• L'Orne traverse la ville de Caen en longeant la Prairie, rive gauche, et le quartier de Vaucelles, rive droite. A partir de Caen, le fleuve est doublé dans sa vallée par un canal navigable reliant Caen à la mer.

    Attention, la ville de Caen étant ville d'importance, ne seront traités ici que les rapports du fleuve Orne à la ville : ponts, quais, port, canal...
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    CAEN CAEN CAEN est une ville française, située dans le département du Calvados en région Normandie. Ses habitants sont appelés les Caennais et les Caennaises. Caen (prononcé [ˈkɑ̃ ]) est une ville du nord-ouest de la France, ancien chef-lieu de la région Basse-Normandie et préfecture du département du Calvados. On la surnomme parfois la « Ville aux cent clochers ».
         La commune s'étend sur 25,7 km² et compte 111 949 habitants depuis le dernier recensement de la population. Avec une densité de 4 356 habitants par km²,
    Caen a connu une hausse de 4,4% de sa population par rapport à 1999. A la tête d'une aire urbaine de 399 471 habitants, Caen est la première commune du département du Calvados et de la Basse-Normandie. Elle est également la troisième commune (après Le Havre et Rouen) et la troisième agglomération (après Rouen et Le Havre) de Normandie. L'aire urbaine de Caen, quant à elle, est la deuxième de Normandie après celle de Rouen, et occupe le 21e rang national.
         Entourée par les communes de
    Mondeville, Hérouville-Saint-Clair, Epon, Saint-Contest, Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, Carpiquet, Bretteville-sur-Odon, Louvigny, Fleury-sur-Orne, Ifs et Cormelles-le-Royal, Caen est située à 3 km au sud-ouest d'Hérouville-Saint-Clair, à deux heures au nord-ouest de Paris et reliée au sud de l'Angleterre par la ligne de ferry Caen-(Ouistreham)-Portsmouth, Caen est située au centre-nord de sa région, sur laquelle elle exerce son pouvoir politique, économique et culturel.
         Située à 13 mètres d'altitude, le fleuve l'
    Orne, la rivière L'Odon, la rivière La Noé sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Caen.

         Cité de Guillaume le Conquérant, la ville a hérité d’un patrimoine exceptionnel, qu’elle a su préserver au cours des siècles jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, où elle fut d’ailleurs une place-clef de la bataille de Normandie. La ville en a su garder la mémoire en édifiant un Mémorial pour la Paix. http://www.annuaire-mairie.fr/ville-caen.html + Site Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Caen

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    CAENArmes actuelles :

     

    « De gueules au château donjonné d'une tour crénelée d'or, le tout ouvert, ajouré et maçonné de sable. »

    Citations

         « Ville forte riche, spacieuse, belle de ses rivières, de ses prairies, de son port de mer plein de navires chargés de marchandises ; elle se pare de tant d'églises, de maisons et d'habitants, que c'est à peine si elle se reconnaît inférieure à Paris. » Guillaume le Breton, Philippide, 1. VIII.

         « Caen, par son assiette, et commode et plaisante,
    Par son air toujours pur, sa demeure riante,
    Par ses prés, par ses eaux et par mille beautés,
    Justement le dispute aux plus nobles cités. 
    » (Jean Regnault de Segrais, Athis)

         « Ce pays est très beau, et Caen la plus jolie ville, la plus avenante, la plus gaie, la mieux située, les plus belles rues, les plus beaux bâtiments, les plus belles églises ; des prairies, des promenades, et enfin la source de tous nos beaux esprits. » Madame de Sévigné

         « Cette ville au jugement de chacun qui la voit et contemple est l'une des plus belles spacieuses plaisantes et délectables que l'on puisse regarder accompagnée et embrassée de deux amples et plaisantes prairies encloses d assez grosses et hautes collines au pied desquelles flue et reflue la rivière d Orne. » Charles de Bourgueville

         « Caen mérite aujourd'hui une partie des éloges qui lui étaient autrefois si libéralement octroyés. Par ses églises, par ses hôtels, par la décoration de quelques-unes de ses maisons particulières, c'est à vrai dire un vaste musée qui fournit à l'observateur les sujets d'études les plus intéressants et les plus variés. » Eugène de Robillard de Beaurepaire, Comptes-rendus du Congrès tenu à Caen, par la Société française d'archéologie, 1883.

    Si vous souhaitez avoir des informations sur les remparts médiévaux de cette ville, se rendre sur : http://remparts-de-normandie.eklablog.com/les-remparts-de-caen-calvados-a126518498

         Caen a été fondée dans une vallée alluviale marécageuse à la confluence de l'Odon et de l'Orne, fleuve qui se jette 10 km plus au nord dans la mer de la Manche. L'agglomération caennaise se développe aujourd'hui sur le plateau.

        La pierre blonde, dont les carrières, aujourd'hui fermées, s'étendent sous la ville de Caen, fut très utilisée par les souverains normands notamment pour les grands bâtiments en Angleterre puis, plus tard, pour les premiers gratte-ciels de New York. Au 19e siècle, 200 bateaux font la navette avec le port de Caen d'où partent 25 000 tonnes par an. La concurrence du béton, ajoutée à l'exploitation de plus en plus difficile des galeries, aentraîné une cessation d'activité. Lors du débarquement de Normandie, les Caennais s'y réfugient entre juin et juillet 1944, jusqu'à 15 000 à Mondeville, Fleury-sur-Orne, La Maladrerie et Vaucelles. Pour surveiller ses souterrains, Caen est une des rares villes françaises à être dotée, comme Paris, d'un service des carrières. (Wikipédia)

         À Caen, un petit bras d'eau, la Noë, se détache du fleuve en amont de Vaucelles, vers Montaigu, et traverse la Prairie. Il est ensuite rejoint par l'Odon et se jette dans le bras principal de l'Orne à l'extrémité du cours Montalivet. Depuis 1845, le cours aval de l'Odon a été canalisé pour former le bassin Saint-Pierre. Depuis 1860, la Noë est recouverte entre la Cité Grusse et la place Courtonne. Depuis les années 1930, le Grand Odon rejoint la Noë en longeant les boulevards de ceinture au nord de la Prairie. (Wikipédia)

    La Prairie

    CAEN     La Prairie est un espace vert de 60 hectares au centre de la ville de Caen bordée par l'Orne.

          La ville de Caen s'est développée dans un fond de vallée marécageux traversé par l'Orne et ses affluents, les Odons, ainsi que par une voie romaine. L'urbanisation s'est organisée entre cette voie romaine et l'Odon. Quand la ville s'accroit rapidement à partir du 11e siècle, deux ensembles s'individualisent : les Prairies Saint-Gilles à l'est de la ville et la Grande Prairie à l'Ouest. C'est cette dernière qui est appelée aujourd'hui la Prairie.

    CAENImage extraite de http://www.etab.ac-caen.fr/discip/geologie/mesozoi/caen/alluvions.htm

         Le terme apparaît pour la première fois en 1027. Elle est alors considérée comme une « chose du Duc ». Ce domaine est dirigée par un agent ducal dénommé maréchal de Venoix assisté par des prayers. Le foin, fauché par des villageois d'une vaste zone entourant Caen dans le cadre des corvées, est entreposé au château de Caen. Après la création de l'abbaye aux Hommes et de l'abbaye aux Dames par Guillaume le Conquérant, les terrains leur sont concédés. De nombreux canaux sont creusés à travers la Prairie au 11e siècle afin d'assainir les marais, alors transformés en prés de fauche. Des chaussées sont également tracées afin de permettre la circulation des charrettes de foin. Au tout début du 12e siècle, Robert Courteheuse fait creuser un canal entre l'Orne et le Grand Odon, transformant ainsi le quartier Saint-Jean, alors encore peu construit, en île. Les limites entre l'espace urbain et l'espace rural sont alors clairement établies : au nord, le Grand Odon qui sépare la Prairie du Bourg-l'Abbé, à l'est le canal robert, au sud l'Orne. Ces frontières sont restés inchangées jusqu'au début du 20e siècle.

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    Photo 4 extraite du site http://caen.fr/adresse/prairie

         À partir de 1590, un rempart est construit entre deux nouveaux bastions élevés l’un près de la Porte Saint-Étienne (bastion des Jésuites à partir du 17e siècle), l’autre dans la Cercle des Jacobins (bastion de la Foire). Les Petits Prés sont ainsi isolés de la Prairie qu'ils prolongeait au nord-est. À partir des années 1620, les terrains des Petits Près sont lotis pour faire face à l'accroissement démographique. En 1635-1637, la ville lance une grande opération d'urbanisme consistant à construire un nouveau quartier pour les couches les plus aisées de la population. Des hôtels particuliers organisés autour d'une place royale, l'actuelle place de la République, s'élèvent à partir de 1640 ; l'achèvement du séminaire des Eudistes de Caen en 1703 marque l'aboutissement final de ce projet.

         Les Petits Prés, notamment une partie appelée le Pré des Ébats, était un espace de récréation important. Afin de pallier leur suppression, des promenades publiques arborées sont aménagées dans la Prairie à la fin du 17e siècle. Le cours-la-Reine (actuel cours général de Gaulle), le long du canal Robert, est planté en 1676 et le cours de l'Orne (actuel cours Kœnig) en 1691. Lors de son séjour à Caen en 1689, la marquise de Sévigné fait allusion à ces promenades dans une lettre écrite à sa fille. Cette promenade très appréciée des Caennais est décrite avec emphase par Guillaume-Stanislas Trébutien à la fin du 19s siècle :

         « De ces promenades, la vue s'étend avec délices sur d'immenses prairies, espèce de mer végétale, plus verte que l'Océan et presque aussi grandiose. C'est le sublime de l'abondance tranquille, que cette prairie où, après la récolte des foins, des vaches dignes du pinceau de Potter, ruminent dans de rêveuses attitudes. Elle [...] s'enfonce carrément dans un horizon idéal, jusqu'à des massifs et de clairs rideaux de peupliers, à travers lesquels pointent les clochers des hameaux lointains et blanchissent quelques maisons, isolés au milieu du paysage ou groupées sur les coteaux terminant au loin la vallée ! »

         En juin 1786, lors de la visite de Louis XVI, le roi se promène sur le cours-la-Reine et admire la vue sur la Prairie.

    Hippodrome de la Prairie

         Le 26 août 1837, la première course de trotteurs est organisée dans la Prairie par la Société d'agriculture et de commerce de Caen. Le 13 février 1839, le conseil municipal décide d'établir un hippodrome permanent. Le lit de la Noë, bras de l'Orne rejoignant les Odons, est détourné et la terre provenant du creusement du canal de Caen à la mer est déversée sur la Prairie pour créer la construction de la piste et des tribunes.

         En 2014, des épreuves des jeux équestres mondiaux de 2014 sont organisées dans l'hippodrome et sur les terrains environnants.

          Dans la deuxième partie du 19e siècle, l'arrivée du chemin de fer à Caen bouleverse la physionomie de la partie sud de la Prairie. Les premiers trains de la Compagnie des Chemins de fer de l'Ouest en provenance de Paris arrivèrent à partir de 1855 dans une gare provisoire bâtie à Mondeville. Une vive polémique opposa les édiles sur l'emplacement de la nouvelle gare à construire, plusieurs terrains étant proposés, notamment dans la Prairie. La gare de Caen a finalement été construite à Vaucelles en 1857, mais la Prairie est traversée par la ligne Paris-Caen-Cherbourg à partir de 1858. Plusieurs embranchements ferroviaires situés dans la Prairie viennent s'y ajouter : chemin de fer de la Suisse Normande en 1873, raccordement avec la ligne de Caen à la mer en 1877, ligne Caen-Vire en 1886. La Prairie est depuis coupée en deux par ces infrastructures ferroviaires. Seule la ligne Paris-Caen-Cherbourg est encore en service aujourd'hui, mais les talus des lignes de Flers et de Vire n'ont pas été arasés et servent aujourd'hui de voies vertes. Certains contemporains de la construction de ces voies de chemin de fer se sont désolés de ces travaux. Ainsi Jules Barbey d’Aurevilly, qui surnommait la Prairie le « camp du drap vert », écrit-il en 1856 :

         « Trébutien m'a montré au bout de sa canne, - la seule chose avec quoi on doive désigner de pareilles abominations, car la main crispée y répugnerait, - la place où ils vont couper ce splendide morceau de verdure et rompre un horizon, beau à sa manière, comme la baie de Naples ou la vue du Bosphore. Ah! si Byron avait vécu ici comme Brummell, cette promenade sublime aurait son rang dans les admirations officielles du monde et de l'Europe ! »

         Au nord, la ville grignote peu à peu la Prairie : Cité Grusse à partir de 1876, décharge au sud de l'abbaye aux Hommes (alors occupé par le lycée Malherbe) en 1889, ouverture de l'avenue Albert Sorel et de la rue Fred Scamaroni après 1908. Les terrains sont remblayés afin de consolider les terrains qui restaient encore marécageux et des équipements publics sont construits le long de la rue Scamaroni et de l'avenue prolongée après 1913 (stade Hélitas en 1924, maison des étudiants en 1928, maison de l’A en 1931, laboratoire départemental de bactériologie du Calvados en 1932). L'avenue finit toutefois toujours dans les champs. En 1938, on projette d'y construire une nouvelle faculté des sciences pour l'université de Caen, mais les travaux ne sont pas menés à bien.

         La Prairie ne prend ses limites actuelles qu'après la Seconde Guerre mondiale. Les gravats issus des bâtiments détruits pendant la bataille de Caen sont déposés dans la Prairie afin d'assainir le terrain. De nouvelles voies sont tracées sur cette plateforme et sur des talus : boulevards Yves Guillou, des Baladas et du Petit Vallerent, avenue Albert Sorel prolongée jusqu'au boulevard Guillou. Le cours de l'Odon est détourné pour longer le nouveau boulevard par le sud. À partir des années 1960, des équipements publics (centre des congrès, stade nautique, nouveau lycée Malherbe, parc des expositions, Zénith de Caen) sont construits au nord de cette ceinture de boulevards qui marque désormais les limites entre l'espace urbain et la Prairie.

    Protections

         En 1917, le classement de la Prairie est réclamé par la ville de Caen et le conseil général du Calvados. Ce n'est que le 15 avril 1932 que le territoire délimité par l'Orne, le boulevard Yves Guillou et le cours Général de Gaulle est déclaré site inscrit. C'est un élément principal du patrimoine historique et naturel de la ville.

         En 1982, un plan d’eau a été creusé à l’ouest de l'hippodrome pour servir de réserve ornithologique. De nombreuses espèces (fuligules, canards, garrot à oeil d'or, mouettes rieuses, bécassines) y séjournent régulièrement. Près de 200 espèces y ont été observées depuis 1972 par le Groupe ornithologique Normand. L'hiver 2013/2014 est marqué par l'hivernage complet de la rémiz penduline et le printemps 2014 par la nidification de la Gorgebleue.

         La Prairie joue toujours un rôle essentiel dans la gestion des crues de l'Orne. Elle sert de réservoir lors de crues importantes et se transforme alors en un vaste étang.

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         Dans le plan d'occupation des sols encore en vigueur, la Prairie est définie comme une zone naturelle protégée (zone NDa) : Compte tenu de leur qualité exceptionnelle, de leur importance sur le plan des paysages, de leur taille et de leur situation au sein de l'agglomération, ces espaces font l'objet de mesures de protection particulières visant à en préserver le caractère et à en renforcer la fonction de loisir et d'agrément.[...] Le secteur NDa, correspondant au secteur de la Prairie, est particulièrement exposé aux risques d'inondation liés aux possibles crues de l'Orne ; il est régi par des règles visant à assurer le maintien en l'état naturel des lieux. (Wikipédia)

         La Prairie de Caen est un site classé voir sur : http://www.donnees.basse-normandie.developpement-durable.gouv.fr/pdf/SITES/14108f.pdf

    Voir la géologie de la Prairie  sur : http://www.etab.ac-caen.fr/discip/geologie/mesozoi/caen/alluvions.htm

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    Plan de Caen avant guerre. extrait du site Wikipédia-Caen

    Les ponts qui existaient sur l'Orne à Caen avant 1944 :

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    Plan extrait de http://sgmcaen.free.fr/les-ponts.htm#II-%20La%20situation%20%C3%A0%20partir%20du%206%20juin%201944)

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         - le viaduc de la ligne Paris-Caen-Cherbourg à l'autre bout de la Prairie près de l'école de natation Maës, pont dit également du Lido. Il est saboté par les Allemands le 9 juillet 1944.

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         - la passerelle : En 1873-1874, une passerelle en fer, construite au-dessus d'un barrage à aiguilles mobiles (système Poirée), permet de relier l'ouest du quartier au cours la Reine (actuel cours de Gaulle) et à la caserne Hamelin en remplacement du bac du Petit-Caprice ; suite à la construction de l'actuel barrage sur l'Orne en 1910-1912, l'ancien barrage est démoli en 1926 et une nouvelle passerelle piétonne est reconstruite. Elle est détruite par les bombardements alliés le 6 juillet 1944. Elle n'est pas reconstruite car le pont Bir Hakeim est construit à proximité. Seules quelques traces du départ des voûtes demeurent aujourd'hui sur les rives du fleuve.

     

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         - Le pont de Vaucelles : c'est le seul pont sur l'Orne entre Caen et la mer jusqu'au début du 20ème siècle. " Les routes de Paris à Cherbourg (rue d'Auge, anciennement rue neuve), de Tours (rue de Falaise) et d'Angers (rue Banville et rue Saint-Michel-de-Vaucelles) se rejoignaient au carrefour de la Croix-de-Vaucelles avant d'entrer dans la ville par le Pont Frileux (actuel Pont de Vaucelles) qui menait à l'unique porte au sud de la ville, la Porte Millet. En 1432, une arche du pont s'écroule et le duc de Ferrare le fait reconstruire entre 1512 et 1530. Handicapant le trafic du fait de son étroitesse et de la raideur de sa pente, ce pont est remplacé en 1825 par un nouvel ouvrage bâti en granit de la Hougue sur les plans de l'ingénieur en chef Patu est reconstruit et les quais sont édifiées sur l'Orne grâce à un emprunt autorisé en 1824.  Le pont est détruit dans la nuit du 6 au 7 juin 1944 par les bombardements alliés.

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         - Le pont de la Gare ou des abattoirs, En 1857 également, un pont ferroviaire, le pont des abattoirs, est construit afin de relier la gare au port de Caen (bassin Saint-Pierre). Cet ouvrage était constitué d'un plancher en bois reposant sur un tablier métallique, l'ensemble étant soutenu par des piles en pierre. En 1873, un nouveau pont ferroviaire à structure métallique est bâti 60 mètres en aval afin de permettre le passage de train entier ; en 1875, le pont des abattoirs est alors consacré à la circulation routière.

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    Photo extraite de http://sgmcaen.free.fr/les-ponts.htm#II-%20La%20situation%20%C3%A0%20partir%20du%206%20juin%201944

         - les 2 ponts jumelés routier et ferroviaire, dits de la Mutualité, qui relie la place d'Armes et les abattoirs, saboté par les Allemands le 9 juillet 1944. (D'après Wikipédia et http://sgmcaen.free.fr/les-ponts.htm#II-%20La%20situation%20%C3%A0%20partir%20du%206%20juin%201944)

          Pour connaître, le destin de ces ponts durant la bataille de Normandie, voir : http://sgmcaen.free.fr/les-ponts.htm#II-%20La%20situation%20%C3%A0%20partir%20du%206%20juin%201944

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         Lors de la Reconstruction de Caen, plusieurs ponts ont été reconstruits :

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    En amont de la ville :

          - le pont de chemin de fer reconstruit du 23 juillet au 26 août 1944 à l'emplacement de l'ancien détruit par les Allemands.

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         - le viaduc de la Cavée est construit pour relier le boulevard Lyautey et l'avenue d'Harcourt, rive droite, au sud de Caen, rive gauche. Ce pont a été ouvert le 16 mai 1964 ; le maire de Caen, Yves Guillou est à l'initiative de ce projet destiné à désengorger le centre-ville. Ce pont enjambe l'Orne et la voie ferrée. Il relie la Prairie et le plateau de la rive droite de l'Orne en s'appuyant sur le coteau escarpé (15m de dénivellation).

         - la passerelle de l'Orne au bout du cours Koenig édifiée à quelques mètres de l'emplacement d'un pont Bayley installé là après la prise de Caen par les Alliés et démonté en 1965-66.

    Les ponts du centre ville :

         - Le pont de Bir-Hakeim construit en 1951 à l'angle de la Prairie et dans le prolongement du Cours Général de Gaulle, à proximité de l'emplacement de la Passerelle dite « Nouvelle passerelle » qui se trouvait dans le prolongement de la rue du Puits-Jacob.

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          - Le pont de Vaucelles en remplacement de l'ancien pont de pierre détruit.

     

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         - Le pont Winston Churchill en remplacement du pont de la Gare et à proximité des deux ponts jumelés du chemin de fer qui reliait la place d'Armes et les abattoirs. Il se trouve dans le prolongement de l'avenue du 6 juin nouvellement percée. Il a été élargi en 2014 suite à l'implantation, rive droite, du quartier des Rives de l'Orne.

         - Le pont Vendeuvre rebaptisé ensuite Alexandre Stirn construit en 1962-63 au bout du quai de juillet, placé dans le prolongement du quai Vendeuvre qui borde le port de Caen. (d'après Wikipédia)

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         Vaucelles est un quartier de Caen au sud du centre-ville, sur la rive droite de l'Orne qui délimite le quartier au nord.

         Le site de Vaucelles semble avoir été fréquenté depuis l'époque gallo-romaine. L'analyse de pierres utilisées pour la construction d'Aregenua montre que les carrières de Vaucelles étaient déjà utilisées à cette époque.

         Le site de Vaucelles bénéficie d'une position avantageuse. Au pied d'une butte appelée « Mont-Aigu » (rue de Montaigu), une petite vallée (dont le nom est attesté sous les formes Vaucellis, Vaucheulles ou Waucelles, puis Vaucelles) relie la plaine de Caen à la vallée inondable de l'Orne, fleuve franchissable grâce à un gué, remplacé par un pont mentionné dès le 9e-10e siècles. Les marais sont progressivement asséchés et la ville de Caen se développe à partir du milieu du 10e siècle. C'est également à cette époque que la paroisse de Vaucelles a probablement été fondée ; la première église dédiée à saint Michel est alors construite au sommet de la butte.

         C'est un lieu de passage important. (...) En plus de ces activités liées à la circulation des biens et des personnes entrant ou sortant de la ville de Caen, on exploite également les ressources locales de Vaucelles. Les terrains non lotis servent de champs cultivés (surtout sur le plateau) ou de pâturages (sur les bords de l'Orne vers Sainte-Paix).

         Pour la venue de Louis XVI en 1786, un boulevard est tracé sur les hauteurs de Vaucelles. Le chemin du Roy, actuels boulevards Leroy et Marechal-Lyautey, est utilisé comme promenade et n'est urbanisé qu'à partir de la Belle-Époque.

         L'exploitation de la pierre de Caen dans des carrières à ciel ouvert reste pendant longtemps l'une des activités principales du faubourg. Vaucelles a bénéficié de la proximité du fleuve, le coût de transport de la pierre par voie terrestre étant alors très élevé.

         L'Orne a également permis la multiplication des moulins à eau. En 1066, un moulin de Montaigu, appartenant alors à Milon Le Maréchal, est mentionné pour la première fois ; il est alors concédé à l'abbaye aux Hommes par Guillaume le Conquérant. Son bief est modifié quand Robert II de Normandie fait construire la Chaussée ferrée, barrage permettant de détourner une partie des eaux de l'Orne vers les douves des remparts de Caen. Le Moulin de Thiout est signalé en 1272 et celui de Crévecœur en 1324. La présence de ces moulins favorisa l'implantation d'activités proto-industrielles à partir du 17e siècle. En 1716, une fabrique d'amidon est implantée à proximité du moulin de Montaigu. En 1798, une faïencerie est fondée près de l'église ; elle est agrandie en 1801 et occupe jusqu'à soixante-dix ouvriers, mais elle décline à partir de 1812 et ferme définitivement en 1814. Lors de l'émeute de 1812, des manifestants s'insurgeant contre le prix du blé mirent à sac le moulin de Montaigu. (D'après Wilipédia : Vaucelles)


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  •  Entre Caen et l'estuaire, le cours de l'Orne est doublé, sur une quinzaine de kilomètres, par le canal de Caen à la mer que peuvent emprunter des navires de haute mer. L'axe de ce canal constitue le port de Caen-Ouistreham.


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    LE PORT DE CAEN-OUISTREHAM LE PORT DE CAEN-OUISTREHAM LE PORT DE CAEN-OUISTREHAM

    Photo 1: confluence de la Noë et du Grand Odon, LeprunierArchives (Wikipédia) ; Photo 2 : Au niveau de l'église Saint-Pierre de Caen, Alfred Brunet-Debaines (1845 - 1939) Rights Advisory: No known restrictions on publication (site Wikipédia). Photo 3 : Vue du chevet de l'église St-Pierre et de l'Odon par William Fowler 1841 © Musée des Beaux Arts de Caen (http://france.jeditoo.com/Normandie/Caen.html)

     Au commencement, était l'Odon...

         L'Odon est une rivière de France, affluent de l'Orne, dans le département du Calvados (Basse-Normandie), qui prend sa source sur les premiers contreforts du Massif armoricain et parcourt l'ouest de la plaine de Caen jusqu'au confluent à Caen.

         Étymologie : Attesté Oldon en 1027. D'une base pré-celtique ol-, il s'agit peut-être d'un hydronyme gaulois

         La rivière naît à Ondefontaine, sur les hauteurs du nord du Bocage virois, à quelques dizaines de mètres de la source de la Druance qui, elle, s'oriente vers le sud. Longue de 47 km, l'Odon arrose Aunay-sur-Odon, conflue avec l'Ajon au Locheur, coule selon une direction nord-est durant la majeure partie de son cours avant de confluer avec l'Orne à Caen, rive gauche, par plusieurs bras, le principal appelé le Grand Odon passant au pied du château de Caen et de l'église Saint-Pierre de Caen, dont le chevet est construit sur pilotis.

         Le bassin versant de l'Odon est au centre-ouest du département du Calvados, le confluent avec l'Orne se situant au nord-est de ce bassin. Il est bordé par ceux de la Seulles au nord-ouest, de la Vire au sud-ouest et d'autres affluents de l'Orne à l'est dont le bassin du Noireau (dont fait partie la Druance) au sud-est.

         Aucun de ses affluents ne dépasse les 15 kilomètres. Le plus long, l'Ajon (12,1 km), conflue en rive droite au Locheur. De ses autres affluents, seule la Douvette (7,3 km), qui conflue en rive droite également entre Longvillers et Le Mesnil-au-Grain, dépasse les 5 kilomètres.

         Villes traversées : Aunay-sur-Odon, Verson, Bretteville-sur-Odon, Caen.

         Histoire de l'Odon à Caen

          À partir du Moyen Âge, le Grand Odon est utilisé comme port ; une chaîne est dressée entre la tour Leroy et la tour aux Landais (aujourd'hui disparue) pour en protéger l'accès. Les différents bras de l'Odon coulent au pied des fortifications de la vieille ville et de l'Île Saint-Jean.

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         En 1764, on entreprend de grands travaux afin de moderniser le port de Caen. Un canal de redressement est percé entre Clopée (Mondeville) et Caen afin de rectifier le cours de l'Orne. L'Odon est également canalisé pour former un bras de ce nouveau chenal. En 1787, la compagnie Mignot est chargée d'édifier, sous la direction de l'ingénieur Lefebvre, des murs de quai sur la rive droite du nouveau cours de l'Odon. Les travaux sont interrompus plusieurs fois et ne sont terminés que dans les années 1840 quand l'Odon est canalisé entre la place Courtonne et sa confluence avec l'Orne pour former le bassin Saint-Pierre. L'espace compris entre l'ancien cours de l'Odon, désormais sec, et le nouveau cours (quai Vendeuvre) est ensuite utilisé comme place d'armes.

         À partir de la deuxième partie du 19e siècle, les habitants se plaignent de plus en plus des désagréments liés aux Odon. La rivière, utilisée comme égout à ciel ouvert, est effectivement responsable de terribles épidémies de choléra et de typhoïde qui déciment épisodiquement la population caennaise. (Wikipédia)

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    Le port de Caen-Ouistreham

         Le port de Caen-Ouistreham est un port de commerce, un port passager et un port de plaisance français s'étendant sur le canal de Caen à la mer depuis l'embouchure de l'Orne à Ouistreham jusqu'à la ville de Caen, dans le département du Calvados et la région Basse-Normandie.

         Du Moyen Âge à l'époque moderne

         Au Ier siècle, un vicus se constitue sur les bords de l'Odon à l'emplacement de l'actuelle abbaye aux Hommes. Des fouilles menées dans les années 1970 ont montré qu'après l'échec d'une première tentative pour stabiliser les berges de la rivière un canal a été creusé d'est en ouest à travers le bourg. Ce canal avait pour but d'assainir le terrain, mais il est probable que les berges aménagées de ce canal tenaient également lieu d'installations portuaires sommaires. Le cabotage jusqu'à l'Orne assuré par des barques à fond plat devaient permettre l'échange de produits locaux.

         Les différents bourgs dispersés dans la vallée de l'Orne connaissent une croissance certaine à partir du 7e siècle. Interrompue par les invasions barbares, ce mouvement d'urbanisation reprend au 10e siècle avec le nouvel essor urbain qui accompagne le grand redémarrage du duché de Normandie. Un tissu urbain relativement continu se forme alors sur les deux rives de l'Odon. Dans la première référence écrite à la ville de Caen dont on dispose aujourd'hui (une charte de l'abbaye de la Trinité de Fécamp de 1066), il est déjà fait référence au port de Caen.

         Vers 1083, un quai, le quai Villons, est construit à l'emplacement de l'actuelle rue des Prairies Saint-Gilles. Il servait probablement de débarcadère pour le port. Trois maisons sont également construites, dont une destinée à abriter le préposé à la perception des droits sur les marchandises.

         Au 16e siècle, le port se trouvait toujours le long des quais de l'Odon, comme en témoigne cette citation de Charles de Bourgueville :

         « De dessus ces murailles, l'on a le plaisir de voir flotter les navires de ceste rivière, et à travers ces délectables et larges prairies, puis descendre et charger les marchandises le long des dictes murailles, icelles mettre en greniers, celliers et magasins dedans la ville, en ceste tortue et riche rue des Quaizs : riche je la dy pour ce que les plus rares marchandises qui descendent cette rivière y sont mises et posées comme aussy les marchandises des habitants qu'ils envoyent en pays estrange, attendans l'opportunité de vente. »

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         Par le port de Caen transitaient les vins de Bordeaux et du Gâtinais en direction de la côte orientale de l'Angleterre. Mais l'activité principale était l'exportation de la pierre de Caen. Mais après un essor certain, les activités du port périclitèrent à partir du 16e siècle. Les guerres de religion, puis la révocation de l'édit de Nantes et la reprise des persécutions contre les Protestants, nombreux chez les bourgeois caennais, affaiblirent le commerce caennais ; l'activité portuaire s'en ressentit. L'envasement de l'Orne en outre empêchait l'accès du port aux navires les plus importants. En 1762, le port n'était en effet profond que de 4 à 5 pieds.

    Du 18e siècle au milieu du 20e siècle

         En 1780, le canal de redressement de l'Orne commencé en 1764 entre Clopée (Mondeville) et Caen est ouvert à la navigation. À l'approche de la ville, ce canal se divise en deux branches, la voie la plus septentrionale formant un canal dans lequel se jette les eaux de l'Odon. Deux quais sont aménagés le long du nouveau canal de l'Odon et sur la section de l'Orne comprise entre le pont de Vaucelles et le rond-point de l'Orne. En 1797, l'ingénieur en chef Joseph Cachin propose de creuser un canal de navigation parallèle à l'Orne entre Caen et Colleville ; ce canal partirait du canal Saint-Pierre, qui serait alors transformé en bassin à flot. Devant le coût financier jugé exorbitant, le projet est abandonné. Il est repris par l'ingénieur Pattu qui présente le 5 août 1836 un projet de canal latéral partant d'un bassin dans les jardins de Courtonne et débouchant par une écluse à sas à l'intérieur de la pointe du Siège. Ce projet est accepté par la loi du 19 juillet 1837. Les travaux de percement du canal de Caen à la mer commencent en 1844, mais les travaux trainent en longueur. La nouvelle voie d'eau est ouverte officiellement le 1er juillet 1857 et elle est inaugurée le 23 août [Caen est visité un an plus tard par l’empereur Napoléon III, NDB]. Le canal Saint-Pierre est alors transformé en bassin à flot entouré de quai. Un avant-port est aménagé à Ouistreham. L'Orne, toujours soumis aux marées, reste un port d'échouage ; la rive gauche est bordé d'un quai, le quai de Vaucelles. Le fleuve toutefois est de moins en moins utilisé. En 1910, la construction d'un barrage sur l'Orne en aval du port condamne définitivement l'accès par cette voie.

    LE PORT DE CAEN-OUISTREHAM LE PORT DE CAEN-OUISTREHAM

    Au 19ème siècle, les navires venant à Caen remontaient soit l'Orne, soit le canal construit en 1857, pour arriver dans le bassin Saint-Pierre ou jusqu'à l'embarcadère établi sur le quai de Juillet comme le faisait le navire assurant la liaison avec Le Havre. En 1910, un barrage est érigé sur l'Orne en aval de Caen pour remplacer celui existant au niveau de la Prairie. Il est mis en service en 1912 pour pallier les inondations et surélever les eaux du port.

         Le trafic voyageurs et fret au départ de Caen se développe au 19e siècle. Entre 1835 et 1939, des bateaux à vapeur font la liaison entre Caen (quai de juillet, puis bassin Saint-Pierre à partir de 1910) et Le Havre (bassin Notre-Dame). À partir des années 1890, des services de paquebots réguliers sont ouverts entre Caen et l'Angleterre pour le transport des marchandises et des voyageurs : vers Littlehampton (Sussex de l'Ouest) et vers Londres via Newhaven en 1893, vers Manchester en 1895.

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    Sites sur la liaison Caen-Le Havre en vapeur :

    http://marc-andre-dubout.org/bateaux/101001_caen-lehavre/101001_caen-lehavre.htm

    http://www.havrais-dire.org/article-les-traversees-de-la-seine-par-bateaux-vapeur-1ere-partie-114031043.html

    http://bateauduhavre.over-blog.com/le-bateau-du-havre-en-cartes-postales-partie-i

         De nombreuses améliorations permettent d'accroître le volume transitant par le port ; il est multiplié par quatre entre 1865 et 19114. Dès 1857, le port est connecté au chemin de fer. La hauteur du canal est plusieurs fois revue à la hausse : 4,50 mètres en 1860–1864, 4,70 mètres en 1875, 5,22 mètres en 1877–1882, 5,72 mètres en 1895–18994. Le canal est également élargi en 1906-1907, ce qui nécessite la reconstruction des quatre ponts qui permettent son franchissement. On en profite pour élargir les passes de navigation des ponts-tournants (de 12 mètres à 18 m4. De nouveaux bassins sont également creusés et de nouveaux quais aménagés. De 1877 à 1880, un nouveau bassin long de 500 mètres est creusé sur la rive droite du canal dans la prairie de Mondeville. Il devient le principal bassin, les deux autres étant trop peu profonds et ne disposant pas de terre-pleins suffisants. À Ouistreham, une nouvelle écluse est creusée en 1895–1903. De nombreux travaux sont menés dans les années 1910. En 1911, le Nouveau bassin est prolongé de 200 mètres, de nouvelles voies ferrées sont établies sur les quais, le réseau atteignant alors environ 5 kilomètres de longueur, et un système d'éclairage est installé pour permettre au bateau de naviguer la nuit. En 1912, le Nouveau bassin est étendu de 390 mètres jusqu'au pont de Calix. À Ouistreham, la jetée orientale est reconstruite et des travaux dans l'avant-port permettent de faciliter l'accès au canal.

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         Enfin, en 1917, la société métallurgique de Normandie et la société des Chantiers navals français réalisent des bassins privés (bassin d'Hérouville). Le port de la SMN est constitué d'un vaste bassin relié au canal par une passe traversée par un pont-tournant. Il dispose d'un môle d'accostage en béton de 150 mètres de long desservi par cinq voies ferrées. Le port de la SMN est également relié au chemin de fer minier de Caen à Soumont-Saint-Quentin. Ces installations ferroviaires, connectées au réseau ferré de l'État, forme la gare de Clopée. Les Chantiers navals français sont situés sur la commune de Blainville-sur-Orne le long du canal de Caen à Ouistreham. Le coup d’envoi de l’activité navale est marqué par le lancement du cargo Député René Reille-Soult en 1921. Puis le pétrolier géant pour l’époque (12 000 tonnes) le Saint-Boniface est lancé en avril 1922. Avec ses six cales en éventail, les chantiers navals de Blainville permettent de construire des navires de 165 m de long. En 1925, le site est le plus important des trois établissements des Chantiers navals français. Entre 1917 et 1935, les chantiers de Blainville lanceront 100 navires.

         À la veille de la Seconde guerre mondiale, le port de Caen compte 18 hectares de surface d'eau, 2,370 kilomètres de quais accostables et 131 hectares de terre-pleins.

    Depuis 1945

         Très sévèrement endommagé pendant la bataille de Caen, le port se développe de nouveau rapidement à partir des années 1950. Il avait deux originalité pour un port français. Tout d'abord les exportations l'emportaient sur les importations : en 1953, 1 097 841 tonnes contre 854 843 tonnes. Ensuite, les bateaux sous pavillon français étaient majoritaires (62,5 % en 1953) grâce à la présence de la Société navale caennaise. Avec ses 24 navires au début des années 50, la Navale a pratiquement doublé sa capacité de transport de 1939. De nouvelles lignes sont créées vers l’Afrique du Nord, puis la Compagnie innove avec le commerce du bois qui n’existe pas encore à Caen. Composée de grumiers, pinardiers, minéraliers et navires frigorifiques, la flotte de la Navale compte en 1960 une trentaine de navires auxquels elle ajoute l’Athéné, un pétrolier de 20 400 tonnes. Le trafic était dominé par les activités minières et métallurgiques liées à la proximité des mines de Soumont et de Saint-Quentin, ainsi que de la Société métallurgique de Normandie. En 1953, le minerai de fer représentait 71,8 % des entrées (787 962 tonnes) et les produits de la métallurgie (fer et fonte) 19,7 % des sorties (216 732 tonnes). Cette même année, 74,3 % des entrées (634 816 tonnes) était constituées de houille destinée en majeure partie à la SMN. Le bassin Saint-Pierre n'est pratiquement plus utilisé ; seul 0,3 % du trafic transite par ses quais en 1953. La partie du port sur la rive gauche de l'Orne est quant à elle totalement abandonnée. La majeure partie du trafic transite par le bassin d'Hérouville (56,9 % du trafic en 1953) suivi par le Nouveau bassin (36,8 % du trafic en 1953).

         En 1960, un port de plaisance est aménagé à Ouistreham. Le bassin de Calix est ouvert en 1962. Le quai de Blainville est ouvert en 1972 pour permettre le chargement de céréales et de vracs divers, ainsi que la manutention de colis lourds (bois, conteneurs). En 1986, un terminal ferry est créé à Ouistreham, et un second en 1992. La C.C.I de Caen a réalisé de nouveaux travaux d'élargissement et d'approfondissement du canal.

         En 1990, les stations de pilotage de Caen-Ouistreham et de Seine-Rouen-Dieppe sont fusionnées au sein de la station de pilotage de la Seine dont le siège est établi à Rouen. (Wikipédia)


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  • LE PORT DE CAEN-OUISTREHAM (2) LE PORT DE CAEN-OUISTREHAM (2)

    Le port de Caen dans l'art

         Le port a été peint par de nombreux artistes :

          Nicolas Ozanne, Le Port de Caen vu de la Prairie, 1787 ;

         Ambroise Louis Garneray, Vue du port de Caen prise du quai de Vaucelles ;

         Stanislas Lépine, Le port de Caen, vers 1859, musée d'Orsay ;

         Louis-Edouard Garrido, Vue du port de Caen, vers 1960, Musée de Normandie.

    LE PORT DE CAEN-OUISTREHAM LE PORT DE CAEN-OUISTREHAM LE PORT DE CAEN-OUISTREHAM (2)

    Photo 1 : Nicolas Ozanne, Le Port de Caen vu de la Prairie, 1787 ; http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Ozanne#mediaviewer/File:Port_depuisvaucelles_18e.JPG ; Photo 2 : Ambroise Louis Garneray, Vue du port de Caen prise du quai de Vaucelles ; http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Caen_port_vaucelles_garneray.jpg ; On reconnait en arrière-plan, l'ancien pont de Vaucelles avant sa reconstruction en 1825. Photo 3 : Vue de Caen par André Mare, Musée des Beaux-Arts de Bernay. Ci-dessous, différents tableaux de Victor Stanislas Lépine (1835-1892) consacré au port de Caen :

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    Extraits de http://www.artetmer.com/uploads/images/oeuvres/19s/Lepine/

    Les différents bassins

    LE PORT DE CAEN-OUISTREHAM (2)

    Dessin extrait du site du port de Caen consultable sur www.caen.port.fr/

    Bassin Saint-Pierre

         L'ancien cours de l'Odon est canalisé vers 1780. La compagnie Mignot commencent l'édification de murs de quai en 1787 sous la direction de l'ingénieur Lefebvre. Mais alors que les travaux sont bien avancés, les batardeaux se rompent et les fondations sont ébranlées par la marée. La construction est finalement interrompue en l'an III. Les murs ont par la suite été consolidés pour pouvoir être achevés.

         Quand le projet de l'ingénieur Pattu de percement d'un canal entre Caen et la mer est retenu, l'administration prévoit de transformer le canal Saint-Pierre en bassin régulier de 550 m de longueur sur 50 m de largeur entouré par des murs de quai. Il est prévu que le bassin soit de la même profondeur que le canal (4 m). D'une superficie de 27 500 m², il doit pouvoir accueillir 70 navires de 300 tonneaux. Ce bassin doit être alimenté par les eaux de l'Odon, transformé en rigole alimentaire. Le projet initial prévoit que chaque extrémités du nouveau bassin doit être fermée par un barrage :

    -au sud-est, un barrage pour retenir les eaux fermée par une écluse à sas, cette dernière permettant de relier le bassin avec l'Orne où se situe avec la partie du port qui n'est pas concerné par ces nouveaux ouvrages (quai de Vaucelles) ;

    -au nord-ouest, un barrage sur l'Odon où doivent être pratiqués cinq pertuis, d'au moins 5 m, qui permettront de faire des chasses quand le bassin sera à sec à marée basse ;

    -à l'est, une écluse à porte d'èbe et de flot permettant de communiquer avec le nouveau canal maritime.

         Le projet est repris par l'ingénieur Tostain qui supprime le barrage à pertuis sur l'Odon. L'ingénieur en chef prévoit également la construction d'un aqueduc parallèle au bassin afin d'écouler l'eau des égouts dans l'Orne sans qu'elle vienne polluer le bassin.

         Le 23 février 1839, les travaux de consolidation des murs de quai construits en 1792 sur la rive droite du bassin Saint-Pierre, actuel quai Vendeuvre, sont adjugés. Les travaux sont terminés à la fin de cette année et les quais, terre-pleins et pavages sont achevés au début de l'année suivante. Le 23 novembre 1844, les travaux de creusement du canal et de construction des quais sont adjugés. La largeur des anciens quais du port de Caen, fixée à 25 m par l'ordonnance royale du 12 décembre 1818, a été conservée pour la partie des nouveaux quais situés entre le fond du bassin et la tête du canal. Entre l'Orne et le nouveau canal, la largeur est portée à 40 m ; une cale de 150 m de longueur sur 15 m de large doit y être aménagée afin de permettre le déchargement du bois. Au nord-ouest, doit être aménagée une grande place, l'actuelle place Courtonne, sur laquelle débouche les rues de la ville. Quand les travaux sont terminés, le bassin forme une étendue d'eau de 567 m de long sur 50 m de large, bordée par 1 321 m de quai. La profondeur, initialement de 4 m est ensuite portée à 4,50 m, puis 5 m.

    LE PORT DE CAEN-OUISTREHAM (2) LE PORT DE CAEN-OUISTREHAM (2) LE PORT DE CAEN-OUISTREHAM (2)

         Sur les quais, un hangar public est couvert d'une toiture en panneaux métalliques amovibles d'une tonne environ. Une grue peut soulever un des éléments afin de pratiquer une ouverture d'environ 18 m2 à travers laquelle on peut transférer les marchandises directement entre le bateau et sol du hangar.

         Après l'ouverture du nouveau bassin, qui est régulièrement élargi, la part du trafic transitant par le bassin Saint-Pierre décline. Après la Seconde guerre mondiale, le bassin n'est pratiquement plus utilisé. Le faible trafic est constitué principalement de bois, ainsi que de ferrailles et de sable. Il abrite aujourd'hui le port de plaisance de Caen. Équipé de 6 pontons à catway, ce port peut accueillir au total 92 bateaux de moins de 25 mètres et dont le tirant d'eau n'excède pas 3 m 80.

         On trouve sur ces quais plusieurs bâtiments datant du 19e siècle ou du début du 20e siècle : Pavillon de Normandie, Hangar Savare, Ancien siège de la SNC, DDE maritime.

    LE PORT DE CAEN-OUISTREHAM LE PORT DE CAEN-OUISTREHAM (2)

    Photo à droite du Nouveau Bassin extraite de http://sam-tel.com/eai/urbanisme/nouveau-bassin-a-caen/

    Nouveau bassin

         L'inscription du bassin Saint-Pierre dans un milieu urbain empêchant son agrandissement, un nouveau bassin est creusé sur la rive droite du canal dans la prairie de Mondeville. Long de 500 mètres, il est ensuite prolongé de 200 mètres en 1911 et atteint ses dimensions actuelles en 1912 quand il est étendu de 390 mètres jusqu'au pont de Calix. Relié au réseau ferré de l'État, puis au chemin de fer minier de Soumont, il devient rapidement le principal bassin du port avant d'être supplanté par le bassin d'Hérouville. Aujourd'hui cette partie du port est désaffectée. En octobre 2008, la communauté d'agglomération Caen la Mer a ouvert une pépinière d'entreprises nautique baptisée Norlanda. Les locaux mis à disposition sont reliés aux quais du Nouveau bassin distant de 150 mètres par une voirie permettant la mise à l'eau des bateaux de plaisance

    LE PORT DE CAEN-OUISTREHAM (2)

    Ci-dessus le Bassin de Calix enjambé par le viaduc du même nom ; photo Archives Ouest-France

    Bassin de Calix

         On y trouve un terminal agro-alimentaire, Mélasse de France. Possédant lui aussi des grues à godet, ce quai permet le chargement-déchargement de vrac ou de colis. Ce bassin a aussi servi à la Brittany Ferries, lors de l'arrêt du Barfleur, en 2010-2011.

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    Ci-dessus, le bassin d'Hérouville, photo extraite du site : http://wikimapia.org/5422124/fr/Port-de-Caen-Ouistreham-bassin-d-H%C3%A9rouville

    Bassin d'Hérouville

         Vrac et divers. Le bassin est équipé d'une zone d'évitage où les navires les plus longs (180 m) et à fort tirant d'eau (plus de 7,5 m) peuvent faire demi-tour.

    LE PORT DE CAEN-OUISTREHAM (2)

    Ci-dessus, le quai de Blainville, photo extraite du site http://www.libertebonhomme.fr/2014/01/24/port-retour-des-conteneurs-dans-laxe-le-havre-caen/

    Quai de Blainville

         Conteneurs divers, Bois, Vrac, Céréales - Le quai de Blainville mesure plus de 600 mètres. Il s’agit du port commercial qui est le quatrième port français d’importation de bois exotiques, le plus souvent en provenance du golfe de Guinée. C’est également le lieu de déchargement et de chargement du fer, des engrais, du charbon et des matériaux de construction. Le port exporte les céréales produites dans la région et possède un silo d’une capacité de 33 000 tonnes. À proximité de ce quai, des travaux de dragage du canal ont débuté le 4 janvier 2009 afin de créer une zone d'évitage où les gros bateaux pourront faire demi-tour. Un terminal de conteneurs en provenance du port du Havre, initialement prévu sur le bassin de Calix, doit y être aménagé.

    Quai de Ranville

         Cet espace était à l'origine destiné au fret routier. Toutefois, il sert actuellement au stockage de deux portes d'écluse auparavant, disposées sur les plans inclinés de l'avant port de Ouistreham.  Il sert aussi occasionnellement à l'amarrage de dragues lors de manque de place sur les quais ouistrehamais.

    Port de plaisance de Ouistreham

         En 1960, un bassin d'une capacité d'accueil de 650 places est aménagé à l'est du canal. Un projet d’extension du port de plaisance est à l'étude afin de doubler sa capacité d'accueil.

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    Le débouché du canal de Caen à la mer : le port de plaisance et les écluses, photo extraite de http://www.calvados-tourisme.com/diffusio/fr/bouger/les-loisirs-du-calvados/ouistreham/_TFOLOINOR014FS00066.php

    Port passager de Ouistreham

         La ligne est ouverte en 1986. Une gare maritime est alors construite à l'emplacement d'un ancien camping. La ligne de ferry Ouistreham-Portsmouth permet de relier la France et l'Angleterre en 5 h 45 en jour et en 7 h s'il fait nuit. En saison et le week-end, le « Navire rapide » permet de raccourcir le temps de la traversée en la ramenant à 3 h 45. Les liaisons sont assurées par la compagnie Brittany Ferries.  Les départs sont jusqu'au nombre de 4 par jour (2 le mercredi) dans les deux sens. Cette ligne de ferry permet donc de relier Caen à l'Angleterre au niveau de la ville de Portsmouth où Londres ne se trouve plus qu'à 120 km. Le port de Ouistreham comme le port de Calais est le théâtre de clandestins qui tentent de rejoindre le Royaume-Uni en se dissimulant dans les poids lourds embarquant sur les ferrys... (Wikipédia)


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  •  Mondeville, avant le redressement de l'Orne au 18ème siècle, se trouvait exclusivement sur la rive droite du fleuve. Aujourd'hui, la limite communale de Mondeville avec Hérouville-Saint-Clair sinue dans la zone industrielle entre l'Orne et le canal de Caen à la mer.


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    MONDEVILLEMONDEVILLE MONDEVILLE est une ville française, située dans le département du Calvados en région Normandie. Ses habitants sont appelés les Mondevillais et les Mondevillaises.
         La commune s'étend sur 9,1 km² et compte 9 669 habitants depuis le dernier recensement de la population. Avec une densité de 1 068,4 habitants par km²,
    Mondeville a subi une baisse de 7% de sa population par rapport à 1999. Le maximum de la population a été atteint en 1999 avec 10 428 habitants.
         La commune est en plaine de
    Caen. Entourée par les communes de Cormelles-le-Royal, Caen, Hérouville-Saint-Clair, Colombelles, Giberville, Cagny et Grentheville, Mondeville est limitrophe au sud-est de Caen, la capitale régionale dont le centre-ville est à 3,5 km du centre mondevillais.

         Le territoire est traversé par la route de Paris (RD 613 et RN 13), la route de Rouen (RD 675, ancienne partie de la RN 175), la route de Cabourg (RD 513, de Honfleur à Caen) et le boulevard périphérique de Caen (RN 814) sur lequel vient se greffer l'A13.

         Située à 5 mètres d'altitude, le fleuve l'Orne, la rivière le Biez sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Mondeville.

    MONDEVILLE MONDEVILLE MONDEVILLE MONDEVILLE

         Le hameau de Clopée, historiquement mondevillais, fut détaché de Mondeville vers 1780 et attribué à Colombelles. Prenant acte du fait qu'une partie du hameau appartenait déjà à Mondeville, que Clopée se trouvait à 12 km de son chef-lieu de canton (Troarn) et que l'église de Notre-Dame-des-Champs était à seulement un kilomètre, alors que Saint-Martin de Colombelles était à 2,4 kilomètres, les députés ont pris la décision le 18 octobre 18494 de rattacher à Mondeville les 14 hectares du territoire de Clopée occupé par 35 à 40 habitants.

         En 1793, la commune de Mondeville était le chef-lieu du canton qui portait son nom. En 1801, elle fut incorporée au canton de Caen-Nord, puis à celui de Caen-Est en 1815 et ensuite à celui de Caen-Sud en 1967. Depuis 1982, Mondeville fait partie du canton de Caen-7. La commune est jumelée avec Büddenstedt (de) (Allemagne) depuis 1972 et Northam (en) (Royaume-Uni) depuis 1974. http://www.annuaire-mairie.fr/ville-mondeville-14.html + Wikipédia

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    Toponymie

         Le nom de la localité est attesté sous la forme Amundi villa en 990. Le toponyme est dû à l'anthroponyme scandinave Amundi adjoint de l'ancien français ville dans son sens originel de « domaine rural » issu du latin villa rustica. (Wikipédia)

     

    MONDEVILLEHéraldique : Les armes de la commune de Mondeville se blasonnent ainsi :
    Tiercé en barre, les traits de partitions haussés à dextre et abaissés à senestre : au premier de sinople aux deux léopards l'un sur l'autre adextrés d'une mitre, le tout d'or, au second de gueules à la roue dentée de sable chargée de douze étoiles d'or, au haut-fourneau d'argent brochant, sur lequel brochent à dextre une grue portuaire d'or, et à senestre une usine à deux cheminées crachant de la fumée du même, au troisième d'or aux cinq burelles ondées de sable chargées chacune d'une burelle ondée d'or. (Wikipédia)

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    Histoire

         La commune de Mondeville a fait l'objet de nombreuses fouilles.

    De la préhistoire au haut Moyen Âge

         Le premier site d'occupation humaine sur le territoire actuel de Mondeville était un village que des fouilles ont mis au jour à la delle Saint-Martin (emplacement de l'actuelle ZI Henri Spriet) à proximité d'un domaine rural situé sur le territoire de Cagny. Les premières traces d'occupation remontent au Néolithique, puis à l'âge du bronze : céramique du bronze final III (8e siècle av. J.-C.) et foyer rudimentaire utilisé du Hallstatt au début de La Tène.

         Pendant l'Antiquité, une villa ou une petite agglomération rurale se développa sur le site. Il semble que les bâtiments étaient composés de mur de pisé ou à colombages reposant sur des murs de pierre ; on suppose que les toits étaient recouverts de chaume, de roseau, de bruyère ou de bois.

         Plus proche du bord du plateau, un oppidum gaulois a également été découvert à l'emplacement de l'actuel lotissement à l'est du chemin de la Cavée (ancien lieu-dit de la Masse).

         Au 3e siècle, les invasions barbares provoquèrent l'abandon du village. Les maisons en pierre furent alors remplacées par des cabanes de 4 à 12 m2 construites totalement en bois et semble-t-il recouvertes de chaume ou de bois. Ce petit groupement d'habitations était entouré par une clôture.

         Au 7e, le sud de la commune actuelle fut défriché et le village connut un nouvel essor. De nouvelles maisons en pierre furent construites et surtout une église, dédiée à saint Martin, fut érigée sur les ruines de l'ancien domaine gallo-romain (fin 7e-début 8e). Les morts étaient inhumés à l'intérieur et autour de cet édifice rectangulaire de 40 m2 qui fut agrandi au 9e.

         Au 12e, ce village fut abandonné et l'église probablement détruite. La population migra vers Grentheville, dont l'église fut fondée à cette époque, et vers la vallée de l'Orne et du Biez.

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    De l'an mil à la fin du 19e

        Le nom de Mondeville (Hamundivilla - Amundivilla - Mondevilla) apparaît pour la première fois dans les textes au 10e. En 989, Richard Ier de Normandie fit donation à l'abbaye de Fécamp de la cure située sur le domaine d'un seigneur scandinave, Amun ou Amundi. À partir de cette date, le domaine d'Amundivilla fut géré comme un fief ecclésiastique par la baronnie d'Argences ; grâce au tonlieu et à la dîme, les bénédictins purent profiter des ressources que les villageois tiraient de la vallée fertile dans laquelle ils étaient implantés.

         Au 10e, le territoire de la commune était alors divisé en six paroisses :

    - Saint-Martin (abandonné au 12e) ;

    - Notre-Dame-du-Pré (puis des-Près) ;

    - Sainte-Madeleine ;

    - Saint-Denis ;

    - Notre-Dame-de-la-Fontaine ;

    - Sainte-Paix (réuni à la paroisse de Vaucelles en 1718).

    Le hameau de Clopée fut rattaché à la paroisse Saint-Martin de Colombelles de 1781 à 184918.

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    L'habitat

         Au 2e millénaire, surtout après l'abandon de Saint-Martin au 12e, le village se concentra au bord du plateau et dans les terres les moins inondables de la vallée. Plutôt qu'un village concentré autour d'un bourg, il s'agissait plutôt d'un chapelet de hameaux constitués de petites maisons à un étage aux murs de plaquettes et de moellons recouvertes d'un toit en ardoise, parfois en forme de bateau retourné. Dans les vallées marécageuses de l'Orne, dont le cours était alors méandreux, et de son affluent le Biez, ces maisonnettes s'alignaient sur des digues autour de terres asséchées devenues polders (organisation de type marschufendorf).

         Au milieu de ce paysage rural où émergeaient quelques habitations de taille modeste, quelques bâtiments ressortaient par leur dimension et/ou leur importance symbolique :

    - les églises paroissiales : l'église Notre-Dame, l'église Saint-Denis, utilisée l'hiver quand les crues rendaient Notre-Dame inaccessible, l'église Sainte-Paix (aujourd'hui à Caen)

    - la grange aux dîmes

    - le four à ban

         Au 17e-18e, plusieurs pavillons de chasse, appelée châteaux, furent construits sur ces terres très giboyeuses. Le plus important, le château de Bellemaist fut construit au 17e dans un domaine de plus de 50 hectares entourés d'un mur dont on peut encore suivre la trace dans le centre de Mondeville.

          La commune était traversée par quatre grandes voies de communication :

    - la route de Paris qui étaient autrefois sinueuse (les courbes du "Grand Chemin du Roi" ne furent supprimées qu'en 1736)

    - la route de Rouen qui traversait autrefois les hameaux du Four à ban et du Vast (actuelles rue de Valleuil et Eugène Varin)et qui fut ensuite détournée plus au sud (actuelle rue Émile Zola)

    - la route de Dives par Clopée (rue Pasteur aujourd'hui)

    - enfin l'Orne, décrivant de larges courbes jusqu'à la fin du 18e, qui étaient depuis le Moyen Âge, voire depuis l'Antiquité, un vecteur important d'activité jusqu'à l'ouverture du canal de Caen à la mer en 1857.

         La commune était ainsi étape aux portes de Caen. En 1837, un service de paquebot à vapeur entre Caen et Le Havre fut créé et des escales furent prévues à Mondeville. Les diligences, notamment celles venant de Paris, passaient également à Mondeville.

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         Jusqu'à la fin du 19e siècle, les bords de l'Orne à Mondeville servent de lieu de villégiature aux Caennais.

         « Toutes les villes possèdent en dehors de leur enceinte des lieux de plaisir et d'abandon où court le dimanche, boire et danser, une population d'ouvriers, heureux d'oublier, un jour au moins, les fatigues et les travaux de la semaine. Mondeville jouit de ce privilège : de joyeuses guinguettes y appellent des bandes de buveurs et de danseurs ; mais, pour quelques-uns, les suites de ces réunions bruyantes deviennent funestes, et l'abus qu'ils ne manquent pas de faire de ces jouissances de quelques heures les force parfois au repentir. » Joseph Morland, 1837

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    L'économie agraire

         Les villageois tiraient principalement leurs revenus de l'agriculture. Plusieurs types de cultures étaient privilégiés en fonction de la qualité de la terre.

         Le maraîchage se développait au bord du Biez, la terre y étant particulièrement fertile grâce au limon déposé par les crues. Les marais étant des biens communaux qui appartenaient au « Messieurs de Fécamp », les fermiers devaient payer ces derniers en monnaie et en nature. Au 18e-19e de multiples conflits éclatèrent entre les meuniers de Clopée qui n'entretenaient pas leur bief, et les maraîchers en amont dont les récoltes étaient compromises du fait de cette incurie. À la suite de cela, un syndicat des maraîchers fut créé en 1861.

         Les prairies, moins riches, étaient affermées par les moines de Fécamp. Chaque année, les prairies étaient « marquées à la perche » pour la livrée des foins, ce qui entraînait des différences d'année en année puisque l'aune de la perche était le pied d'un homme différent chaque année. Un droit de « deuxième herbe » permettaient également au villageois de les utiliser pour la pâture des veaux d'un an, des vaches et des bourriques après la récolte des foins de l'abbaye. Les fermiers, puis les propriétaires terriens du 19e, souvent de riches bourgeois caennais, étaient cependant réticents à permettre l'exercice de ce droit séculaire qui semble remonter aux origines du fief ; de nombreux procès les opposèrent aux villageois. Après la rectification du cours de l'Orne à la fin du 18e, ces prairies n'étaient accessibles qu'en bac depuis Clopée ou Sainte-Paix. Ils pouvaient contenir 70 à 80 personnes ou 10 à 12 animaux de grande taille (chevaux, mulets, bœufs ou vaches). Celui de Clopée fut supprimé en 1880. Au contraire des terres du plateau de la plaine de Caen dotées d'un fort potentiel de productivité et utilisées comme labours, les vallées sèches, fréquentes à Mondeville étaient plus pauvres et servaient généralement d'herbage pour le bétail, notamment pour les troupeaux d'ovins à laine.

    L'extraction de la pierre de Caen

         La pauvreté des sols de ces terres incultes, principalement due à la faible épaisseur des limons, favorisa le développement de l'extraction de la pierre de Caen. À l'époque gallo-romaine, le bovage, exploitation par chambres souterraines accessibles par des puits, commença sous le plateau à Saint-Martin. Le même procédé fut utilisé aux Housseaux (actuel ZAC Charlotte-Corday) du 13e au 17e. Des parcelles étaient louées en surface pour six ans. Cinq à six ouvriers creusaient les boves puis remontaient les blocs en « cranant », c'est-à-dire en tirant les cordes grâce à une roue et un cabestan. La pierre était ensuite acheminée jusqu'à la destination finale par les chemins au bœuf, voies défoncées par les convois tirés par des bovins. Du 13e au 15e, les flancs de coteau au four à ban, à la Madeleine ou vers l'actuel lotissement des Charmettes furent exploités à ciel ouvert et taillés en gradin.

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         Mais l'exploitation massive de la pierre de Caen à Mondeville eut lieu dans le quartier des Roches qui bénéficiait de la proximité de l'Orne. La pierre était extraite des galeries creusées par trois à cinq ouvriers à partir du pied de la falaise, puis elle était tirée par des chevaux jusqu'aux bords du fleuve où elle séchait pendant une période pouvant aller de quelques mois à quelques années ; enfin elle était acheminée par voie d'eau jusqu'à Caen ou jusqu'en Angleterre. Pendant l'occupation anglaise de la Normandie, Henri V et Henri VI d'Angleterre se réservèrent le monopole de l'utilisation de la pierre (1407-1450). Au 17e-18e, les carrières de Caen fermèrent et celles de Mondeville connurent alors leur apogée. Il semble que le séisme du 30 décembre 1776 ait mis un terme à ce développement. Délaissées, les chambres souterraines servirent alors de glacière au 18e, de prison sous la Révolution française, de champignonnière et de cave à vin (coopérative de la SMN) au 20e. Lors des bombardements de 1944, les Mondevillais se réfugièrent dans les carrières des Roches.

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    Une communauté villageoise pauvre

         Situé aux portes de Caen, au bord de l'Orne, le village fit l'objet de pillage en période de guerre, notamment en 1346. Pour diversifier leurs sources de revenus, les villageois menaient de front plusieurs activités. Les femmes travaillaient à domicile dans le textile (dentelle), mais cette activité déclina à partir de 1860. Pendant les périodes où le travail des champs étaient moins prenant, les hommes vendaient leur force de travail dans les carrières ; les enfants, capables de se faufiler dans les galeries étroites, étaient également mis à profit pour exploiter la pierre de Caen.

         Des fièvres cycliques (peste de 1348, choléra en 1849, 1854 et 1865, variole en 1871, mais également typhoïde) et la tuberculose, à l'état endémique, décimaient la population. La présence des marais, les conditions d'hygiènes déplorables, dues entre autres à la mauvaise qualité des maisons, alliées à des conditions de travail difficiles expliquaient cet état sanitaire préoccupant. Un enfant sur deux décédait avant deux ans (44 % des enfants de moins d'un an mouraient à la suite d'une pneumonie ou d'une bronchite en 1850) et l'espérance de vie au début du 19e était de 37 ans.

         Pour venir en aide à la population, des œuvres charitables furent fondées. La maladrerie de Mondeville, située à proximité de la route de Rouen est attestée depuis 1541. Gérée par les Sœurs de la Charité, elle tirait ses revenus des fermages sur les terres qu'elle possédait sur le plateau. Quand elle fut démolie au début du 18e, le revenu tiré de la vente des pierres de sa chapelle fut distribué aux pauvres. En 1643, le pape Urbain VIII reconnut la « Confrérie de Notre Dame du Pré » qui distribuait de la nourriture et de l'argent pour soigner les malades ou régler les frais d'inhumation des défunts sans ressource. À la Révolution, les biens fonciers et immobiliers de la confrérie furent confisqués au profit du Bureau de Bienfaisance. En temps normal, 10 % de la population mondevillaise bénéficiait de cette aide, mais au début du 19e, ce chiffre monta jusqu'à 20 %.

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    Quand le village devient ville (20e siècle)

    Le début de l'urbanisation

         En 1855, la première gare de Caen fut provisoirement construite à Mondeville. En 1858, l'actuelle gare fut inaugurée à Vaucelles et la gare de Mondeville fut abandonnée. Quatre hectares de prairies et de marais sont utilisés pour les infrastructures ferroviaires entre la gare et le port. Toutefois, l'arrivée du chemin de fer provoqua à la fin du 19e une hausse de la population qui se fixa au nord-ouest de la commune. À partir de 1881, la commune fut traversée par la ligne Caen-Dozulé-Putot. En 1893, le premier bureau de poste fut ouvert et, en mai 1905, une nouvelle mairie, associée à un groupe scolaire, fut inaugurée rue Chapron pour se rapprocher de cette nouvelle population. Enfin en 1912, l'électricité fit son apparition.

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         Mais ce fut au 20e que Mondeville connut un grand essor démographique. Rompant avec son caractère rural, Mondeville se mua en ville industrielle. En 1909, August Thyssen acheta des terrains sur le plateau surplombant le village de Colombelles qui comptait alors moins de 200 habitants. Il fonda ensuite la Société des hauts-fourneaux de Caen et fit construire en 1913 une grande usine sidérurgique sur les terrains de Colombelles. La ligne de chemin de fer entre cette usine et les mines de Soumont-Saint-Quentin fut construite en partie à l'est de la commune. La Société des Hauts Fourneaux et Acieries, qui devint ensuite la Société métallurgique de Normandie, changea complètement le visage du sud-est de la périphérie de Caen. Pour loger les ouvriers, la cité ouvrière du Plateau, à cheval sur les communes de Mondeville, Giberville et Colombelles fut créée sur les hauteurs de Mondeville entre 1913 et 1930 : 1913 Grands Bureaux, Hôtellerie ; 1921 Cité Centrale ; 1925 Cité des Roches ; 1926 Cités du Bois et de la Grande Rue ; 1929 école des Tilleuls.

         En 1925, l'armée aménagea un complexe pyrotechnique, la Cartoucherie, dans le domaine du château de Valleuil. Non loin, au-dessus de la route de Rouen, la COFAZ (Compagnie française de l'azote) fit construire en 1931 une usine d'engrais (actuelle halle d'athlétisme Michel d'Ornano). Dans le centre, une grande partie du domaine de Bellemaist fut loti à partir de 1928 pour former les Charmettes (ancienne Cité Loucheur). La commune fut dotée d'une nouvelle poste en 1935 et d'une nouvelle église, dédiée à Marie-Madeleine Postel, en 1938. Le centre de la gravité de la commune était définitivement établi dans le secteur compris entre la route de Rouen et la route de Cabourg.

         En 1944, la commune fut touchée par les bombardements. Les Mondevillais se réfugièrent dans les carrières de la rue des Roches. » (Wikipédia) « Cette rue, et ses roches sont en outre un symbole historique de la commune Mondeville, car environ 9000 personnes s'y sont abritées, notamment lors du débarquement allié, du 6 juin 1944 au 13 juillet 1944, date de l'évacuation de Mondeville. » Site de la commune : http://www.mondeville.fr/decouvrir_mondeville/histoire_mondevillaise.html « La cité du Plateau fut détruite et reconstruite à l'identique.

    Mondeville, une commune intégrée dans l'agglomération caennaise

         Après la Seconde Guerre mondiale, la commune perdit définitivement son caractère rural du fait de la déconcentration industrielle qui marqua l'ensemble de la Basse-Normandie. De grandes entreprises se sont implantées sur de vastes zones industrielles à cheval sur Mondeville, Grentheville et Cormelles-le-Royal comme Citroën (devenu PSA Peugeot Citroën), Valeo ou Robert Bosch GmbH. Le développement de l'activité portuaire du port de Caen-Ouistreham, le long du canal, effacèrent les dernières traces des guinguettes que l'on trouvait à la fin du 19e et au début 20e au bord de l'Orne ; l'ouverture de la station d'épuration du Nouveau Monde le 2 décembre 1976 marqua définitivement la disparition du caractère rural de ces anciennes prairies.

         Pour permettre l'essor des activités industrielles et l'amélioration des conditions de la circulation automobile, d'importantes infrastructures routières furent construites sur le territoire de la commune. Depuis 1975, le boulevard périphérique de Caen enjambe le canal et l'Orne grâce au viaduc de Calix et traverse le centre-ville, ainsi que le bois du Biez, dernier vestige des taillis que l'on trouvait un peu partout sur la commune autrefois. L'autoroute de Normandie lui est connecté depuis la même époque. Ces infrastructures, favorisant le tout-automobile, permit le développement de grandes zones commerciales qui font aujourd'hui la richesse de la commune. En février 1970, le premier hypermarché de l'agglomération caennaise, Supermonde, ouvrit ses portes au bord de la route nationale 13 le long de laquelle s'étirent depuis de grandes zones commerciales (Vallée Barrey et ZA Charles-de-Coulomb).

    Le centre commercial Mondeville 2.

         De nouveaux quartiers furent aménagés : (1954-1958) la résidence du Parc et la rue Laennec dans ce qui restait du domaine de Bellemaist ; la ZAC Charlotte-Corday (1955-1991) ; le lotissement du Bois de Claquet (années 1980) ; la Vallée Barrey (1992) ; les Hauts de Mondeville (années 1990. Désormais, il ne reste pratiquement plus de terrain agricole sur la commune et ceux qui demeurent sont concentrés à l'est à la limite avec Giberville.

         En 1993, Société métallurgique de Normandie a fermé, provoquant un important marasme économique dans la région. En 1995, le centre commercial Supermonde fut transféré de l'autre côté de la RN13 et devint le centre commercial régional Mondeville 2. En 1997, le bouclage du périphérique fut l'occasion de réaménager l'échangeur de la porte de Paris qui est désormais le plus complexe du système routier de l'agglomération. En octobre 2013, le centre commercial écologique Mondevillage ouvre ses portes à l'emplacement de l'ancien Supermonde, près de la ZA Charles-de-Coulomb. (Wikipédia)

    Lieux :

    Églises :

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         L'église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine-Postel.

     

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         L'église Notre-Dame-des-Prés (12e-13e), classée monument historique depuis 1913. Elle abrite un gisant sous enfeu du 14e siècle classé à titre d'objet. « Ce magnifique édifice prend ses origines à la fin du 1er millénaire, mais sa construction s'est étalée sur plusieurs siècles. Notre Dame des Prés s'appelait à l'origine " Notre Dame du Pré d'Amondeville ". Elle fut classée monument historique en 1913. L'église a subi au fil des siècles de nombreuses transformations, notamment en 1909 et 1956, les bombardements de la seconde guerre mondiale ne l'ont pas épargnée. Aujourd'hui encore, elle reste très fortement attachée dans le cœur des anciens Mondevillais, car la commune de Mondeville a pris naissance autour de l'édifice. Elle est un bel exemple de l'art roman Normand du 12ème et du 13ème siècle. Affectée depuis de nombreuses années au culte catholique de toutes les langues, une messe en langue polonaise est célébrée chaque dimanche matin à 11h00. » http://www.mondeville.fr/decouvrir_mondeville/patrimoine_mondevillais.html

         La chapelle Notre-Dame-des-Travailleurs (sur le Plateau).

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    Photos 1-2 : église Saint-Denis, photos extraites de http://wikimapia.org/5448545/fr/Mondeville-ancienne-%C3%A9glise-Saint-Denis; Photo 3 : Chapelle Notre-Dame-des-Travailleurs; extraite de http://egliseinfo.catholique.fr/lieu/14/mondeville/notre-dame-des-travailleurs ; Photo 4 : Wikimapia

         Ruines de l'église Saint-Denis. « Aujourd'hui encore sa véritable identité reste un mystère ? En effet, ces vestiges sont-ils ceux d'une église, d'une chapelle ou d'un colombier ? Tout juste sait-on qu'elle fut nommée église d'hiver par les historiens qui se basèrent sur les fréquentes inondations de la paroisse de Mondeville et de son cimetière durant la période hivernale. En effet, les personnes décédées pendant l'hiver étaient enterrées autour de cette " chapelle ", sans véritable cimetière. L'église st Denis était située rue saint Denis dont elle portait le nom. » http://www.mondeville.fr/decouvrir_mondeville/patrimoine_mondevillais.html

    Châteaux :

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          Le château de Bellemaist (17e), actuellement occupée par l'école de musique. « Ce magnifique château fut construit au 17ème siècle, par la famille Noroy-Turgot, qui possédait alors de nombreux autres châteaux aux alentours de Caen. C'était un pavillon de chasse au début, car les marais de la rue des Roches et les bords de l'Orne étaient riches en gibier à cette époque. Lors de sa construction, le château était implanté sur un domaine de plus de 50 hectares, qui englobait l'actuelle résidence du parc, les Charmettes, la ZA de Calix et la rue Laënnec. Au début du 20e, la demeure fut achetée par Mr Bouchon pour y créer une sucrerie ; elle fut alors surnommé le Château Bouchon. Le parc est aujourd'hui beaucoup plus réduit car on a construit de nombreux quartier sur ces terrains. La ville de Mondeville est propriétaire depuis 1985 et le château abrite de nos jours l'école de musique du SIVOM et plusieurs salles de réceptions. » http://www.mondeville.fr/decouvrir_mondeville/patrimoine_mondevillais.html

         Le château du Vast (1680). Un haras, fondé par la famille Viel, occupe une partie du domaine du château du Vast.

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    Photo à gauche : château du Vast extraite de https://www.flickr.com/photos/20546789@N00/2966759360/
    A droite : le château disparu de Clopée, ancienne coopérative des ouvriers de la S.M.N.

         Le château de Valleuil qui abrite depuis 1987 l'Établissement central de matériel de mobilisation de service des armées (fermé le 31 juillet 2009).

         Château de Clopée [coopérative SMN],détruit en 2009.

         L'actuel presbytère.

    Le Plateau :

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         Cité ouvrière du Plateau

         La résidence « La Feuilleraie », (1913), résidence du directeur de la Société métallurgique de Normandie jusqu'en 1993 puis maison de retraite. « Cette grande et majestueuse bâtisse, construite au début du 20ème siècle, fut la maison du directeur de la Société Métallurgique Normande jusqu'en 1993, date de la fermeture de l'usine. C'est aujourd'hui une résidence privée « La Feuilleraie »,conçue pour l'accueil des personnes âgées valides ou semi valides. Elle est entourée d'un grand parc arboré. » http://www.mondeville.fr/decouvrir_mondeville/patrimoine_mondevillais.html

         La Renaissance, salle de spectacle du Plateau. « "La Renaissance", quartier du Plateau, offre une salle de spectacle à part entière à la programmation variée et aux possibilités techniques offrant toutes possibilités pour les musiques, le théâtre et la danse. » http://www.mondeville.fr/decouvrir_mondeville/patrimoine_mondevillais.html

         L'Hôtellerie de la SMN (1913), au Plateau.

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         Les Grands Bureaux de la SMN, route de Cabourg (1913).

         Le parc du Biez : « Le Parc municipal du Biez, est un parc urbain situé au cœur de la ville. Il est accessible par le champ de foire, la rue Calmette et la rue des Roches. Son aménagement a été initié vers le milieu des années 70 par le Conseil municipal de l'époque avec la contribution des habitants eux-mêmes qui venaient le week-end défricher et planter de nouveaux arbres.

    Aujourd'hui, le Parc du Biez propose plusieurs atmosphères, ouvrant la voie à de multiples perspectives. Un lieu de promenades en toutes saisons. La partie la plus au nord du parc offre aux visiteurs un côté « sauvage » où la nature est presque en libre évolution. Côté sud, le parc propose une toute autre configuration. Cette partie est aménagée, avec des pelouses et des aires de jeux pour les enfants. » http://www.mondeville.fr/decouvrir_mondeville/parcs_et_promenades_mondevillais.html

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         La ville de Mondeville propose une balade à travers le patrimoine de la ville sur : http://www.mondeville.fr/decouvrir_mondeville/patrimoine_mondevillais.html (Ci-dessous également) et des liens pour découvrir les parcs et promenades de la ville : http://www.mondeville.fr/decouvrir_mondeville/parcs_et_promenades_mondevillais.html

    Personnalités liées à la commune

    Naissances :

         Jean-Jacques de Marguerie (1742-1779), mathématicien. http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Jacques_de_Marguerie

         Jean Vallée (1899-1979), réalisateur. http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Vall%C3%A9e_%28r%C3%A9alisateur%29

         Paul Collette (1920-1995), résistant. http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Collette

         Jean Hougron (1923-2000), écrivain. http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Hougron

    Autres :

         Thomas Becket (1117-1170), né à Londres mais sa famille était auparavant établie à Mondeville dont sa mère Matilda était originaire. http://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Becket

         François Héroult de Hottot (1756-1823), homme politique, a été maire de Mondeville. http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_H%C3%A9roult_de_Hottot

         La famille Viel, qui s'illustre depuis un siècle dans le monde du trot : Albert (maire de Mondeville au début du 20e), Paul, Albert (président de la SECF), Jean-Pierre et Paul. http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Viel

         Michel Hidalgo (né en 1933), footballeur international puis entraineur, a vécu une partie de son enfance à Mondeville, sur le Plateau, où il a débuté sa carrière à l'US Normande. http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Hidalgo

         Le groupe de black metal Blut aus Nord est également originaire de Mondeville. http://fr.wikipedia.org/wiki/Blut_aus_Nord

    Site internet de la commune de Mondeville : http://www.mondeville.fr/web/index.php

     Autre site sur l'histoire de Mondeville : http://mondevilleetsonhistoire.blogspot.fr/


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  • L'Orne sert de limite communale entre Hérouville-Saint-Clair, rive gauche, et Mondeville puis Colombelles, rive droite.


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    HEROUVILLE-SAINT-CLAIR (rive gauche) HEROUVILLE-SAINT-CLAIR (rive gauche) HEROUVILLE-SAINT-CLAIR (rive gauche) est une ville française, située dans le département du Calvados en région Normandie. Ses habitants sont appelés les Hérouvillais et les Hérouvillaises.
         La commune s'étend sur 10,6 km² et compte 21 829 habitants depuis le dernier recensement de la population. Avec une densité de 2 051,6 habitants par km²,
    Hérouville-Saint-Clair a subi une baisse de 3,1% de sa population par rapport à 1999. Le maximum de la population a été atteint en 1990 avec 24 795 habitants.

         Village en périphérie de Caen nommé Hérouville jusqu'en 1957, il accueille sur son territoire dans les années 1960 la construction d'une ville nouvelle, entraînant la multiplication par 13 en vingt ans de sa population, devenant à la fin du 20e siècle la seconde ville du département, rang disputé avec Lisieux à la suite du tassement de la démographie lors des années 2000.
         Entourée par les communes de Blainville-sur-Orne, Biéville-Beuville, Epron, Caen,
     Mondeville et Colombelles, Hérouville-Saint-Clair est située à 3 km au nord-est de Caen la plus grande ville aux alentours et à 12 km de la mer.
         Hérouville est dans le bassin de l'Orne qui borde le territoire à l'est et dont l'embouchure est à 10 km au nord-est. Le Dan, dernier affluent du fleuve, et son bras, le Petit Dan, qui donnent en réalité aujourd'hui leurs eaux au canal de Caen à la mer, sont en limite nord-est. Le canal traverse la commune parallèlement à l'Orne, à l'ouest du fleuve.

    HEROUVILLE-SAINT-CLAIR (rive gauche) HEROUVILLE-SAINT-CLAIR (rive gauche) HEROUVILLE-SAINT-CLAIR (rive gauche) HEROUVILLE-SAINT-CLAIR (rive gauche)

         Les hauteurs se situent à l'ouest, entre la zone de la Sphère et la Haute-Folie. Les points les plus bas correspondent au canal et à la sortie de l'Orne du territoire. L'altitude varie de 1 à 70 mètres.

         La ville d'Hérouville contient un réseau de bus et de tramway qui permet de se déplacer pour rejoindre la ville de Caen ainsi que d'autres villes aux alentours. La ligne de tramway en présence est la ligne B qui rejoint le cœur d'Hérouville et dont il est un des deux points d'accès, au quartier de la Grâce de Dieu de l'autre côté de Caen.

          La ville est aussi desservie par le boulevard périphérique de Caen qui permet de se déplacer n'importe où dans l'agglomération caennaise en un minimum de temps. Elle peut accéder rapidement à l'autoroute A13 par l'intermédiaire du viaduc de Calix, vaste pont construit au début des années 1970 enjambant une portion de l'espace portuaire de Caen. À l'est commence la D515, 4 voies, qui permet de rejoindre la ville portuaire de Ouistreham en une dizaine de minutes.

         En 1793, la commune d'Hérouville est incorporée au canton de Mondeville. En 1801, elle est intégrée au canton de Caen-Nord, puis à celui de Caen-Est en 1815. De 1982 à 2015, le territoire communal est partagé entre deux cantons :

      - le canton d'Hérouville-Saint-Clair (Caen-5) (communément appelé « canton d'Hérouville-Saint-Clair ») comprenant la partie nord d'Hérouville ;

      - le canton de Caen-6 (également appelé « canton de Caen-Hérouville » dans le langage courant) comprenant la partie sud de la commune et une partie de Caen.

         À la suite du redécoupage cantonal de 2014 prenant effet en 2015, Hérouville héberge le bureau centralisateur du canton d'Hérouville-Saint-Clair comprenant Hérouville et Colombelles.

         En 1990 est créé, par extension du territoire du district urbain de Caen, le district du Grand Caen regroupant Caen, Hérouville et seize autres communes. Il est transformé en communauté d'agglomération en 2002, prenant le nom de communauté d'agglomération Caen la Mer en 2004. Celle-ci regroupe depuis 2013 trente-cinq communes. Hérouville-Saint-Clair y est représenté par six élus au conseil communautaire

         La commune est jumelée avec Agnam-Goly (Sénégal) depuis 1986, Garbsen (Allemagne) depuis 1966, Tikhvine (Russie) depuis 1991, Ahfir (Maroc) depuis 2009. http://www.annuaire-mairie.fr/ville-herouville-saint-clair.html + Wikipédia

    Héraldique

         Propriétaires successifs de la seigneurie (armoiries successives en dessous) :

      - Laurent Le Forestier : D'azur à 3 gerbes d'or.

      - Gabriel Morel : D'argent au cheval gay (sans harnachement) de sable à un chef d'azur, chargé d'un croissant d'or au milieu de deux molettes d'or.

      - Seigneurs d'Hérouville : De gueules à deux jumelles d'argent.

      - Colbert : D'or à une couleuvre ondoyante, en pal d'azur.

      - Montmorency : D'or à la croix de gueules cantonnée de 16 alérions de sable.

      - Montmorency-Luxembourg : D'argent au lion de gueules couronné d'or, la queue nouée et fourchée passée en sautoir.

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    Toponymie

         Le nom de la commune proviendrait du mélange de la racine latine villa et d'un nom d'origine germanique, Herulf, vraisemblablement d'origine saxonne. L'étymologie dénoterait une occupation du site à partir du haut Moyen Âge. Au fil des textes, Hérouville est orthographié différemment : Herulfivilla, Hetrutfivilla, Herolfivilla, Herolvilla ou Herovilla.

    Histoire

    De l'Antiquité au Moyen Âge

         Il faut souligner la pauvreté de la recherche archéologique sur le site de la commune à l'époque de son expansion, qui a entraîné l'absence quasi totale de recherches archéologiques sur deux sites d'occupation romaine qui auraient pu s'avérer prometteurs :

    - villa de Lébisey : Une découverte vraisemblablement fortuite d'un bâtiment d'environ 800 m2 a eu lieu en 1835 par un membre de la société des antiquaires de Normandie, M. de Magneville, à proximité du bois de Lébisey. L'inventeur découvrit sur le site "beaucoup de fragments de briques et de tuiles à rebords".

    - villa de La Grande Delle : Lors des travaux de construction des bâtiments d'habitation en 1965 a été dégagée une villa. Les travaux étaient bien avancés lors de la mise en place de fouilles de sauvetage, et c'est dans une zone à demi-bâtie qu'ont pu être dégagés un certain nombre de vestiges. Cinq dépotoirs gallo-romains furent retrouvés, avec des éléments de céramiques ordinaires ou sigillées, débris alimentaires divers et monnaies permettant une datation large du site de Domitien à Constantin. Fut découvert à proximité un sarcophage romain, vidé avant l'arrivée des archéologues.

         L'histoire de l'occupation du site d'Hérouville est donc très mal connue. Il faut signaler en outre les découvertes de deux haches de pierre polie, de l'époque néolithique mais étudiées hors contexte archéologique et donc difficilement exploitables. En outre, des bateaux d'époque gallo-romaine furent trouvés au 19e siècle dans l'Orne qui longe la commune.

         Le bourg naît au haut Moyen Âge sur les ruines romaines. Des sépultures mérovingiennes furent fouillées en 1963 autour de l'ancienne église.

    Époque moderne

         Les malheurs frappent la commune à l'époque moderne : les temps de la Réforme voient le site dévasté, en particulier les édifices religieux. De même au 17e siècle ce sont les épidémies qui frappent Lébisey. La seigneurie passe d'un dénommé Pierre marquis d'Hérouville et de la Rivière (décédé en 1670) à Jean-Baptiste Colbert.

         La seigneurie passe de la famille de Colbert à celle très ancienne des Montmorency par mariage.

         Le 30 décembre 1775, un séisme frappe la région caennaise. La tour de l’église d’Hérouville est endommagée et une maison s'écroule.

    De la Révolution française à la fin du 19e siècle

         La commune est née en 1793 de la fusion de trois paroisses :

      - Saint-Clair-d'Érouville ;

      - Saint-Pierre-d'Érouville dont l’église est détruite vers 1794.

      - Saint-Ursin d'Éperon.

         À cette date, on recensait à Hérouville 553 habitants. Tout au long du 19e siècle, ce chiffre reste relativement stable ; la croissance démographique reste comprise dans une fourchette allant de 465 habitants au minimum en 1800 à 662 au maximum en 1862.

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    La ville nouvelle

         Hérouville-Saint-Clair est restée un village de la plaine de Caen sans particularité quelconque jusqu'en 1963. Au début des années 1960, devant la nécessité d'agrandir l'agglomération caennaise, Hérouville est retenue pour accueillir les nouveaux logements de la zone de par sa superficie (1063 hectares).

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    De la ZUP à la ville

         La plus grande partie de la ville bâtie est actuellement le fait de la ville nouvelle, fondée en 1963. La première pierre de la ville nouvelle est posée en 1963, lançant la construction du premier quartier moderne : les Belles Portes. Le Grand Parc et La Haute Folie voient le jour dans la continuité. La construction de la ville nouvelle durera jusqu'en 1978 avec les nouveaux quartiers du Val, puis du Bois. Le dernier quartier qui se développe est situé à Lébisey et reste une zone résidentielle assez distante du reste de la commune.

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         L'ancien village, resté tel quel, devient un quartier nommé le Bourg. La mairie y restera jusqu'en 1987 avant de déménager dans les locaux de la Citadelle Douce, centre-ville nouvellement construit : D'un aspect architectural avec un parti-pris résolument contemporain, même s'il s'inspire de la conception médiévale d'un centre urbain avec la mairie comme château, l'église, également des lieux culturels tels la bibliothèque, le cinéma Café des images et le théâtre. L'audace de cet ensemble avait comme but « dans le cœur de [la] ville, [d'oser] le pari de fonder l'identité d'Hérouville, de fonder une part importante de cette identité sur le rapport de la culture et de la démocratie ». En dépit de ces efforts, le centre ville restera une grande place grise et déserte, la galerie commerciale toute proche restant le véritable lieu d'échange et de rencontre des Hérouvillais.

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         Les architectes qui avaient conçu les plans de la ville sont connus pour avoir été des novateurs dans l'histoire de l'architecture contemporaine française. Il s'agit notamment de grandes signatures contemporaines telles que Jean Nouvel, Massimiliano Fuksas, Alain Provost, Roland Castro, Christian de Portzamparc. L'urbanisme auquel leur créativité avait donné libre cours alliait des espaces verts et des espaces piétonniers interdits à la circulation routière ou permettait dans un même quartier une mixité architecturale avec notamment le côtoiement d'immeubles et de pavillons et la présence en leur sein de centres commerciaux de proximité.

    Le défi du Grand Projet de Ville

         Les soubresauts économiques de la région frappent davantage Hérouville que d'autres communes. L'importance du parc d'habitat social en fait une lieu d'habitat important pour nombre de familles modestes. Face à la problématique de la diversification sociale de la ville, Rodolphe Thomas prend le parti du renouvellement urbain à base de démolition-reconstruction, avec l'objectif d'introduire davantage de développement économique au cœur de la cité. Démolition de logements sociaux, reconstruction d'équipements collectifs et d'une portion importante de logements à destination d'accédants à la propriété. Parallèlement, l'objectif est d'ouvrir les quartiers sur la ville par une nouvelle voirie.

    Démographie et indicateurs sociaux

         La population augmente très légèrement à partir des années 1920-1930. Mais c'est à partir des années 1960 que la population explose véritablement : 1 784 habitants en 1962, 9 041 en 1968 et 23 712 en 1975. Ce chiffre a peu varié depuis 1975.

         Dans les années 1950-1960, la population de Caen et de son agglomération est marquée par un des plus forts taux de croissance de France. Afin de faire face à cet accroissement de la population, le plan d'urbanisme directeur de l'agglomération caennaise, élaboré en 1959 et approuvé en novembre 1965, prévoit donc la création de nouveaux quartiers en périphérie du centre historique. La zone à urbaniser en priorité d'Hérouville-Saint-Clair est officiellement créée le 19 octobre 1960 en même temps que celles de la Pierre Heuzé et du Chemin vert à Caen.

         Simple village au début des années 1960, la commune est donc devenue la plus importante banlieue de Caen et la deuxième commune la plus peuplée du Calvados. Cette croissance est en particulier due à l'arrivée de nombreuses familles immigrées d'Afrique du Nord, d'Afrique noire ou d'Europe du Sud. Ce caractère pluriculturel forge l'identité de la ville, renforcée par un tissu associatif important et dynamique.

         Économiquement, la commune possède des indicateurs sociaux qui peuvent inquiéter, avec en particulier un très fort taux de chômage des jeunes, et de même dans la population adulte, ayant pris de front les désastres économiques successifs de l'agglomération caennaise (SMN, Moulinex).

         Enfin, Hérouville a pu connaître des faits marquants de violence ou délinquance notoires, qui ont parfois donné une mauvaise réputation à la ville, notamment par l'entremise des médias. Il s'agit de l'émeute de septembre 1998, d'incendies de voiture en 2001 et 2002 notamment, de caillassages de bus en 2002 ou de violences sur des terrains de foot en 2000 et 2001. Il est à signaler que le taux de délinquance générale est légèrement plus bas en 2012 dans la commune qu'à Caen.

    Histoire politique récente

         De 1971 à 2001, François Geindre fut le premier magistrat de la commune. Il tentera de faire perdre à la ville son image de ville-dortoir en la dotant d'équipements culturels (cinéma, théâtre…) et en déployant tous les efforts pour attirer des commerces. Son objectif durant cette période est de « Faire d'Hérouville une vraie ville, c'est, à partir d'une ZUP des années 1960, introduire la complexité dans ses fonctions, introduire la diversité dans ses activités, retrouver le beau, l'art, la rencontre, la tendresse. C'est savoir où se donner rendez-vous dans la ville. C'est pour les Hérouvillais, non seulement aimer leur ville, mais en être fiers. »

         En 1987 est inaugurée la « Citadelle Douce », le centre ville, dans lequel il installe la mairie et quelques commerces. La même année est inaugurée l'installation de l'inspection académique du Calvados dans les locaux bâtis sur un terrain acquis par la municipalité et destiné initialement à accueillir le Rectorat. La dernière installation d'une administration importante a été celle des directions départementale et régionale du travail.

         Si, durant les cinq mandats de François Geindre, certains ont pu l'accuser d'une certaine propension à la mégalomanie (en particulier le projet démesuré de construire une tour de cent mètres au cœur de la ville, abandonné à la suite de l'hostilité des administrés), on pourra surtout mettre l'accent sur l'énorme travail d'intégration des nombreuses ethnies de la ville.

         Le dernier mandat fut néanmoins assombri par des problèmes en particulier avec la chambre régionale des comptes, dans l'affaire de la distribution trop large de subventions aux nombreuses associations de la ville, et aussi dans l'affaire de « la ligne » : une ligne de carrés de verre qui traverse la ville, idée basée sur un trait d'union, dans lequel chaque habitant devait déposer un objet caractéristique de son époque. Cela a été un échec, les habitants n'adhérant pas au projet, nombre de carrés étant pré-remplis de façon artificielle par des petits objets stéréotypés se multipliant à l'infini… Pire, la procédure de marchés publics n'a pas été respectée, et cela fut pointé par la chambre régionale des comptes. Dans la durée, cet élément architectural a fait l'objet de dégradations sévères, tout d'abord réparées soigneusement (mais à coût prohibitif) mais depuis les carrés dégradés sont remplis uniquement de simple béton dégrossi…

         En 2001, à la suite de la décision de François Geindre de ne pas solliciter le suffrage des électeurs, la liste PS menée par Jangui Le Carpentier, qui fut longtemps son premier adjoint, dut faire face au second tour à une triangulaire avec une liste MRC menée par Serge Lézement et une liste « apolitique » menée par Rodolphe Thomas. Dans cette configuration, ce fut à Rodolphe Thomas de présider aux destinées de la ville.

         En mars 2008, le maire est réélu dès le premier tour avec plus de 53 % des suffrages, sur sa liste « Fiers d'être Hérouvillais », mettant en avant son programme de rénovation urbaine, et des éléments programmatiques populaires (gratuité des cantines scolaires pour les familles nécessiteuses), la défaite étant sévère pour la liste PS menée par Emmanuel Renard, conseiller général du canton de Caen-5. Le 23 mars 2014, la liste du maire est à nouveau élue dès le premier tour avec une majorité encore plus grande, 63,83 % des suffrages, et un taux d'abstention de 39,49 %.

    Économie/industrie

         La superficie de la commune a permis l'implantation d'une zone industrielle conséquente, pourvoyeuse d'emplois et de taxe professionnelle. Le CITIS, une vaste zone de bureaux, a été créée au bord d'un lac artificiel et compte des immeubles très modernes. Il y a des entreprises du CITIS en construction comme le grand cabinet Gilbert, près d'Épron, mais dans le territoire hérouvillais. La ville est au second rang des villes les plus riches de Basse-Normandie.

          Une petite zone industrielle a été créée près du Big Band Café (route de Caen). Elle est appelée "zone artisanale" et compte quelques usines et magasins. Un Carrefour (le second plus grand du département derrière celui de Mondeville) se trouve près de cette zone. (Source : site Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9rouville-Saint-Clair)

    Lieux

    Bâtiments civils :

         Vestiges de la grande ferme d'Hérouville.

         La ferme de la Roque ou des Roquettes.

         Vestiges de la porte du clos de la delle du Mont, vers Colombelles.

    HEROUVILLE-SAINT-CLAIR (rive gauche) HEROUVILLE-SAINT-CLAIR (rive gauche) Le château de Lébisey détruit en 1944.

         Le Bois de Lébisey : la ville d’Hérouville Saint-Clair bénéficie d’un patrimoine végétal exceptionnel avec, notamment, le Bois de Lébisey. Celui-ci étale ses 23,3 ha entre les quartiers du Bois, du Val et de Lébisey. Le château de Lébisey a été détruit en 1944 lors des combats de la Libération.

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         Le parc et le château de Beauregard : Le Domaine de Beauregard, situé en périphérie d'Hérouville Saint-Clair au bord du canal de Caen à la mer, est composé de prairies et de surfaces boisées qui s'étendent sur 23 hectares. Il comprend un parc, un château et des dépendances. Le domaine de Beauregard appartenait au fief de Colbert. Au milieu du 19e siècle, la propriété fut acquise par un armateur du Havre, Jules Nicolas Lecesne, qui en fit un lieu de villégiature. Le château de style troubadour (typique de l'architecture normande du 19e siècle) est achevé en 1864. Le domaine a subi de lourds dégâts pendant la Seconde Guerre mondiale après laquelle il a été racheté par l'État et mis à la disposition de l'ORTF qui l'occupait l'été pour ses colonies de vacances. Racheté par la commune d'Hérouville-Saint-Clair en 1977 et peu utilisé hormis quelques événements ponctuels, ainsi un certain nombre de "fêtes de la Rose" jusqu'en 1988, date à laquelle est créée l'association qui porte son nom, il est devenu progressivement un lieu d'activités culturelles et sportives. En 1999, lors de la tempête, certains dégâts furent à déplorer en particulier des chutes d'arbres centenaires. Depuis juillet 2009, le parc du château accueille le Festival Beauregard. Le parc est composé d'espaces boisés et de prairies. En outre, s'y trouvent des sculptures à motifs animaliers : sangliers, chiens, scènes de chasse. (Wikipédia)

         Ancienne mairie au bourg.

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    Photo 3 extraite de http://www.caen.maville.com/actu/actudet_-a-herouville-la-citadelle-douce-veut-s-humaniser_4-443111_actu.Htm  ; Photo 4 extraite de http://www.commune-mairie.fr/herouville-saint-clair-14201/

         La "citadelle douce" (1983-1987) : Eugène Leseney. Hôtel de ville ; théâtre ; café des Images ; médiathèque...

    Bâtiments religieux :

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         Le Petit Lourdes, reconstitution miniature de la basilique et du site de Lourdes (1879-1885) : lieu de dévotion à la vierge Marie.

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         « Le Petit Lourdes est un sanctuaire marial construit de 1879 à 1885 sur la commune d'Hérouville-Saint-Clair, dans le Calvados. La congrégation des Frères des Écoles chrétiennes s'installa à Caen en 1870 à la suite d'une donation. Un noviciat commença à fonctionner rue de Geôle. Cependant l'installation étant plus que précaire, fut décidé le transfert vers une propriété plus vaste, une ferme de 2 ha située au bord du canal de Caen à la mer. L'installation possédait un lieu de culte insuffisant et la congrégation ne pouvait le remplacer pour des raisons financières. En 1879 un négociant en vins originaire de Rouen, Jules Dubosq, fit, suite à la « guérison miraculeuse de sa femme » lors de son séjour à Lourdes, une donation à condition que soit construit une réplique de la chapelle du lieu sacré. Après des travaux en 1879-1880, la consécration eut lieu en 1882. Depuis, ce site permet aux Normands qui ne peuvent se rendre à Lourdes d'y effectuer leur pèlerinage. Le sanctuaire remporta rapidement un vif succès, accueillant en 1885 12 000 pèlerins. Avec la loi de séparation de l'Église et de l'État, le noviciat ferma ses portes. Durant les deux conflits mondiaux, le lieu devint un hôpital (en 1914-1918) puis un hospice. En 1981, une partie de l'établissement -l'ancien noviciat- fut cédée à l'Institution des paralysés de France. À la suite de chutes de pierres dans la nef durant l'hiver 2013-2014, non suivie de réparations faute de moyens de l'association propriétaire des lieux, l'église est interdite au public et aucune cérémonie n'a pu se dérouler le 15 août, une première depuis 1882, la réplique de la grotte restant accessible. Fin août 2014, une association est susceptible d'être créée afin de récolter des fonds et d'animer spirituellement le lieu. Le sanctuaire comporte, outre une réplique de la grotte de l'apparition, une chapelle située au-dessus de cette dernière. La dévotion qui s'exerce là concerne tant la vierge Marie que Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, Saint Joseph et Saint Antoine de Padoue. » http://fr.wikipedia.org/wiki/Petit_Lourdes_%28H%C3%A9rouville-Saint-Clair%29

    HEROUVILLE-SAINT-CLAIR (rive gauche) HEROUVILLE-SAINT-CLAIR (rive gauche) HEROUVILLE-SAINT-CLAIR (rive gauche) HEROUVILLE-SAINT-CLAIR (rive gauche)
         L'église Saint-Clair au centre du Bourg (11e siècle) dont la première travée du chœur fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 26 novembre 1928.

    HEROUVILLE-SAINT-CLAIR (rive gauche) HEROUVILLE-SAINT-CLAIR (rive gauche)

    Vestiges de la chapelle Saint-Vincent à gauche et de la porte du clos de la delle du Mont à droite ; photos extraites du site http://fr.academic.ru/dic.nsf/frwiki/775706

         La chapelle Saint-Vincent, vestige du 13e siècle d'une dépendance de l'Abbaye d'Ardenne, qui fait l'objet d'une inscription au titre des Monuments historiques depuis le 29 octobre 2004.

         La nouvelle église Saint-François.

         Mosquée d'Hérouville située près du Bois de Lébisey. D'une capacité de 700 personnes, elle a été inaugurée le 30 juillet 2011.

    Autres :

    HEROUVILLE-SAINT-CLAIR (rive gauche) HEROUVILLE-SAINT-CLAIR (rive gauche)
    Photos : à gauche Wikipédia ; à droite http://www.panoramio.com/user/6515234

         Château d'eau d'Hérouville-Saint-Clair métallique : trois réservoirs de 500 m3, mis en service en juin 1968. Il fait l'objet d'une inscription au titre des Monuments historiques depuis le 10 août 2010. http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_d%27eau_d%27H%C3%A9rouville-Saint-Clair

         Château d'eau de la sphère : réservoir de 3 000 m3, mis en service en 1981.

    HEROUVILLE-SAINT-CLAIR (rive gauche) HEROUVILLE-SAINT-CLAIR (rive gauche)

    Photos : http://www.ouest-france.fr/meteo-ca-souffle-fort-dans-louest-42531 et http://www.cotecaen.fr/13769/plate-forme-de-conteneurs-a-caen-%C2%AB%C2%A0une-decision-anti-ecologique%C2%A0%C2%BB/

         Viaduc de Calix (1971-1974) : Le viaduc de Calix est un viaduc routier situé dans l'agglomération caennaise en France qui permet le bouclage du boulevard périphérique nord de Caen, au-dessus de la vallée de l'Orne. La partie occidentale du viaduc est située sur le territoire d'Hérouville-Saint-Clair. Il franchit le fleuve ainsi que le canal de Caen à la mer et la zone du port, offrant une vue dégagée sur la presqu'île. Le viaduc enjambe un dépôt pétrolier côtier. Plusieurs milliers de mètres cubes de carburant se trouve au-dessous. Le viaduc se trouve donc dans l'une 10 zones françaises classées Seveso seuil haut. Un nouveau projet de terminal à conteneurs au pied du viaduc est en cours d’étude et augmenterait ce risque Seveso selon ses detracteurs. Le 9 novembre 1965, le plan d'urbanisme directeur (PDU) de l’agglomération caennaise est signé par le premier ministre Georges Pompidou, il prévoit la construction d'une rocade péri-urbaine pour écouler le trafic. Il est amendé en 1966 car il se basait sur la situation de l'agglomération en 1961. Ainsi, le prolongement de la future autoroute A13 de Mondeville au nord de l'agglomération est intégré. La conception du pont a été confiée au SETRA et sa construction à l'entreprise Coignet de Mantes-la-Jolie. Il coûte 30 millions de francs de l'époque. La construction débute le 13 septembre 1971 avec les premiers terrassements et se termine en 1975. La première pierre est posée symboliquement le 12 septembre 1972. Un accident lors du chantier, le 18 mai 1973, coûta la vie à 5 ouvriers portugais. L'ouvrage a une longueur totale de 1 200 mètres, possède 15 travées dont une de 156 m et deux de 113 m. Il s'élève à 38 m au-dessus du fleuve. Il possède deux fois deux voies routières. Afin de réduire les nuisances sonores, un mur anti-bruit fut construit en 1983. Traffic journalier en 1976 : 14 991 véhicules par jour ; en 2010 : 79 967 véhicules par jour. (Wikipédia)

         Ronds-points aménagés : le drakkar, la chouette, l'aigle (artiste : Claire Montoya).

    HEROUVILLE-SAINT-CLAIR (rive gauche) HEROUVILLE-SAINT-CLAIR (rive gauche) HEROUVILLE-SAINT-CLAIR (rive gauche) HEROUVILLE-SAINT-CLAIR (rive gauche)

    Personnalités liées à la commune

         Jean-Baptiste Colbert (1619-1683) a possédé la seigneurie d'Hérouville. http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste_Colbert

         François Geindre (né en 1946), maire d'Hérouville de 1971 à 2001. http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Geindre

         Henry de Magneville (1771-1847 à Hérouville), géologue et botaniste, membre de l'Académie des sciences, arts et belles-lettres de Caen, président de la Société des antiquaires de Normandie, maire d'Hérouville de 1806 à 1826. http://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_de_Magneville

         Rodolphe Thomas (né en 1962), maire d'Hérouville depuis 2001. http://fr.wikipedia.org/wiki/Rodolphe_Thomas

         Skread (né en 1981), musicien, producteur musical, compositeur d'Orelsan, est originaire d'Hérouville.

         Des footballeurs : Jérémy Sorbon (né en 1983), joueur du Stade Malherbe de Caen a vécu à Hérouville, Youssef El-Arabi (né en 1988), joueur du Stade Malherbe de Caen puis du Al-Hilal FC (Arabie saoudite), international marocain, a joué au SC Hérouville, Prince Oniangué (né en 1988), joueur du Stade de Reims, a évolué au SC Hérouville.

    Le Dan

         Le Dan est une rivière française de Basse-Normandie, originellement affluent de l'Orne en rive gauche, dans le département du Calvados. Il donne aujourd'hui ses eaux au canal de Caen à la mer. Elle sert de limite communale nord à la commune d'Hérouville-Saint-Clair avec celle de Blainville-sur-Orne. De 21,1 km de longueur, le Dan prend sa source en plein bourg d'Anisy et prend la direction de l'est. Il rejoint le canal de Caen à la mer à Blainville-sur-Orne. L'ancien cours relie le canal à l'Orne sur le territoire de Blainville-sur-Orne. Tout près de la Manche au nord, le bassin versant du Dan avoisine celui de la Seulles par son affluent la Mue à l'ouest. L'Odon achève son bassin par sa confluence avec l'Orne à Caen, au sud, et le fleuve côtier est à l'est. Le Dan n'a pas d'affluent notable.

    Communes traversées : Anisy, Mathieu, Périers-sur-le-Dan, Biéville-Beuville, Blainville-sur-Orne, Hérouville Saint-Clair. Un bras du Dan, appelé le Petit Dan traverse le Domaine de Beauregard avant de couler dans le canal de Caen à la mer. (Wikipédia)

    Le site de la commune d'Hérouville-Saint-Clair est : http://www.herouville.net/


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