (rive gauche)

     

    Dans son ouvrage "Blason populaire de la Normandie comprenant les proverbes, sobriquets et dictons" tome 2 (1859) A. Canel relève, page 48, les sobriquets suivants concernant les habitants de Médavy :

    « LES ESCLAVES, - LES SERFS DE MEDAVY : Ce double sobriquet donnerait à entendre que le joug féodal était plus lourd à Médavy que dans les seigneuries voisines. » A. Canel, 1859.


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  •  Le Don qui sert un temps de limite aux communes d'Almemêches et du Château-d'Almenêches conflue, rive droite, avec l'Orne qui poursuit son cours vers le nord-ouest. Le fleuve sert alors de limite entre le territoire d'Almenêches et les communes de Médavy puis de Boissei-la-Landes situées rive gauche.

    ALMENECHES (rive droite) ALMENECHES (rive droite) ALMENECHES (rive droite) ALMENECHES (rive droite)

    Photo à droite: http://clochers.org/Fichiers_HTML/Accueil/Accueil_clochers/61/accueil_61.htm

     ALMENECHES (rive droite) ALMENECHES (rive droite)  est un petit village français, situé dans le département de l'Orne en région Normandie.
    La commune s'étend sur 20,3 km² et compte 700 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2005. Avec une densité de 34,5 habitants par km², Almenêches a connu une hausse de 8,5% de sa population par rapport à 1999.
    Entouré par les communes de Le Château-d'Almenêches, La Cochère et Médavy, Almenêches est situé à 7 km au nord-est de Mortrée.
    Situé à 179 mètres d'altitude, le fleuve l'Orne, la rivière le don, la rivière la Dieuge sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune d'Almenêches. » http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-almeneches.html

    ALMENECHES (rive droite) ALMENECHES (rive droite) ALMENECHES (rive droite) ALMENECHES (rive droite)

    Photo à droite : http://clochers.org/Fichiers_HTML/Accueil/Accueil_clochers/61/accueil_61.htm

         « Le nom de la localité est attesté sous les formes Almanniscus en 1025, Castrum Almaniscarum en 1136, Almenesches en 1793 & 1801. Il s'agit d'un adjectif gallo-roman en -ISCA substantivé. Le premier élément Almen- représente le nom de peuple germanique des Alamans, d'où le sens global de « Terre des Alamans », toponyme dû au fait de l'installation d'une unité de soldats alamans de l'armée romaine au Bas Empire. (...)

    ALMENECHES (rive droite) ALMENECHES (rive droite) ALMENECHES (rive droite)

         En 1822, la commune de Saint-Hippolyte-sur-Orne est rattachée à Almenêches.

    ALMENECHES (rive droite)     Les armes de la commune de Almenêches se blasonnent ainsi : D'azur à la bande d'argent chargée de trois mouchetures d'hermine de sable posées à plomb, accompagnée en chef d'une étoile d'or et en pointe d'une ancre du même.

    L'abbaye d'Almenêches    

    « 7e siècle : des origines obscures

          Selon la tradition, à la fin du 7e siècle, le moine saint Evroul (+707) fonde 15 monastères dans la région, dont celui d’Almenèches, à 10 kms au sud-est d’Argentan, gouverné par sainte Lanthilde au 8e siècle, et un autre, le Monasteriolum, dont on ne peut dire s’il est situé également à Almenèches, près du précédent, ou à Montreuil, à 17 kms au nord d’Argentan. En est abbesse sainte Opportune, fille du Comte d’Exmes, sœur de l’évêque de Séez, saint Godegrand, et nièce de sainte Lanthilde. Sainte Opportune (+ vers 770) se fait remarquer par sa grande charité fraternelle et sa dévotion mariale.
          A la fin du 9e siècle, les deux monastères sont détruits lors des invasions normandes. Les reliques de sainte Opportune sont mises à l’abri en région parisienne, signe qu’elle est déjà l’objet d’une grande vénération. [Vers 853, le clergé de la ville de Sées fuyant les invasions normandes, obtint de Louis le Germanique, frère de Charles le Chauve la terre de Moussy [dans l'actuel département de Seine-et-Marne), pour y mettre en sureté les restes de l'ancienne supérieure du monastère d'Almenêches, sainte Opportune. Les restes furent déposés dans la maison d'un nommé Gozlin, ou elle attirèrent un grand nombre de pèlerins. Avec les offrandes une petite chapelle fut construite et plus tard ils furent transférés dans l'église actuelle de Moussy-le-Neuf, qui fut construite vers 1220-1222. (Wikipédia)]

    ALMENECHES (rive droite) ALMENECHES (rive droite) ALMENECHES (rive droite)ALMENECHES (rive droite) ALMENECHES (rive droite) ALMENECHES (rive droite)

    1060 : Une difficile restauration

          Le souvenir du double domaine monastique demeure cependant; il est entré dans le patrimoine des ducs de Normandie. Tandis que surgissent les deux grandes abbayes de Caen, Roger II de Montgommery, parent de Guillaume le Conquérant et « ami des moines », relève Almenèches vers 1060, et dote l’abbaye d’assez riches possessions en Normandie et en Angleterre. Sa fille Emma en devient abbesse en 1074. Le culte de sainte Opportune, supérieure de cette abbaye et abbesse de Montreuil-au-Houlme et parente de Lanthilde est célébré dans l'abbaye. Une partie des reliques de sainte Opportune revient alors à Almenèches, qui se réclame de son patronage.

          En 1102, Robert Courteheuse, duc de Normandie, entre en campagne contre Robert II de Bellême. Il ordonne à ses fidèles de se rassembler au monastère d'Almenêches, comme point de départ de son expédition. C'est alors que Robert II de Bellême attaque et incendie le monastère.
    Le monastère est incendié une seconde fois en 1118, et s’en trouve très appauvri.

    Du 12e  au 15e siècle, la décadence

          Le Registre des Visites de l’archevêque de Rouen de 1250 à 1260 fait état de 33 religieuses qui chantent l’office. La règle bénédictine est indiquée comme norme fondamentale, mais la vie que mènent les religieuses est loin d’y être parfaitement conforme. Une tentative de réforme, avec l’installation en 1250 d’une moniale d’Angers comme abbesse, échoue. La décadence ira en s’accentuant au cours du 14e siècle, à la suite d’un nouvel incendie, en 1318,  et des circonstances difficiles de l’époque : Guerre de Cent ans, peste et troubles en Normandie.

          En 1455, l’évêque de Séez constate que le chapitre est transformé en étable et que les religieuses se logent comme elles peuvent dans les ruines et alentour.

    ALMENECHES (rive droite) ALMENECHES (rive droite)

    Aux 15e et 16e  : un renouveau  sous le signe de Fontevrault

          Le recours à l’aide de l’abbaye de Fontevrault va rendre possible le relèvement nécessaire de la vie monastique. Un premier essor est donné par une jeune abbesse venue de Fontevrault en 1472, Marie d’Alençon. A nouveau, en 1517,  seize moniales  fontevristes arrivent à Almenèches pour une deuxième réforme.
          Le culte de sainte Opportune commence alors à se développer au monastère, suite à un miracle. Parallèlement à l’œuvre de reconstruction spirituelle, Marie de la Jaille, abbesse de 1519 à 1533, remet en état les bâtiments conventuels.
    Cependant, afin de sauvegarder sa physionomie propre et échapper à la tendance centralisatrice de Fontevrault, le monastère s’en sépare et se replace sous l’obédience directe de l’évêque de Séez en 1534. Louise de Silly, abbesse de 1533 à 1562, reconstruit l’église abbatiale (c’est l’actuelle église paroissiale d’Almenèches).
    Avec la Réforme, l’existence du monastère redevient précaire : en 1563, des huguenots mettent à sac l’abbaye et, à la faveur des troubles, la ferveur s’attiédit.

    Les grandes abbesses de l’âge classique

    ALMENECHES (rive droite)ALMENECHES (rive droite)    

              Sainte Opportune                      Louise de Médavy

          Une nouvelle vitalité est donnée par une toute jeune abbesse, Louise Rouxel de Médavy (1593 -1652) , qui se révélera comme une très grande abbesse : dès 1620, elle restaure la clôture et adopte les Constitutions de Poitiers, proches de l’observance fontevriste. La vie au monastère redevient profondément religieuse mais d’une austérité relative.
    Pour  former les jeunes religieuses à une observance plus rigoureuse, elle fonde, en 1623, un prieuré à Argentan, qui permet le renouvellement d’Almenèches avec des éléments jeunes et fervents.
    Elle fonde également le prieuré d’Exmes en 1629, et participe à l’établissement de plusieurs monastères, dont celui de Verneuil (1627).

         L’impulsion donnée à la communauté se maintient sous les deux abbatiats suivants, mais en 1705, en raison de difficultés économiques, on est obligé de fermer le prieuré d’Argentan.
    En 1736, l’abbesse Hélène-Marthe de Chambray se voit sommée par Louis XV de fermer Almenèches et de transférer le monastère dans l’ancien prieuré Notre-Dame de la Place à Argentan, pour en faciliter le recrutement. (...) Les reliques de sainte Opportune suivent également à Argentan

    D'après http://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_d%27Almen%C3%AAches et http://www.abbaye-argentan.fr/index.php?page=histoire

    ALMENECHES (rive droite)

         À Almenêches, reste l’église abbatiale, construite au 16e siècle, et devenue église paroissiale en 1755. L'église actuelle est composée d'une nef et d'un transept gothiques du 16e siècle (1534-1550), et d'un chœur du 17e siècle.


    Abbatiale d'almeneches par web-tv-diocesedeseez

    ALMENECHES (rive droite) ALMENECHES (rive droite) ALMENECHES (rive droite)

    La chapelle du Pré Salé :

         « Cette chapelle édifiée à partir de 1869 et inaugurée le 16 avril 1871 se dresse à peu de distance du bourg. Elle est construite par la volonté de l'abbé Durand, curé d'Almenèches, qui est d'ailleurs inhumé dans l'église. Ce dernier fit appel à son collègue de Médavy, l'abbé Touroude, pour en être l'architecte, comme le prouve un extrait du "Bulletin de la Société historique et archéologique de l'Orne" daté de 1900 : "Les connaissances variées de M. l'abbé Touroude lui permettaient de tenter avec succès les voies les plus diverses. Un prêtre de son voisinage M. l'abbé Durand, curé d'Almenèches, avait entrepris d'élever sur le lieu consacré par un miracle de Sainte Opportune, le Pré-Salé, un oratoire qui rappelât la mémoire de l'illustrée vierge. Il mit à profit le savoir pratique et les goûts artistiques de M. Touroude qui fit le plan et le devis, surveilla l'exécution des travaux, et doit être regardé comme l'architecte de cet élégant édifice, reproduction fidèle du style du 13e siècle". Une association pour la sauvegarde de la chapelle avait été fondée en 1985. Avaient donc été refaits les soubassements, la toiture,  ainsi que la peinture des murs extérieurs et de la clôture de la chapelle. » D'après http://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/61-Orne/61002-Almeneches/91900-ChapelleduPre-Sale

    La légende de sainte Opportune :

         « Lorsqu'elle entra à l'abbaye d'Almenèches, ce fut son frère, Godegrand, évêque de Sées dans l'Orne, qui l'accueillit et lui remit le voile. On lui prête beaucoup de miracles. Ce dont on est sûr, c'est qu'elle ne se consola pas de l'assassinat de son frère par un cousin pressé de lui succéder. Elle le fit inhumer dans son couvent et, treize jours après, elle le rejoignait au ciel.
    La diffusion de ses reliques propagea son culte en Ile de France et surtout à Paris, qui a même donné son nom à plusieurs de ses rues. » http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1020/Sainte-Opportune.html

         « Quand sainte Opportune se retira du couvent de Saint-Évroult, elle choisit pour retraite le monastère d'Alménèches, y prenant pour occupation le soin banal des étables.

    C'est la raison pour laquelle, d'après les gens de la région, vous entendrez, si vous en prenez grand soin, dans les herbages, des vaches se manifester en beuglant sans que jamais vous puissiez les découvrir. On vous dira que c'est la manière que conservent ces animaux pour honorer la mémoire de la sainte.

    Sainte Opportune eut par la suite la responsabilité des aumônes aux pauvres. Elle s'y montra très généreuse, au point que la Mère Supérieure dut intervenir pour modérer son zèle. C'est ainsi qu'un jour sainte Opportune, sortant du monastère avec son tablier rem­pli de provisions, fut interpellée par l'abbesse.

    « Que portez-vous ainsi ?

    - Des roses, ma mère », répondit la sainte en ouvrant son tablier. Un bouquet de roses apparut, en effet, en place du contenu du tablier. A la mort de la Supérieure, la sainte devint abbesse. Sous son ministère, elle eut à régler un différend avec les propriétaires du château. A la grande colère de Montgommery, le bois nécessaire à la communauté était ramassé dans la forêt seigneuriale et transporté chaque jour par un âne.

    Un soir, l'âne ne rentra pas au monastère. Sainte Opportune n'eut pas de doute sur le sort de l'animal. Montgommery l'avait retenu.

    Elle envoya un serviteur près du seigneur pour réclamer la liberté du bourriquet. Mais Montgommery soutint son ignorance complète de l'affaire.

    La sainte entra en prière et Dieu lui révéla l'endroit où l'âne était prisonnier. Forte de cette indication, elle informa Montgommery que si l'âne ne rentrait pas à la communauté, le jour même, tous les prés de son domaine seraient recouverts de sel.

    Se penchant alors à la fenêtre du château, Montgommery constata, en effet, la blancheur de l'herbe des pâturages. Devant ce miracle il capitula. Il restitua l'âne et mieux, il autorisa sainte Opportune à prélever dans la forêt tout le bois nécessaire à la communauté. » Extrait de « Légendes de Basse-Normandie » Inventaire communal d’Édouard Colin ; éditions Corlet 1992.

    Sainte Opportune est très vénérée chez les moniales bénédictines d'Almenêches-Argentan, qui l'invoquent pour les couples stériles désirant un enfant ; c'est la patronne de l'ancienne église paroissiale de Lessay (Manche).

    La légende de l'oiseau ressuscité

    « Une autre légende s'attache à l'histoire du monastère d'Almenè­ches. C'est celle de l'oiseau ressuscité.

    Nous connaissons les habitudes des oies, ces gros oiseaux de nos basses-cours qui vivent en troupeau broutant l'herbe des prés. Ils ont au plus haut point l'esprit grégaire et ne dit-on pas que le jars reste fidèle à sa femelle.

    Or, un jour, un troupeau d'oies sauvages s'abattit sur les terres du moustier d'Almenèches, détruisant les récoltes, picorant jusqu'au dernier brin d'herbe.

    Les paysans furieux vinrent avertir la Mère Supérieure et lui réclamer le droit de chasser les oiseaux dévastateurs. La vénérable Mère réaffirma sa volonté de ne tuer aucun animal sur ses terres. Elle se rendit aussitôt au champ où se tenaient les oies. Elle invoqua le ciel, fit un large geste de bénédiction et entraîna le troupeau obéissant dans un enclos où il se tint toute la nuit.

    Dès le lendemain matin, elle vint libérer le troupeau mais à son grand étonnement les oiseaux, prenant leur essor, tournèrent en rond au-dessus de la communauté en poussant des cris plaintifs sans tenter de s'éloigner.

    La Mère Supérieure devina très vite que les oies attendaient une nouvelle intervention. Elle réunit son personnel et apprit que l'un de ses valets , pendant la nuit, avait tué l'un des oiseaux et l'avait mangé en famille. Alors, elle exigea que lui fussent remis les restes du repas. Sur la carcasse et sur les os rassemblés, faisant les gestes de bénédiction, elle demanda à Dieu de rendre la vie au malheureux volatile.

    Le miracle s'opéra. L'oie rejoignit le troupeau qui prit aussitôt son vol et s'éloigna. Les cris joyeux des oiseaux furent pour la Mère Supérieure autant de remerciements à l'égard de la bonté divine. »      Extrait de « Légendes de Basse-Normandie » Inventaire communal d’Édouard Colin ; éditions Corlet 1992.

    Le lièvre d'Almenêches :

          « Nous devons également relater la présence sur le territoire de la commune d'Almenèches d'un lièvre invulnérable.

    L'animal gîtait près des habitations, et prenait plaisir à narguer les chasseurs qui l'avaient maintes fois mis en joue sans l'atteindre.

    Il n'en fallait pas plus pour que la rumeur populaire fasse de ce lièvre une manifestation de Satan ayant ainsi transformé en lièvre l'âme en peine d'un défunt de la commune. » Extrait de « Légendes de Basse-Normandie » Inventaire communal d’Édouard Colin ; éditions Corlet 1992.

    Dans son livre "Blason populaire de la Normandie comprenant les proverbes et dictons", A. Canel consacre cet article à Almenèches : "Les Allemands d'Alménèches : C'est ce que nos pères appelaient une équivoque. Ce sobriquet repose donc sur le rapport qui existe entre Alménèches et Allemands. Nous rencontrons d'autres exemples de cette manière de procéder.

    Comme dans le pré salé d'Almenèches, l'herbe qui se couche peut se redresser." P.117, A. Canel. 1859

    Enfants du pays :

         Louis-Guillaume Perreaux (1816 à Almenêches – 1889 à Paris), inventeur, Il est officiellement l'inventeur de la moto. Le 26 décembre 1869, il dépose un brevet concernant un vélocipède à grande vitesse. Ce brevet est complété par 3 certificats d'addition, le dernier du 26 avril 1873. Ce premier deux-roues à moteur construit vers 1873 d'après les procédés décrits dans ce brevet est conservé au Musée de l'Île-de-France à Sceaux.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Guillaume_Perreaux

         Henri Vendel (9/05/1892 à Almenêches – 1949 à Saint-Gratien), poète et romancier, créateur du Bibliobus.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Vendel

    ALMENECHES (rive droite) ALMENECHES (rive droite)

    A gauche : le brevet de ce « vélocipède à grande vitesse » fut déposé par Louis-Guillaume Perreaux (1816-1889) le 26/12/1868 et prolongé par différents certificats d’addition jusqu’au 26/04/1873. A droite : H. Vendel, dit Henri Nadel,© Henri Martinie / Roger-Viollet

    Le Don

         Le Don prend sa source au Four Chauvel à Brullemail à une altitude de 290 m (48° 39′ 58″ N 0° 20′ 51″ E / 48.6662, 0.3476 ). Sa longueur est de 29,5 km et il couvre un bassin de 178 km2. Il conflue avec l'Orne, rive droite, à Almenêches à 159 m d'altitude (48° 41′ 33″ N 0° 04′ 48″ E / 48.6924, 0.0801).


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  • L'Orne sert de limite entre Boissei-la-Lande, rive gauche et Almenêches, rive droite.

    BOISSEI-LA-LANDE (rive gauche)BOISSEI-LA-LANDE (rive gauche)BOISSEI-LA-LANDE (rive gauche) est un petit village français, situé dans le département de l'Orne en région Normandie.
    La commune s'étend sur 7,1 km² et compte 115 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2006. Avec une densité de 16,2 habitants par km², la population de Boissei-la-Lande s'est stabilisé par rapport à 1999.
    Entouré par les communes de Médavy, Almenêches et Marcei, Boissei-la-Lande est situé à 1 km au Nord-Ouest de Médavy.
    Situé à 171 mètres d'altitude, le fleuve l'Orne, le ruisseau de la Gironde, le ruisseau du Calvaire sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Boissei-la-Lande. http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-boissei-la-lande.html

    BOISSEI-LA-LANDE (rive gauche) BOISSEI-LA-LANDE (rive gauche)

    Photo à gauche : http://www.cc-sourcesdelorne.fr/territoire-communes/boissei-la-lande/                               Photo à droite : http://clochers.org/Fichiers_HTML/Accueil/Accueil_clochers/61/accueil_61.htm

          Avant la Révolution, la seigneurie de Boissei appartient un temps aux familles de Heudey et de Viel des Parquets.

         Le dessinateur Reiser a vécu à Boissei-la-Lande pendant son enfance.

          Église de Boissei-la-Lande : édifice de style roman à nef unique commencé à partir du 12e siècle ; autres périodes de construction : 13e-14e ; 17e-18e ; cadran solaire datant de 1640. Inscription partielle aux Monuments historiques en 1986 puis totale en 2006.

    BOISSEI-LA-LANDE (rive gauche)

    Photo de la ferme de l'église extraite du site : http://www.ornetourisme.com/tourisme/patrimoine/boissei-la-lande_ferme-de-l-eglise_26__PCUNOR061FS000CU.htm

          Ferme de l'église : ensemble de bâtiments entourant une cour en quadrilatère comprenant un manoir du 17e siècle flanqué de trois tours carrées, deux de part et d'autre de la façade principale et une à l'arrière de l'édifice, et possédant à l'intérieur un escalier d'honneur en bois du 17e siècle à balustres carrés. Le tout se poursuit par plusieurs communs, un pressoir, une grange à dîme, un ancien manoir du 16e siècle avec à l'arrière une tour d'escalier circulaire du 13e siècle percée de meurtrières, une ancienne motte féodale à l'état de vestiges et des traces de douves au nord. Inscription à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1986. » Wikipédia

    Dans son ouvrage "Blason populaire de la Normandie comprenant les proverbes, sobriquets et dictons" (1859), page 161, A. Canel relève l'expression suivante concernant Boissei-la Londe (sic) : "LES FOUS DE BOISSEI" Il ajoute que c'est un des sobriquets qu'il a souvent l'occasion de reproduire dans son ouvrage...


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  • Le territoire de la commune d'Aunou-le-Faucon s'étire le long de l'Orne, partagée en deux bras, et la forêt de Petite-Gouffern, le fleuve et la forêt lui servant de limites naturelles.

    AUNOU-LE-FAUCON (rive droite)

    AUNOU-LE-FAUCON (rive droite) AUNOU-LE-FAUCON (rive droite) est un petit village français, situé dans le département de l'Orne en région Normandie.

    La commune est à l'est de la plaine d'Argentan, aux confins de la campagne d'Alençon et du pays d'Ouche. Son bourg est à 6,5 km à l'est d'Argentan, à 13 km au nord de Mortrée et à 15 km à l'ouest d'Exmes.
    La commune s'étend sur 6,7 km² et compte 273 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2007. Avec une densité de 40,8 habitants par km², Aunou-le-Faucon a connu une nette hausse de 12,3% de sa population par rapport à 1999. Ses habitants sont les Aunouais et les Aunouaises.
    Entouré par les communes de Juvigny-sur-Orne, Saint-Loyer-des-Champs et Silly-en-Gouffern, Aunou-le-Faucon est situé à 3 km au Sud-Est d'Urou-et-Crennes.
    Situé à 165 mètres d'altitude, Le fleuve l'Orne, le ruisseau du Rogneux, le ruisseau des Noës sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune d'Aunou-le-Faucon. Le nom de la localité est attesté sous les formes Fulco de Alnou en 1049 et Fulconis de Alneto en 1247. Dérivant du latin alnus (« Aulne »), le toponyme évoque un lieu planté d'aulnes, et Faucon est dû au seigneur Foulques d'Aunou, compagnon de Guillaume le Conquérant. D'après http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-aunou-le-faucon.html et Wikipédia

    AUNOU-LE-FAUCON (rive droite) AUNOU-LE-FAUCON (rive droite) AUNOU-LE-FAUCON (rive droite) AUNOU-LE-FAUCON (rive droite)

    1 Photo Wikipédia ; 2 http://www.lejournaldelorne.fr/2013/11/06/connaitre-la-menuiserie-des-chateaux-normands/; 3 http://www.photo-paramoteur.com/photographies-aeriennes/normandie-orne/content/tour-aux-anglais-2_large.html ; 4 http://www.ornetourisme.com/tourisme/patrimoine/aunou-le-faucon_la-tour-aux-anglais_16__PCUNOR061FS0008D.htm

         La Tour aux Anglais est un manoir du 14e siècle inscrit au titre des Monuments Historiques depuis le 11 mai 1981. Il s'agit d'un bâtiment d'époque médiévale à l'angle duquel s'élève une tour d'escalier du 15e.
    Ses fossés sont en eau et un pont donne accès au jardin clos.
    Il est en cours de restauration.

    Dans son ouvrage "Blason populaire de la Normandie comprenant les proverbes, sobriquets et dictons" tome 1 (1859) A. Canel relève, page 136, les sobriquets suivants concernant les habitants d'Aunou-le-Faucon : « LES BRACONNIERS, LES MALBROUS D'AUNOU » A. Canel, 1859.

    AUNOU-LE-FAUCON (rive droite) AUNOU-LE-FAUCON (rive droite) AUNOU-LE-FAUCON (rive droite)

    1. Photo Wikipédia ; 2-3 : http://www.40000clochers.com/Photo.asp?NumPhoto=248917

          Église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte des 13e et 17e siècles. Elle abrite de nombreux objets classés à titre d'objets.

    Personnalité liée à la commune :

         Charles Auguste Bonnet de Viller (1774-1836), maire d'Aunou-le-Faucon.

    « Charles Auguste Bonnet est né le 8 janvier 1774 à Roisin, département de Jemmapes et décédé le 28 mai 1836 à Argentan. Il est fils de François Antoine Bonnet de Démouville et de Catherine Liénard, son épouse. Son père, ancien élève de l'école royale militaire et de l'école du génie de Mézières, sera Général de brigade dans l'armée des Pyrénées Orientales. (…) Charles Auguste qui a suivi son père dans ses différentes affectations en tant qu'ingénieur du génie, s'engage à 17 ans et demi comme canonnier auxiliaire à Landrecy du 13 juillet 1791 au 12 janvier 1793. Le 13 janvier 1793, âgé de 19 ans, il devint Hussard au 10e régiment. Il sera sous les ordres du futur Général de Lasalle lors de son commandement et gardera pour lui un fidèle attachement. Brevet de sous-lieutenant le 15 fructidor an IV (juillet 1795), brevet de capitaine le 5 germinal an XII (mars 1804), nommé chef d'escadron le 10 avril 1807, lieutenant-Colonel retraité, du fait de ses blessures. Chevalier de la Légion d'honneur le 14 mars 1806, dotation en Westphalie le 12 juillet 1809, lettres patentes de Chevalier de l'Empire le 18 août 1810, chevalier de l'ordre Royal de la Légion d'honneur le 17 avril 1821. Campagnes : armées du Nord et des Ardennes, de Sambre et Meuse, des Alpes, d'Italie, d'Espagne, et à la Grande Armée de 1805 à 1809. http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Auguste_Bonnet_de_Viller

    Un article concernant cette commune se trouve dans la rubrique de la ville d’Argentan « Balades en images en Pays d’Argentan –Expo du 12 avril au 14 juin 2008 » Médiathèque du Pays d’Argentan http://valdorne.eklablog.com/argentan-a112885524


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  • La commune de Saint-loyer-des-Champs, rive gauche, est séparée de celle d'Aunou-le-Faucon, rive droite, par l'Orne.

    SAINT-LOYER-DES-CHAMPS (rive gauche)    Une vue du village de Saint-Loyer-des-Champs

       SAINT-LOYER-DES-CHAMPS (rive gauche) SAINT-LOYER-DES-CHAMPS (rive gauche) est un petit village français, situé dans le département de l'Orne en région Normandie. Ses habitants sont appelés les Lotharingiens et les Lotharingiennes. La commune s'étend sur 10,3 km² et compte 409 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2004. Avec une densité de 39,7 habitants par km², Saint-Loyer-des-Champs a connu une nette hausse de 16,9% de sa population par rapport à 1999.

    SAINT-LOYER-DES-CHAMPS (rive gauche)
         Entouré par les communes de Saint-Christophe-le-Jajolet, Aunou-le-Faucon et Boissei-la-Lande, Saint-Loyer-des-Champs est situé à 5 km au Sud-Est de Sarceaux.
    Situé à 196 mètres d'altitude, le fleuve l'Orne, le ruisseau du Rogneux, le ruisseau du Calvaire sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Saint-Loyer-des Champs. L
    a paroisse est dédiée à Loyer (ou Lothaire), évêque de Sées
    au 8e siècle. http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-saint-loyer-des-champs.html et Wikipédia

    Saint-Loyer-des-Champs est une ancienne commune française, située dans le département de l'Orne en Normandie. Elle a fusionnée le 1er janvier 2015 avec trois autres communes (Saint-Christophe-le-Jajolet, Marcei et Vrigny), sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales pour créer la commune nouvelle de Boischampré. Le nom est créé d'après le paysage du territoire — bois-champs-prés — et afin d'éviter que l'un des noms des quatre communes déléguées ne prédomine.

    SAINT-LOYER-DES-CHAMPS (rive gauche) SAINT-LOYER-DES-CHAMPS (rive gauche) 

    Le moulin de Tercey (Photo de gauche : http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/mersri_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=IA00061192)

         Le Moulin de Tercey est inscrit au titre des Monuments Historiques depuis le 1er juin 1995.

    SAINT-LOYER-DES-CHAMPS (rive gauche) SAINT-LOYER-DES-CHAMPS (rive gauche) 

     http://clochers.org/Fichiers_HTML/Photos_clochers/61/c61417_02.htm

         L'église de Saint-Loyer-des-Champs, remaniée en 1700, date en partie des 14e et 16e siècles. Elle abrite un maitre-autel et un autel latéral du 18e siècle et le tombeau de saint Loyer du 13e siècle classés à titre d'objets aux Monuments historiques.

    SAINT-LOYER-DES-CHAMPS (rive gauche) SAINT-LOYER-DES-CHAMPS (rive gauche) SAINT-LOYER-DES-CHAMPS (rive gauche)

    Photos 2-3 :http://www.perche-gouet.net/histoire/photos.php?immeuble=11306

         Le château de Tercey, ci-dessus, date du 18e siècle.

    Personnalités liées à la commune :

         Saint Loyer était le dix-septième évêque de Sées (Orne). Autres graphies : Loyer, Lother, Lotharie ou Lohier. Sa fête est le 15 juin. « Saint-Martin-des-Brousses était le nom que portait autrefois la paroisse de Saint-Loyer-des-Champs, dans le pays d’Argentan (Orne). Elle dut son changement à un saint homme, Lother ou Loyer, qui quitta un jour sa Lorraine natale pour se retirer loin des hommes et du monde. Il élut domicile dans le petit bourg normand et consacra sa vie à la prière et aux autres. Nommé évêque de Sées en 720, il vint finir ses jours à Saint-Martin et y mourut en 756. Pour l’honorer, même si son corps fut rapatrié dans un monastère allemand, les habitants de Saint-Martin lui construisirent un oratoire et rebaptisèrent leur paroisse. Quelques-uns ont estimé que saint Lotharie ou Lohier était duc de Moselane (Moselle) et marquis du Saint-Empire sur l’Escault, qui quittant le monde s’en vint rendre ermite près d’Argentan. » http://www.martyretsaint.com/loyer/

         Yvette Godet, victime d'un homicide volontaire avec préméditation en 1968, jugé avec retentissement aux Assises de l'Orne.

    Dans son ouvrage "Blason populaire de la Normandie comprenant les proverbes, sobriquets et dictons" tome 2 (1859) A. Canel relève, page 122, le dicton suivant concernant Saint-Loyer-des-Champs : « COMME DISAIT UN CURÉ DE SAINT-LOYER, NOS FILLES PASSENT DE MATURITÉ » A. Canel, 1859.

    Un article concernant cette commune se trouve dans la rubrique de la ville d’Argentan « Balades en images en Pays d’Argentan –Expo du 12 avril au 14 juin 2008 » Médiathèque du Pays d’Argentan http://valdorne.eklablog.com/argentan-a112885524


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