• Après avoir servi de limite communale entre Sées et Belfonds, l'Orne, reçoit le ruisseau le Crochet sur sa rive droite, traverse la commune de Macé et poursuit son cours vers le nord-ouest.

          MACE (rive droite)MACE

      est un petit village situé dans le département de l'Orne en région Normandie.
    La commune s'étend sur 14,5 km² et compte 490 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2006. Avec une densité de 33,7 habitants par km², Macé a connu une hausse de 2,1% de sa population par rapport à 1999.
    Entouré par les communes de Belfonds, Chailloué et Sées, Macé est situé à 4 km au Nord-Ouest de Sées la plus grande ville des environs.
    Situé à 185 mètres d'altitude, le fleuve l'Orne est le principal cours d'eau qui traverse la commune de Macé.

    MACE MACE (rive droite) MACE (rive droite)

    Photo à gauche : http://www.cc-sourcesdelorne.fr/territoire-communes/mace/ Photos à droite : http://clochers.org/Fichiers_HTML/Accueil/Accueil_clochers/61/accueil_61.htm

         Des fouilles archéologiques ont mis au jour les fondations d'un important sanctuaire gallo-romain près du bourg. Avant la révolution française, Macé était le siège d'un doyenné du diocèse de Sées. En 1821, la commune absorbe celle voisine de Saint-Léger-de-la-Haye, laquelle porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom de La Haye. Au XIXe siècle, Macé possédait une clouterie et une exploitation de grès ordovicien pour la fabrication du macadam.

         La Cité de Surdon, construite par les prisonniers de guerre allemands lors de la Première Guerre mondiale se trouve sur la commune. Cité ferroviaire importante et premier dépôt de créosotage de traverses de chemin de fer de France avec Fumel (Lot), la cité de Surdon dépasse le bourg de Macé en nombre d'habitants. La gare de Surdon se situe sur la commune voisine du Château-d'Almenêches.

    D'après http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-mace.html et Wikipédia

    MACE MACE

    La gare et l'usine de Surdon

    MACE MACE

    MACE

    La cité ouvrière de Surdon

     Saint Raven et saint Rasyphe :

          « A quelques kilomètres de Sées, nous apercevons à gauche le village de Macé et la tour massive qui domine l'église. Dans le chœur de cette église, on voit encore l'emplacement du tombeau des Saints Raven et Rasyphe, martyrisés en ce lieu vers le 3e siècle. La crainte des Normands fit transférer leurs reliques à Saint-Vaast, près Bayeux, au 11e siècle. En 1047, Hugues II, évêque de Bayeux, les transporta dans sa cathédrale, où plus tard l'évêque Eudes les fit placer dans une châsse, qui était une merveille d'orfèvrerie. Au temps des guerres de religion, le duc de Bouillon, gouverneur de la province, ayant rassemblé dans la forteresse de Caen les trésors religieux et artistiques du pays, fondit les reliquaires, pour en faire de la monnaie, et fit disparaître les reliques. Le maréchal de Fervaques, commandant d'une des compagnies de chevau-légers levés par Bouillon, recueillit les deux chefs des martyrs de Macé, et les déposa dans son château de Grancey, en Champagne, où ils sont toujours restés depuis.
    Au milieu de la bourgade, se voit une croix de pierre élevée près d'une fontaine ; c'est en ce lieu que, d'après la tradition, les deux saints furent mis à mort.
          La commune de Macé se compose des anciennes paroisses de Macé (Mathiacus) et de Saint-Léger-de-la-Haye, réunies au moment du Concordat. La cure de Macé, sous le titre de Saint-Aubin, était à la présentation de l'abbesse d'Almenèches et possédait un revenu de 5.000 livres. Elle était le centre d'un doyenné qui comprenait neuf paroisses. Messire Pierre Pavy, curé de Macé, dans le milieu du XVIIe siècle, était l'un des prêtres les plus instruits et les plus zélés de son époque. Il fut chargé par Jacques Camus de Pontcarré, évêque de Sées, de donner des missions dans son diocèse et de fonder le séminaire diocésain. » 

    Extrait de l'« Annuaire des cinq départements de la Normandie » en 1890. C'est le rapport d'une excursion archéologique, faite par les membres de l'Association Normande le mercredi 2 octobre 1889. http://alifer61.blogspot.fr/2011_02_01_archive.html

    Une rareté à Macé : LATHYRUS PANNONICUS

    MACE MACE (rive droite) MACE (rive droite)

    Photos : http://crdp.ac-esancon.fr/flore/FABACEAE/especes/lathyrus_pannonicus.htm http://erick.dronnet.pagesperso-orange.fr/lathyrus_pannonicus1.htm https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Lathyrus_pannonicus1_eF.jpg

     

         "En 1906, l’abbé Gatry, curé de la commune de Macé, découvre une plante qu’il ne connaît pas et qu’il identifie comme étant Lathyrus pannonicus. Il en fait part à l’abbé Letacq, naturaliste bien connu. Ce dernier se rend, le 13 juin 1906, sur la commune pour étudier cette station. Il fait un rapprochement avec une station de la même plante située dans la Sarthe au sud d’Alençon. Les caractéristiques géologiques des sols sont semblables : la plante pousse sur des argiles calloviennes. Puis cette plante tombe dans l’oubli ... (...)

         Lathyrus pannonicus est une fabacée (donc de la même famille que le trèfle ou la luzerne). Son nom vernaculaire « Gesse de Pannonie » (la Pannonie est une ancienne région d’Europe centrale qui recouvre plusieurs pays actuels dont la Hongrie d’où également son nom de Gesse de Hongrie) est aussi parfois remplacé par un autre petit nom « Gesse blanche ». La gesse blanche est une plante de taille moyenne, entre 30 et 40 cm de hauteur, voire plus), présente des tiges dressées à peine ailées et constitue une petite touffe. Les feuilles sont composées de 4 à 6 folioles étroites, beaucoup plus longues que larges. Les inflorescences sont de courtes grappes constituées de 3 à 10 fleurs aux corolles de couleur blanche tirant un peu sur le crème.

    Où pousse-t-elle ?

         C’est une espèce peu répandue en France à la répartition très originale. On la trouve sur du calcaire crétacé, mais aussi sur des schistes ! Elle est très présente dans la Drôme, sur les causses de l’Hérault et de l’Aveyron, du Centre Ouest du bassin de la Gironde au bassin de la Loire et dans le Berry. Sa station la plus septentrionale est celle de Macé dans l’Orne et c’est l’unique station de Normandie ! A Macé, elle est localisée au lieu-dit La Noë en bordure de l’ancienne route départementale 240 et le long d’un petit chemin creux qui rejoint le bourg de Macé. Elle comporte plusieurs centaines de pieds et s’épanouit en compagnie des colchiques (Colchicum autumnale), du cumin des prés (Silaum silaus).

    Quel avenir ?

         Il y a quelque temps, son avenir s’annonçait très sombre ! Une autoroute était en projet entre Falaise et Sées et devait traverser la commune de Macé. Comme dans de pareils cas, l’AFFO (Association Faune et Flore de l’Orne) consulte les avant-projets et fait des recherches sur les territoires concernés. L’association retrouve l’écrit de Letacq qui signale cette plante et les naturalistes vont sur le terrain pour la rechercher. Ils la retrouvent en 1996, là où Lectaq la décrivait. Aussi l’AFFO dépose dans le cadre de l’enquête publique concernant la construction autoroutière et, après quelques péripéties( !), arrive à convaincre le pétitionnaire de repousser le tracé de 200 à 300 mètres vers le Nord ... car le tracé prévu était juste sur la station de gesse blanche ! Un plan de gestion est en cours d’élaboration par l’AFFO pour préserver la pérennité de la station. L’AFFO a également demandé l’inscription de Lathyrus pannonicus sur la liste des plantes protégées au niveau régional. Eh oui, pourquoi une plante si rare n’est-elle pas protégée ? Tout simplement parce que la liste des plantes protégées régionalement a été élaborée en 1995, d’après une liste datant de 1993, et, à cette époque, nous ne connaissions pas encore cette station !"

    Serge LESUR, pour l’Association Faune et Flore de l’Orne d’après « Gesse blanche : mesures de protection », AFFO, 2004. http://www.cc-sourcesdelorne.fr/wp-content/uploads/2010/04/Une-raret%C3%A9-%C3%A0-Mac%C3%A9.pdf


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  • L'Orne sert de limite entre Macé et Mortrée. Elle reçoit successivement sur sa rive gauche, le ruisseau la Sennevière puis la Thouane qui sert un moment de limite avec Montmerrei. Elle se dirige alors vers le nord.

    Mortrée (rive gauche) Mortrée (rive gauche) Mortrée (rive gauche)Mortrée (rive gauche) Mortrée (rive gauche)

    MORTREE (rive gauche)Mortrée (rive gauche) est un village français, situé dans le département de l'Orne en région Normandie. Ses habitants sont appelés les Mortréens et les Mortréennes.
    La commune s'étend sur 23,4 km² et compte 1 062 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2006. Avec une densité de 45,5 habitants par km²,
    Mortrée a subi une baisse de 0,9% de sa population par rapport à 1999.
    Entouré par les communes de Montmerrei, Marcei et
    Belfonds, Mortrée est situé à 7 km au Nord-Ouest de Sées la plus grande ville aux alentours.
    Situé à 173 mètres d'altitude, le fleuve l'
    Orne, la rivière la Thouane, la rivière la Sennevière sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Mortrée.

    Mortrée (rive gauche)L es armes de la commune de Mortrée se blasonnent ainsi : d'hermine au chef denché de gueules chargé d'une coquille d'or.

         Les villages de Bray et de Marigny, ont été absorbés entre 1795 et 1800 par la commune d'O qui prend alors le nom de Mortrée. Durant l'été 1835, Victor Hugo s'est rendu à Bray. Il avait écrit une lettre à sa fille Adèle se plaignant de l'insalubrité de l'auberge où il résidait.

    Dans son ouvrage "Blason populaire de la Normandie comprenant les proverbes, sobriquets et dictons" tome 1 (1859) A. Canel relève, page 169, un sobriquet concernant Brai, dépendance de Mortrée : « LES MOQUEUX DE BRAI »... "Dans le tome 2, page 74, Canel cite : "LES POURRIS D'O", cette ancienne commune est maintenant réunie à Mortrée." A. Canel, 1859.

    Mortrée (rive gauche) Mortrée (rive gauche)

         L'église Saint-Pierre a été inscrite au titre des monuments historiques en 2006. D'après http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-mortree.html et wikipédia

    Mortrée (rive gauche) Mortrée (rive gauche) Mortrée (rive gauche)Mortrée (rive gauche)Mortrée (rive gauche) Mortrée (rive gauche)

         Le château d'Ô a été édifié sur la terre qui fut le berceau d'une très ancienne famille normande dont le premier représentant connu, Robert d'O, accompagna le duc de Normandie, Robert Ier le Magnifique, lors de son pèlerinage en Terre Sainte. C'est à l'emplacement de l'ancienne forteresse du XIe siècle qu'il a été construit par Robert VII d'O tué à Azincourt en 1415 ; Robert VIII d'O, échanson de Charles Ier de Bourbon prendra la suite des travaux ; puis Jean Ier d'O, conseiller et chambellan du roi Charles VIII ; Jean II d'O capitaine des Gardes du corps (ex garde écossaise) de François Ier et Grand Sénéchal de Normandie participera, lui aussi, aux travaux du château. Il a ensuite été embelli par Charles II d'O puis François d'O aux XVe et XVIe siècles. Ce dernier, sans descendance et couvert de dettes à force de mener grand train de vie, conduira le château à sa faillite.

    Mortrée (rive gauche)         En 1647, le château est acheté par la famille des Montagu avant de devenir en 1795, propriété de la famille Roques. En 1878, le domaine est vendu et démembré, et il faudra attendre le classement au titre des monuments historiques en 1964 pour qu'en 1973 Jacques et Yolande de Lacretelle entreprennent sa restauration.

    Architecture

    MORTREE (rive gauche)

         Le château est bâti sur pilotis, sur une île au centre d'un étang. L'enceinte, de forme rectangulaire flanquée de deux tours, renferme une cour avec une galerie à l'étage, les arcades possèdent des colonnes sculptées. Le promenoir pourrait dater de la première Renaissance. Le château comporte également un pavillon Renaissance, une orangerie, et une chapelle du XIXe siècle. Il est entouré de douves avec des ponts.

    Mortrée (rive gauche)Parc et jardins

         Les jardins sont constitués de parterres de gazon, d'un jardin potager et d'un verger entourés de murs. Le parc du château est entouré de murs de clôture munis de portails et de grilles. Il est parcouru d'allées, d'une rivière, de canaux et leurs ponts et possède un étang et son île, un moulin avec son bief. Le château ainsi que les éléments du parc font l'objet de protections au titre des monuments historiques depuis les années 1960.

    Enfants du pays :

    Bienheureux Martin Loublier

    Né le 17 octobre 1733 Paroisse d'O (Mortrée) - mort le 3 septembre 1792 à Paris, Il fait ses études au séminaire de Sées, et devient sous-diacre en 1755. À partir de 1766, il est curé de Condé-sur-Sarthe. Membre de l'Assemblée du département d'Alençon en 1787, il est élu commissaire pour la rédaction des cahiers de doléances du clergé du bailliage secondaire d'Alençon en 1789. Il est élu maire de Condé-sur-Sarthe en 1790. Il est guillotiné sans jugement à Paris. Il a été béatifié par le pape Pie XI le 17 octobre 1926.

    Mortrée (rive gauche) René Hardy, lors de son procès

    René Hardy

    Dit "Chauvy", alias "Bardot" alias "Didot", né le 31 octobre 1911 à Mortrée (Orne) et mort le 12 avril 1987 à Melle (Deux-Sèvres), est un résistant et écrivain français, technicien de la SNCF, il fut impliqué dans l'énigme des causes de l'arrestation de Jean Moulin.

    La Thouanne prend sa source au sud-ouest de la commune de Tanville (Le Défens de Tanville à 378 m - 48° 33′ 29″ N 0° 00′ 49″ O  ) et prend la direction du nord-est puis du nord. Elle se joint aux eaux de l'Orne à Mortrée (162 m - 48° 39′ 45″ N 0° 05′ 45″ E  ) après un parcours de 17,7 km entre pays d'Houlme et campagne d'Alençon.

    Bassin et affluents : Le bassin de la Thouanne occupe un territoire de 52 km2 au centre du département de l'Orne. Il est bordé par trois autres affluents de l'Orne : au nord-ouest par le bassin de la Baize, à l'ouest par celui de la Cance et à l'est par celui de la Sennevière. Il avoisine au sud le bassin de la Loire par son sous-affluent le Sarthon. Le confluent est au nord-est du bassin. Wikipédia

    La Sennevière est un affluent du fleuve Orne.
    Sa source se trouve sur la commune de Tanville à une altitude de 363 m. Coordonnées géographique : latitude 48° 33' 18'' Nord (48.5549°) et longitude 0° 1' 25'' Est (0.0236°).
    L'altitude du lieu de confluence avec l'Orne est de 158 m. Sa longueur totale est de 14,4 km et le dénivelé moyen de la rivière est de 0,01 m d'altitude tous les kilomètres soit un pourcentage moyen de 1,42%. Elle traverse les communes de Tanville, La Ferrière-Béchet, Saint-Hilaire-la-Gérard, Belfonds et Mortrée. Les affluents de la rivière sont le ruisseau de la Forêt, et le ruisseau des Ponts Besnard. Wikipédia


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  •  L'Orne poursuit son cours vers le nord en servant de limite entre Mortrée et Le Château-d'Almenêches. Cette commune est également limitée au nord par la rivière le Don qui suit parallèlement l'Orne et conflue avec elle sur la commune voisine d'Almenêches.

    LE CHATEAU D'ALMENECHES (rive droite) LE CHATEAU D'ALMENECHES (rive droite) LE CHATEAU D'ALMENECHES (rive droite)

    Au centre : http://clochers.org/Fichiers_HTML/Accueil/Accueil_clochers/61/accueil_61.htm

    LE CHATEAU D'ALMENECHES (rive droite) LE CHATEAU D'ALMENECHES (rive droite)

     

         est un petit village français, situé dans le département de l'Orne en région Normandie.
    La commune s'étend sur 10,8 km² et compte 203 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2006. Avec une densité de 18,9 habitants par km², Le Château-d'Almenêches a connu une nette hausse de 14% de sa population par rapport à 1999.
    Entourée par les communes de Almenêches, Médavy et Macé, Le Château-d'Almenêches est situé à 2 km au sud-est d'Almenêches.
    Situé à 182 mètres d'altitude, le fleuve l'Orne, la rivière le Don, le ruisseau de Querpont sont les principaux cours d'eau qui traversent ou limitent la commune du Château-d'Almenêches. »

    http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-chateau-d-almeneches.html

    LE CHATEAU D'ALMENECHES (rive droite)LE CHATEAU D'ALMENECHES (rive droite)

         On trouve sur son territoire une motte castrale, vestige du château de Robert II de Bellême.

    La légende du château d'Almenêches :

    « Les légendes de la commune d'Almenèches se rapportent autant à l'existence de son château qu'à celle de son monastère. Le château était la demeure des Montgommery. D'après la tradition, il était, à l'origine, le domaine d'une fée qui en avait imaginé les structures, élevé la butte et creusé les fossés. Pour cacher ses trésors, elle y avait aménagé une longue galerie fermée, par une lourde porte en fer. La légende ajoute que cette porte n'était jamais fermée, même quand la fée partait en promenade. Il faut ajouter que personne ne tenta d'en franchir le seuil. » Extrait de « Légendes de Basse-Normandie » Inventaire communal d’Édouard Colin ; éditions Corlet 1992.

    LE CHATEAU D'ALMENECHES (rive droite)LE CHATEAU D'ALMENECHES (rive droite) 

    Bien que l'ancienne commune de Surdon soit aujourd'hui absorbée par Chailloué, la gare de Surdon est située sur le territoire du Château-d'Almenêches. Elle est située sur les lignes Paris-Granville et Caen-Tours. La cité ouvrière de Surdon se trouve sur la commune voisine de Macé.

     

     

     

      Photo sur le site Wikipédia

     

    Dans son ouvrage "Blason populaire de la Normandie comprenant les proverbes, sobriquets et dictons" (1859) A. Canel relève, page 202, le sobriquet suivant concernant les habitants du Château d'Almenèches : "LES MALINS DU CHÂTEAU D'ALMENECHES".


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  • « ORNE : Rivière importante qui prend sa source au bas des pentes occidentales du plateau de Saint-Louer, à une demi-lieue environ au nord-ouest du village de Tremont, dans l'ancienne province de Normandie (aujourd'hui département de l'Orne). Elle coule d'abord de l'est à l'ouest jusqu'à Séez, et du sud-est au nord-ouest jusqu'à Argentan qu'elle traverse. En sortant de cette ville, elle coule à l'ouest jusqu'à Ecouché, où elle reprend sa direction vers le nord-ouest. Après des détours assez nombreux, elle passe à Pont-d'Ouilly et à Harcourt ; là elle se dirige vers le nord, et après avoir traversé la ville de Caen, elle va se jeter dans l'Océan, à une lieue environ de l'extrémité est du rocher de Lyon, qui fait partie de celui du Calvados. Son cours est d'environ trente-neuf lieues, et ses sinuosités sont telles, que la distance en ligne droite, de sa source à son embouchure, n'est que de vingt-trois lieues. »

    ENCYCLOPÉDIE MÉTHODIQUE, GÉOGRAPHIE-PHYSIQUE. Par M. DESMAREST, de L'académie des Sciences. Tome V – 1828.


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  • L'Orne est le confluent de 47 affluents principaux, 14 rivières et 33 ruisseaux.

    Ces rivières sont l'Odon, la Laize, l'Udon, la Maire, l'Houay, le Noireau, l'Ure, la Baize, la Baize, la Guigne, la Rouvre, le Don, la Thouane et la Senneviere

    Ces ruisseaux sont ceux de Traspy, de la Vallée des Vaux, de la Porte, d'Herbion, de Flagy, du Val Quebert, du Val la Here, de la Grande Vallée, le Biez, du Viverel, du Gué Blandin, du Val Fournet, des Monts Hiboux, du Hamelet, de la Lavandière, du Rogneux, d'Orival, de Vienne, de l'Aunay, d'Ouffières, de la Guesnerie, de Vloger, de la Vignonnière, du Calvaire, des Trois Cours, de la Vallée Fermante, de Neumer, de la Harmanière, de Maltot, du Val Corbel, de la Gironde, de la Planquette, des Vallées et de la Commune.


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