• OUISTREHAM (rive gauche)

    La commune de Ouistreham, située rive gauche de l'Orne est au débouché du port de Caen-Ouistreham sur le canal de Caen à la mer. À l'est de la ville, on trouve la pointe du Siège, éperon sableux s'avançant dans l'estuaire de l'Orne.


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    OUISTREHAM (rive gauche)OUISTREHAM (rive gauche) OUISTREHAM (rive gauche) est une ville française, située dans le département du Calvados en région Normandie. Ses habitants sont appelés les Ouistrehamais et les Ouistrehamaises.
         La commune s'étend sur 10 km² et compte 9 524 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2005. Avec une densité de 957,2 habitants par km²,
    Ouistreham a connu une hausse de 9,8% de sa population par rapport à 1999.
         Entourée par les communes de Colleville-Montgomery, Saint-Aubin-d'Arquenay,
    Bénouville, Amfreville, Sallenelles et Merville-Franceville-Plage, Ouistreham est située à 14 kilomètres au nord de Caen dans la plaine du même nom, sur le littoral de la Manche.

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         D'un point de vue touristique, la ville fait partie des communes de la Côte de Nacre. Située à 5 mètres d'altitude, le fleuve l'Orne borde la commune d'Ouistreham.

         La plage de débarquement de Sword Beach englobait la commune de Ouistreham. On accède par la route à Ouistreham en venant de Caen par la route RD514 puis RD515 en voie rapide.

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         Ouistreham est reliée à la capitale bas-normande par le canal de Caen à la mer. Le port de Caen-Ouistreham est le port de commerce de Caen. La commune est desservie, depuis 1986, par des ferries trans-Manche vers Portsmouth (Royaume-Uni). Ces ferries sont actuellement exploités par la compagnie Brittany Ferries. Ils prennent environ 1 000 000 passagers par an, et effectuent trois allers-retours quotidiens et un aller-retour le week-end en navire rapide de mars à septembre. La Voie verte de Caen à Ouistreham permet de relier Caen à bicyclette.

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         Le port de commerce, comme le port de plaisance (650 anneaux), sont gérés par la Chambre de commerce et d'industrie de Caen. On trouve aussi un petit port de pêche devant les écluses du canal.

         La ville est jumelée avec Braine-l'Alleud (Belgique) depuis 1954, Lohr am Main (Allemagne) depuis 1993 et Angmering (en) (Royaume-Uni) depuis 1976. http://www.annuaire-mairie.fr/ville-Ouistreham.html + Wikipédia

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    Toponymie

         Ouistreham est mentionnée dès 1086 sous la forme Oistreham. Elle tirerait son nom d'origine germanique d'un établissement de colons saxons, implantés dans la région en tant que mercenaires (autour des 4e et 5e siècles). Cependant, il n'existe aucune attestation de ce toponyme antérieurement au 11e siècle. En outre, on rencontre dans la toponymie normande de nombreux éléments anglo-saxons, langue proche du vieux saxon, qui sont à mettre en relation avec l'installation de colons venus d'Angleterre avec les Scandinaves autour du 10e siècle.

         Le second élément -ham représente le vieil anglais hām « maison », « foyer », « groupe d'habitations », dont procède pour l'essentiel le vieux normand ham « village », d'où les diminutifs hamel « hameau, foyer » et hamelet « petit hameau ».

         Le premier élément Ouistre- est plus difficile à déterminer. Pour Albert Dauzat et Charles Rostaing qui se basent sur la forme du 11e siècle Oistreham, régulièrement attestée par la suite, il s'agit d'un terme vieux saxon qu'ils donnent sous la forme ooster « est », mais T. F. Hoad cite ōstar « est », vieux haut-allemand ōstar, ex : Österreich, nom allemand de l'Autriche et le suédois öster « est »), l'évolution phonétique est analogue à celle du latin ostrea qui a donné le vieux français oistre (> huitre), attesté au 13e siècle et en usage jusqu'au 17e siècle.

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         Par contre, René Lepelley envisage, à la suite d'Auguste Longnon et de Louis Guinet, une étymologie par le vieil anglais westre « ouest », en se basant sur la régularité des formes Estreham ou Etreham attestées pour ce lieu jusqu'au 18e siècle. À cela s'ajoute un argument topographique : ouest ne peut signifier qu'« à l'ouest de l'embouchure de l'Orne ». Longnon et Guinet ont proposé le vieux saxon westar de même sens, ce qui en ferait un toponyme plus ancien. Le vieil anglais westre « ouest » n'est pas mentionné par T. F. Hoad, mais le vieil anglais west semblable au vieux saxon west et Duden cite le moyen haut-allemand wester issu du vieux haut-allemand westar. Auguste Longnon a rapproché Ouistreham du nom de lieu anglais Westerham (Kent). Il convient sans doute de comparer l'élément Oistre- des formes anciennes, avec Oister- trouvé dans (Maisnillus) Oisterlandi attesté en 1059, aujourd'hui le Mesnil-Sterling au Tréport (Seine-Maritime).

         Remarques : en théorie, [w] est passé à [v] au 12e siècle en normand septentrional (au nord de la ligne Joret où se situe Ouistreham), la forme moderne attendue à partir du vieil anglais Westreham devrait donc être Vêtreham. Cependant on constate en toponymie des cas ou [w] s'est amuï devant -e ou -i, d'où une possible forme hypothétique Westarham ou Westreham devenue Estreham, puis Étreham. Elle serait comparable aux formes anciennes véritablement attestées Wellebuoth 1070 - 1081 > Elbeuf ; Wellebot(um) 1218 > Elbeuf-sur-Andelle ou encore Wicard(i) vill(a) 1025 > Incarville, etc., où le [w] s'est amuï. Ce particularisme phonétique n'est observé par François de Beaurepaire, que dans la toponymie de la Haute-Normandie. (Wikipédia)

    OUISTREHAM (rive gauche)Les armes de la commune de Ouistreham se blasonnent ainsi :
    Tiercé en pal : au premier de gueules aux trois demi-léopards d'or passant l'un sur l'autre et mouvant du flanc senestre, au deuxième de gueules aux deux demi-léopards d'or passant l'un sur l'autre et mouvant du flanc dextre, au troisième d'or au lion de sable chargé d'une crosse du champ ; le tout sommé d'un chef d'azur chargé d'un drakkar adextré d'une coquille et senestré d'une étoile de six rais, le tout d'argent

         Ce blason reprend celui de l'abbaye Sainte-Trinité de Caen dont Ouistreham était un baronnage jusqu'à la Révolution mais s'en différencie par son chef. On y trouve donc les armes d'Angleterre (trois léopards d'or sur fond rouge — dit de gueules) et de Normandie (deux léopards sur fond rouge), rappelant ainsi les échanges très présents entre les deux régions mais aussi et surtout les armes de Flandres (lion noir — de sable — sur fond or) en référence à Mathilde de Flandres — femme de Guillaume le Conquérant — qui est liée à l'abbaye caennaise (d'où la crosse sur le lion de Flandres). Enfin, le chef de ce blason, sur le thème et la couleur de la mer, évoque tout le pan côtier de la bourgade. On retrouve aussi ce côté maritime par le trident qui orne le cimier. (Wikipédia)

    Histoire

         Un camp romain (du Catillon ou du Castillon) était situé sur la rive gauche de l'Orne près de Bénouville. Il a été nivelé, il n'en reste qu'une petite partie du rempart nord-ouest.

         L'église Saint-Samson et la grange aux dîmes forment, dès le début du hameau de Ouistreham, le cœur de cette cité. Sa proximité avec la mer a fait que le bourg s'est développé vers la grève, au nord. Ouistreham était un village de pêcheurs et de paysans où l'activité était aussi liée au commerce maritime. Ouistreham connut l'essor de son port grâce à l'extraction et à l'exportation de la pierre de Caen et de Ranville. Il y subsiste encore quelques maisons typiques de pêcheurs.

         En 1779, pour protéger l'embouchure de l'Orne des attaques anglaises, il fut décidé de construire trois redoutes selon les plans de Vauban, à Ouistreham, Colleville et Merville. Ces redoutes furent désarmées en 1816, celle de Ouistreham fut vendue à un particulier qui la transforma en maison de maître. Des vestiges de la redoute sont encore visibles au « Petit Château de la Redoute » au 38 boulevard Boivin Champeaux.

         Napoléon a surnommé « Bédouins » les natifs d'Ouistreham à la suite du vol des fusils de ses soldats. Les habitants de Ouistreham qui n'y sont pas nés sont appelés « Racachis ».

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         En 1866, une première villa est construite dans les dunes. Son propriétaire, M. Longpré, fabricant de corsets à Caen, lui donna le nom de Belle Rive. Un peintre qui avait remarqué que les couchers de soleil sur les grèves de Ouistreham ressemblaient à ceux qu'il avait eu l'occasion d'admirer en Italie, de Belle Rive en fit Riva Bella. Peu à peu les dunes et marécages disparaissent pour laisser place à des villas et le premier casino est édifié.

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         Au tout début du 20e siècle, la station balnéaire s’est développée autour de ces luxueuses villas et des infrastructures de loisirs : thalassothérapie et casino de Ouistreham. Le 15 août 1891, la société anonyme des Établissements Decauville Aîné ouvre à titre provisoire une voie ferrée d'intérêt local à voie étroite (60 cm) entre Ouistreham et Luc-sur-Mer. Cette ligne, prolongée en 1891–1892 jusqu'à Dives-sur-Mer et Caen, est reprise en 1894 par la la Société anonyme des Chemins de fer du Calvados. Elle restera pendant longtemps la ligne la plus rentable du réseau des Chemins de fer du Calvados. Alors que les autres lignes sont fermées les unes après les autres dans les années 1930, la ligne Luc - Ouistreham - Caen est conservée. Endommagée pendant le débarquement, elle ferme en 1944.

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         Lors de la Seconde Guerre mondiale, Ouistreham est occupé par les troupes allemandes. À partir de 1942 la zone de la plage devient un no man's land ; 123 villas en bordure de la mer sont rasées pour faire place aux défenses du Mur de l'Atlantique : 80 ouvrages en béton et un poste d'observation d'artillerie surplombant la plage « le grand bunker » sont édifiés. Le 6 juin 1944, ce poste de surveillance devient un lieu stratégique et sa prise permet d'assurer le point de débarquement sur la plage de Sword Beach. Le commando no 4 du commandant Philippe Kieffer comportant les 177 fusiliers marins français (faisant partie intégrante de la première brigade spéciale de Lord Lovat) a ensuite atteint les ponts de Bénouville (Pegasus Bridge) et Ranville et opéré ainsi la jonction avec les parachutistes de la 6e DAP (Airborne britanniques) après des combats de rues à Ouistreham.

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         La commune a intégré la communauté d'agglomération Caen la Mer le 1er janvier 2013. Wikipédia

    Lieux

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    Église Saint Samson

         « Place Lemarignier. Elle reste un témoin important sur l'expression de l'art roman en Normandie dont les principales caractéristiques sont toujours lisibles sur l'ensemble du monument. Au cours des siècles, elle veilla sur le bourg et ses habitants en remplissant, outre sa vocation religieuse, diverses autres fonctions : fortifiée elle assura la défense du territoire et la protection des gens de mer en servant de phare, d'amer et de poste de surveillance. A l'époque de son édification Ouistreham était une baronnie appartenant à l'Abbaye de la Sainte Trinité de Caen ( Abbaye aux Dames ). Au 6e siècle, le probable passage sur notre territoire de l'évêque de Dol, Saint Samson, en explique la dédicace située vers 1180. L'intérieur tout aussi harmonieux et imposant que l'extérieur conserve encore des statues et un mobilier intéressants, ainsi que deux vitraux commémorant la libération de la ville à l'issue de la deuxième Guerre Mondiale. » http://www.Ouistreham.fr/mairie/decouvrir/histoire-et-patrimoine/le-bourg/666-eglise-saint-samson.html

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         Au cœur de Ouistreham se dresse l’église paroissiale Saint-Samson. Elle fut construite durant les années qui précèdent 1150, sous l’égide de la sixième abbesse de la Trinité de Caen, Jeanne de Coulonces, elle fut dédiée à saint Samson en 1180. La prospérité du bourg, dont le trafic portuaire était florissant durant toute la période anglo-normande ainsi que le patronage de l'abbaye aux Dames ont conféré la remarquable qualité de ce monument.

         La nef à six travées accompagnées de collatéraux est prolongée par un avant-chœur coiffé d’une grosse tour et un chœur qui se termine par une abside en hémicycle. Bien que la construction d'origine date de 1150, l'ensemble a subi des restaurations radicales à la fin du 19e siècle, ce qui a provoqué une modification sensible de son organisation architecturale et de sa sculpture.

         L'église veilla sur le bourg en remplissant au travers des siècles, outre sa vocation religieuse, plusieurs fonctions : fortifiée au 14e siècle elle joua un rôle de défense, comme en témoignent les canons déposés sur son mur sud, et de protection car le clocher servit aussi de phare et les pilotes surveillaient la mer d'une lucarne aménagée au-dessus de l'abside.

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         L'intérieur de l'église conserve encore des statues et un mobilier intéressants, ainsi que deux vitraux commémorant la libération de la ville lors de la Seconde Guerre mondiale. Au sud de l'église, s'élève le monument aux Morts, remarquable par la présence du marin et du fantassin, le tout surmonté d'un coq. L'église est classée au titre des monuments historiques par la liste de 1840. (Wikipédia)

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    Grange aux dîmes

         « Au nord-est de l'église, la Grange aux Dîmes fait partie d'un bel ensemble de bâtiments ruraux récemment restaurés, qui servent aujourd'hui à des manifestations publiques ou privées. Jusqu'à la révolution, l'appartenance de notre territoire à l'Abbaye-aux-Dames autorisait son Abbesse à y percevoir la dîme (impôt en nature représentant environ le dixième des récoltes, pêches et troupeaux) entreposée dans une grange prévue à cet effet. Cette grange, dont il est fait mention pour la première fois en 1257, fut laissée à l'abandon durant la période dite de la Guerre de Cent Ans et certainement reconstruite aux 15e et 16e, à l'aide d'éléments d'origine, pour reprendre sa fonction. Son architecture, similaire à celle des granges construites en Angleterre à la même époque, prouve l'influence et l'importance des échanges anglo-normands. Elle faisait, autrefois, partie de la Ferme de l'Abbaye ou Baronnie. » http://www.ouistreham.fr/mairie/decouvrir/histoire-et-patrimoine/le-bourg/667-grange-aux-dimes.html

         Attenant à l'église Saint-Samson, on trouve un ensemble de bâtiments anciens datant des 10e et 11e siècles entièrement rénovés à la fin du 20 siècle, la grange aux dîmes. Jusqu'à la Révolution, Ouistreham était une baronnie appartenant à l'abbesse de la Trinité de Caen, la population lui était redevable de la dîme (impôt représentant environ un dixième des récoltes et des troupeaux) qui était entreposée dans ces bâtiments. L'architecture de cette grange est similaire à celles construites en Angleterre durant la même période et montre ainsi l'importance de l'influence des échanges anglo-normands à l'époque.

         On peut trouver mention de la grange aux dîmes de Ouistreham dès 1257 dans un censier commandé par l’abbesse de Caen : « Y avait une grange à dîmes. La dixmes d’Oystreham, Saint-Aubin, du Port et de Colleville appartenaient à l’abbaye. »

         La grange est inscrite au titre des monuments historiques en 1971.  Aujourd’hui cette grange, qui a été restaurée et aménagée sans perdre sa configuration originelle, est transformée en salle de réception. (Wikipédia)

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    Photo 1 extraite de http://www.ouistreham.fr/mairie/mairie/equipements/grange-aux-dimes/  Photo 2 extraite de http://wikimapia.org/5931603/fr/Grange-aux-D%C3%AEmes ; Photo 3 extraite de http://www.mesvoyagesenfrance.com/D14/Ouistreham.html

    L'Hôtel de Ville

         « Au 19ème siècle,  à côté de l'église et de la Grange aux Dîmes, un très bel édifice fut construit, sur décision du Conseil municipal, en 1875, pour servir d'école et de mairie. Il fut achevé en 1875. Les dommages subis lors de la Deuxième Guerre Mondiale amenèrent à édifier une nouvelle école de garçons  laissant ainsi les services municipaux occuper entièrement les locaux. L'expansion de la ville diversifiant les actions municipales, ce bâtiment devenait insuffisant pour satisfaire à l'accueil et au service de la population. Son extension fut décidée et le projet confié à l'architecte Bienvenu. L'exécution de l'oeuvre commença en 2004 et fut achevée en 2006 avec la restauration de la partie ancienne. La réussite de l'ensemble allie aux nouveaux besoins de la modernité le caractère d'une certaine époque. »  http://www.ouistreham.fr/mairie/decouvrir/histoire-et-patrimoine/le-bourg/668-hotel-de-ville.html

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    Les rues du bourg

         Le bourg et la vie de ses habitants se racontent par les quatre types d'habitats qui le composent :

         - Les maisons de pêcheurs, groupées autour d'une cour commune, sont les plus anciennes. C'est rue de la grève qui, comme son nom l'indique menait au rivage, que l'on peut encore les découvrir.

         - Les maisons de bourg avec une façade sur rue, souvent un commerce au rez-de-chaussée, une habitation à l'étage et une cour commune à l'arrière. La Grande Rue en rassemble un grand nombre.

         - Les fermes avec logis et bâtiments agricoles dont on peut encore admirer les porches datés. A voir, rue Émile Herbline, rue Carnot, rue du Tour de Ville.

         - Enfin, les maisons de maître situées au milieu d'un parc ou d'un jardin. La rue Carnot en offre un bel exemple.
    http://www.Ouistreham.fr/mairie/accueil/

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    Photos 2 à 4 extraites de http://www.epn-cote-de-nacre.fr/images/stories/EPN_PAT/ouistreham/ferme_pavillon/index.htm

    La ferme du Pavillon

         « Construite au 18ème, la Ferme du Pavillon possédait trois bâtiments principaux : une maison de maître et deux longères. La clef de voûte de la longère nord, encore en place actuellement, porte la mention « 1773 ». La maison de maître a été bombardée le 8 juin 1944, occasionnant le décès de trois personnes. En 1945, la Ville de Ouistreham lance une enquête publique pour acquérir la ferme, en vue de l’aménagement d’un centre d’enseignement agricole avec ferme pédagogique. La ferme devient propriété de la Ville en décembre 1946. Bien connue des habitants de Ouistreham pour le commerce de ses produits, la ferme a cessé ses activités en 1985. Aujourd’hui transformé en Centre socioculturel, le site de la Ferme du Pavillon a repris vie en accueillant plus de 3000 usagers par semaine. Le projet architectural du nouveau bâtiment a pris soin de préserver l’une des longères de l’ancienne ferme. » http://www.epn-cote-de-nacre.fr/images/stories/EPN_PAT/ouistreham/ferme_pavillon/index.htm et http://www.epn-cote-de-nacre.fr/images/stories/EPN_PAT/ouistreham/ferme_pavillon/photos_anciennes/photos_anciennes.html

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    Phare

         Le phare de Ouistreham est un phare de granit, cylindrique, de 38 mètres de haut et peint en rouge et blanc. Ce phare terrestre a été érigé en 1905 en remplacement de l'ancien phare carré de 13 mètres de haut. Le phare de Ouistreham est visible à 16 milles marins. Le phare indique les dangereux rochers des Essarts grâce à un secteur rouge montrant la direction aux marins. (Wikipédia)

    Poste de direction de tir de Riva-Bella

         Le poste de direction de tir de Riva-Bella est un élément constitutif du Mur de l'Atlantique situé 21 avenue du Six-Juin. Il abrite aujourd'hui un musée, « le Grand Bunker », sur le thème du mur de l'Atlantique. Le poste est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 13 juin 1994. (Wikipédia)

         « Situé à quelques pas de la plage et de la gare maritime de Ouistreham, le Musée du Mur de l'Atlantique se trouve à l'intérieur de l'ancien quartier général allemand qui commandait les batteries de l'estuaire de l'Orne. Cette tour de béton unique en son genre, dominant du haut de ses 17 mètres les villas de Riva-Bella, a été restaurée et réaménagée afin de lui redonner l'aspect qu'elle avait le 6 juin 1944. Vous découvrirez, sur les cinq niveaux du Grand Bunker toutes ses salles intérieures qui ont été reconstituées dans les moindres détails : salle des machines, salle des filtres casemate de flanquement, chambrée, pharmacie, infirmerie, armurerie, dépôt de munitions, salle de transmissions radio, standard téléphonique, poste d'observation muni d'un puissant télémètre qui vous permettra d'observer la baie de Seine dans un rayon de 40 km ainsi qu'une salle consacrée à l'évocation du plus grand chantier du 20e siècle qui mobilisa, durant 3 années, plus de 2 millions d'ouvriers. Le tout est agrémenté de nombreuses photos et documents inédits relatifs au Mur de l'Atlantique. » http://www.ouistreham.fr/mairie/decouvrir/histoire-et-patrimoine/les-lieux-de-memoire/675-musee-du-mur-de-l-atlantique.html

    OUISTREHAM (rive gauche) OUISTREHAM (rive gauche) OUISTREHAM (rive gauche)

    Photo 1 : Grand Bunker, extraite de https://joshuamowll.wordpress.com/2009/11/14/invasion-beaches-of-normandy/img_5342/ ; Photo2 : Mémorial, extraite de http://www.euro-t-guide.com/See_Coun/France/F_W/F_See_Ouistreham_French_Commando_1-1.htm ; Photo 3 : Musée, extraite de http://www.calvados-tourisme.com/diffusio/fr/decouvrir/musees/ouistreham/musee-ouistreham-musee-du-n4-commando-calvados-normandie_TFOPCUNOR014FS0008B.php

    Musée no 4 Commando

         Ce musée retrace l’épopée des premiers commandos qui débarquèrent à Sword Beach le 6 juin à l’aube avec parmi eux, le 4e commando franco-britannique du commandant français Philippe Kieffer. (Wikipédia)

    OUISTREHAM (rive gauche) OUISTREHAM (rive gauche) OUISTREHAM (rive gauche)Casino

         « Ce jour-là à l'aube, sautaient dans la mer vers la plage, « la Plage de l'Epée » (Sword Beach) les premiers commandos qui allaient réduire les puissantes défenses allemandes et permettre l'établissement de la tête de pont... Parmi eux les seuls combattants français de la première vague. C'est ce que raconte le Musée du Débarquement « N°4 Commando ».
    Le musée du Débarquement, face au casino, contient d'importants souvenirs et de nombreux documents iconographiques authentiques. Place Alfred Thomas »
    http://www.ouistreham.fr/mairie/decouvrir/histoire-et-patrimoine/les-lieux-de-memoire/674-musee-n4-commando.html

    Le Mémorial du 4ème Commando britannique

         Le 6 juin 1944, une partie du territoire de la commune de Ouistreham est libérée par le n°4 Commando brittanique au sein duquel œuvraient 177 soldats français : les Bérets verts du commandant Kieffer. En 1984, à l'occasion du 40ème anniversaire du Débarquement, un mémorial fut élevé à la mémoire des combattants français et anglais du n°4 Commando. L'ensemble du site est un ancien blockhaus du Mur de l'Atlantique. Il était surmonté d'une tourelle blindée qui avait été coulée à Saint-Chamond pour la ligne Maginot. Récupérée par les Allemands pour équiper le Mur de l'Atlantique, elle abritait des armes d'infanterie et fut un des ouvrages neutralisés par les Français. L'œuvre, créée par Yvonne Guegan, symbolise le Débarquement : « Force venue de la Mer qui s'élance par-dessus la forteresse qu'elle domine... Vague d'acier qui porte sur ses flancs, frappés dans le métal, les noms de ceux qui débarquèrent... Nef dont l'étrave s'ouvre pour rappeler à tous, gravée dans le bronze, la date qui évoque la totalité de l'événement : 6 juin 1944. » Ce monument fut inauguré le 6 juin 1984 par François Mitterrand, Président de la République. http://www.ouistreham.fr/mairie/decouvrir/histoire-et-patrimoine/les-lieux-de-memoire/673-memorial-commando.html

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    La plage de Riva-Bella

         « Extraordinaire étendue de sable fin sur 3 km, sa pente très douce offre toute sécurité pour les bains de mer. Idéale pour les amateurs de pêche à pied à la période des grandes marées où la mer se retire à plus de deux kilomètres.

         Jusqu'au milieu du 19e siècle, à l'exception de deux chemin empruntés par les pêcheurs à pied, quelques habitations, un sémaphore et une redoute, l'espace situé entre la plage et le bourg était une vaste étendue de dunes. Ce n'est qu'en 1866 que la première villa y fut construite. Son propriétaire, monsieur Lompré, donna le nom de Belle-Rive à cet endroit. Un de ses amis transforma cette appellation en "Riva Bella" et ce vocable, vite adopté par les habitants, fut officialisé en 1881. La villa dont il est question existe toujours au 53 de l'avenue Pasteur. Dans les années qui suivirent, les résidences secondaires se multiplièrent, la station balnéaire était lancée. Son succès lui valut d'être reconnue comme la "Perle de la Manche". Elle fut classée "Station Climatique" en 1923.

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         A ses débuts, Riva-Bella fut le havre des privilégiés de Neuilly et Montmartre. Plus tard, l'avènement des congés payés permit à de nombreuses familles de goûter aux joies de la plage et elle devint une station à caractère familiale. Cette ambiance la fit estimer par de nombreuses personnalités du monde politique ou du spectacle qui fuyaient les mondanités en s'y retrouvant. Seuls les évènements de la Seconde Guerre Mondiale allaient stopper, pour quelques années, son élan. Après la Libération, le courage de ses habitants effaça le souvenir de cette période difficile pour regagner rapidement une image de lieu convivial qu'il fait bon fréquenter le temps d'un week-end ou plus et dont l'animation la fait apprécier en toutes saisons. Ces atouts en ont fait une plage familiale à la hauteur de son excellente réputation. La qualité du site permit d'y installer de nombreuses structures de loisirs et de bien-être. Une digue promenade et une piste cyclable permettent aux promeneurs d'y apprécier un superbe panorama et de bénéficier des avantages de son air tonique et équilibré. » http://www.ouistreham.fr/office/la-station/a-la-decouverte/766-la-plage.html

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         « Les rues de Riva-Bella font découvrir une urbanisation à grande diversité de styles, reflet des époques passées et d'une continuité contemporaine qui révèle le caractère familiale et toujours très vivant de la station. On y trouve des demeures cossues de la fin du 19e où la recherche du pittoresque donne parfois un résultat surprenant aux plus modestes chalets. C'est plus d'un siècle de villégiature qui se raconte et illustre l’atmosphère particulière et authentique de ce lieu. On peut y faire des rencontres insolites, telle celle avec Notre Dame des Flots qui, une ancre de marine à la main, veille toujours sur la sécurité des marins. » http://www.ouistreham.fr/office/la-station/a-la-decouverte/767-les-villas.html

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    Le petit château de la redoute

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         « Un peu d'histoire... En 1774 Louis XVI monte sur le trône de France, il demande une étude pour le renforcement des côtes de la Manche. La redoute de Ouistreham située à l'embouchure de l'Orne fait donc partie, avec ses sœurs jumelles de Merville Franceville et de Colleville, du système de défense imaginé en 1778 pour prévenir des attaques des Anglais. Certains l'appellent la Redoute de Vauban, (or celui ci est mort en 1707) mais la construction de cet ouvrage s'inspire des plans de ce grand architecte militaire. La construction des trois redoutes est décidée en 1779, elle a été confiée à Sieur Besson et fut terminée l'année suivante. Les redoutes furent démilitarisées environ un siècle plus tard. Le comte de Milhau fit construire en 1885 /1886 sur l'emplacement de la redoute de Ouistreham une maison de maître, avec au sud une écurie et une vacherie (étable à vaches), au nord un pavillon de chasse "Le Petit Château de la Redoute". Pendant la guerre, cette maison fut réquisitionnée par les Allemands, puis après le débarquement par les Anglais. »  http://chambres-d-hotes-a-ouistreham.wifeo.com/la-maison.php

    Le Maresquier

         Au lieu-dit le Maresquier, on peut trouver une petite maison en pierre, rénovée, sur la berge ouest du canal de Caen à la mer, c'est l'ancienne résidence de vacances d'Aristide Briand. (Wikipédia)

    Le bois du Caprice

         Situé au sud-ouest de la ville, ce petit bois plus de 70 hectares est classé en « espace naturel sensible » par le conseil général du Calvados. Réparti sur trois communes (Colleville-Montgomery, Saint-Aubin-d'Arquenay et Ouistreham), il abrite notamment des salamandres et des espèces végétales telle que la rare Torilis des moissons (Torilis arvensis), l'Orchis maculé et l’Ophrys abeille. Le bois est traversé par le « chemin des Pèlerins », voie qui était empruntée par les Romains pour rejoindre leur camp à Bernières-sur-Mer. (Wikipédia)

    La pointe du Siège

         À l'est de la ville, la pointe du Siège est un éperon sableux qui dévie le cours de l’Orne à son embouchure dans la baie de Sallenelles. Une tour permet l'observation des oiseaux sédentaires et migrateurs qui nichent dans la baie. Cette diversité de milieux et d’espèces a conduit à une protection de l’espace. La partie est de la pointe du siège est sous protection du conservatoire du littoral. (Wikipédia)

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    Ouistreham en littérature

         Ouistreham est le lieu principal de l'intrigue du roman Le Port des brumes de Georges Simenon mettant en scène le célèbre commissaire Maigret.

         Parmi les 177 hommes du commando Kieffer qui débarquèrent à Colleville-Montgomery, Gwenn-Aël Bolloré écrit ses mémoires J'ai débarqué le 6 juin 1944 et Nous étions 177 et l'on peut y lire la description de la bataille de Ouistreham.

         Pour son enquête réalisée dans la région caennaise, Florence Aubenas obtient un CDD à bord du ferry, qui donnera le titre de son livre publié en 2010, Le Quai de Ouistreham. (Wikipédia)

    Ouistreham au cinéma

         On peut voir l'explosion du casino de Ouistreham dans le film Le Jour le plus long, ce qui est une erreur historique puisque ce casino avait déjà été démoli par les nazis en 1942 et remplacé par un bunker. Cette scène a par ailleurs été tournée à Port-en-Bessin. Une grande partie du film Disco, de Franck Dubosc, a été tournée à Ouistreham. (Wikipédia)

    Personnalités liées à la commune

         Michel Cabieu (1730-1804), milicien. Il repoussa les Anglais qui tentaient de débarquer à Ouistreham en 1762. Il fut honoré par la convention en 1790 et fut surnommé le général Cabieu. Le cinéma et une avenue portent son nom. (Wikipédia) https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Cabieu

    OUISTREHAM (rive gauche)     Aristide Briand (1862-1932), homme politique, y possédait une résidence de vacances (qui existe encore, le long du canal de Caen à la mer) et un yacht (la Simounelle). Une statue le représentant orne le port. Une avenue et un groupe scolaire portent son nom. (Wikipédia) https://fr.wikipedia.org/wiki/Aristide_Briand

         Jeanne Messager (1887 - 1971 à Ouistreham), musicienne. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeanne_Messager

         Georges Simenon (1903-1989), écrivain, y résida et y localisa son roman Le Port des brumes. https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Simenon

         Édouard Zarifian (1941-2007), psychiatre, décédé dans la commune.  (Wikipédia) https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89douard_Zarifian

         Philippe Kieffer (1899-1962) Le stade de Ouistreham est nommé d'après le capitaine de corvette Philippe Kieffer, commandeur de la Légion d'honneur, Compagnon de la Libération, croix de guerre 1939-1945 (quatre citations) et Military Cross (Royaume-Uni). Une stèle commémorative à son image fut apposée sur la plage en 1969. (Wikipédia) https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Kieffer

         Alexandre Lofi (1917-1992) L'esplanade menant à la plage et au casino porte le nom d'un des hommes du commando no 4 : le commandant Alexandre Lofi, compagnon de la Libération, officier de la Légion d'honneur et commandeur dans l’ordre national du Mérite, Croix de Guerre avec 3 citations à l’ordre de l’armée et titulaire de la Military Cross (haute distinction britannique). (Wikipédia) https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Lofi

         Léon Gautier (né en 1922), membre des commandos Kieffer, débarque à Colleville-Montgomery et longe la plage pour libérer Ouistreham. Il y habite maintenant. (Wikipédia) https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_Gautier_%28militaire%29

    OUISTREHAM (rive gauche)

         Le site internet de la ville de Ouistreham est http://www.Ouistreham.fr/mairie/accueil/

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    Autres sites :

    http://chambres-d-hotes-a-ouistreham.wifeo.com/retro-ouistreham-riva-bella-.php

    http://www.dday-overlord.com/photos_sword_beach_avant_6_juin_1944.htm

    http://www.mesvoyagesenfrance.com/D14/Ouistreham.html

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  • Commentaires

    1
    lelievre
    Lundi 27 Mai 2019 à 10:08

    j aimerais savoir si le phare de ouistreham a servi aux allemands pendand la seconde guerre mondiale

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