• Le canal de Caen à la mer limite les territoires communaux de Ouistreham et d'Amfreville qui s'étend également rive gauche de l'Orne en suivant l'ancien lit du fleuve avant son redressement au 18ème siècle.

    AMFREVILLE (surtout rive droite)Photo extraite du site http://www.amfreville.net/vie-communale-2/les-associations/st-martin-damfreville/


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    AMFREVILLE (surtout rive droite) AMFREVILLE (surtout rive droite) est un village français, situé dans le département du Calvados en région Normandie. Ses habitants sont appelés les Amfrevillais et les Amfrevillaises.
         La commune s'étend sur 6,1 km² et compte 1 205 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2004. Avec une densité de 198,8 habitants par km²,
    Amfreville a connu une nette hausse de 14,1% de sa population par rapport à 1999.
         Entourée par les communes de Bréville-les-Monts,
    Ranville, Ouistreham, Sallenelles et Merville-Franceville, Amfreville est située à 2 km au nord-est de Ranville et à 2 km de Sallenelles.     Située à 53 mètres d'altitude, le fleuve l'Orne est le principal cours d'eau qui traverse la commune d'Amfreville.

          La ville est jumelée avec Dolton (Royaume-Uni), Hillerse (Allemagne) et Brunehaut (Belgique). http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-amfreville-14.html + wikipédia

         « Située sur la rive droite de l’Orne, la commune d’Amfreville, d’une superficie de 606 hectares, est bordée à l’ouest, par le Canal de Caen à la mer et traversée par un axe nord-sud par l’Orne et la route départementale 514. (...) Sur le plan administratif, Amfreville est rattachée au canton de Cabourg et à l’arrondissement de Caen. En ce qui concernent les paysages, la commune est constituée de trois bandes parallèles de l’ouest vers l’est : le marais qui recouvre le fond de la vallée de l’Orne ; au centre, un coteau intermédiaire séparé du marais par une falaise calcaire en haut de laquelle se trouvent l’Ecarde et la RD 514 et enfin, sur le sommet du versant, un plateau sur lequel s’étend le Plain à un peu plus de 50 mètres d’altitude. Paysage verdoyant, mélancolique et reposant, le marais est constitué de prairies et d’herbages, quant à la muraille calcaire qui borde ce plat pays, elle est entamée à différents endroits par d’anciennes carrières. Coteau et plateau situés au dessus sont en majorité couverts de labours. » http://www.amfreville.net/vie-communale-2/un-peu-dhistoire/presentation/

    AMFREVILLE (surtout rive droite) AMFREVILLE (surtout rive droite) AMFREVILLE (surtout rive droite) AMFREVILLE (surtout rive droite)

    Toponymie

         Toponyme médiéval en -villa (domaine rural gallo-romain.)(élément issu du gallo-roman Villa « domaine rural »). Le premier élément est l'anthroponyme norrois Asfridr (nom de personne scandinave), localement adapté en Normandie sous la forme francique Ansfrid, d'où le sens global de « domaine rural d'Ásfridr ». (Wikipédia) Voir aussi à : http://www.amfreville.net/vie-communale-2/un-peu-dhistoire/le-nom/

    AMFREVILLE (surtout rive droite)Les armes de la commune se blasonnent ainsi : Parti : au 1) d’azur à un soldat d’or suspendu à son parachute d’argent, le tout surmonté d’une colombe volante du même, au chef de gueules chargé de deux léopards d’or l’un sur l’autre ; au 2) de sinople à une gerbe de blé d’or, au chef cousu d’azur aux deux fasces ondée d’argent et à la barque contournée de gueules habillée de même brochant sur le tout. (Wikipédia)

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    Histoire

         « Les origines lointaines d’Amfreville demeurent assez mystérieuses faute d’importantes découvertes archéologiques, à la différence du village voisin de Bréville-les-Monts ou de Blainville-s/Orne, ou, grâce à l’archéologie aérienne on a repéré un grand champ préhistorique sur un promontoire défensif. Bien que dépourvu d’églises romanes, de château féodal avec tours et donjons ainsi que de manoirs renaissance, Amfreville a pourtant un riche passé avec ses tombes mérovingiennes, son ancien moutier, sa place, son église, ses vieilles fermes, l’ancien parc du château et ses belles propriétés du 18ème et du début du 19ème siècle. » http://www.amfreville.net/vie-communale-2/un-peu-dhistoire/origines/

         « La création de la commune, en tant que communauté villageoise dotée d’une organisation propre reconnue, date du début du second millénaire. Le peuplement de ces lieux remonte vraisemblablement à une période antérieure en raison d’une situation géographique éminente : à la fois en bordure du fleuve et de la mer, proche de la voie gallo-romaine passant à Bréville et en hauteur par rapport à l’estuaire, donc en position dominante et d’observation. La découverte du cimetière mérovingien renforce cette hypothèse.

         A quelques dizaines de mètres du cimetière d’Amfreville, les vestiges d’une cité antique et d’un réseau de chemins ont été identifiés, suite à l’ouverture en 1987 du chantier du lotissement « Les dentellières »  sur le territoire de Breville ; ce site gallo-romain s’étend sur 4 hectares et daterait du 1er et 2ème siècle ; il a livré des pièces très anciennes, certaines remontant au néolithique – témoin, le silex poli qui est exposé en mairie de Breville. Le réseau des voies anciennes qui apparaît sur la photographie aérienne a manifestement des prolongements sur Amfreville. (Extrait d’Amfreville 2000 – Histoire locale.) http://www.amfreville.net/vie-communale-2/un-peu-dhistoire/les-gallo-romains/

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         « A la fin du 19ème siècle, on a découvert en Basse Normandie un certain nombre de champs funéraires mérovingiens qui ont fourni de nombreux objets. La découverte près de l’Ecarde de sarcophages de l’époque mérovingienne, sans être exceptionnelle pour la région, est d’un intérêt majeur pour Amfreville. Au lieu-dit le Champ de Montdane ou de la Monderie (Quartier le Mont d’Aunes à 325 mètres environ de l’hotel de l’Ecarde), un cimetière de huit sarcophages a été découvert en 1880, puis un neuvième a été dégagé ; ils renfermaient scramasaxes, boucles de ceinturon, vases, etc. Ces sépultures datent du 6 ème ou 7 ème siècle, époque de Clovis. (Extrait de « Amfreville 2000″ Histoire locale.) » http://www.amfreville.net/vie-communale-2/un-peu-dhistoire/les-merovingiens/

         « Le rôle de Philippe-Auguste fait mention en 1210 de fiefs de divers ordres dans le secteur de Bréville-Amfreville, avec des imbrications et des clauses trop complexes pour pouvoir être résumées ici. Il faut retenir que les possesseurs héréditaires successifs de ces fiefs furent principalement de la famille Venoix dont, d’ailleurs, presque toute la longue lignée est connue (de 1382 à 1840). Plus particulièrement, le huitième du fief d’Ecajeul (près de l’actuel Mézidon) était assis à Amfreville, qui était donc la résidence d’un seigneur tutélaire, étendant son autorité sur le voisinage ; ce fief couvrait en effet Bieville (lire Bréville, faute fréquente) et Gonneville ; chaque localité revendiquait le patronage spécifique de ce même seigneur, lequel multipliait ainsi titres, devoirs et…rentes. (Extrait d’ Amfreville 2000 – Histoire locale) » http://www.amfreville.net/vie-communale-2/un-peu-dhistoire/du-xiii%C2%B0-au-xvii%C2%B0/

         « On lit dans les procès-verbaux de la municipalité que, le 14 juillet 1791, la fête de la Fédération fut célébrée dans la commune d’Amfreville avec une grande solennité : un autel avait été dressé sur le milieu de la place. Une procession composée des officiers municipaux, notables et clergé, des différentes communes du canton se rendit à cet autel ou la messe fut célébrée. On bénit des drapeaux. La musique se fit entendre et des décharges de mousqueterie eurent lieu. Le curé constitutionnel fit un discours plein de patriotisme et le serment prêté par le maire fut répété par les citoyens présents.

         L’année précédente, le 14 juillet 1790, une chapelle avait été élevée sur le milieu de la place ou du Plain, et la Fédération avait été célébrée avec solennité. Le seigneur et sa dame avaient assisté à la cérémonie à la satisfaction de tous les paroissiens.

         Le 20 Nivôse an II eut lieu à Amfreville une fête solennelle relative à la prise de Toulon. Ordre avait été donné à l’avance aux citoyens de ne pas travailler ni faire travailler. Le défilé eut lieu autour d’un arbre de réunion planté en l’honneur de la fête. Un bûcher fut allumé sur la place et on y brûla quantité de papiers féodaux et des minutes d’aveux. Des chants et des divertissements couronnèrent la fête : on dansa la Carmagnole autour de l’arbre de la Liberté. » (Extrait d’Amfreville 2000 – Histoire locale) http://www.amfreville.net/vie-communale-2/un-peu-dhistoire/la-revolution/

         « Les marais ont fait partie des biens du seigneur d’Amfreville jusqu’en 1759 ; or, Jean de Venoix, Marquis du lieu, partagea ses biens en 1758 entre ses fils ; le cadet Jean-François de Venoix – devenu comte d’Amfreville – accepta de répartir ces marais, à raison d’un tiers pour le Seigneur et deux tiers pour les paroissiens, respectivement 106 et 220 acres, soit environ 23 et 46 hectares. Devenus propriété indivise, ils étaient exploités par les habitants selon un droit d’usage au nombre de feux, permettant d’y mettre une bête à corne sous surveillance d’un berger communal. Cette situation prit fin par la vente du marais, décidée en 1834 par une ordonnance de Louis-Philippe.

         La régularisation de limites territoriales ont donné lieu à d’âpres négociations, bien avant de pouvoir être envisagées. Par exemple Bréville avait disposé autrefois de terres dans le marais mais la propriété en été discutée ; un procés gagné par Amfreville mit fin officiellement en mars 1793 à ces enclaves – elles avaient d’ailleurs été purgées longtemps auparavant, par l’action des Amfrévillais qui avaient tout simplement occupé les lieux.

         C’est le 1er octobre 1825 que les limites de la commune furent fixées ; des enclaves sur le hameau de l’Eglise de Bréville ont subsisté jusqu’en 1828 ; la configuration a été modifiée autour de 1850 : conséquences du creusement du canal et du nouveau lit de l’Orne, puis de la suppression de la commune voisine du Buison. (Extrait d’Amfreville 2000 – Histoire locale) http://www.amfreville.net/vie-communale-2/un-peu-dhistoire/du-xviii%C2%B0-au-xix%C2%B0/

         « Géographiquement proche du littoral où a lieu le débarquement de Normandie, Amfreville est libérée dès le jour J, le 6 juin 1944. Des combats s'y déroulent les jours suivants durant la bataille pour le contrôle de la position stratégique de Bréville. » (Wikipédia)

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    Le château d'Amfreville a été détruit en 1944.

    « Amfreville avec sa butte du Plain se trouvait placé dans le secteur d’assaut britannique et faisait partie, le 6 juin 1944, des objectifs prioritaires du Commandement allié. Le nom de notre village reste attaché à la 6ème division aéroportée britannique, celle qui, au cours d’une opération d’une précision inouïe a capturé, sous les ordres du Major Howard, le pont de Bénouville (baptisé depuis Pégasus Bridge).

         Le largage dans la plaine d’Amfreville et de Ranville des parachutistes (« les Bérets Rouges ») fut suivi du débarquement par mer, quelques heures plus tard, de commandos britanniques des 3, 4, 6 et 45èmes Royal Marine qui à 20h00 entrèrent dans le village pour le libérer.

         A noter que le n°4 commando franco-britannique était constitué notamment de 177 français que dirigeait Philippe Kieffer accompagné de son aumônier, l’abbé de Naurois. Ensemble bérets rouges et bérets verts se tenaient prêts à faire face aux contre-attaques, aux bombardements et aux coups de main de l’ennemi retranché dans les bois de Bavent. Le front allait ainsi se maintenir, à l’extrémité orientale du secteur d’assaut, pendant plus de deux mois.

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         Le 14 juillet 1944, soit à J+39, après la visite du Général Montgomery à l’Ecarde, avait lieu une émouvante cérémonie patriotique franco-anglaise sur le Plain ou fut inauguré le premier monument commémoratif en hommage aux troupes libératrices. »

         « ...A partir des années soixante et afin d’enrayer la baisse de sa population, la commune décidait de construire un premier lotissement communal qui sera suivi de deux autres et de lotissements privés dans les années soixante dix ; lotissements Saint Mathieu, du Lac, des Pins, de la rue Patra, de l’impasse de la Coquette et du jardin Baude. En 1980, Amfreville frôle les 800 habitants. » « ... En 1989, après plus de quarante ans de règne, Aldéric Picard devait céder la place à Xavier Madelaine. Une équipe municipale nouvelle prenait le relais, plus jeune et représentative des nouvelles couches appartenant pour l’essentiel aux classes moyennes composant la majorité de la population du village. La priorité était donnée à la réalisation d’un programme d’équipements collectifs (scolaires, culturels et sportifs), d’équipements commerciaux et de services (poste, dentiste, orthophoniste,…). A cela s’ajoutait la construction de logements locatifs permettant aux jeunes de s’installer dans leur village natal.

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         En parcourant ainsi à grandes enjambées l’histoire récente de notre village, deux grandes périodes s’imposent : le milieu du 19ème siècle, lorsque la commune se dote d’une nouvelle église, d’un presbytère, d’une mairie et d’une école et la fin du 20ème siècle, lorsque la municipalité réussit à reconstituer « un cœur de bourg ». http://www.amfreville.net/vie-communale-2/un-peu-dhistoire/au-xx%C2%B0-siecle/

    Lieux et monuments

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    Photo 4 extraite de http://www.amfreville.net/vie-communale-2/un-peu-dhistoire/presentation/

          Le Plain, place avec sa plantation d’arbres, l’église et les mares, site inscrit zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique. (Wikipédia)  Voir la fiche : http://www.donnees.basse-normandie.developpement-durable.gouv.fr/pdf/SITES/14110f.pdf

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         Eglise Saint-Martin (19e) : « En 1846, Arcisse de Caumont écrit : "L'église d'Amfreville a été reconstruite il y a deux ans; l'ancienne que j'avais analysée n'offrait aucun intérêt; la nef et la tour qui surmontait le pignon occidental ne devaient dater que du 17e ou du18e siècles. Le chœur appartenait au dernier gothique et datait probablement du 16e." Cette courte description permet de tirer deux conclusions : premièrement, l'ancien clocher était un clocher-mur, sur le pignon, ajouté au 18e comme ceux de Cresserons ou de Merville qui existent encore. Deuxièmement, l'actuelle église, néo-classique, a été construite en 1844.
    L'église est orientée du sud au nord. Devant le clocher, surmonté d'un dôme, se trouve un porche à fronton. De chaque coté du clocher, une petite terrasse aménagée sur la toiture, tient lieu de belvédère. Au-dessus du niveau des oculi, destiné à recevoir l'horloge qui n'est jamais venue ou qui a été retirée, la cloche unique pend directement sous le toit. L'église a un transept, un chevet plat occupé par un retable 19e et une sacristie à escalier ajoutée immédiatement après, au nord. Elle est construite au milieu d'un grand champ qui devait servir à accueillir les foires. Les fonts se trouvent à droite du porche. Pour demander la clé, il faut s'adresser à la ferme qui se dresse à gauche, lorsque l'on fait face à la sacristie. On entre par là et on accède à l'église par une petite porte située dans les boiseries de l'autel. La porte du clocher se trouve sous le porche, l’électricité ne marche plus donc prévoyez de quoi vous éclairer ! A l'étage des belvédères, auquels on peut accèder bien que les portes soient bien barricadées, une échelle en bois très branlante monte à un plafond créé récemment au niveau des oculi. On débouche ainsi sous la cloche qui pend sous le toit, toute seule, et que l'on aperçoit à travers l'ouverture qui a servi à la monter. Attention donc aux oreilles lorsqu'elle sonne ! On peut lire sur le plâtre du mur de l'étage où se trouve l'échelle et où débouche l'escalier des inscriptions d'ouvriers venus y travailler. La plus ancienne lisible date de 1908. Depuis les belvédères du clocher, on voit jusqu'à Caen : au milieu de l'horizon se détache nettement la masse de l'hôpital Caen-Côte de Nacre et tout à gauche la cimenterie située près de Ranville. » http://lafrancedesclochers.clicforum.com/t376-Amfreville-14860.htm

    Personnalité liée à la commune :

         Jean-François de Venoix, comte d’Amfreville, capitaine d’Infanterie : Jean-François de Venoix, chevalier, puis comte d’Amfréville, naquit au manoir de Bréville le 6 janvier 1752, du mariage de messire Jean de Venoix, chevalier, seigneur d’Amfréville, Bréville et autres lieux, et de noble dame Marie-Anne-Félicité Le Normand de Victot. Il eu pour parrain messire Gabriel de Jors, chevalier, baron de Tréboeuf et autres lieux, et pour marraine, noble dame Marie-Anne-Nicolas de Victot. Comme la plupart des fils des familles nobles de l’époque, il entra au service n’étant presque encore qu’un enfant ; il n’avait que quinze ans et demi, lorsqu’il fut nommé, le 1er août 1767, second sous-lieutenant sans appointements, à la suite du régiment du Roi-infanterie, ou son frère, son aîné de deux ans, servait déjà comme officier, aussi depuis deux années. Promu lieutenant en second sans appointements le 24 juin 1770, il fut nommé sous-lieutenant titulaire (avec traitement) le 28 août 1773. Il obtint le grade de lieutenant en second le 7 juin 1776, dans le même régiment, pour être moins de deux ans après, le 28 février 1778, promu capitaine au régiment d’Enghien-infanterie. La Révolution le trouva encore dans ce grade, dont se contentaient d’ailleurs généralement les officiers appartenant à la bonne noblesse de province. Il fut licencié lors de la réorganisation de l’armée, le 1er janvier 1791.  Dans le partage de la succession de son père, vers 1777, il reçut pour apanage le manoir et une partie du domaine d’Amfréville, avec le titre de patron honoraire de la paroisse, dont le patronage effectif restait à son frère aîné ; il avait épousé dans le même temps Haute et Puissance Dame Marie-Thérèse-Léopoldine de Giovanni de Verclos, dont la mère était une princesse allemande de la maison de Loevinstein-Wertheim. Le comte d’Amfréville passait dans la terre de ce nom le temps que lui faisaient les loisirs de son état militaire, et c’est là que lui naquirent quatre de ses enfants. Il s’y fixa définitivement après la Révolution. Il n’avait pas pris part à l’émigration. Nous le trouvons en effet, l’an II (1794), résidant chez sa mère, à Bréville, où de floréal à thermidor, il fait constater régulièrement sa présence par la municipalité. En frimaire an III (1795), il s’y fait délivrer un certificat de résidence. M. de Venoix fut nommé maire d’Amfréville, par arrêté préfectoral du 22 décembre 1826, ayant alors prés de 75 ans ; mais il ne conserva ces fonctions qu’environ trois mois ; il donna sa démission en raison de son grand âge, et fut remplacé le 6 avril 1827. Il vécut cependant encore plus de dix ans, et ne mourut que le 23 décembre 1837, étant sur le point d’entrer dans sa 86ème année.  Jean-François de Venoix était Chevalier de l’Ordre Royal et Militaire de Saint Louis. Cette décoration ne figure pas dans ses états de services, soit qu’il ne l’eût reçue qu’au moment de la radiation des cadres, soit qu’elle ne lui eût été conférée qu’au retour des Bourbons, par le gouvernement de la Restauration. » (tirée de « Bréville » par Albert Le Lorier (1898) et extrait d’Amfreville 2000 -Histoire locale) http://www.amfreville.net/vie-communale-2/un-peu-dhistoire/j-f-de-venoix/

    Le site internet de la commune d'Amfreville est http://www.amfreville.net/


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  • A peu de distance de son embouchure, l'Orne sépare les communes de Ouistreham, située rive gauche, de Sallenelles, située rive droite.

    SALLENELLES (rive droite) SALLENELLES (rive droite) SALLENELLES (rive droite) SALLENELLES (rive droite)
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    SALLENELLES (rive droite)SALLENELLES (rive droite) est un petit village français, situé dans le département du Calvados en région Normandie. Ses habitants sont appelés les Sallenellais et les Sallenellaises.
         La commune s'étend sur 1,3 km² et compte 290 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2007. Avec une densité de 232 habitants par km², Sallenelles a subi une baisse de 1% de sa population par rapport à 1999.

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         Entourée par les communes de Amfreville, Ouistreham et Merville-Franceville, Sallenelles se situe à l'embouchure de l'Orne à 3 km de Franceville et à 2 km au nord-ouest d'Amfreville. La baie est une zone de marais très riche avec une flore et une avifaune diversifiées. La commune a dû par le passé s'adapter aux modifications de l'environnement (érosion du littoral, modification du tracé de l'Orne, percement du canal de Caen à la mer). La spécificité environnementale de la baie en fait un centre important d'observation, de sensibilisation et d'étude des milieux humides, présentant prés salés, plages, vasières, dunes à argousier. On y trouve de nombreuses espèces rares et protégées au niveau régional et national, telles que le tadorne de Belon, l'aigrette garzette, le gravelot à collier interrompu, la spatule blanche, ou le phoque.

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         La commune a une altitude moyenne de 20 m, avec une altitude minimale de 0 m, et maximale de 40 m. Le centre du bourg, autour de la mairie, présente une altitude de 5 m. L'Orne borde la commune de Sallenelles et le ruisseau Flet de Graye la traverse.

         La ville fait partie de CABALOR, et est jumelée avec la commune de Brunehaut en Belgique. http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-sallenelles.html + Wikipédia

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    Étymologie : Salinella, terre du sel

         « Sallenelles doit son nom à l'une des plus anciennes activités de ses habitants, la production de sel. Les sauniers normands avaient recours à la technique de l'ébullition, le soleil se montrant plus discret que sur la côte atlantique. La plus ancienne mention écrite concernant le sel de Sallenelles est consignée dans une charte de l'abbaye de Troarn, signée de Guillaume le Conquérant, la reine Mathilde et leurs fils Robert et Guillaume. Elle confirme les donations des salines à l'abbaye lors de sa fondation par Roger de Montgomeri. Le fief salinier de l'abbaye de Troarn englobe les paroisses de Bavent - Bures - Le Buisson - Descanville (Hameau de Merville) - Varaville et Sallenelles....

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    SALLENELLES (rive droite)Blason de la commune de Sallenelles : tranché : au premier de gueules aux deux léopards contournés d'or rangés en bande, au second d'azur à une barque normande contournée d'argent à la voile croisée de gueules, et flammée d'or, voguant sur une mer de sinople ; à la bande d'or chargée de trois canards sauvages de sinople volant vers le chef dans le sens de la bande, brochant sur la partition. (Wikipédia)

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    Histoire

         La commune tire son nom de la saunerie, activité qui pendant longtemps domina l'économie locale avec la construction navale. Une des plus anciennes mentions du sel local date de la fondation de l'abbaye Saint-Martin de Troarn par Roger II de Montgommery, et est un document cosigné par Guillaume le Conquérant et sa femme Mathilde de Flandre, confirmant les donations des salines à l'abbaye. L'autre activité locale, la construction navale, connut son apogée au 18e siècle. Suite à un édit royal du 21 septembre 1756, autorisant les commerçants caennais à commercer directement avec le nouveau monde. Le village est alors connu sur tout le littoral normand pour ses frégates (qui atteignent jusqu'à 48 m), ses bisquines, ses sloops, ses picoteux ou encore ses barques.

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         La pêche et la chasse remplacèrent peu à peu ces activités, et à partir des années 1950, les villageois récoltèrent les vers de vase, les pelouzes, utilisées dans la pêche amateur en bord de mer. De nos jours, hormis quelques exploitations agricoles, la commune vit principalement du tourisme (on peut y noter la Maison de la nature et de l'estuaire de l'Orne), ou alors ses habitants travaillent sur d'autres communes (la commune est proche de l'agglomération de Caen).

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         La baie et la commune furent également une zone stratégique où se déroulèrent des combats lors de la Bataille de Normandie en 1944. Une stèle y est érigée à la mémoire de la Brigade Piron, qui participa à la libération de la commune. (wikipédia)

    Lieux

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         Église Saint-Germain : « L'église date du 18e et a en façade un clocher-mur de la même époque, à deux arcades garnies de cloches. Un escalier protégé d'une bâtière d'ardoises y monte depuis la tribune de l'église. L'édifice est éclairé par deux baies cintrées de part et d'autre. L'abside est hémi-circulaire et la sacristie est bâtie dans l'alignement. L'autel latéral gauche est néo-gothique mais au-dessus se trouve un retable de style flamboyant (15e). Le maître-autel à baldaquin est du 19e. Le curé percevait les dîmes de l'église. La clé de l'église est à demander au bar-tabac sur la route du pont de Ranville, où l'on peut admirer deux vieilles plaques indicatrices. » http://lafrancedesclochers.clicforum.com/t383-Sallenelles-14121.htm

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    Photo de droite extraite de Wikipédia

         La Maison de la Nature et de l'Estuaire est un équipement de découverte du Conseil Général du Calvados, géré par le CPIE Vallée de l'Orne. L'exposition permanente propose de découvrir l'Estuaire de l'Orne, son histoire, la faune et la flore qui l'entoure. La visite peut s'envisager avant ou après une animation sur le terrain. Elle peut s'effectuer avec un animateur spécialisé ou en autonomie à l'aide d'un livret de visite. La visite de l'exposition est accessible aux personnes à mobilité réduite. Des livrets adaptés aux niveaux des élèves sont à votre disposition.

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         Animations sur le terrain : sur les thèmes suivants : paysages d'estuaire, la vie secrète de l'estran sableux, les oiseaux du littoral, la laisse de mer, la vie secrète de la dune, l'estuaire par les sens, les animaux de la mare d'eau douce, la vie secrète de l'estran vaseux (pré-salé et vasière), la haute qualité environnementale...

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         Animations en salle : en prolongement des sorties sur le terrain : observation des récoltes à l'aide de loupes binoculaires, microscopes et aquariums, réalisation d'expériences mettant en évidence certains phénomènes particuliers au fonctionnement de l'estuaire. Site internet : http://cpievdo.fr/cpie-presentation-environnement/maison-de-la-nature-et-de-l-estuaire-de-l-orne/ ou http://www.sallenelles.net/maison_de_la_nature_021.htm

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    Personnalités liées à la commune

         Michel Carré, « auteur dramatique et pionnier du cinéma .Ce passionné de chasse arrive à Sallenelles dans les années 1900.Auteur dramatique il écrit quelques 200 pièces dont l'enfant prodigue, le petit savoyard, la courtisane de Corinthe dont Sarah Bernhardt tiendra le rôle principal. Pionnier du cinéma, il tourne une centaine de films à la demande entre autre de Edmond-Benoit Levy producteur  de la société Pathé. il attire de par son activité une petite société parisienne des arts et des lettres. » http://sallenelles.net/son_histoire_374.htm et http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Carr%C3%A9_%28r%C3%A9alisateur%29

         Claude Hettier de Boislambert, résistant français, Compagnon de la Libération, chancelier de cet ordre de 1962 à 1978, dont la famille s'installe à Sallenelles en 1925. Claude passera une grande partie de son temps à courir le gibier à travers le monde. Dès 1940, il rejoint le général de Gaulle et joue un rôle déterminant dans le ralliement de l'Afrique noire à la France libre. Après la guerre il sera nommé Grand Chancelier de l'Ordre de la Libération. Il est enterré au cimetière. http://sallenelles.net/son_histoire_374.htm et http://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Hettier_de_Boislambert

         Pierre Marie, neurologue français. Médecin des hopitaux de Paris, il devient l'un des pionniers de la neurologie.Elève brillant du professeur Charcot à la Salpétrière, il prend sa suite à la clinique des malades du système nerveux. http://sallenelles.net/son_histoire_374.htm et http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Marie_%28m%C3%A9decin%29

         Louis Marie Jules Delapchier, sculpteur actif au début du 20e siècle, également connu comme ornithologue amateur et peintre des oiseaux avait une propriété à Sallenelles.

    Le site internet de la commune de Sallenelles est http://sallenelles.net/accueil_011.htm

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    1 commentaire
  •  L'estuaire de l'Orne sépare la commune de Merville-Franceville-Plage, située rive droite de celle de Ouistreham, située rive gauche.


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    MERVILLE-FRANCEVILLE-PLAGE (rive droite) MERVILLE-FRANCEVILLE-PLAGE (rive droite), plus communément appelée Franceville, est une petite ville française, située dans le département du Calvados en région Normandie. Ses habitants sont appelés les Mervillais Francevillais et les Mervillaises Francevillaises.
         La commune s'étend sur 10,4 km² et compte 2 134 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2005. Avec une densité de 204,8 habitants par km²,
    Merville-Franceville-Plage a connu une nette hausse de 40,3% de sa population par rapport à 1999.
         Entourée par les communes de Ouistreham, Sallenelles, Amfréville, Bréville-les-Monts, Gonneville-en-Auge et Varaville
     , Merville-Franceville-Plage se situe sur la Côte Fleurie à 6 km de Cabourg, à 4 km au nord-est d'Ouistreham et à 14 km de Caen la plus grande ville aux alentours. Située aux confins de la plaine de Caen et du pays d'Auge, l'arrière-pays, la commune dévolue à l'agriculture, se partage entre riches pâturages et cultures céréalières.

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         Située à 8 mètres d'altitude, sur la rive droite de la baie de l'
    Orne, le ruisseau Flet de Graye, le ruisseau Grand Flet du Magny sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Merville-Franceville-Plage. La commune est jumelée avec : Clyst St Mary (Royaume-Uni).
    http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-merville-franceville-plage.html + wikipédia

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         « La plus belle plage du monde »… c’est ainsi que ses créateurs à la fin du 19ème siècle qualifiait la nouvelle station balnéaire Merville-Franceville Plage. Il faut dire qu’avec sept kilomètres de rivages protégés de l’urbanisation, avec 350 hectares de réserve ornithologique ou alternent dunes, pinèdes et bois, Merville Franceville reste aujourd’hui encore une des rares fenêtres naturelles au sein d’un littoral très convoité.

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         Située aux confins du pays d’Auge, première station de la très renommée Côte Fleurie, Merville-Franceville conserve l’agrément et l’âme d’un village tout en offrant à ceux qui y résident commerces et services en grand nombre. A quelques encablures de Cabourg la romantique et de Deauville la mondaine, Merville Franceville joue sa propre partition, celle d’un environnement préservé, des sports de glisse et de nature, d’une station familiale et accueillante, le tempo d’un véritable bonheur de vivre. » http://www.mairie-mervillefranceville.fr/fr/decouvrir-merville-franceville/la-ville-et-ses-atouts.htm

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    Toponymie

         Au 11e siècle, la paroisse de Matervilla est mentionnée pour la première fois. Au 13e siècle, le nom semble avoir évolué en Merravilla. Le nom de Franceville ne sera donné qu'à la fin du 19e siècle. (Wikipédia)

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    MERVILLE-FRANCEVILLE-PLAGE (rive droite)Les armes de la commune de Merville-Franceville-Plage se blasonnent ainsi : Burelé ondé d'azur et d'argent, à l'hippocampe de gueules. (Wikipédia) « L'origine de la couronne de nefs s'inspirerait du blason de Paris pour rappeler que la population de Franceville, crée en 1898, était essentiellement constituée de Parisiens venant en vacances. A cette couronne de nefs, on a ajouté plus tard les cordages et ancres de marine, sans doute en rapport avec la création du Club Nautique, petit port de plaisance situé à l'estuaire de l'Orne. En bas fut ajoutée la croix de guerre, la commune ayant particulièrement souffert pendant la dernière guerre. Notre blason n'a pas de devise. Le blason fut créé par Monsieur Lenègre, un ancien maire de la commune de 1953 à 1965. » http://www.mairie-mervillefranceville.fr/fr/decouvrir-merville-franceville/blason.htm

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    Histoire

          Comme on peut l'imaginer, l'estuaire de l'Orne a servi de tout temps à la pêche, mais il n'a pas eu la même vocation maritime que celui de la Dives, à cause du cours changeant du fleuve et des bancs de sable qui bougent sans cesse. (Wikipédia)

         « Le territoire de Merville semble avoir connu une occupation au paléolithique suite à la découverte, dans les marais, d'un silex taillé daté entre – 100 000 et – 60 000 ans. Une occupation gauloise a été également signalée au sud de la commune par prospection aérienne. Depuis l'antiquité, une des exploitations-clés de l'estuaire, entre la Dives et l'Orne, est la production de sel. Celle-ci disparaît à la suite de l'édit de 1341 de Philippe VI le Valois (1294-1350) qui crée la gabelle et réglemente la production du sel. » http://www.mairie-mervillefranceville.fr/fr/decouvrir-merville-franceville/merville.htm

         En 1467, après la guerre de Cent Ans, le château est ruiné par l'armée des Bretons, lors de la ligue du Bien Public contre Louis XI. (wikipédia)

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    Photo 4 extraite du site : http://mw2.google.com/mw-panoramio/photos/medium/102002555.jpg

         « La mer joue un rôle important avec la pêche jusqu'au 17ème siècle alors qu'au 18ème siècle, elle n'est plus qu'une activité mineure. Les guerres maritimes avec l'Angleterre entraînent la construction de la Redoute en 1779-80 par Vauban. En 1826, la commune accroît son territoire par la fusion avec Le Buisson une petite commune voisine. » http://www.mairie-mervillefranceville.fr/fr/decouvrir-merville-franceville/merville.htm

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         Sous la Révolution, le nom est fixé en Merville. Au 19e siècle, le territoire de Merville s'accroît, en absorbant la petite commune du Buisson. En 1898, un lotissement privé portant le nom de Franceville est créé sur la partie littorale de la commune. La station balnéaire est née. (wikipédia)

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         « Une ligne de Tramway reliant Dives à Caen est construite entre 1888 et 1896. Elle a pour but de relier Caen aux stations balnéaires. Le 15 juillet 1892, la partie reliant Dives et Sallenelles est inaugurée. Il semble qu'il n'y avait pas de gare mais un simple abri. Ce n'est qu'en 1923 que la gare est construite et inaugurée le 5 août de la même année. Il est à noter que le financement de la gare est réalisé grâce à une souscription auprès des habitants et d'un emprunt effectué par la mairie. Malheureusement, le coût d'exploitation du tramway étant élevé, la question de son existence vint peu de temps après à l'ordre du jour. Effectivement, à partir de 1932, il est remplacé par un service de car moins coûteux. » http://www.mairie-mervillefranceville.fr/fr/decouvrir-merville-franceville/franceville.htm

         La commune prend le nom de Merville-Franceville-Plage en 1931, par décret présidentiel. (wikipédia)

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         « Actuellement, au bourg de Merville vous pouvez toujours voir l'église, et la tour du château. L'ancienne poste se situait à côté de l'église Saint-Germain. L'ancienne mairie qui servait également d'école se trouvait à la place de la dernière maison à gauche dans l'avenue de la Batterie. En 1935, la municipalité décide de construire un nouvel ensemble comprenant une mairie et une école sur l'avenue Alexandre de Lavergne qui venait juste d'être percée. Les nouveaux locaux sont inaugurés en 1937. » http://www.mairie-mervillefranceville.fr/fr/decouvrir-merville-franceville/merville.htm

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         L'occupation allemande laisse des traces : les pins furent abattus pour fabriquer les asperges de Rommel qui parsemaient la plage ; des blockhaus surgirent sur le littoral. (wikipédia)

    La nuit du 5 au 6 juin 1944

         Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, le 9e bataillon de parachutistes britannique (Eastern and Home Counties), composé de 750 hommes, appartenant à la 6e division aéroportée britannique, et commandé par le lieutenant-colonel Terence Otway, eut pour mission prioritaire d'attaquer la batterie de Merville, qui comptait quatre canons de 150 mm pouvant prendre dans leur feu l'embouchure de l'Orne et la zone de débarquement de Sword Beach. La prise de la batterie faisait partie des objectifs prioritaires et vitaux désignés par le haut commandement allié pour assurer la réussite du débarquement. La majeure partie des 750 hommes du 9e bataillon britannique furent piégés dans les marais de Varaville, inondés sur ordre de Rommel. Avec seulement 150 parachutistes, sans matériel lourd et dépourvu de moyens de communication, Otway engagea cependant l'assaut à 4 h 30 et neutralisa la batterie, découvrant au passage que les prétendus canons de 150 mm étaient en réalité des canons Skodas de 100 mm. Dans cette attaque, Otway perdit encore environ la moitié de ses hommes. Les pertes allemandes furent encore plus lourdes avec seulement 22 soldats valides sur les 130 soldats de la batterie. Cette action, qualifiée « d'inimaginable assaut », restera l'une des plus héroïques du jour J. (wikipédia)

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    « Au débarquement, Merville-Franceville Plage paie un lourd tribut puisque que près de 80 % de ses habitations sont détruites ou gravement endommagées. De nombreuses villas avaient été rasées par les occupants allemands pour dégager la vue sur la mer. Après la guerre et la reconstruction, la station balnéaire reprend son essor. Aujourd'hui, elle accueille environs 10 000 estivants l'été pour une population habituelle de 1530 habitants. » http://www.mairie-mervillefranceville.fr/fr/decouvrir-merville-franceville/franceville.htm

    Lieux

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         Le château de Merville : « Une tourelle renfermant un escalier style fin du 15ème siècle faisant partie d’un manoir qui a dû être entouré de fossés, quelques pans de mur, c’est ce qui reste du château de Merville. Ce château était au 14ème siècle une place forte : il fut visité en 1371 par les commissaires de Charles V pour en organiser la défense. En janvier 1434, Henri VI d’Angleterre fait don à André Ogard chevalier, conseiller et chambellan du Duc de Bedford du fief de Jean de Vaux, chevalier seigneur de Merville et de Guyot de Vaux son fils. Cette confiscation était faite sans doute pour punir les de Vaux, sires de Merville, d’avoir pris part, cette même année1434 à une révolte. Le château de Merville fut sans doute détruit en 1467. Arcisse de Caumont dans son ouvrage « Statistique monumentale du Calvados » donne des détails suivants : Par suite d’un accord entre le comte d’Alençon et le duc de Bretagne François de Bretagne allié au comte Charles le Charolais futur duc de Bourgogne appelé aussi Charles le Téméraire. Celui-ci fit en 1467 une excursion (ou incursion) en Normandie et s’empara des villes d’Alençon, de Caen, de Bayeux, et de toute la Basse Normandie. Dès que Louis XI en fut informé, il envoya le Maréchal Loheac pour s’opposer au progrès des Bretons. Il fit assembler des troupes de toutes parts et se mit lui même en marche pour aller au secours de la Normandie. La rivalité entre Louis XI et le duc de Bourgogne était ancienne. Philippe de Commynes rapporte dans ses mémoires qu’après la guerre du Bien Public, qui se termine en 1465, “se passèrent quelques années durant lesquelles le Duc de Bourgogne avait guerre chaque année avec les Liégeois. Quand le roi Louis XI le croyait empêché (gêné, occupé) il essayait de faire quelques nouveautés contre les bretons”. La duchesse et le comte du Perche, son fils, jugèrent alors qu’ils allaient être accablés s’ils ne se hâtaient pas de se soumettre, et ils engagèrent les bourgeois d’Alençon à chasser les Bretons de la ville. Ils obéirent à ces suggestions et le roi entra, sans coup férir à Alençon. Les bretons dit l’histoire de Bretagne, se vengèrent de cet échec par la prise “d’un château appelé Merville” entre Caen et Saint Sauveur (de Dives), ils tuèrent tout ce qui se trouva dans le château, le pillèrent et mirent le feu après avoir pendu le seigneur du lieu (Histoire ecclésiastique et civile de Bretagne continuée par Dom Taillandier page 105 tome 2). Il ne peut s’agir que du château de Merville ; il n’y a pas d’autre commune de ce nom en Basse Normandie et d’ailleurs elle se trouve précisément sur le chemin de Caen à Dives. » D'après Memoires de philippe de Commynes (1445-1511) ; Statistique monumentale du Calvados - A de Caumont ; Mémoire de Michel Béziers édition G Le Hardy pour la société de l’histoire de Normandie (Tome III) , Texte de A Verdaguer Maire-Adjoint Photos R. Garnier ADEPMF http://www.mairie-mervillefranceville.fr/fr/decouvrir-merville-franceville/la-tour-du-ch-teau.htm

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    Photo extraite du site : http://www.batterie-merville.com/le-musee/parcours-pedagogique/

         La batterie allemande de Merville, objectif important lors du débarquement allié le 6 juin 1944, fut conquise par le lieutenant-colonel Terence Otway et ses hommes. La batterie de Merville est classée monument historique depuis 2004. En 1976, Le général sir Richard Gale et Françoise Gondrée, Fondateurs de l'Aspeg " Musée de Pegasus Bridge & Batterie de Merville " ont entrepris les démarches de restauration des batteries. Depuis 1978, un musée est réalisé dans la première casemate. Depuis lors, ce musée a connu un développement remarquable puisqu'il accueille aujourd'hui plus de 60 000 visiteurs annuellement. Un buste en bronze érigé sur le site de la batterie de Merville représente Terence Otway à l'époque du Débarquement allié. (Wikipédia)

         La redoute de Merville, fortification édifiée selon les plans de Vauban en 1779, fut utilisée par l'armée française puis par les douanes avant de servir de lieu de garnison et d'observation à l'armée allemande pendant l'Occupation à partir de 1940. Inscrite au titre des monuments historiques depuis le 30 mars 197810, propriété du Conservatoire du littoral, la redoute de Merville est en cours de réhabilitation. (Wikipédia) Autres informations sur : http://www.mairie-mervillefranceville.fr/fr/decouvrir-merville-franceville/redoute-dite-de-vauban.htm

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         L'église Saint-Germain des 12e et 19e siècles.« Merville “les 2 églises” - (textes et commentaires du Père Prudhomme curé de Merville. Synthèse R. Garnier ADEPMF). On peut remarquer sur la carte de Casini (fin du 18ème siècle) deux églises, celle de Merville et celle du Buisson. Le clocher de l’église de Merville était érigé à l’emplacement actuel. Mais où se trouvait donc située l’église du Buisson? On remarque auprès du night-club la villa le “Moulin du Buisson”. Il y a plus haut, la ferme du Buisson tenue de longue date par la famille Daigremont. Une rue, appelée la “Hogue du Buisson”, mène à la ferme de Madame E. Cornet située sur l’emplacement d’un ancien prieuré, le prieuré du Buisson, avec sa jolie tour en encorbellement des 14 et 15e siècles. (…) Lors de la construction de la propriété de Mr et Mme Boullen au lieu dit “La Motte”, des tombes avaient été retrouvées. L’église ne devait pas être loin, elle fut probablement démolie pendant ou après la révolution quand le prieuré fut confisqué pour devenir “Bien National”. (…) Plus heureuse, l’église de Merville allait subsister. C’était probablement la chapelle du château-fort de Merville. Comme preuve de ce que j’avance (dixit le père Prudhomme), je garde précieusement un ciboire en argent martelé sur le pied duquel on lit : Donné par Charles(sie) de Cairon escuyer, seigneur Chastelain et patron honoraire (sic) de Merville en 1685. Ledit document possède 4 estampilles avec un superbe blason orné de 3 coquilles St Jacques ce qui semble dire qu’au moins un membre de la famille fut pèlerin de Saint-Jacques de Compostelle. Arcisse de Caumont écrit dans son livre des églises du Calvados vers 1840, « Merville possède une nef romane du 11 et 12ème siècles ». Hélas tout a disparu sous l’épaisseur des restaurations et du plâtre sauf l’encadrement d’une porte latérale du côté nord. Telle qu’elle a été restaurée par les municipalités successives, l’église de Merville reste belle. (…) Il y a deux ans, Mr Levêque, maitre verrier de Dives-sur-mer est venu remplacer les vitraux en verre bleu par des verres antiques en losanges qui donne à l’intérieur une lumière plus chaude et plus gaie. Remarquez au dessus de l’autel le retable Louis XIII surmonté d’une vierge début 18ème qui ressemble à la reine de l’époque Anne d’Autriche. Également tout près de la plaque du mémorial à la gloire des soldats Britanniques tués devant la fameuse Batterie de Merville, une croix en fonte qui autrefois surmontait l’arc triomphal séparant la nef du chœur. (…) L'église possède deux lavabos de messe de la fin du 15ème. Ils servaient à recueillir les liquides utilisés pendant la messe. Un coffre de la fabrique était destiné à entreposer les archives de la fabrique de la paroisse et notamment ses comptes. Cela explique la présence des trois serrures sur sa face avant. En effet, le curé, le président de la fabrique et le bedeau possédaient chacun une clé et on ne pouvait ouvrir le coffre que lorsque ces trois personnages étaient présents. Le retable est de style Levallois. A l'origine, il possédait deux ailerons qui ont dû être détruits au 18ème siècle pour pouvoir poser des lambris provenant de l'abbaye de Troarn. Le retable est encadré par deux colonnes torses à décor floral et à chapiteaux corinthiens qui soutiennent un entablement. Au-dessus de l'entablement, deux demi-frontons encadrent une niche contenant une statue de la Vierge à l'Enfant en majesté. Des chutes de fruits descendent des enroulements des demi-frontons. Deux pots à feu sont installés de part et d'autre du sommet. Un tableau de Bouet (1936) est placé entre les colonnes du retable. L'autel du retable est date du début du 20ème siècle. La niche centrale est occupée par une statue en plâtre de Saint Joseph qui date du 19ème siècle. Cette niche est encadrée par deux pilastres surmontés de chapiteaux ioniques à corne sans coussinet. Le fût des pilastres est décoré d'éléments végétaux. Sur le sommet du retable, on trouve trois petites statues polychromes. Celle du centre représente un ange, celle de gauche un Christ sauveur et celle de droite Saint Roch et son chien. Au pied de la statue, on trouve un tabernacle du 17ème siècle décoré avec un agneau de Dieu. » http://www.mairie-mervillefranceville.fr/fr/decouvrir-merville-franceville/eglise-de-merville.htm

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         La chapelle Notre-Dame des Dunes « Le curé n’ayant plus de presbytère à Merville par suite des bombardements, fut logé par la municipalité dans la villa “Arlette” place du marché à Franceville. La station balnéaire se développant, on construisit à côté une baraque Adrian. Il s'agit d'une construction provisoire en tôle construite en 1953 pour remplacer l'église Saint-Germain qui avait été endommagée par la guerre. On prend la décision en 1961 de transformer la chapelle en édifice de culte permanent. On la reconstruit en béton mais en conservant sa forme de tonneau caractéristique (300 places assises). A l'intérieur, la voûte est lambrissée. Le Président Senghor, président de la république du Sénégal de 1960 à 1980 a été fait citoyen d'honneur de la commune le 16 Août 1962. C'est lui qui a offert le vitrail de la chapelle Notre-Dame des Dunes. C'est son jeune fils qui, un peu aidé, en a posé la première pierre. Cette chapelle est aujourd'hui l'église paroissiale de Merville-Franceville Plage. Deux petites cloches, baptisées par Monseigneur Jacquemin et dont les marraines furent Micheline Marion et Françoise Desaint appellent joyeusement les fidèles à toutes les célébrations. » D'après http://www.mairie-mervillefranceville.fr/fr/decouvrir-merville-franceville/franceville.htm et http://www.mairie-mervillefranceville.fr/fr/decouvrir-merville-franceville/eglise-de-merville.htm

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    Photo extraite du site : http://www.conservatoire-du-littoral.fr/siteLittoral/147/28-estuaire-de-l-orne-14_calvados.htm

         La réserve ornithologique du Gros Blanc située dans l'estuaire de l'Orne. L'espace protégé de 40 ha est interdit au public mais des observatoires sont accessibles sur le périmètre permettant d'admirer un très riche patrimoine ornithologique avec plus de 160 espèces recensées. (Wikipédia) « A la sortie de Franceville vers Caen par la RD 514, juste après la route allant au port, montez à l’observatoire pour admirer les oiseaux, c’est au printemps ou à l’automne, tôt le matin ou en fin d’après midi que vous en verrez le plus. Un sentier balisé fait le tour de cette zone humide où de nombreux canards ou oiseaux migrateurs viennent se reposer. Tout au long de l’année des visites guidées vous sont proposées en fonction du passage des oiseaux, par le CPIE. Ornithologie ou l’Estuaire insolite : les oiseaux de la Baie de l’Orne. Outre les espèces connues, goélands et mouettes, cormorans, sternes et labbes, la baie est un des sites les plus fréquentés, en hiver, par les canards. Au printemps, dans les buissons niche le rossignol et dans les pins le hibou moyen-duc. Dans les marais de la Dives vous rencontrerez la pie-grièche et le petit écorcheur, plus rarement une cigogne… Des promenades guidées sont régulièrement organisées. Maison de la nature à Sallenelles tél. 02 31 78 71 06  » http://www.mairie-mervillefranceville.fr/fr/decouvrir-merville-franceville/l-observatoire-du-gros-banc.htm

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    Personnalités liées à la commune

          Terence Otway (1914 – Il s'est éteint le 23 juillet 2006 près de Londres). Officier britannique, il est surtout connu pour son rôle dans l’assaut de la batterie allemande de Merville dans la nuit du 6 juin 1944 lors du débarquement de Normandie. Un hommage lui a été rendu par la municipalité le 30 juillet sur le site de la batterie de Merville en présence des autorités civiles et militaires et des vétérans du 9e Bataillon. (Wikipédia) https://fr.wikipedia.org/wiki/Terence_Otway

         Alessandro Anzani (1877-1956), champion motocycliste italien décédé à Merville-Franceville-Plage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Alessandro_Anzani

         Robert Planquette (1848-1903) compositeur français dont l'oeuvre la plus connue est « Les Cloches de Corneville » (1877) possédait une villa, Les Cloches, à Merville. https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Planquette

    Le site internet de la commune de Merville-Franceville-Plage est : http://www.mairie-mervillefranceville.fr/index.php?lang=fr


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  • Station balnéaire de la Côte Fleurie, Merville-Franceville-Plage a suscité l'édition de nombreuses cartes postales.

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  • La commune de Ouistreham, située rive gauche de l'Orne est au débouché du port de Caen-Ouistreham sur le canal de Caen à la mer. À l'est de la ville, on trouve la pointe du Siège, éperon sableux s'avançant dans l'estuaire de l'Orne.


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    OUISTREHAM (rive gauche)OUISTREHAM (rive gauche) OUISTREHAM (rive gauche) est une ville française, située dans le département du Calvados en région Normandie. Ses habitants sont appelés les Ouistrehamais et les Ouistrehamaises.
         La commune s'étend sur 10 km² et compte 9 524 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2005. Avec une densité de 957,2 habitants par km²,
    Ouistreham a connu une hausse de 9,8% de sa population par rapport à 1999.
         Entourée par les communes de Colleville-Montgomery, Saint-Aubin-d'Arquenay,
    Bénouville, Amfreville, Sallenelles et Merville-Franceville-Plage, Ouistreham est située à 14 kilomètres au nord de Caen dans la plaine du même nom, sur le littoral de la Manche.

    OUISTREHAM (rive gauche) OUISTREHAM (rive gauche) OUISTREHAM (rive gauche) OUISTREHAM (rive gauche)

         D'un point de vue touristique, la ville fait partie des communes de la Côte de Nacre. Située à 5 mètres d'altitude, le fleuve l'Orne borde la commune d'Ouistreham.

         La plage de débarquement de Sword Beach englobait la commune de Ouistreham. On accède par la route à Ouistreham en venant de Caen par la route RD514 puis RD515 en voie rapide.

    OUISTREHAM (rive gauche) OUISTREHAM (rive gauche) OUISTREHAM (rive gauche) OUISTREHAM (rive gauche)

         Ouistreham est reliée à la capitale bas-normande par le canal de Caen à la mer. Le port de Caen-Ouistreham est le port de commerce de Caen. La commune est desservie, depuis 1986, par des ferries trans-Manche vers Portsmouth (Royaume-Uni). Ces ferries sont actuellement exploités par la compagnie Brittany Ferries. Ils prennent environ 1 000 000 passagers par an, et effectuent trois allers-retours quotidiens et un aller-retour le week-end en navire rapide de mars à septembre. La Voie verte de Caen à Ouistreham permet de relier Caen à bicyclette.

    OUISTREHAM (rive gauche) OUISTREHAM (rive gauche) OUISTREHAM (rive gauche) OUISTREHAM (rive gauche)

         Le port de commerce, comme le port de plaisance (650 anneaux), sont gérés par la Chambre de commerce et d'industrie de Caen. On trouve aussi un petit port de pêche devant les écluses du canal.

         La ville est jumelée avec Braine-l'Alleud (Belgique) depuis 1954, Lohr am Main (Allemagne) depuis 1993 et Angmering (en) (Royaume-Uni) depuis 1976. http://www.annuaire-mairie.fr/ville-Ouistreham.html + Wikipédia

    OUISTREHAM (rive gauche) OUISTREHAM (rive gauche) OUISTREHAM (rive gauche) OUISTREHAM (rive gauche)

    Toponymie

         Ouistreham est mentionnée dès 1086 sous la forme Oistreham. Elle tirerait son nom d'origine germanique d'un établissement de colons saxons, implantés dans la région en tant que mercenaires (autour des 4e et 5e siècles). Cependant, il n'existe aucune attestation de ce toponyme antérieurement au 11e siècle. En outre, on rencontre dans la toponymie normande de nombreux éléments anglo-saxons, langue proche du vieux saxon, qui sont à mettre en relation avec l'installation de colons venus d'Angleterre avec les Scandinaves autour du 10e siècle.

         Le second élément -ham représente le vieil anglais hām « maison », « foyer », « groupe d'habitations », dont procède pour l'essentiel le vieux normand ham « village », d'où les diminutifs hamel « hameau, foyer » et hamelet « petit hameau ».

         Le premier élément Ouistre- est plus difficile à déterminer. Pour Albert Dauzat et Charles Rostaing qui se basent sur la forme du 11e siècle Oistreham, régulièrement attestée par la suite, il s'agit d'un terme vieux saxon qu'ils donnent sous la forme ooster « est », mais T. F. Hoad cite ōstar « est », vieux haut-allemand ōstar, ex : Österreich, nom allemand de l'Autriche et le suédois öster « est »), l'évolution phonétique est analogue à celle du latin ostrea qui a donné le vieux français oistre (> huitre), attesté au 13e siècle et en usage jusqu'au 17e siècle.

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         Par contre, René Lepelley envisage, à la suite d'Auguste Longnon et de Louis Guinet, une étymologie par le vieil anglais westre « ouest », en se basant sur la régularité des formes Estreham ou Etreham attestées pour ce lieu jusqu'au 18e siècle. À cela s'ajoute un argument topographique : ouest ne peut signifier qu'« à l'ouest de l'embouchure de l'Orne ». Longnon et Guinet ont proposé le vieux saxon westar de même sens, ce qui en ferait un toponyme plus ancien. Le vieil anglais westre « ouest » n'est pas mentionné par T. F. Hoad, mais le vieil anglais west semblable au vieux saxon west et Duden cite le moyen haut-allemand wester issu du vieux haut-allemand westar. Auguste Longnon a rapproché Ouistreham du nom de lieu anglais Westerham (Kent). Il convient sans doute de comparer l'élément Oistre- des formes anciennes, avec Oister- trouvé dans (Maisnillus) Oisterlandi attesté en 1059, aujourd'hui le Mesnil-Sterling au Tréport (Seine-Maritime).

         Remarques : en théorie, [w] est passé à [v] au 12e siècle en normand septentrional (au nord de la ligne Joret où se situe Ouistreham), la forme moderne attendue à partir du vieil anglais Westreham devrait donc être Vêtreham. Cependant on constate en toponymie des cas ou [w] s'est amuï devant -e ou -i, d'où une possible forme hypothétique Westarham ou Westreham devenue Estreham, puis Étreham. Elle serait comparable aux formes anciennes véritablement attestées Wellebuoth 1070 - 1081 > Elbeuf ; Wellebot(um) 1218 > Elbeuf-sur-Andelle ou encore Wicard(i) vill(a) 1025 > Incarville, etc., où le [w] s'est amuï. Ce particularisme phonétique n'est observé par François de Beaurepaire, que dans la toponymie de la Haute-Normandie. (Wikipédia)

    OUISTREHAM (rive gauche)Les armes de la commune de Ouistreham se blasonnent ainsi :
    Tiercé en pal : au premier de gueules aux trois demi-léopards d'or passant l'un sur l'autre et mouvant du flanc senestre, au deuxième de gueules aux deux demi-léopards d'or passant l'un sur l'autre et mouvant du flanc dextre, au troisième d'or au lion de sable chargé d'une crosse du champ ; le tout sommé d'un chef d'azur chargé d'un drakkar adextré d'une coquille et senestré d'une étoile de six rais, le tout d'argent

         Ce blason reprend celui de l'abbaye Sainte-Trinité de Caen dont Ouistreham était un baronnage jusqu'à la Révolution mais s'en différencie par son chef. On y trouve donc les armes d'Angleterre (trois léopards d'or sur fond rouge — dit de gueules) et de Normandie (deux léopards sur fond rouge), rappelant ainsi les échanges très présents entre les deux régions mais aussi et surtout les armes de Flandres (lion noir — de sable — sur fond or) en référence à Mathilde de Flandres — femme de Guillaume le Conquérant — qui est liée à l'abbaye caennaise (d'où la crosse sur le lion de Flandres). Enfin, le chef de ce blason, sur le thème et la couleur de la mer, évoque tout le pan côtier de la bourgade. On retrouve aussi ce côté maritime par le trident qui orne le cimier. (Wikipédia)

    Histoire

         Un camp romain (du Catillon ou du Castillon) était situé sur la rive gauche de l'Orne près de Bénouville. Il a été nivelé, il n'en reste qu'une petite partie du rempart nord-ouest.

         L'église Saint-Samson et la grange aux dîmes forment, dès le début du hameau de Ouistreham, le cœur de cette cité. Sa proximité avec la mer a fait que le bourg s'est développé vers la grève, au nord. Ouistreham était un village de pêcheurs et de paysans où l'activité était aussi liée au commerce maritime. Ouistreham connut l'essor de son port grâce à l'extraction et à l'exportation de la pierre de Caen et de Ranville. Il y subsiste encore quelques maisons typiques de pêcheurs.

         En 1779, pour protéger l'embouchure de l'Orne des attaques anglaises, il fut décidé de construire trois redoutes selon les plans de Vauban, à Ouistreham, Colleville et Merville. Ces redoutes furent désarmées en 1816, celle de Ouistreham fut vendue à un particulier qui la transforma en maison de maître. Des vestiges de la redoute sont encore visibles au « Petit Château de la Redoute » au 38 boulevard Boivin Champeaux.

         Napoléon a surnommé « Bédouins » les natifs d'Ouistreham à la suite du vol des fusils de ses soldats. Les habitants de Ouistreham qui n'y sont pas nés sont appelés « Racachis ».

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         En 1866, une première villa est construite dans les dunes. Son propriétaire, M. Longpré, fabricant de corsets à Caen, lui donna le nom de Belle Rive. Un peintre qui avait remarqué que les couchers de soleil sur les grèves de Ouistreham ressemblaient à ceux qu'il avait eu l'occasion d'admirer en Italie, de Belle Rive en fit Riva Bella. Peu à peu les dunes et marécages disparaissent pour laisser place à des villas et le premier casino est édifié.

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         Au tout début du 20e siècle, la station balnéaire s’est développée autour de ces luxueuses villas et des infrastructures de loisirs : thalassothérapie et casino de Ouistreham. Le 15 août 1891, la société anonyme des Établissements Decauville Aîné ouvre à titre provisoire une voie ferrée d'intérêt local à voie étroite (60 cm) entre Ouistreham et Luc-sur-Mer. Cette ligne, prolongée en 1891–1892 jusqu'à Dives-sur-Mer et Caen, est reprise en 1894 par la la Société anonyme des Chemins de fer du Calvados. Elle restera pendant longtemps la ligne la plus rentable du réseau des Chemins de fer du Calvados. Alors que les autres lignes sont fermées les unes après les autres dans les années 1930, la ligne Luc - Ouistreham - Caen est conservée. Endommagée pendant le débarquement, elle ferme en 1944.

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         Lors de la Seconde Guerre mondiale, Ouistreham est occupé par les troupes allemandes. À partir de 1942 la zone de la plage devient un no man's land ; 123 villas en bordure de la mer sont rasées pour faire place aux défenses du Mur de l'Atlantique : 80 ouvrages en béton et un poste d'observation d'artillerie surplombant la plage « le grand bunker » sont édifiés. Le 6 juin 1944, ce poste de surveillance devient un lieu stratégique et sa prise permet d'assurer le point de débarquement sur la plage de Sword Beach. Le commando no 4 du commandant Philippe Kieffer comportant les 177 fusiliers marins français (faisant partie intégrante de la première brigade spéciale de Lord Lovat) a ensuite atteint les ponts de Bénouville (Pegasus Bridge) et Ranville et opéré ainsi la jonction avec les parachutistes de la 6e DAP (Airborne britanniques) après des combats de rues à Ouistreham.

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         La commune a intégré la communauté d'agglomération Caen la Mer le 1er janvier 2013. Wikipédia

    Lieux

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    Église Saint Samson

         « Place Lemarignier. Elle reste un témoin important sur l'expression de l'art roman en Normandie dont les principales caractéristiques sont toujours lisibles sur l'ensemble du monument. Au cours des siècles, elle veilla sur le bourg et ses habitants en remplissant, outre sa vocation religieuse, diverses autres fonctions : fortifiée elle assura la défense du territoire et la protection des gens de mer en servant de phare, d'amer et de poste de surveillance. A l'époque de son édification Ouistreham était une baronnie appartenant à l'Abbaye de la Sainte Trinité de Caen ( Abbaye aux Dames ). Au 6e siècle, le probable passage sur notre territoire de l'évêque de Dol, Saint Samson, en explique la dédicace située vers 1180. L'intérieur tout aussi harmonieux et imposant que l'extérieur conserve encore des statues et un mobilier intéressants, ainsi que deux vitraux commémorant la libération de la ville à l'issue de la deuxième Guerre Mondiale. » http://www.Ouistreham.fr/mairie/decouvrir/histoire-et-patrimoine/le-bourg/666-eglise-saint-samson.html

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         Au cœur de Ouistreham se dresse l’église paroissiale Saint-Samson. Elle fut construite durant les années qui précèdent 1150, sous l’égide de la sixième abbesse de la Trinité de Caen, Jeanne de Coulonces, elle fut dédiée à saint Samson en 1180. La prospérité du bourg, dont le trafic portuaire était florissant durant toute la période anglo-normande ainsi que le patronage de l'abbaye aux Dames ont conféré la remarquable qualité de ce monument.

         La nef à six travées accompagnées de collatéraux est prolongée par un avant-chœur coiffé d’une grosse tour et un chœur qui se termine par une abside en hémicycle. Bien que la construction d'origine date de 1150, l'ensemble a subi des restaurations radicales à la fin du 19e siècle, ce qui a provoqué une modification sensible de son organisation architecturale et de sa sculpture.

         L'église veilla sur le bourg en remplissant au travers des siècles, outre sa vocation religieuse, plusieurs fonctions : fortifiée au 14e siècle elle joua un rôle de défense, comme en témoignent les canons déposés sur son mur sud, et de protection car le clocher servit aussi de phare et les pilotes surveillaient la mer d'une lucarne aménagée au-dessus de l'abside.

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         L'intérieur de l'église conserve encore des statues et un mobilier intéressants, ainsi que deux vitraux commémorant la libération de la ville lors de la Seconde Guerre mondiale. Au sud de l'église, s'élève le monument aux Morts, remarquable par la présence du marin et du fantassin, le tout surmonté d'un coq. L'église est classée au titre des monuments historiques par la liste de 1840. (Wikipédia)

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    Grange aux dîmes

         « Au nord-est de l'église, la Grange aux Dîmes fait partie d'un bel ensemble de bâtiments ruraux récemment restaurés, qui servent aujourd'hui à des manifestations publiques ou privées. Jusqu'à la révolution, l'appartenance de notre territoire à l'Abbaye-aux-Dames autorisait son Abbesse à y percevoir la dîme (impôt en nature représentant environ le dixième des récoltes, pêches et troupeaux) entreposée dans une grange prévue à cet effet. Cette grange, dont il est fait mention pour la première fois en 1257, fut laissée à l'abandon durant la période dite de la Guerre de Cent Ans et certainement reconstruite aux 15e et 16e, à l'aide d'éléments d'origine, pour reprendre sa fonction. Son architecture, similaire à celle des granges construites en Angleterre à la même époque, prouve l'influence et l'importance des échanges anglo-normands. Elle faisait, autrefois, partie de la Ferme de l'Abbaye ou Baronnie. » http://www.ouistreham.fr/mairie/decouvrir/histoire-et-patrimoine/le-bourg/667-grange-aux-dimes.html

         Attenant à l'église Saint-Samson, on trouve un ensemble de bâtiments anciens datant des 10e et 11e siècles entièrement rénovés à la fin du 20 siècle, la grange aux dîmes. Jusqu'à la Révolution, Ouistreham était une baronnie appartenant à l'abbesse de la Trinité de Caen, la population lui était redevable de la dîme (impôt représentant environ un dixième des récoltes et des troupeaux) qui était entreposée dans ces bâtiments. L'architecture de cette grange est similaire à celles construites en Angleterre durant la même période et montre ainsi l'importance de l'influence des échanges anglo-normands à l'époque.

         On peut trouver mention de la grange aux dîmes de Ouistreham dès 1257 dans un censier commandé par l’abbesse de Caen : « Y avait une grange à dîmes. La dixmes d’Oystreham, Saint-Aubin, du Port et de Colleville appartenaient à l’abbaye. »

         La grange est inscrite au titre des monuments historiques en 1971.  Aujourd’hui cette grange, qui a été restaurée et aménagée sans perdre sa configuration originelle, est transformée en salle de réception. (Wikipédia)

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    Photo 1 extraite de http://www.ouistreham.fr/mairie/mairie/equipements/grange-aux-dimes/  Photo 2 extraite de http://wikimapia.org/5931603/fr/Grange-aux-D%C3%AEmes ; Photo 3 extraite de http://www.mesvoyagesenfrance.com/D14/Ouistreham.html

    L'Hôtel de Ville

         « Au 19ème siècle,  à côté de l'église et de la Grange aux Dîmes, un très bel édifice fut construit, sur décision du Conseil municipal, en 1875, pour servir d'école et de mairie. Il fut achevé en 1875. Les dommages subis lors de la Deuxième Guerre Mondiale amenèrent à édifier une nouvelle école de garçons  laissant ainsi les services municipaux occuper entièrement les locaux. L'expansion de la ville diversifiant les actions municipales, ce bâtiment devenait insuffisant pour satisfaire à l'accueil et au service de la population. Son extension fut décidée et le projet confié à l'architecte Bienvenu. L'exécution de l'oeuvre commença en 2004 et fut achevée en 2006 avec la restauration de la partie ancienne. La réussite de l'ensemble allie aux nouveaux besoins de la modernité le caractère d'une certaine époque. »  http://www.ouistreham.fr/mairie/decouvrir/histoire-et-patrimoine/le-bourg/668-hotel-de-ville.html

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    Les rues du bourg

         Le bourg et la vie de ses habitants se racontent par les quatre types d'habitats qui le composent :

         - Les maisons de pêcheurs, groupées autour d'une cour commune, sont les plus anciennes. C'est rue de la grève qui, comme son nom l'indique menait au rivage, que l'on peut encore les découvrir.

         - Les maisons de bourg avec une façade sur rue, souvent un commerce au rez-de-chaussée, une habitation à l'étage et une cour commune à l'arrière. La Grande Rue en rassemble un grand nombre.

         - Les fermes avec logis et bâtiments agricoles dont on peut encore admirer les porches datés. A voir, rue Émile Herbline, rue Carnot, rue du Tour de Ville.

         - Enfin, les maisons de maître situées au milieu d'un parc ou d'un jardin. La rue Carnot en offre un bel exemple.
    http://www.Ouistreham.fr/mairie/accueil/

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    Photos 2 à 4 extraites de http://www.epn-cote-de-nacre.fr/images/stories/EPN_PAT/ouistreham/ferme_pavillon/index.htm

    La ferme du Pavillon

         « Construite au 18ème, la Ferme du Pavillon possédait trois bâtiments principaux : une maison de maître et deux longères. La clef de voûte de la longère nord, encore en place actuellement, porte la mention « 1773 ». La maison de maître a été bombardée le 8 juin 1944, occasionnant le décès de trois personnes. En 1945, la Ville de Ouistreham lance une enquête publique pour acquérir la ferme, en vue de l’aménagement d’un centre d’enseignement agricole avec ferme pédagogique. La ferme devient propriété de la Ville en décembre 1946. Bien connue des habitants de Ouistreham pour le commerce de ses produits, la ferme a cessé ses activités en 1985. Aujourd’hui transformé en Centre socioculturel, le site de la Ferme du Pavillon a repris vie en accueillant plus de 3000 usagers par semaine. Le projet architectural du nouveau bâtiment a pris soin de préserver l’une des longères de l’ancienne ferme. » http://www.epn-cote-de-nacre.fr/images/stories/EPN_PAT/ouistreham/ferme_pavillon/index.htm et http://www.epn-cote-de-nacre.fr/images/stories/EPN_PAT/ouistreham/ferme_pavillon/photos_anciennes/photos_anciennes.html

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    Phare

         Le phare de Ouistreham est un phare de granit, cylindrique, de 38 mètres de haut et peint en rouge et blanc. Ce phare terrestre a été érigé en 1905 en remplacement de l'ancien phare carré de 13 mètres de haut. Le phare de Ouistreham est visible à 16 milles marins. Le phare indique les dangereux rochers des Essarts grâce à un secteur rouge montrant la direction aux marins. (Wikipédia)

    Poste de direction de tir de Riva-Bella

         Le poste de direction de tir de Riva-Bella est un élément constitutif du Mur de l'Atlantique situé 21 avenue du Six-Juin. Il abrite aujourd'hui un musée, « le Grand Bunker », sur le thème du mur de l'Atlantique. Le poste est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 13 juin 1994. (Wikipédia)

         « Situé à quelques pas de la plage et de la gare maritime de Ouistreham, le Musée du Mur de l'Atlantique se trouve à l'intérieur de l'ancien quartier général allemand qui commandait les batteries de l'estuaire de l'Orne. Cette tour de béton unique en son genre, dominant du haut de ses 17 mètres les villas de Riva-Bella, a été restaurée et réaménagée afin de lui redonner l'aspect qu'elle avait le 6 juin 1944. Vous découvrirez, sur les cinq niveaux du Grand Bunker toutes ses salles intérieures qui ont été reconstituées dans les moindres détails : salle des machines, salle des filtres casemate de flanquement, chambrée, pharmacie, infirmerie, armurerie, dépôt de munitions, salle de transmissions radio, standard téléphonique, poste d'observation muni d'un puissant télémètre qui vous permettra d'observer la baie de Seine dans un rayon de 40 km ainsi qu'une salle consacrée à l'évocation du plus grand chantier du 20e siècle qui mobilisa, durant 3 années, plus de 2 millions d'ouvriers. Le tout est agrémenté de nombreuses photos et documents inédits relatifs au Mur de l'Atlantique. » http://www.ouistreham.fr/mairie/decouvrir/histoire-et-patrimoine/les-lieux-de-memoire/675-musee-du-mur-de-l-atlantique.html

    OUISTREHAM (rive gauche) OUISTREHAM (rive gauche) OUISTREHAM (rive gauche)

    Photo 1 : Grand Bunker, extraite de https://joshuamowll.wordpress.com/2009/11/14/invasion-beaches-of-normandy/img_5342/ ; Photo2 : Mémorial, extraite de http://www.euro-t-guide.com/See_Coun/France/F_W/F_See_Ouistreham_French_Commando_1-1.htm ; Photo 3 : Musée, extraite de http://www.calvados-tourisme.com/diffusio/fr/decouvrir/musees/ouistreham/musee-ouistreham-musee-du-n4-commando-calvados-normandie_TFOPCUNOR014FS0008B.php

    Musée no 4 Commando

         Ce musée retrace l’épopée des premiers commandos qui débarquèrent à Sword Beach le 6 juin à l’aube avec parmi eux, le 4e commando franco-britannique du commandant français Philippe Kieffer. (Wikipédia)

    OUISTREHAM (rive gauche) OUISTREHAM (rive gauche) OUISTREHAM (rive gauche)Casino

         « Ce jour-là à l'aube, sautaient dans la mer vers la plage, « la Plage de l'Epée » (Sword Beach) les premiers commandos qui allaient réduire les puissantes défenses allemandes et permettre l'établissement de la tête de pont... Parmi eux les seuls combattants français de la première vague. C'est ce que raconte le Musée du Débarquement « N°4 Commando ».
    Le musée du Débarquement, face au casino, contient d'importants souvenirs et de nombreux documents iconographiques authentiques. Place Alfred Thomas »
    http://www.ouistreham.fr/mairie/decouvrir/histoire-et-patrimoine/les-lieux-de-memoire/674-musee-n4-commando.html

    Le Mémorial du 4ème Commando britannique

         Le 6 juin 1944, une partie du territoire de la commune de Ouistreham est libérée par le n°4 Commando brittanique au sein duquel œuvraient 177 soldats français : les Bérets verts du commandant Kieffer. En 1984, à l'occasion du 40ème anniversaire du Débarquement, un mémorial fut élevé à la mémoire des combattants français et anglais du n°4 Commando. L'ensemble du site est un ancien blockhaus du Mur de l'Atlantique. Il était surmonté d'une tourelle blindée qui avait été coulée à Saint-Chamond pour la ligne Maginot. Récupérée par les Allemands pour équiper le Mur de l'Atlantique, elle abritait des armes d'infanterie et fut un des ouvrages neutralisés par les Français. L'œuvre, créée par Yvonne Guegan, symbolise le Débarquement : « Force venue de la Mer qui s'élance par-dessus la forteresse qu'elle domine... Vague d'acier qui porte sur ses flancs, frappés dans le métal, les noms de ceux qui débarquèrent... Nef dont l'étrave s'ouvre pour rappeler à tous, gravée dans le bronze, la date qui évoque la totalité de l'événement : 6 juin 1944. » Ce monument fut inauguré le 6 juin 1984 par François Mitterrand, Président de la République. http://www.ouistreham.fr/mairie/decouvrir/histoire-et-patrimoine/les-lieux-de-memoire/673-memorial-commando.html

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    La plage de Riva-Bella

         « Extraordinaire étendue de sable fin sur 3 km, sa pente très douce offre toute sécurité pour les bains de mer. Idéale pour les amateurs de pêche à pied à la période des grandes marées où la mer se retire à plus de deux kilomètres.

         Jusqu'au milieu du 19e siècle, à l'exception de deux chemin empruntés par les pêcheurs à pied, quelques habitations, un sémaphore et une redoute, l'espace situé entre la plage et le bourg était une vaste étendue de dunes. Ce n'est qu'en 1866 que la première villa y fut construite. Son propriétaire, monsieur Lompré, donna le nom de Belle-Rive à cet endroit. Un de ses amis transforma cette appellation en "Riva Bella" et ce vocable, vite adopté par les habitants, fut officialisé en 1881. La villa dont il est question existe toujours au 53 de l'avenue Pasteur. Dans les années qui suivirent, les résidences secondaires se multiplièrent, la station balnéaire était lancée. Son succès lui valut d'être reconnue comme la "Perle de la Manche". Elle fut classée "Station Climatique" en 1923.

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         A ses débuts, Riva-Bella fut le havre des privilégiés de Neuilly et Montmartre. Plus tard, l'avènement des congés payés permit à de nombreuses familles de goûter aux joies de la plage et elle devint une station à caractère familiale. Cette ambiance la fit estimer par de nombreuses personnalités du monde politique ou du spectacle qui fuyaient les mondanités en s'y retrouvant. Seuls les évènements de la Seconde Guerre Mondiale allaient stopper, pour quelques années, son élan. Après la Libération, le courage de ses habitants effaça le souvenir de cette période difficile pour regagner rapidement une image de lieu convivial qu'il fait bon fréquenter le temps d'un week-end ou plus et dont l'animation la fait apprécier en toutes saisons. Ces atouts en ont fait une plage familiale à la hauteur de son excellente réputation. La qualité du site permit d'y installer de nombreuses structures de loisirs et de bien-être. Une digue promenade et une piste cyclable permettent aux promeneurs d'y apprécier un superbe panorama et de bénéficier des avantages de son air tonique et équilibré. » http://www.ouistreham.fr/office/la-station/a-la-decouverte/766-la-plage.html

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         « Les rues de Riva-Bella font découvrir une urbanisation à grande diversité de styles, reflet des époques passées et d'une continuité contemporaine qui révèle le caractère familiale et toujours très vivant de la station. On y trouve des demeures cossues de la fin du 19e où la recherche du pittoresque donne parfois un résultat surprenant aux plus modestes chalets. C'est plus d'un siècle de villégiature qui se raconte et illustre l’atmosphère particulière et authentique de ce lieu. On peut y faire des rencontres insolites, telle celle avec Notre Dame des Flots qui, une ancre de marine à la main, veille toujours sur la sécurité des marins. » http://www.ouistreham.fr/office/la-station/a-la-decouverte/767-les-villas.html

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    Le petit château de la redoute

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         « Un peu d'histoire... En 1774 Louis XVI monte sur le trône de France, il demande une étude pour le renforcement des côtes de la Manche. La redoute de Ouistreham située à l'embouchure de l'Orne fait donc partie, avec ses sœurs jumelles de Merville Franceville et de Colleville, du système de défense imaginé en 1778 pour prévenir des attaques des Anglais. Certains l'appellent la Redoute de Vauban, (or celui ci est mort en 1707) mais la construction de cet ouvrage s'inspire des plans de ce grand architecte militaire. La construction des trois redoutes est décidée en 1779, elle a été confiée à Sieur Besson et fut terminée l'année suivante. Les redoutes furent démilitarisées environ un siècle plus tard. Le comte de Milhau fit construire en 1885 /1886 sur l'emplacement de la redoute de Ouistreham une maison de maître, avec au sud une écurie et une vacherie (étable à vaches), au nord un pavillon de chasse "Le Petit Château de la Redoute". Pendant la guerre, cette maison fut réquisitionnée par les Allemands, puis après le débarquement par les Anglais. »  http://chambres-d-hotes-a-ouistreham.wifeo.com/la-maison.php

    Le Maresquier

         Au lieu-dit le Maresquier, on peut trouver une petite maison en pierre, rénovée, sur la berge ouest du canal de Caen à la mer, c'est l'ancienne résidence de vacances d'Aristide Briand. (Wikipédia)

    Le bois du Caprice

         Situé au sud-ouest de la ville, ce petit bois plus de 70 hectares est classé en « espace naturel sensible » par le conseil général du Calvados. Réparti sur trois communes (Colleville-Montgomery, Saint-Aubin-d'Arquenay et Ouistreham), il abrite notamment des salamandres et des espèces végétales telle que la rare Torilis des moissons (Torilis arvensis), l'Orchis maculé et l’Ophrys abeille. Le bois est traversé par le « chemin des Pèlerins », voie qui était empruntée par les Romains pour rejoindre leur camp à Bernières-sur-Mer. (Wikipédia)

    La pointe du Siège

         À l'est de la ville, la pointe du Siège est un éperon sableux qui dévie le cours de l’Orne à son embouchure dans la baie de Sallenelles. Une tour permet l'observation des oiseaux sédentaires et migrateurs qui nichent dans la baie. Cette diversité de milieux et d’espèces a conduit à une protection de l’espace. La partie est de la pointe du siège est sous protection du conservatoire du littoral. (Wikipédia)

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    Ouistreham en littérature

         Ouistreham est le lieu principal de l'intrigue du roman Le Port des brumes de Georges Simenon mettant en scène le célèbre commissaire Maigret.

         Parmi les 177 hommes du commando Kieffer qui débarquèrent à Colleville-Montgomery, Gwenn-Aël Bolloré écrit ses mémoires J'ai débarqué le 6 juin 1944 et Nous étions 177 et l'on peut y lire la description de la bataille de Ouistreham.

         Pour son enquête réalisée dans la région caennaise, Florence Aubenas obtient un CDD à bord du ferry, qui donnera le titre de son livre publié en 2010, Le Quai de Ouistreham. (Wikipédia)

    Ouistreham au cinéma

         On peut voir l'explosion du casino de Ouistreham dans le film Le Jour le plus long, ce qui est une erreur historique puisque ce casino avait déjà été démoli par les nazis en 1942 et remplacé par un bunker. Cette scène a par ailleurs été tournée à Port-en-Bessin. Une grande partie du film Disco, de Franck Dubosc, a été tournée à Ouistreham. (Wikipédia)

    Personnalités liées à la commune

         Michel Cabieu (1730-1804), milicien. Il repoussa les Anglais qui tentaient de débarquer à Ouistreham en 1762. Il fut honoré par la convention en 1790 et fut surnommé le général Cabieu. Le cinéma et une avenue portent son nom. (Wikipédia) https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Cabieu

    OUISTREHAM (rive gauche)     Aristide Briand (1862-1932), homme politique, y possédait une résidence de vacances (qui existe encore, le long du canal de Caen à la mer) et un yacht (la Simounelle). Une statue le représentant orne le port. Une avenue et un groupe scolaire portent son nom. (Wikipédia) https://fr.wikipedia.org/wiki/Aristide_Briand

         Jeanne Messager (1887 - 1971 à Ouistreham), musicienne. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeanne_Messager

         Georges Simenon (1903-1989), écrivain, y résida et y localisa son roman Le Port des brumes. https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Simenon

         Édouard Zarifian (1941-2007), psychiatre, décédé dans la commune.  (Wikipédia) https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89douard_Zarifian

         Philippe Kieffer (1899-1962) Le stade de Ouistreham est nommé d'après le capitaine de corvette Philippe Kieffer, commandeur de la Légion d'honneur, Compagnon de la Libération, croix de guerre 1939-1945 (quatre citations) et Military Cross (Royaume-Uni). Une stèle commémorative à son image fut apposée sur la plage en 1969. (Wikipédia) https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Kieffer

         Alexandre Lofi (1917-1992) L'esplanade menant à la plage et au casino porte le nom d'un des hommes du commando no 4 : le commandant Alexandre Lofi, compagnon de la Libération, officier de la Légion d'honneur et commandeur dans l’ordre national du Mérite, Croix de Guerre avec 3 citations à l’ordre de l’armée et titulaire de la Military Cross (haute distinction britannique). (Wikipédia) https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Lofi

         Léon Gautier (né en 1922), membre des commandos Kieffer, débarque à Colleville-Montgomery et longe la plage pour libérer Ouistreham. Il y habite maintenant. (Wikipédia) https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_Gautier_%28militaire%29

    OUISTREHAM (rive gauche)

         Le site internet de la ville de Ouistreham est http://www.Ouistreham.fr/mairie/accueil/

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    Autres sites :

    http://chambres-d-hotes-a-ouistreham.wifeo.com/retro-ouistreham-riva-bella-.php

    http://www.dday-overlord.com/photos_sword_beach_avant_6_juin_1944.htm

    http://www.mesvoyagesenfrance.com/D14/Ouistreham.html


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