• La Société métallurgique de Normandie (S.M.N.) était une entreprise bas-normande lancée en 1917 et fermée en 1993, dont le siège social était à Mondeville, mais principalement située sur la commune de Colombelles, rive droite de l'Orne.

    S.M.N. (Société Métallurgique de Normandie)Plan extrait du site Wikipédia

    S.M.N. (Société Métallurgique de Normandie)Photo extraite de http://www.ouest-france.fr/caen-premier-volet-du-dossier-sur-la-smn-lhistoire-de-la-siderurgie-1689568

    Société métallurgique de Normandie

         Exploitées depuis l'époque gallo-romaine, les mines de fer de la haute vallée de l'Orne avaient permis une modeste activité métallurgique jusqu'à la Révolution française. Au début du 20e siècle, l'exploitation du gisement de minerai de fer de Soumont, à Potigny, relance l'activité métallurgique dans le Calvados. En 1903, l'industriel allemand August Thyssen achète la majorité des actions de la Société minière et métallurgique du Calvados. Il souhaite utiliser le minerai de fer afin d'en approvisionner ses usines en Allemagne au moindre coût. En 1909, il achète des terrains à Colombelles pour y construire son usine. La position de la SMN, le long du Canal de Caen à la mer facilitait l’exportation par voie maritime. Mais son projet fut très mal vu par la population car les relations étaient déjà tendues entre la France et l'Allemagne à le veille de la Grande Guerre. Thyssen choisit donc de s'associer avec un industriel français. Le 30 mai 1910, ils fondent la Société des hauts-fourneaux de Caen. En 1914, August Thyssen ne détient plus que 25 % des parts de la société qui emploie 3 000 personnes. Mais lorsque la guerre éclate, l'usine est réquisitionnée et fabrique des obus.

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         Le 19 août 1917, le ministre Albert Thomas allume symboliquement le premier haut-fourneau du site, le plus grand du monde à cette époque. La société prend le nom de Société normande de métallurgie. Le deuxième est mis en service en 1918. En 1925, la SNM devient la SMN. L'usine est alors dotée de deux hauts-fourneaux, trois convertisseurs Thomas, cinq fours Martin ; ainsi que 250 fours à coke. L'usine, employant 4 007 ouvriers, produit alors 205 514 tonnes de fonte. En 1938, l'usine produit 250 000 tonnes d'acier et couvre 160 hectares sur une presqu'île entre le canal, l’Orne et un plateau situé sur la rive droite de l'Orne. Elle exporte dans toute l'Europe et en Afrique. Au début des années 1940, 4 000 ouvriers travaillent sur le site, venus principalement d’Europe de l'Est et du Sud ; Colombelles a multiplié sa population par dix en dix ans. L'usine prend en charge la construction de cités ouvrières, dont la plus importante, le Plateau, à cheval sur Colombelles, Mondeville et Giberville. Elle ouvre, selon le modèle du paternalisme ouvrier, des écoles, un centre de formation d'apprentis, des crèches, une bibliothèque, des clubs sportifs pour les enfants (Michel Hidalgo débute le football dans le club de la SMN).

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         Mais la Seconde Guerre mondiale interrompt l'activité. Les autorités allemandes ordonnent peu à peu la reprise du travail mais celle-ci ne peut être que partielle à cause des difficultés d'approvisionnement en matière première, en particulier le charbon. Ils produisent cependant des obus et emploient plus de 3 000 personnes mais cette production en fait une cible pour les bombardiers anglais. L'usine doit éteindre le dernier haut fourneau en 1942, les effectifs chutent à 900 employés. À partir de 1943, le STO est mis en place et absorbe de nombreux ouvriers. A la Libération, les bâtiments n'échappent pas aux bombardements qui rasent de nombreuses villes normandes, dont Caen et son agglomération, mais la reconstruction est rapide : en 1950, un des deux hauts fourneaux refonctionnent, en 1952 la SMN retrouve sa pleine capacité de production avec ses deux haut fourneaux, un troisième est construit et allumé en 1959. L'essor est important durant les Trente Glorieuses, 6 000 ouvriers sont employés, c'est le plus important site industriel de la région. La production atteint 1 000 000 de tonnes en 1973 dont la moitié est exportée via le port de Caen.

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         En 1912, la déclaration d'utilité publique pour l'établissement d'un chemin de fer minier entre l'usine et les mines du sud de Caen, notamment celles de Saint-Germain-le-Vasson et Potigny, est signée ; la voie site propre à écartement standard longue de 29 km n'ouvre qu'en 1920. L'usine disposait de sa propre gare de marchandise dont le poste de contrôle se situait à Colombelles. Une autre gare, dite de Clopée, assurait la liaison entre le chemin minier, le port privé de la SMN et le réseau ferré de l'État. Le port de la SMN est également relié au chemin de fer minier de Caen à Soumont-Saint-Quentin.

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         L'important complexe ferroviaire se développe en même temps que l'usine. Au plus fort de l'activité de l'usine, ce réseau privé était composé de 132 kilomètres de voies ferrées gérées par trois postes d'aiguillage de type PRS. Utilisant 450 wagons, ce complexe permet le trafic interne de 5 000 000 tonnes annuelles.

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         Devenue propriété d'Unimétal du groupe Usinor-Sacilor, aujourd'hui Arcelor, l’usine n'échappe pas à la crise qui touche le secteur de la métallurgie en Europe occidentale au milieu des années 1970. La SMN se spécialise dans la production de fil machine. Les licenciements sont nombreux. Le sort de l'usine est inévitable, la fermeture est décidée à la fin des années 1980. La dernière coulée a lieu le 5 novembre 1993, malgré l'acharnement des employés pour maintenir l'activité. De nombreuses manifestations se déroulent dans le centre ville de Caen, allant parfois jusqu'à l'affrontement avec la police. La direction de la SMN, le patronat local, et la droite, ont affirmé dans la presse locale qu’il est « normal que les travailleurs de la SMN soient reclassés en perdant de l’argent, voire la moitié de leurs salaires ». La ville de Colombelles est ruinée, une grande partie de la population était « métallo » et les taxes constituaient 65 % du budget de la commune.

         Le site est longtemps resté à l'état de terrain vague après le démantèlement des bâtiments, une partie est reconstruite en Chine dont l'acier bon marché avait participé au déclin de la SMN. Une tour, le « Chaudron » est laissée afin de témoigner de l'activité de ce qui fut la plus importante industrie de la région. Des sociétés agroalimentaires s'implantent peu à peu sur le site ainsi que des entreprises du secteur tertiaire, dont un campus technologique Philips Semi Conducteur (devenu NXP).

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         L'ancien territoire de l'usine a été dépollué et a fait l'objet d'un traitement paysager conçu par Dominique Perrault entre 1996 et 2000. L'ancienne tour de refroidissement principale a été conservée comme un emblème important de ce passé ouvrier et mise en lumière la nuit. Deux zones d'activités ont été aménagées sur le site.

         Sur 58 hectares le long de la route de Cabourg, la SEM Normandie Aménagement a créé une zone d'activités dédiée à l’agroalimentaire et baptisée Normandial. On y trouve par exemple la cuisine centrale des centres hospitaliers de Caen, la biscuiterie Jeannette ou l'entreprise Godfroy.

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    Photo extraite de http://www.fleurysien.com/divers/smn.php

         Plus à l'ouest, une zone d'activités à vocation de haute technologie a été ouverte sur 25 hectares. Ce campus technologique, baptisé Effiscience, regroupe des entreprises innovantes et de haute technologie (NXP Semiconductors notamment), des laboratoires de recherche et des entreprises de services en collaboration avec des centres de formation (ENSICAEN). Il est doté d'une pépinière d'entreprises de 3 000 m2. D'autres projets sont en gestation autour de ce campus, comme un lycée international ou un centre d'art contemporain à dimension nationale voire européenne dans les vestiges de l'usine (grande halle et tour réfrigérante), peut-être en association avec le Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou.

         Enfin plus à l'est, à proximité de l'ancienne cité ouvrière du Calvaire, un ensemble de logements doit par la suite être construit par la Communauté d'agglomération Caen la Mer (ZAC Jean Jaurès). Sur 18 hectares, entre 767 et 796 logements (66 000 m2 habitables) doivent être construits. 85 % seront des logements collectifs (40 % en intermédiaires) et 15 % des maisons individuelles. 34 % des habitations construites seront des logements sociaux. Des commerces et des services sont également prévus, alors que 3 800 m2 sont réservés pour un équipement public communal. La zone d'aménagement concerté a été créée en mars 2005 et doit être livrée en 2009-2010. (source Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_m%C3%A9tallurgique_de_Normandie)


    1 commentaire
  • L'Orne limite à l'ouest la commune de Colombelles bien qu'une partie s'étende sur sa rive gauche ce qui est dû au tracé de l'ancien lit du fleuve avant qu'il ne soit redressé au 18ème siècle.


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    COLOMBELLES (rive droite) COLOMBELLES (rive droite) COLOMBELLES (rive droite) est une ville française, située dans le département du Calvados en région Normandie. Ses habitants sont appelés les Colombellois et les Colombelloises.
         La commune s'étend sur 7,1 km² et compte 5 653 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2006. Avec une densité de 791,7 habitants par km², Colombelles a subi une forte baisse de 10,3% de sa population par rapport à 1999.
         Entourée par les communes de Mondeville, Hérouville-Saint-Clair, Blainville-sur-Orne, Ranville, Hérouvillette, Escoville, Cuverville et Giberville, Colombelles est située à 1 km au nord-est d'Hérouville-Saint-Clair et à 6 km de Caen.
         Située à 39 mètres d'altitude, le fleuve l'Orne est le principal cours d'eau qui borde la commune de Colombelles.

         La commune peut être divisée plusieurs secteurs :

    - Le « Bas de Colombelles » et l'ancien bac (quartier le plus ancien, rue de la République et rue de l'Orne)

    - L'ancien site de la SMN et la rue Jean Jaurès (ancienne mairie devenue « maison du peuple »)

    - Le groupe scolaire Henri Sellier (1934)1, la rue Jules Guesde, le bois (ancien parc du château) et la cité suédoise (1948)

    - Le centre-ville actuel (mairie construite en 1957)

    - Le quartier du Bois (années 1980)

    - ZAC Lazarro (du nom du premier propriétaire du café situé au carrefour portant son nom)

    - La partie colombelloise du Plateau

    Colombelles est jumelée avec Fremington (en) (Devon, Angleterre) depuis 1983 et Steinheim am Albuch (Bade-Wurtemberg, Allemagne) depuis 1986.  http://www.annuaire-mairie.fr/ville-colombelles.html + Wikipédia

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    COLOMBELLES (rive droite)Les armes de la commune de Colombelles se blasonnent ainsi :
    D'azur aux trois colombes au vol déployé d'argent, accompagnées, en abîme, d'une roue dentée de huit pièces d'or, au chef cousu de gueules chargé d'un léopard aussi d'or. (Wikipédia)

    Histoire

    Des origines au 19e siècle

         Le premier site d'implantation humaine sur le territoire de Colombelles a été retrouvé à l'emplacement de l'actuelle ZAC de Lazzaro. Il s'agit d'un gros village d'une dizaine de maisons datant du début du Néolithique (toute fin du 6e millénaire av. J.-C.). Le village est ensuite abandonné au profit d'un nouveau site en contrebas sur la rive droite de l'Orne ; ce dernier fut peut-être occupé dès le haut Moyen Âge.

         La première référence écrite à Colombelles date d'environ 1082 sous la forme de Columbellis (cartulaire de l'abbaye aux Dames). L'étymologie du nom Colombelles signifierait “l'endroit où l'on élève des pigeons” (de columbulus, signifiant pigeon, associé au suffixe de présence en latin -ella). Le village est mentionné sous le nom de Columbellæ dans un texte en latin du 12e siècle et sous celui de Coulumbelles dans un texte en Français du 15e siècle. Ce n'est alors qu'une petite bourgade au débouché du bac de l'Orne sur la route menant à Dives. Cette voie est une portion de la route principale reliant Rouen à Caen par Honfleur jusqu'au 18e siècle ; à partir de ce siècle, la route de Caen à Rouen est déviée par Pont-l’Évêque (actuelle route départementale 675) et la route de Colombelles n'a plus qu'un usage local entre Caen et Dives. La population vit de l'agriculture et de l'extraction de la pierre de Caen. Les activités fluvio-maritimes sur l'Orne (pêche, extraction du sable, exportation de la pierre extraite des carrières) sont au cœur de la vie des villageois ; de nombreux graffitis représentant des bateaux, gravés sur les murs de la sacristie construite au 18e dans l'église Saint-Martin et sur certaines maisons de l'ancien village, témoignent encore de cette activité maritime.

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         Les villageois se concentrent principalement au débouché du bac, puis le long de la rue principale (actuelle rue de la République) parallèle à l'Orne, après le redressement de cette dernière. Un chemin de halage est aménagé sur la rive droite depuis Caen jusqu'à l'embouchure. À l'entrée du village, les paroissiens construisent au 11e-12e l'actuelle église Saint-Martin. Au17e, un château, ou plutôt une maison de maître, est construit sur le coteau au-dessus du village. Son parc s'étend entre le bourg et la route de Ranville (actuelle rue Jules Guesde) jusqu'à Longueval. Au début du 19e siècle, le château est agrandi dans le style Empire. Le seul vestige restant est une tour, située à côté de la grille d'entrée du château, probablement occupée par les gardiens du domaine.

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         En 1793, 278 habitants sont recensés dans le village et l'évolution démographique reste limitée au 19e siècle. Au 19e siècle, le village est encore peu développé. Les descriptions rédigées à cette époque montre qu'il s'agissait d'un espace rural, mais également un lieu de villégiature pour les Caennais. Il s'agit en fait de Clopée, partie de Mondeville rattachée à Colombelles de 1780 à 1849 :

         « L'Orne partage en deux Colombelles, le côté de gauche cependant est plus habité que celui de droite. Ainsi que Longueval, Colombelles possède une grande quantité de maisons de campagne appartenant à des particuliers de la ville qui viennent y passer la belle saison. Un beau bac entretient les communications entre les deux rives; il est placé à l'extrémité du village en approchant de Caen. » J. Morland, 1837.

         En 1793, la commune a été incorporée au canton de Ranville, puis à partir de 1801 à celui de Troarn. Depuis 1982, Colombelles fait partie du canton de Cabourg.

         La population augmente lentement pour atteindre un maximum de 364 habitants en 1846, avant de décliner jusqu'au début du 20e siècle ; en 1901, on ne dénombre plus que 153 Colombellois. Cette évolution négative peut être en partie expliquée par la déliquescence des activités fluviales provoquée par l'étiolement du trafic sur l'Orne, à la suite de l'ouverture en 1857 du Canal de Caen à la mer. Dans les années 1870, le bac sur l'Orne n'est plus utilisé annuellement que par 200 à 225 voitures légères qui transportaient surtout des voyageurs ; il est finalement supprimé en 1877. Lorsque l'enseignement primaire est rendu obligatoire, une école est tout de même installée en 1880 dans les locaux de la mairie (rue de la République) ; auparavant, l'enseignement était dispensé par des religieuses dans une dépendance du château.

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    Le développement rapide de la ville au 20e siècle

         En 1909, Auguste Thyssen achète des terrains sur le plateau surplombant le village qui compte alors moins de 200 habitants (169 en 1906). Il fonde ensuite la Société des Hauts-Fourneaux de Caen, dont le siège social se trouve à Paris et fait construire une grande usine sidérurgique sur les terrains de Colombelles (dont les Bureaux (dits les Grands Bureaux) sont sur Mondeville. Cet établissement, qui devient ensuite la Société métallurgique de Normandie, bouleverse considérablement le visage de la commune. De petit village rural, Colombelles devient une importante ville ouvrière à la population cosmopolite. En dix ans, la population de la commune est multipliée par dix ; partant de 178 habitants en 1914, elle atteint 2 301 habitants en 1921 et 3 452 habitants en 1939. Des logements ouvriers sont construits non loin de l'usine (cité du Calvaire, cité de Cuverville et surtout cité du Plateau) et une église orthodoxe est érigée pour les ouvriers de l'usine. Pour faire face à l'accroissement de la population, la municipalité achète le château en 1925 afin de le transformer en école communale. Elle fait ensuite construire dans le parc un nouveau groupe scolaire (Groupe Scolaire Henri Sellier), inauguré en juin 1934. Le centre de gravité de la commune se déplace sur le plateau face à l'usine : édification de la nouvelle mairie et de la salle Jean Jaurès.

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          En 1944, la ville et l'usine sont durement touchées par les bombardements lors de la bataille de Caen. L'usine est gravement endommagée et la ville détruite à 80 %. Le vieux village est peu touché par les bombes, mais le château est ravagé par les flammes ; seule la tour est épargnée. La reconstruction de la ville dure 12 ans. Dès 1948, la Cité Suédoise est aménagée dans l'ancien parc du château (entre la rue de Suède et la rue Jules-Guesde) ; elle doit son nom au fait qu'elle est composée de 40 maisons jumelées en bois offertes par la Suède. Colombelles est l'une des dix communes qui bénéficia de ces maisons. En 1963, on construit la nouvelle église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.

          Le 5 novembre 1993 a lieu la dernière coulée de la SMN. La fermeture de l'usine est vécue comme un traumatisme. L'ancien territoire de l'usine est dépollué et fait l'objet d'un traitement paysager conçu par Dominique Perrault. L'ancienne tour de refroidissement principale est conservée comme un emblème important de ce passé ouvrier et mise en lumière la nuit. Une zone d'activité, Normandial, dédiée à l'industrie agroalimentaire, est aménagée dans la partie proche de la route de Cabourg à la fin des années 1990. Depuis le début de l'année 2007, l’ancien site de l’usine accueille également un campus technologique. Un ensemble de logements doit par la suite y être construit à proximité de la cité du Calvaire (ZAC Jean-Jaurès). Depuis 2006, la commune est engagée dans un programme de renouvellement urbain financé par l'ANRU. 227 logements sociaux du centre ville vont être démolis et reconstruits sur site et hors site (ZAC Jean-Jaurès (emplacement de l'ex-SMN) et ZAC du Libera sur le Plateau, près du stade Michel-Hidalgo). Le magasin Super U, installé depuis 30 ans à la sortie de Colombelles, rue Léon-Blum, a déménagé le 8 novembre 2011 sur la ZAC du Libéra (Plateau). Wikipédia

    Lieux

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         Église Saint-Martin  : L'église Saint-Martin de Colombelles fut édifiée aux 11e et 12e siècles. C'est une église de style roman. L'édifice, dans sa totalité, est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques (ISMH, 16/05/1927). Elle est dédiée à saint Martin, évêque de Tours au 4e siècle, apôtre des Gaules. On peut d'ailleurs admirer encore de nos jours, à l'intérieur de l'église, un bas-relief en pierre de la Charité de saint Martin (14e siècle). Le tableau du retable, datant du 17e siècle, disparu dans les années 1980 et remplacé par une simple toile de jute, représentait quant à lui le Rêve de Saint Martin. La chapelle date du 19e siècle. De nombreux graffitis « maritimes » ornent les murs extérieurs de l'église. Bien qu'elle ait été modifiée au cours des siècles, cette église offre un très bel exemple de l'art roman normand. Dépouillée de toutes ses splendeurs (tableaux, plaques commémoratives, orgue, bancs, tomette, etc.), elle sert aujourd'hui de salle d'exposition et de concert. (Wikipédia)

         « L’existence du village de Colombelles est liée à la présence de l’Orne : un bac situé non loin de l’église permettait de franchir le fleuve à cet endroit. Une église a pu y exister depuis le haut Moyen- Âge : la dédicace à Saint-Martin est souvent un indice de très grande ancienneté. L’édifice actuel date, pour ses parties les plus anciennes, du 12ème siècle, à la fin de l’époque romane. L’église appartenait alors à l’abbaye du Plessis-Grimoult. C’est une église simple, mais au décor très soigné. Elle comporte une nef simple à charpente apparente, suivie d’une tour qui abrite une travée sous clocher voûtée, puis un chœur à chevet plat, voûté également. A l’Ouest se trouve la façade principale avec le grand portail ; sur le côté nord, une porte secondaire soigneusement ornée ouvrait autrefois dans la nef. Des église du même type se rencontrent dans la plaine de Caen, à Notre-Dame des Prés de Mondeville, à Cintheaux…

    Visite intérieure

         La nef comporte un décor d’arcatures plaquées assez inhabituel en Normandie, que l’on ne retrouve guère que dans l’église de Rots, à quelques kilomètres à l’ouest de Caen. Au revers de la façade, les arcatures romanes sont en plein cintre à gauche de la porte, en arc brisé à droite : c’est le passage du roman au gothique, particulièrement précoce en Normandie. La travée sous clocher est très étroite. Au 13ème siècle, on eu le projet d’élever une tour plus ambitieuse que la tour romane primitive. Il était alors nécessaire de renforcer les quatre supports intérieurs. Plutôt que de les reconstruire entièrement, on a préféré conserver les piles romanes en les englobant dans un massif de maçonnerie dissimulé dans des colonnes gothiques. Le résultat est que la travée sous clocher est devenue particulièrement étroite, à tel point que, par la suite, on a scié les colonnes pour augmenter la vue sur le chœur. Ces colonnettes sont remarquables par leur profil en amande. Le chœur a été très transformé à l’âge classique. On a détruit les voûtes (dont les traces sont encore visibles aujourd’hui) et on a agrandi les fenêtres. Sur le côté, une chapelle a été construite en 1828.

         Le fond du chœur est orné d’un beau retable du 17ème siècle, dont la toile datant de 1673 et signée Jean-François Restout, a malheureusement disparu. Le retable est encadré de deux statues, elles aussi du 17ème siècle : Saint-Jean et l’Immaculée Conception. D’autres statues ornent le chœur, mais c’est surtout le relief représentant Saint-Martin qui attire l’attention. Ce haut-relief du 15ème siècle se trouvait autrefois placé à l’extérieur, au dessous de la porte nord. Ce type de statue, appelé « charité Saint-Martin », fréquent en Normandie, représente le saint à cheval donnant la moitié de son manteau à un pauvre.

    Visite extérieure

         A l’ouest, le grand portail sans tympan, avec son beau décor géométrique, est tout à fait caractéristique du romand normand. Sur le côté nord ; la petite porte murée est ornée d’un décor du même type et elle possède de beaux chapiteaux : sur le côté droit un petit personnage surgit au milieu des feuillages. La tour pour laquelle on a renforcé les piliers intérieurs au 13ème siècle n’a peut être jamais été construite, celle que l’on voit actuellement a été transformée en 1822. Sur les murs de la sacristie (18ème siècle) on peut voir de nombreux graffitis représentant des bateaux, témoignage de l’activité maritime de Colombelles. » Patrice Gourdin, membre de l’association Les Amis de la Tour. http://www.colombelles.fr/a-propos-de-colombelles/le-patrimoine-de-colombelles/eglise-saint-martin-de-colombelles/

    Cimetière Saint-Martin

    COLOMBELLES (rive droite) COLOMBELLES (rive droite) COLOMBELLES (rive droite) COLOMBELLES (rive droite)

    Photos extraites du site : http://www.colombelles.fr/a-propos-de-colombelles/insolites-a-colombelles/les-tombes-orthodoxes-du-cimetiere-saint-martin/

         « Autour de l’église Saint Martin, dans le cimetière transformé en jardin public et lieu de méditation, se dressent des pierres tombales dont l’aspect pourrait paraître étrange pour celui qui ne connaîtrait pas l’histoire de la commune. Plusieurs sépultures sont en effet ornées de la croix orthodoxe et les épitaphes sont rédigées en caractères cyrilliques. Ici reposent des immigrés venus d’Europe Centrale ou de Russie pour trouver du travail dans la sidérurgie et qui dorment de leur dernier sommeil dans la terre normande. Le conseil municipal a engagé il y a quelques années une procédure de reprise des concessions abandonnées et a pu ainsi, entreprendre les travaux de paysagement nécessaires à la mise en valeur du site. Ainsi la dernière demeure de Basille Chimiar cosaque d’Ukraine comme celles d’autres dont les noms s’effacent peu à peu échapperont à l’oubli. »  http://www.colombelles.fr/a-propos-de-colombelles/insolites-a-colombelles/les-tombes-orthodoxes-du-cimetiere-saint-martin/

    Église Saint-Serge

    COLOMBELLES (rive droite) COLOMBELLES (rive droite) COLOMBELLES (rive droite)

         Ce sanctuaire orthodoxe, constitué d'une église et d'une bibliothèque d'ouvrages en langue russe, a été construit en 1926 par et pour les ouvriers de la SMN sur des terrains offerts par les propriétaires de l'usine. L'édifice a été construit selon les plans dessinés par un colonel de l'armée russe qui s'est inspiré du style des églises de Saint-Pétersbourg. Le clocher de l'église est ainsi surmonté d'un toit en bulbe d'oignon, typique de l'architecture religieuse baroque des pays slaves. À l'intérieur de l'église, les murs sont recouverts d'icônes peintes par Fostov et Khvostov.     Endommagé en 1944, le sanctuaire a été reconstruit en 1947. Cet ensemble, unique dans l'ouest de la France, est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques (ISMH, 23/ 06/1992). (Wikipédia)

         « Au cours des années 1920, une communauté orthodoxe s’est constituée à Colombelles et dans les environs de Caen. La plupart de ces personnes, d’origines diverses, étaient venus dans la région, attirés par les possibilités d’embauche offertes par la Société Métallurgique de Normandie. Parmi eux de nombreux Russes « Blancs » fuyant la révolution. Très rapidement naquit chez eux l’idée d’ériger un lieu de culte permettant aux fidèles de pratiquer leur religion. La construction commença vers le milieu des années 20 avec l’aide et l’appui de la SMN qui mit à disposition terrain et matériaux, les travaux étant effectués par la communauté, chacun apportant ce qu’il pouvait de son savoir-faire ou de son temps libre. En novembre 1926, l’église fut consacrée par Monseigneur Euloge Métropolite des Eén pendant les années de l’entre deux guerres.

         En juin 1944 au cours d’un des bombardements qui anéantirent l’usine toute proche, l’église fut atteinte par une bombe et détruite faisant disparaître fresques murales, objets liturgiques et précieuses icônes. La communauté, un moment dispersée par la guerre, se reconstitua progressivement et entrepris de reconstruire son sanctuaire, toujours avec l’appui de la SMN. C’est ainsi que l’église sera de nouveau consacrée le 8 juin 1947 par l’Archevêque Vladimir. Elle a été inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques le 23 juin 1992. Cette mesure a permis à l’association Saint Serge qui gère l’édifice d’obtenir des financements pour une première tranche de travaux ; une seconde est en cours d’étude, elle vise à restaurer le bulbe et à y réinstaller la croix qui s’y trouvait encore il y a quelques années.

          Des offices y sont célébrés régulièrement à l’intention de la communauté orthodoxe du grand Ouest et le sanctuaire est généralement ouvert à l’occasion des Journées du Patrimoine chaque troisième week-end de septembre. » http://www.colombelles.fr/a-propos-de-colombelles/le-patrimoine-de-colombelles/eglise-orthodoxe-saint-serge/

    La tour de l'ancien château

    COLOMBELLES (rive droite) COLOMBELLES (rive droite) COLOMBELLES (rive droite)

         Le château est construit au 17e le long de la route de Ranville (actuelle rue Jules-Guesde). Acquis par la municipalité en 1925, il est transformé en école. Il est détruit le 18 juillet 1944 pendant l'opération Goodwood. Seule demeure une tour, vestige du mur d'enceinte du château. Elle servait autrefois de logement aux gardiens du château, puis à celui de l'école. (Wikipédia)

    COLOMBELLES (rive droite) COLOMBELLES (rive droite) COLOMBELLES (rive droite) COLOMBELLES (rive droite)

    Photo 4 extraite de http://www.colombelles.fr/a-propos-de-colombelles/le-patrimoine-de-colombelles/la-tour-de-colombelles/

         « Édifice emblématique de Colombelles, son origine est incertaine. La tour de Colombelles constitue vraisemblablement un vestige de l’ancien mur d’enceinte du château de Colombelles. Elle porte une inscription en partie effacée 1665. L’architecture du bâtiment et cette appartenance probable au 17ème siècle évoquent plus une destination ornementale que défensive. Fortement remaniée au cours des siècles, on peut supposer qu’elle servait de logement de gardien pour le château, un édifice de style Empire incendié pendant les combats de juillet 1944. Il avait lui-même succédé à un château plus ancien dont il ne reste rien si ce n’est une mention sur le plan Colbert de 1681. » http://www.colombelles.fr/a-propos-de-colombelles/le-patrimoine-de-colombelles/la-tour-de-colombelles/

    COLOMBELLES (rive droite) COLOMBELLES (rive droite)

    Photo de gauche extrait de http://www.caenlamer.fr/cartes/caenlamer.php?lien=communes&descriptif_commune=Colombelles ; photo de droite extraite de http://fr.academic.ru/dic.nsf/frwiki/392876

    Le réfrigérant

         Ancienne tour de refroidissement de l'usine sidérurgique, cet élément du patrimoine industriel trône aujourd'hui au centre du plateau encore peu occupé depuis le démantèlement de la Société métallurgique de Normandie. Éclairé chaque nuit, il est visible de loin, notamment depuis le  viaduc de Calix. Cet élément phare qui symbolise l'identité ouvrière de Colombelles est probablement le monument le plus connu, à défaut d'être le plus apprécié, de la ville.

    La « Pyramide »

         La Pyramide est située au carrefour du même nom, à l'est de la commune sur la D 513. C'est un obélisque en pierre de Caen qui comporte des traces illisibles d'anciennes inscriptions. Il pourrait dater de la réalisation du cadastre napoléonien. (Wikipédia)

    Les graffitis du bord de l’Orne à Colombelles

         « Durant plusieurs siècles et jusqu’à l’ouverture du canal maritime en 1857, l’Orne fut la seule voie navigable entre Caen et la mer. Nombreux étaient donc les navires qui empruntaient le fleuve halés à bras d’homme ou tirés par des chevaux. Le chemin de halage témoigne encore de cette activité. Autres témoignages, les graffitis qui parent les murs des bâtiments les plus anciens du vieux Colombelles. Un examen attentif des pierres vous permettra de découvrir gravées dans le calcaire des reproductions de bateaux à voile. Sur l’église Saint-Martin, sur l’ancienne ferme du château (dite ferme Paimboeuf) et sur plusieurs murs rue de l’Orne notamment figurent des navires à une ou deux voiles d’un tirant d’eau apparemment assez modeste, adapté à la profondeur et au débit du  fleuve côtier, au cours parfois capricieux même s’il avait été redressé durant les 17 et 18 siècles. Souvenirs de marins ou croquis réalisés  par des haleurs attendant la marée haute, ils méritent l’attention du promeneur lorsque ses pas le mènent dans ce quartier. » http://www.colombelles.fr/a-propos-de-colombelles/insolites-a-colombelles/les-graffitis-du-bord-de-lorne/

    Personnalités liées à la commune

    Nées dans la commune :

         Jean Hougron (1923-2001), écrivain, voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Hougron

         Daniel Druda (né en 1939), footballeur, puis entraîneur. Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Daniel_Druda

    Hors commune :

         Annie Girardot (1931-2011), actrice, a été scolarisée à Colombelles. Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Annie_Girardot

         Michel Hidalgo (né en 1933), footballeur international, puis entraîneur national, qui débuta à l'US Normande. Le stade du Plateau, terrain du club situé sur le territoire de la commune, porte aujourd'hui son nom. Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Hidalgo

    Le site internet de la ville de Colombelles est : http://www.colombelles.fr/


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  •  L'Orne sert de limite communale entre Blainville-sur-Orne, rive gauche, et Colombelles, rive droite ; la commune a été bouleversée lors du redressement du fleuve au 18ème siècle et le creusement du canal de Caen à la mer.


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     BLAINVILLE-SUR-ORNE (rive gauche) BLAINVILLE-SUR-ORNE (rive gauche) BLAINVILLE-SUR-ORNE (rive gauche) est une ville française, située dans le département du Calvados et la région de Basse-Normandie. Ses habitants sont appelés les Blainvillais et les Blainvillaises.
         La commune s'étend sur 7,1 km² et compte 5 919 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2007. Avec une densité de 832,5 habitants par km²,
    Blainville-sur-Orne a connu une nette hausse de 34,9% de sa population par rapport à 1999.

    BLAINVILLE-SUR-ORNE (rive gauche) BLAINVILLE-SUR-ORNE (rive gauche) BLAINVILLE-SUR-ORNE (rive gauche)
         Entourée par les communes de
    Hérouville-Saint-Clair, Biéville-Beuville, Bénouville, Ranville et Colombelles, Blainville-sur-Orne se situe dans la banlieue nord-est de Caen à 8 km de la ville, à 3 km au nord-est d'Hérouville-Saint-Clair, le long du canal de Caen à la mer et à égale distance de Caen et Ouistreham sur l'axe routier reliant le terminal ferry à destination de la Grande Bretagne.

         Blainville-sur-Orne est répartie sur les deux rives du canal qui relie Caen à la mer. Sur la rive droite, la zone artisanale, avec l'usine Renault Trucks qui a succédé aux chantiers navals et diverses industries ainsi que la zone portuaire et sur la rive gauche la commune résidentielle.

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         Située à 20 mètres d'altitude, le fleuve l'Orne est le principal cours d'eau qui traverse la commune de Blainville-sur-Orne et son ancien affluent de la rive gauche le Dan lui sert de limite communale au sud avec Hérouville-Saint-Clair (voir à ce nom).

         La commune est jumelée avec Bomlitz (de) (Allemagne) depuis 2004 et Sartirana Lomellina (Italie) depuis 2007. http://www.annuaire-mairie.fr/ville-blainville-sur-orne.html + http://www.blainville-sur-orne.fr/decouvrir_blainville/presentation.html + Wikipédia

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    BLAINVILLE-SUR-ORNE (rive gauche)Les armes de la commune Blainville-sur-Orne se blasonnent ainsi :
    écartelé : au premier et au quatrième d'azur aux trois fleurs de lys d'or, au deuxième et au troisième de sinople au sautoir bretessé d'argent chargé d'un sautoir d'or ; sur le tout d'or à la bisse ondoyante d'azur posée en pal (de Colbert). La référence au fleuve "Orne" a été ajoutée en 1958. (Wikipédia)

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    Histoire

         Un oppidum gallo-romain était situé sur un éperon rocheux dominant la vallée du Dan. Des vestiges ont été retrouvés en contrebas datant de l'époque où ce bras du Dan était navigable. (Wikipédia)

         « Blainville-sur-Orne porte ce nom depuis le 8 octobre 1958, elle s'est appelée successivement : Bledvila, Blévilla, Bléville, Blainville-sur-Houlme.

         C'est à partir de l'époque néolithique, que l'on trouve des traces de l'histoire et de l'existence de la commune, en particulier sur une nécropole d'une superficie de dix hectares. Blainville-sur-Orne connaît son développement à partir de 1680 à l'époque de Colbert ; en effet celui-ci investit la ferme Letellier, pour en faire son domaine de chasse et prend d'ailleurs le titre de seigneur et châtelain de Blainville. Il reste aujourd'hui le porche du manoir, ce dernier étant implanté face à la mairie. Les armoiries de la ville sont aussi une trace du passage de Colbert sur le territoire de la commune.

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          Les Chantiers navals français (CNF) ont construit plusieurs centaines de navires entre 1918 et 1954 et ont employé de nombreux Blainvillais. C'est à partir de 1918 que sont donnés les premiers coups de pioche de la société des Chantiers Navals Français en bordure du canal maritime qui relie le port de Caen à la mer. L'objectif de l'époque était la livraison de 100 000 tonnes de navires neufs par an. Le premier navire qui fût lancé à Blainville-sur-Orne le 19 juin 1920 était de type Marie Louise, il porte le nom de Député René-Reille-Soult ; dans les années qui suivent les Chantiers Navals Français vont connaître leur âge d'or jusqu'au 30 novembre 1933 avec le dernier lancement d'un bâtiment de 2 570 tonnes armé de six canons de 138 et équipé d'une machine de 74 000 chevaux. En 1936, les Chantiers sont mis en liquidation en l'attente d'un repreneur.

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         Pendant l'occupation Allemande, les Chantiers de Blainville ont en charge la construction d'une série de dix pétroliers de 600 tonnes pour la Kriegsmarine Allemande. Les ouvriers réussiront la gageure de ne lancer que deux navires en décembre 1942, navires qui ne naviguerons jamais. De nombreux navires seront construits après guerre jusqu'au 14 octobre 1953 et le lancement de l'Antée scelle définitivement la fin d'activité du chantier Blainvillais. Le 22 novembre 1953, les Chantiers de Blainville-sur-Orne ferment leurs portes. Aux chantiers navals succéda la SAVIEM qui existe encore aujourd'hui sous le nom de Renault-Trucks sur la zone industrielle de la rive droite du canal reliant Caen à la mer. L'usine Renault Trucks, 2 500 salariés, est le premier employeur privé de Basse-Normandie. » D'après http://www.blainville-sur-orne.fr/decouvrir_blainville/historique.html

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         Les Chantiers navals français (CNF) « sont une entreprise de construction navale française du port de Caen, située à Blainville-sur-Orne. Fondés en 1917, ils disparaissent en 1954.

    Les Chantiers navals français sont fondés en 1918 par le gouvernement français dans le cadre de l'effort de guerre. La France doit construire de nombreux cargos pour assurer son approvisionnement depuis ses colonies. Avec ses six cales en éventail le long du canal de Caen à la mer sur une surface de 50 hectares, les CNF permettent de construire des navires de 165 m de long. Le coup d’envoi de l’activité navale est marqué par le lancement du cargo Député René Reille-Soult en 1921. Puis le pétrolier géant pour l’époque (12 000 tonnes) le Saint-Boniface est lancé en avril 1922. Au cours des années 1920 et 1930, ils lancent plus de 100 cargos. Ils construisent également plusieurs navires de guerre, comme les sous-marins de 1 500 tonnes Archimède et Persée ou les contre-torpilleurs polonais de la classe Burza. » http://fr.wikipedia.org/wiki/Chantiers_navals_fran%C3%A7ais

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    Lieux

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    Photo 1 http://www.kelquartier.com/basse_normandie_calvados_commune_blainville_sur_orne_14550-c14076/revenu_moyen.html ; Photo 2 extraite de http://366regards.blogspot.fr/p/juin-2012.html ; Photo 3 extraite de http://www.chateauversailles.fr/l-histoire/personnages-de-cour/epoque-louis-xiv/jean-baptiste-colbert

         La porte de l'ancien château de Colbert devant l'église, plus connue sous le nom de portail Colbert fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 4 avril 1932. (Wikipédia)

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         L'église Saint-Gerbold date partiellement du Moyen Âge. Sa façade est du 18e siècle. Elle possède un retable datant de 1666 orné d'une Présentation au Temple et de deux statues (Vierge à l'Enfant et saint Étienne) et également une statue de saint Gerbold du 16e siècle dont l'église porte le nom. (Wikipédia)

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         Le lavoir et le fournil (ci-dessous)

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    Photos extraites du site Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Blainville-sur-Orne

    Personnalités liées à la commune

         Jean-Baptiste Colbert (1619-1683), contrôleur général des finances puis secrétaire d'État à la Maison du Roi, y fait bâtir une ferme en 1668 et prendra le titre de marquis de Blainville en 1680. http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste_Colbert

         Jules Launay, 1906-1979, maire de Blainville-sur-Orne de 1947 à 1965. C'est notamment durant ses mandats qu'a été construit le groupe scolaire Colbert et que l'usine Renault-Trucks (alors Saviem) s'est installée sur le territoire de la commune. (Wikipédia)

         Abbé Gaston Saint-Jean (1905-1984), curé de Blainville-sur-Orne et de Bénouville de 1937 à 1962. Il est ordonné prêtre en 1930 et nommé vicaire à Falaise. En 1939, il est mobilisé comme lieutenant puis comme capitaine. Il est décoré de la croix de guerre. À son retour, il crée l’Union blainvillaise avec des activités sportives (football, basket-ball, gymnastique), des activités culturelles (théâtre (avec la jeune Annie Girardot), une chorale, des activités musicales (fanfare, harmonie), un corps de ballets pour les jeunes filles (Les Primevères). Il est à l'origine d'une salle de spectacle de 350 places (cinéma, théâtre). En 1944 il fait venir des religieuses qui ouvrent la première école maternelle et un dispensaire dans des locaux achetés par l’abbé lui-même. Durant toutes ces années, il a également la charge d’aumônier à la maison départementale de Bénouville. À ce titre, il baptise des centaines de nouveau-nés dont Gérard Lenorman. Il est officier d’académie et médaillé de l’éducation physique. (Wikipédia)

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    Le site internet de la commune de Blainville-sur-Orne est : http://www.blainville-sur-orne.fr/

    Autres sites consacrés à l'histoire de Blainville : http://blainvillesurorne.unblog.fr/

    http://www.sortirablainvillesurorne.fr/omac/rubrique/actualite/chroniques-dhistoire-locale


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  • A l'origine le territoire de Ranville s'étendait uniquement sur la rive droite de l'Orne. Après le redressement du fleuve puis le creusement du canal de Caen à la mer, une partie de la commune s'étend désormais rive gauche de l'Orne jusqu'aux berges du canal qui est franchi par le pont de Bénouville dénommé "Pegasus Bridge" depuis le 6 juin 1944.


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     RANVILLE  RANVILLE RANVILLE  est un village français, situé dans le département du Calvados en région Normandie. Ses habitants sont appelés les Ranvillais et les Ranvillaises.
         La commune s'étend sur 8,4 km² et compte 1 652 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2005. Avec une densité de 196,2 habitants par km²,
    Ranville a subi une forte baisse de 14,8% de sa population par rapport à 1999.
         Entourée par les communes de Hérouvillette,
    Colombelles, Blainville-sur-Orne, Bénouville, Amfreville et Bréville-les-Monts, Ranville est située à 2 km au sud-est de Bénouville et à 6 km de Caen, la plus grande ville des environs.
         Située à 13 mètres d'altitude, le fleuve l'
    Orne est le principal cours d'eau qui borde et traverse la commune de Ranville
    .    

         Ranville est jumelée avec Motten (Allemagne) et Petworth (en) (Royaume-Uni). http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-ranville.html + Wikipédia

    RANVILLE RANVILLE RANVILLE

    Toponymie

         Le nom de la localité est cité sous les formes Ranvilla en 1066, Ranvilla au 12e siècle (Recueil des actes de Henri II roi d'Angleterre et duc de Normandie), Ramville en 1667 (carte de Levasseur), Romville en 1710 (carte de Defer). Ranville au 18e siècle (carte de Cassini).
         Sans citer de formes anciennes, Albert Dauzat, Charles Rostaing, avec à leur suite Ernest Nègre et René Lepelley, ont proposé le nom de personne germanique Rando pour expliquer le premier élément Ran-. Cette solution est possible phonétiquement, mais seule une forme ancienne du type *Randovilla, *Randeville ou *Rantville pourrait confirmer cette hypothèse. Curieusement, Ernest Nègre qui mentionne, à propos de Ransart (Pas-de-Calais, Ransart 1169), le nom de personne Hramnus cité par Marie-Thérèse Morlet, n'y songe pas en ce qui concerne Ranville, alors que cet anthroponyme conviendrait davantage.

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         Le second élément -ville est issu du gallo-roman Villa au sens ancien de « domaine rural », mot utilisé au Moyen Âge pour désigner un domaine agricole et son activité, puis un village. Ces auteurs n'évoquent pas l'existence de Rantot (Manche, Digulleville, Derantot 1825 - 1866, c'est-à-dire « la ferme de Rantot ») et de Randal (Manche, Quettetot, Bois de Randal 1456) qui contiennent également un élément Ran-, mais il est associé à des appellatifs toponymiques d'origine norroise. Il s'agit de -tot issu du vieux norrois topt « propriété, ferme » et -dal de dalr « vallée ». L'association de Ran- avec un élément scandinave suggère une explication par le nom de personne féminin vieux norrois Rán, ce qui est plus simple. En Normandie, les noms en -tot ont souvent leur équivalent en -ville (cf. Cidetot / Cideville ; Chiffretot / Chiffreville ; Épretot / Épreville, etc.), voire un autre élément d'origine scandinave. En revanche, l'homophonie avec Ranville (Charente, Aranvilla 1254) et la ressemblance avec Rainville (Vosges, Rainovilla 10e siècle) sont fortuites. (Wikipédia)

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    RANVILLE Les armes de la commune de Ranville se blasonnent ainsi :
    "D’azur au clocher du lieu d’argent, ajouré d’or et accompagné en chef senestre d’un écusson de gueules chargé de deux léopards d’or armés et lampassés d'azur, l’un au-dessus de l’autre." (Wikipédia)

    Histoire

         « Une voie antique reliant Pont-Audemer et Bayeux passait sur le territoire de la commune ; les voyageurs devaient emprunter un bac à Ranville afin de rejoindre le port de Bénouville et poursuivre leur route. Ce n'est qu'au milieu du 19e siècle que ce bac fut remplacé par un pont-tournant pour traverser l'Orne. L'ancien pont tournant était l'œuvre des ateliers Gustave Eiffel. Lors de l'opération Tonga le 6 juin 1944, le nom de code de sa capture était Euston 2 (Euston 1 était la prise du pont de Bénouville sur le canal de l'Orne). Il a été renommé plus tard Horsa (le pont de Bénouville ayant été renommé Pegasus). Il a été détruit après la guerre pour être remplacé par un ouvrage fixe en béton. » (Wikipédia)

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         « Ranville connut deux seigneurs : Jean de Querville par un acte de 1402 et un Baillache, en 1453. » (http://www.ranville.fr/Histoire,2,0,7.html)

         « Un domaine agricole (« ville ») s'est sans doute développé avant l'existence de la commune. Au cours des siècles, l'économie de la commune repose sur trois activités principales :

    - l'extraction de la pierre de Caen qui était ensuite acheminée, vers l'Angleterre notamment, par l'Orne (la rue des carrières à Longueval rappelle ce passé),

    - l'exploitation des ressources fluviales à Longueval (pratiquée par les sablonniers et les pêcheurs) et qui périclita avec l'ouverture du Canal de Caen à la mer,

    - l'agriculture, notamment sur les marais asséchés aux 19e et 20e siècles. » (wikipédia)

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         « On prétendait, il y a 50 ans, trouver encore sur les bords de la rivière les traces de l'embarcadère où venaient charger les chalands. Le hameau de Longueval, situé sur les bords de l'Orne, avait par ailleurs une vocation maritime et comptait de nombreux pêcheurs et sablonniers. Ceux-ci, depuis la canalisation de la rivière entre Caen et Ouistreham, allaient chercher le sable de mer à marée basse, dans de petites péniches remorquées par des chevaux circulant sur le chemin de halage bordant la rive et le portaient à Caen, aux entreprises de construction. Quand plus tard on créa le canal de Caen à la mer, ce trafic se fit alors le long du canal et l'Orne fut abandonnée. » (http://www.ranville.fr/Histoire,2,0,7.html)

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          La commune était éclatée entre plusieurs hameaux plus ou moins regroupés :

    • le Bourg Neuf,

    • le Bas de Ranville,

    • le Hom,

    • le Moulin,

    • le Mariquet,

    • Longueville,

    • Longueval.

         En 1860, les Ranvillais décidèrent de démolir leur église, jugée vétuste et trop exiguë. Ils conservèrent seulement le clocher des 11e et 12e siècles qui subsiste encore aujourd'hui à côté de la nouvelle église. » (Wikipédia)

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         « En fait, les quelques transformations à noter dans la commune, au cours du 19e et au début du 20e siècles, se firent, si l'on peut dire, autour de la rivière. Ce fut d'abord l'assèchement des marais situés sur chaque rive, et le partage des terres ainsi conquises entre les habitants dont chacun reçut une part. Puis, le Second Empire entreprit la canalisation de l'Orne entre Caen et la mer pour faciliter aux navires l'entrée du port de Caen et la construction du pont tournant de Ranville (Eiffel) pour améliorer les relations entre les deux rives qui, jusque-là, se faisaient par barque. Plus tard, la remontée de l'Orne demeurant difficile, on creusa un canal parallèle à la rivière qui permit un nouveau développement du port de Caen. » (http://www.ranville.fr/Histoire,2,0,7.html)

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         « Ranville a été le premier village de France libéré le 6 juin 1944 par le 13e bataillon parachutiste britannique (13th Parachute Battalion) commandé par le Lieutenant-Colonel Peter Luard. Le clocher médiéval de l'église a été le théâtre d'un fait tragique : un tireur allemand embusqué au sommet a abattu trois parachutistes britanniques, avant d'être lui-même tué. Il repose aujourd'hui auprès de ses victimes dans le cimetière civil à quelques mètres du clocher. Le château du Heaume, un manoir à un étage, servit ensuite de quartier-général à la 6th Airborne Division. » (Wikipédia)

    RANVILLE RANVILLE RANVILLE

         « J-1 3h30 : A Portsmouth, Eisenhower donne le feu vert à son état major.
    Le Jour J (D Day) aura lieu le 6 juin en Normandie.
         Jour J 0h16 : Le clocher de Sainte Honorine la Chardonnerette sert de point de repère aux pilotes des 6 planeurs (Horsa) qui vont se poser les premiers à quelques centaines de mètres des ponts de Bénouville et Ranville. Grâce à l'effet de surprise les ponts sont pris après un violent mais bref combat. Les pertes en homme sont légères.
         Le message "Ham and Jam" (Jambon et confiture) qui signifie la réussite de l'opération est reçu quelques instants plus tard à Londres avec un grand soupir de soulagement : Les ponts de Bénouville et Ranville sont aux mains de Howard et de ses commandos.
         0h30 : Les premiers parachutistes anglais du 13e bataillon de la 6ème Brigade sont largués sur Ranville. Ils doivent libérer le village choisi pour être le centre de la tête de pont qui rendra impossible toute contre-attaque allemande lors du débarquement des troupes et du matériel sur les plages.
    Les parachutistes chassent ou font prisonnier les troupes nazies qui stationnent à Ranville. Ils investissent la propriété, occupée aujourd'hui par l'entreprise Blot, afin d'en faire un hôpital de campagne où les premiers blessés seront soignés.
    Le château de Rohan-Chabot sera le QG de la 5ème brigade et le château du Hom le QG de la 6ème division.
    Dans la nuit : Arrivée de planeurs (environ 70) qui apportent des renforts en armes, en jeeps et en hommes. Ils finissent d'occuper Ranville et de chasser les nazis qui, surpris par la soudaineté de l'attaque, se rendent sans trop de problèmes.
    Ranville est la première commune de France libérée.
         05h30 : Les 6939 navires de l'armada alliée abordent les côtes normandes. Le débarquement va commencer. Ils arrivent …
         13h30 : Les hommes du Major Howard sont relevés par le commando 4 de la 1ère brigade spéciale de Lord Lovat. En tête, un piper franchit le pont au son de "Black bonnet over the border".
    C'est ainsi que Bill Millin entrera dans la légende du Jour J.
    La bataille de Normandie ne fait que commencer, elle durera 7 semaines. »
    http://www.ranville.fr/Le-Jour-J,2,0,8.html

         La ville abrite aujourd'hui une cimenterie de Ciments français, filiale du groupe italien Italcementi.

    Lieux

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         L'église (clocher du 11e-12e protégé par l'Association Sauvegarde du Patrimoine de Ranville et rénové en 2007-2008). (wikipédia)

    RANVILLE L'église de Ranville (Wikipédia)

         « L'église date d'un peu plus d'un siècle seulement. Elle en remplace une très ancienne qui était attenante au clocher, mais se trouvait à cette date en mauvais état et de taille insuffisante pour la commune. C'est pourquoi on décida de la supprimer pour en construire une nouvelle.
    Heureusement, le clocher de l'ancienne, édifice du début du 13e siècle, fut conservé. On prétendait autrefois, qu'au cours de la guerre de Cent Ans, les restes d'un soldat anglais avaient été déposés sous la dalle du sommet de la tour. Mais, après la dernière guerre, la dalle ayant été brisée par des éclats d'obus, on dut la remplacer et malgré d'actives recherches, on ne trouva traces d'aucun ossement de ce guerrier inconnu. » (http://www.ranville.fr/Histoire,2,0,7.html)

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         « Dernier vestige d'une ancienne église datant du Moyen-Age, le clocher de Ranville est situé sur un mont. Il servait vraisemblablement de tour de garde. Du haut de sa plate-forme, on pouvait surveiller l'Orne et son estuaire. Dès 1940, les troupes allemandes l'utilisèrent comme poste d'observation.
    La base du clocher présente une maçonnerie fort ancienne (11ème ou 12ème siècle) en arête de poisson. On peut encore voir les traces de la nef de l'ancienne église qui, à l'origine devait être en bois. Elle aurait brûlé plusieurs fois... En très mauvais état et trop petite pour la population du village, elle fut remplacée par l'église actuelle sur une décision du Conseil Municipal le 11 novembre 1860. Mais il fut spécifié que les cloches de l'ancienne église seraient conservées et c'est pourquoi on ne construisit pas de clocher sur le nouvel édifice. On dit que ce clocher aurait été construit par des lépreux qui auraient eu un camp sur l’emplacement de l’ancienne ferme du « château du Heaume », du bas de Ranville. Ce qui pourrait expliquer que Saint Roch, patron des lépreux, est le second patron de la Commune (sa statue a été érigée dans la chapelle au nord). Une légende prétend qu'au cours de la Guerre de Cent ans, les restes d'un soldat anglais auraient été déposés sous la dalle au sommet de la tour... Après le dernière guerre on dut remplacer la dalle brisée par un obus, mais aucune trace d'ossements ne fut trouvée ! En 2007, la municipalité a décidé de restaurer le clocher en respectant son style et son originalité. » http://www.ranville.fr/Patrimoine,2,0,46.html

         Le cimetière civil où reposent des militaires français et britanniques tombés pendant la bataille de Normandie.

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         Le cimetière militaire du Commonwealth où reposent notamment les premiers parachutistes britanniques et canadiens décédés le 6 Juin 1944. « Le cimetière militaire de Ranville est, après celui de Bayeux, le plus important en nombre de tombes. 2564 soldats y sont enterrés, dont 2152 Britanniques, 76 Canadiens, 3 Néo-Zélandais, 2 Australiens, 5 Français, 1 Polonais, 1 Belge, 322 Allemands et 2 non identifiés. Le plus jeune n'avait pas 16 ans ! Dans le cimetière de l'église reposent des Britanniques dont le soldat Brotheridge. Il avait pris place à bord de l'un des 6 premiers planeurs et fut le premier soldat Anglais tué sur la terre normande alors qu'il tentait de traverser le pont, dans la nuit du 5 au 6 juin 1944. Enterré dans le cimetière autour de l'église, donc une terre consacrée, son corps, comme celui de ses compagnons, ne fut pas transféré dans le cimetière militaire. » http://www.ranville.fr/Le-cimetiere-militaire,2,0,36.html

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         Le château de Guernon-Ranville, dit aussi château de Ranville. « Cette propriété privée du 18e siècle porte le nom de la famille qui l’a longtemps possédée. Elle a été la demeure d’un ministre au 19e siècle, la villégiature de mécènes au début du 20e siècle puis une infirmerie de guerre lors du débarquement allié en Normandie en 1944. Elle abrite actuellement des gîtes de charme. » (Wikipédia) Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Guernon-Ranville

    RANVILLE RANVILLE (Wikipédia)

         « Le château de Ranville a accueilli le comte de Guernon-Ranville. Il y mourut et fut enterré dans un enclos funèbre privé adossé, au cimetière de Ranville. Ministre de l'instruction et des cultes sous le règne de Charles X, il se signala par une ordonnance ayant pour effet : De faire pourvoir d'écoles primaires toutes les communes du royaume. D'établir des écoles modèles préparatoires, destinées à former des instituteurs primaires. Des mesures à prendre pour assurer des retraites aux instituteurs primaires. Pendant son ministère, il tint note de tout ce qui se passa aux réunions des ministres et son œuvre "Journal d'un ministre" fut publiée à titre posthume en 1873. » (http://www.ranville.fr/Histoire,2,0,7.html) Voir aussi : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Guernon-Ranville ou http://fr.wikipedia.org/wiki/Martial_de_Guernon-Ranville

    RANVILLE

         Le château du Heaume ou du Hom. « Construit au 18ème siècle sous le règne de Louis XV, le château fut agrandi sous Napoléon III. Dans son parc de 5 hectares se dressent deux gigantesques séquoïas plantés au 19 siècle au moment de l'agrandissement du château. Le 6 juin 1944, le château du Heaume devient la QG du Général Gale qui commandait les 8000 hommes de la 6ème aéroportée britannique parachutée sur Ranville. » http://www.ranville.fr/Patrimoine,2,0,46.html

    RANVILLE RANVILLE RANVILLE RANVILLE RANVILLE RANVILLE (photo Wikipédia)

         Le château du Mariquet. « Cet élégant château des 18e et 19e siècles fut la propriété de le famille Rohan-Chabot jusqu'en 2009. La bâtisse fut construite à l'époque du Directoire sur trois étages en briques alternées avec de la pierre.
    Les deux tourelles qui l'encadrent ont été rajoutées vers 1880 par la comtesse de Brye, petite- fille du comte de Brye, maire de la commune. Le château fut un haut lieu de la Bataille de Normandie. Dès le matin du 6 juin 1944, la comtesse Jeanne de Rohan-Chabot se met à la disposition des troupes alliées qui prennent possession du château, occupé depuis 1940 par les Allemands, et y installent le QG de la 5ème Brigade. » http://www.ranville.fr/Patrimoine,2,0,46.html

         Le manoir du 16e, rue de la Grange aux Dimes.

    RANVILLE RANVILLE

          La grange aux dîmes « était un bâtiment qui servait à entreposer la collecte de la dîme, impôt de l’Ancien Régime portant principalement sur les revenus agricoles et perçu par l’Eglise catholique. Jusqu’à la Révolution, les paysans de la paroisse de Ranville venaient y déposer un dixième de leur récolte à l’intention des religieuses de l’Abbaye aux Dames de Caen, propriétaires de terres dans le village depuis la donation qui leur en avait été faite par Guillaume le Conquérant en 1082. Elle faisait partie d’un ensemble de deux fermes importantes qui ont traversé les siècles et qui sont, sans doute aujourd’hui, les bâtiments les plus anciens de la commune. Le bâtiment situé actuellement rue de la Grange aux dîmes, faisait partie autrefois du domaine des Guernon-Ranville. Au début du 19e, la ferme fut reprise par Monsieur Fontaine, ensuite par M. Armand Lacour et par M.Jules Lacour qui commença à la restaurer. La ferme voisine appartenait à la propriété du Hom. Elle fut exploitée par M. Deveaux et ensuite par M. Joyeux et enfin vendue à un transporteur M. Madeleine. Pendant tout ce temps, la grange aux dîmes était devenue une étable ! C’est dans les années 80 que Michel Lopuzanski a acquis l’ensemble de la propriété et a décidé de la restaurer. Les travaux de restauration y sont accomplis depuis plus de 25 ans et il y a installé son entreprise « Normandie Appâts », unique en France, qui récolte et vend dans le monde entier des vers pour la pêche. » http://www.ranville.fr/Patrimoine,2,0,46.html

    RANVILLE      Le moulin à vent, témoignage de l'importance de l'activité céréalière de la région. « C'est l'un des très rare moulins à vent conservés dans le Calvados. Il témoigne de l'importance de l'activité céréalière à Ranville.
    Appartenant à Richard de Bussy, il fut racheté en 1403 par l'Abbaye d'Aunay. En 1569, il fut donné à Richard d'Hérouvillette en échange de deux granges, l'une à
    Ranville, l'autre à Sainte-Honorine. »

     http://www.ranville.fr/Patrimoine,2,0,46.html

     

     RANVILLE RANVILLE Le lavoir sur l'Aiguillon.

    Photo ci-dessus : http://www.guidetouristiquefrance.fr/visit/memorials-basse-normandie-memorial-pegasus-ranville-830 ; photo du lavoir extraite de Wikipédia.

         Le Mémorial Pegasus Bridge, entre l'Orne et le canal, dans le parc duquel a été installé le pont historique. « Le musée "Memorial Pegasus" a été inauguré le 4 juin 2000 par SAR le Prince Charles d'Angleterre et le Ministre français de la Défense, Alain Richard. Ce musée est dédié aux milliers de soldats de la 6ème Division Aéroportée Britannique arrivés par parachutes et par planeurs dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, qui sont devenus les premiers et héroïques libérateurs atteris en Normandie. L'architecture externe du bâtiment rappelle la silhouette des planeurs qui atterrirent par centaines dans la région, le 6 juin 1944.

    RANVILLE (surtout rive droite) RANVILLE (surtout rive droite) RANVILLE (surtout rive droite)
    Le musée relate les différentes missions confiées à la 6ème Division, dont le plus spectaculaire fut la prise des ponts de Bénouville sur le canal de Caen et de Ranville sur l'Orne. La collection exposée comprend plusieurs centaines d'objets et de documents authentiques, souvenirs historiques et émouvants de cette période inoubliable de l'histoire contemporaine. Des explications données par un guide autour d'un plan relief de la région, un film d'archives vous feront revivre les premières heures de la libération de la Normandie. Dans le parc du musée se trouve le Pegasus Bridge d'origine, premier pont libéré de France continentale, dont la prise constituait l'une des missions les plus spectaculaires de la 6ème division Aéroportée. »

    RANVILLE (surtout rive droite) RANVILLE (surtout rive droite) RANVILLE (surtout rive droite) RANVILLE (surtout rive droite)

    Mémorial-Pegasus Avenue du Major Howard 14860 Ranville [g]Tél. 02 31 78 19 44 Fax 02 31 78 19 42 www.musee-memorial-pegasusbridge.fr/

    Personnalités liées à la commune :

         Général Richard Gale (1896-1982), commandant de la 6th Airborne Divisio. Voir à http://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Gale et aussi à la « 6th Airborne Division » :  http://fr.wikipedia.org/wiki/6e_division_a%C3%A9roport%C3%A9e_%28Royaume-Uni%29

         Le comte de Guernon-Ranville (1787 - 1866 au château de Ranville), ministre de l'Instruction Publique et des Cultes sous Charles X, dans le gouvernement Polignac. Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Martial_de_Guernon-Ranville On appréciera les prénoms de ce personnage en forme de jeu de mots : « Martial Côme Annibal Perpétue Magloire »... Eh oui...

    Le site internet de la commune de Ranville est : http://www.ranville.fr/index.php


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  • Bénouville, située rive gauche de l'Orne, après avoir été l'un des lieux de franchissement du fleuve peu avant son estuaire, a vu le creusement du canal de Caen à la mer et l'implantation d'un pont d'abord tournant puis levant sur son territoire.


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    BENOUVILLE (rive gauche) BENOUVILLE (rive gauche) BENOUVILLE (rive gauche) est une petite ville française, située dans le département du Calvados en région Normandie. Ses habitants sont appelés les Bénouvillais et les Bénouvillaises.
         La commune s'étend sur 5,3 km² et compte 2 028 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2005. Avec une densité de 384,1 habitants par km², Bénouville a connu une nette hausse de 16,6% de sa population par rapport à 1999.
         Entourée par les communes de Saint-Aubin-d'Arquenay, Ouistreham, Amfreville, Ranville, Blainville-sur-Orne et Biéville-Beuville, Bénouville est située à 2 km au nord-est de Blainville-sur-Orne. Bénouville se trouve entre Ouistreham et Caen le long du canal de Caen à la mer.
         Située à 11 mètres d'altitude, le fleuve l'Orne est le principal cours d'eau qui borde la commune de Bénouville. http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-benouville-14.html + Wikipédia

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    Toponymie

         Le nom du village est mentionné en 1066 sous la forme latinisée Burnolfivilla. Il s'agit d'une formation toponymique en -ville au sens ancien de « domaine rural », précédé de l'anthroponyme vieux danois Biornulf, vieux norrois Biǫrnulfr ou anglo-saxon Beornwulf. Il se perpétue dans le nom de famille normand Burnouf (surtout Cotentin) et sans doute Burnoult (Calvados), patronyme disparu.

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         Homonymie avec Bénouville (Seine-Maritime, Bernovilla 1166 - 1173) et homophonie avec [Saint-Pierre-]Bénouville (Seine-Maritime, Bernoldivillam 12e siècle) qui contient un autre anthroponyme, Bernold, d'origine germanique continentale. (Wikipédia)

    BENOUVILLE (rive gauche)Les armes de la commune de Bénouville se blasonnent ainsi :
    « 
    De sable au chevron d'or accompagné, en chef à dextre, d'un croissant d'argent et, à senestre, d'une étoile de six rais aussi d'or et, en pointe, d'un lion du même lampassé de gueules. »
    (Wikipédia)

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    Histoire

         « Si des menhirs de l’époque pré-celtique, les vestiges d’un camp romain et la localisation d’une antique « villa » attestent une occupation très ancienne de Bénouville, c’est du moyen-âge que datent les premières traces du village de Burnolfivilla. A cette époque, un bac et un véritable port furent créés à Bénouville pour traverser l’Orne. A la fin du 18ème siècle, l’architecte Claude Nicolas Ledoux érigea un château sur l’emplacement du précédent monument médiéval, château où siègea la Chambre Régionale des Comptes de Basse-Normandie après avoir abrité pendant une grande partie du 20ème siècle une maternité. » http://www.mairie-benouville.fr/tourisme/infos-tourisme/

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         « On peut suivre l'histoire de la seigneurie de Bénouville depuis le 14ème siècle. Domaine de la famille Panthou jusqu'en 1501, elle passe alors à la famille Gillain qui, par une habile politique matrimoniale accroît son importance et son influence. Le dernier seigneur de Bénouville, Antoine Gillain, qui avait vu sa seigneurie érigée en marquisat, lègue à sa mort en 1768 son titre et ses biens à sa seule héritière, sa fille Thérèse-Bonne. Celle-ci avait épousé en 1760 François Sanguin, marquis de Livry, lui-même issu d'une famille proche de la cour, lequel avait fait carrière dans les armées et avait atteint dans la marine royale le grade de chef d'escadre. A la tête d'une belle fortune, vivant à Paris, ils décident dès la disparition de leur père et beau-père de démolir la vieille demeure familiale de province, peut-être en mauvais état et surtout démodée, et de faire bâtir en ses lieu et place une résidence confortable, plaisante, moderne, en accord avec leur rang et les goûts de la société qu'ils fréquentent. Ils choisissent comme architecte Claude-Nicolas Ledoux. » http://www.calvados.fr/cms/accueil-calvados/Le-chateau-de-benouville/historique/la-seigneurie- de-Benouville.;jsessionid=09872848283B7E04E200AC1CE043A773

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         « Pour répondre à la croissance du trafic, un pont tournant remplaça dès 1857 le bac du canal de Caen à la mer. Ce pont laissa place en 1935 à un pont basculant autorisant le passage de navires de 5 à 6 000 tonnes. Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, un commando Britannique dirigé par le Major John Howard atterrit à l’aide de planeurs pour contrer, sur le flanc Est du débarquement, une éventuelle contre offensive allemande. Il a été relayé par les parachutistes de la 6ème Airborne dont l’emblème était Pégase, le cheval ailé ; d’où le nom de « Pégasus Bridge » donné au pont de Bénouville après la guerre. Première mairie libérée de France, église dont le chœur date du 11ème siècle, château et ponts, Bénouville est donc une commune riche en histoire.» http://www.mairie-benouville.fr/tourisme/infos-tourisme/

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         « L'opération coup-de-main en juin 1944 consistait en la prise de possession des ponts de Bénouville (Euston 1, appelé plus tard Pegasus Bridge) et de Ranville (Euston 2, appelé plus tard Horsa Bridge) dans le cadre de l'opération Tonga menée par la 6e division parachutiste britannique. Sous les ordres du lieutenant-colonel Richard Geoffrey Pine-Coffin du 7ème bataillon d'infanterie aéroporté et du général de brigade Nigel Poett de la 5ème brigade aéroportée britannique, le major John Howard atterrit avec ses trois planeurs à 0 h 20 (mais 23 h 20 heure anglaise, ce qui explique que Bénouville ait une place du 5 juin 1944 et non une place du 6 juin 1944). Le major Howard dirige 180 hommes avec lesquels il prend le Pegasus Bridge. La compagnie du major avec le 7e bataillon tinrent les deux ponts malgré les contre-attaques allemandes et les nombreuses pertes. Le Café Gondrée, qui existe toujours, fut la première maison libérée de l'occupation allemande par les Alliés lors de la bataille de Normandie. Thérèse et Georges Gondrée ont eu un rôle actif dans la réussite de cette opération. Leur fille Françoise est la fondatrice avec le général Gale, président de l'association pour la sauvegarde du site-musée de Pegasus Bridge et batterie de Merville. » (Wikipédia)

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    Lieux

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    Photo 3 extraite de http://patrimoine-de-france.com/calvados/benouville/eglise-3.php

         Église Notre-Dame-du-Port, construite du 12e siècle au 16e siècle, inscrite au titre des Monuments historiques depuis le 4 octobre 1932. (wikipédia)

         L'église est dédiée à Notre-Dame : son chœur de la fin du 12ème siècle possède des voûtes en ogive et sa nef date probablement du 16ème ou du début du 17ème siècle. Le chœur a été décoré de fresques par le peintre religieux Louis Chifflet vers 1895 : on remarque deux tableaux en arcature représentant chacun une scène de « l’enfance du Christ ». Dans la nef une plaque funéraire datée de 1768 mentionne Antoine Gillain, marquis de Bénouville. Les armoiries de la famille Gillain sont insérées dans un oval de sable et composées d’un chevron d’or, d’un croissant d’argent à dextre, d’une étoile d’or à senestre et d’un lion armé et lampassé de gueules en pointe, le tout surmonté d’une couronne de marquis.

         Deux statues en bois retiennent l’attention :

    • Saint Eutrope (16-17ème siècle) ; évêque guérisseur de l’hydropisie. L'hydropisie est un épanchement de sérosité dans une cavité naturelle du corps (spécialement l’abdomen) ou entre les éléments du tissu conjonctif.

    • Notre dame du port

    On constate également l’existence d’une remarquable réserve eucharistique en pierre polychrome. Elle se compose de deux étages cylindriques superposés couronnés d’une colombe. » http://www.mairie-benouville.fr/tourisme/eglise/

    Autres informations : http://patrimoine-de-france.com/calvados/benouville/eglise-3.php

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         Château de Bénouville conçu par l'architecte Claude Nicolas Ledoux entre 1768 et 1785 pour le marquis Sanguin de Livry, gendre du marquis Guillain de Bénouville. On dit que Ledoux ne serait venu à Bénouville qu'une seule fois. Il demanda à Angibeau puis Devilliers de Maisonrouge de s'occuper du chantier. Le château appartient depuis 1927 au conseil général du Calvados qui y installe une maison maternelle pour les futures mères en difficulté, des enfants abandonnés ou handicapés. Par la suite, la maternité logera les enfants de l’assistance publique jusqu’à la fin des années 70. Après une campagne de restauration en 1985, la chambre régionale des comptes s’y installe jusqu'en 2012. La visite du château, classé monument historique, est ouverte au public depuis 1990 et présente régulièrement des expositions. http://www.mairie-benouville.fr/tourisme/chateau/ + wikipédia

    A voir aussi le site Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_B%C3%A9nouville et http://www.calvados.fr/cms/accueil-calvados/Le-chateau-de-benouville

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    Le château-maternité : « En 50 ans, près de 18 000 enfants sont nés dans ce château du bord de l'Orne. Bien plus y sont passés. Un livre compte l'histoire de ce lieu emblématique.

         Quand on passe devant le château de Bénouville, difficile d'imaginer les rires de centaines d'enfants derrière ces hauts murs austères. C'est pourtant dans ce lieu historique, au bord de l'Orne (non le canal !), que le conseil général du Calvados choisit d'ouvrir, en 1927, une maison maternelle départementale. Pendant dix ans, les services de la maternité s'installent pour les futures mères en difficulté. On construit des pavillons dans ce lieu qui tombait en ruines. Le conseil général abonde de financements », explique Vincent Le Grand, directeur du dernier ouvrage consacré à la maternité.

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         Plus de 400 accouchements par an s'y déroulent, entre 1929 et 1936. Une ambulance va jusqu'à chercher les femmes dans le besoin à l'autre bout du département. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le château devient un lieu de Résistance. Sa directrice, Léa Vion, cache dans les sous-sols des réfractaires et des aviateurs. La demeure est relativement protégée, cachée à l'abri du grand parc arboré, et signalée par la grande croix rouge sur le toit.

         Mais au moment du Débarquement, à quelques pas de Pegasus bridge, le château est à portée de fusil de l'ennemi. « Malgré l'agitation, les accouchements se poursuivent dans les caves », raconte Vincent Le Grand. Le long des couloirs, les berceuses s'affairent derrière des rideaux blancs, se partagent seaux d'eau et lits de fortune.

         Dans les années qui suivent la Libération, environ 250 enfants naissent au château chaque année (dont le chanteur Gérard Lenorman). Jusqu'aux années 1980, la maternité diversifie ses activités. De nouveaux procédés de puériculture sont mis en place. Un préventorium ouvre, dédié aux enfants infectés par la tuberculose.

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         Mais son fonctionnement coûte cher. Un rapport commandé par le conseil général parle d'un « gouffre financier ». Dans un hôpital traditionnel, une femme restait une douzaine de jours alitée. À Bénouville, une jeune mère pouvait entrer au château cinq mois avant son accouchement, et rester un an après. Les directrices successives défendent les valeurs morales de l'établissement, le travail pour éviter l'abandon, l'apprentissage du rôle de mère... La maternité se dégrade. Entre 1983 et 1985, les services ferment les uns après les autres. « Un véritable combat syndical s'engage. Ce sont des aventures humaines douloureuses, souligne Vincent Le Grand. Certaines berceuses ne parviennent toujours pas à témoigner ». Livre ."Maison maternelle départementale, château de Bénouville, 1928/1985" ouvrage collectif conçu par Raymond Falaise paru aux éditions Cahiers du temps» Article extrait du site Ouest-France : http://www.ouest-france.fr/la-maternite-de-benouville-histoire-de-femmes-1794852

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          Café Gondrée : "Le café Gondrée, situé à 20 m du Pegasus Bridge et où se trouvaient Thérèse et Georges Gondrée, est souvent présenté comme la première maison de France continentale à avoir été libérée. Cependant, l'historien Norbert Hugedé a publié dans son ouvrage dédié à l'opération Deadstick que c'est la maison située en face et appartenant à Louis Picot qui a été contrôlée en première lors des combats. La maison Gondrée n'a ouvert ses portes aux soldats alliés qu'au petit matin du Jour J4. Il est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 5 juin 1987, modifié le 16 décembre 1993." http://fr.wikipedia.org/wiki/Caf%C3%A9_Gondr%C3%A9e

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          Pegasus Bridge, site du premier contact au sol des troupes alliées lors de l'opération Overlord. Le pont a été reconstruit en 1994 fidèle à sa forme initiale, mais légèrement plus grand. L'ancien pont est conservé au musée, à quelques dizaines de mètres du nouveau dans un site naturel classé. (wikipédia)

         « Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944 à 23 h 16, heure locale, le commando « Oxfordshire and Buckinghamshire Light Infantry » mené par le major John Howard a pris le pont à l’aide de trois planeurs Horsa. Dès lors, le pont a été nommé Pegasus Bridge en raison de l’emblème Pégase porté par les soldats britanniques de la 6ème Airborne. Le pont originel inauguré en 1857 par Napoléon III en même temps que le canal, était un pont tournant. En 1890 et 1905 il fût agrandi pour faire face au trafic naval, mais très vite il s’avéra trop petit et en 1932 le conseil général décida de le remplacer. Le choix se porta sur un pont basculant de type Scherzer de 25 mètres de portée ; inauguré en 1935, il connut son heure de gloire en 1944.

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         En 1985, on allongea le tablier, mais déjà la mécanique montrait des faiblesses, son changement devenait inévitable : on reconstruisit le même type de pont, mais en plus grand et il a été mis en service un peu avant juin 1994, date du 50ème anniversaire du débarquement en Normandie.

         Depuis 2000, le « pont historique » est désormais exposé au musée Mémorial de Ranville à deux pas de son emplacement initial. » http://www.mairie-benouville.fr/tourisme/site-pegasus/

    Voir aussi : http://www.memorial-pegasus.org/mmp/musee_debarquement/index.php

         Le canal de Caen à la mer : « Ce long ruban d’eau de 14kms laisse passer les bateaux depuis 150 ans. Dès l’inauguration en 1857, c’est un succès, et en 1871, le canal permet le trafic à plus de 3000 bateaux de commerce. De multiples aménagements facilitèrent un développement régulier tout au long de ces années. Les vastes emplacements de la rive droite furent utilisés pour la construction de quais et l’installation de grues de déchargement. Entre 1918 et 1930, le tonnage doubla pour atteindre 2 millions de tonnes. Le pillage de l’occupation allemande et les bombardements de 1944 provoquèrent d’importants dégâts sur toutes les installations portuaires, mais l’aide des Britanniques permit la remise en marche de l’activité. Ce cordon liquide n’a pas seulement favorisé l’économie de la région. Plan d’eau pour sports nautiques, lieu de promenade, domaine de prédilection des pêcheurs, le canal, partie intégrante de l’environnement naturel, s’est imposé comme un lieu très riche d’activités partagées par l’ensemble des habitants des neufs communes qui le bordent.

    Source : « Un port dans la plaine de Caen à Ouistreham » de Patrick David, Serge David, Chantal Le Baron et Yves Marchaland » http://www.mairie-benouville.fr/tourisme/canal/

         Les lavoirs : « Jusqu’à la moitié du 20ème siècle, les habitantes de Bénouville étaient très occupées au lavage du linge familial en utilisant les lavoirs communaux. Le lavoir principal, situé dans un cadre champêtre au bout du chemin du lavoir, à quelques dizaines de mètres du canal, a été utilisé et entretenu régulièrement jusqu’au début des années 60 puis laissé à l’abandon. La municipalité a décidé sa restauration en s’appuyant sur une photo de carte postale, unique témoignage de son architecture d’origine. L’association d’insertion AIRE a entrepris les travaux en hiver et printemps 2007 avec le soutien d’entreprises locales pour une partie des fournitures. La qualité de la restauration de ce lavoir est saluée par tous les visiteurs. Au bout du chemin de la fontaine se trouve le second lavoir communal. Il n’en reste qu’un amoncellement de pierres et de briques récemment dégagées des broussailles qui le masquaient des promeneurs du chemin de halage, le long du canal de Caen à la mer. Malheureusement, les archives sont inexistantes ; c’est pourquoi la mise en valeur de ce patrimoine sera limitée au réagencement des pierres et des briques. » http://www.mairie-benouville.fr/tourisme/lavoir/

    Personnalités liées à la commune

          François-Hyppolite Sanguin, « né en 1715, fait carrière dans l'armée. Tout d'abord comme marin. Comme tous les aspirants officiers, il intègre l'une des compagnies de garde-marine de Brest, Toulon ou Rochefort. Il y apprend le maniement des armes, des rudiments de tactique, le dessin, l'hydrographie, les mathématiques, l'anglais. Il devient enseigne de marine en 1731 et capitaine en 1735. En 1760, il est chef d'escadre. » http://www.calvados.fr/cms/accueil-calvados/Le-chateau-de-benouville/historique/la-seigneurie-de-Benouville./la-carriere-militaire-du-marquis-de-livry;jsessionid=28F2DE448F7940E640A9ABD261FE37F4 et http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois-Hyppolite_Sanguin

         Général Sir Richard Gale Commandant la 6th Division aéroportée. http://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Gale

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         Thérèse, Georges et Françoise Gondrée.

         Annie Girardot (1931-2011), actrice. Lorsque la future actrice était enfant, sa mère était sage-femme au château de Bénouville. http://fr.wikipedia.org/wiki/Annie_Girardot

         Gérard Lenorman (né en 1945 au château-maternité de Bénouville), chanteur. http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9rard_Lenorman

         Thierry Marie (né en 1963 à Bénouville), coureur cycliste. http://fr.wikipedia.org/wiki/Thierry_Marie

         Louis-Karim Nébati (né en 1972 à Bénouville), acteur. http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-Karim_N%C3%A9bati

    Le site internet de la commune de Bénouville est http://www.mairie-benouville.fr/


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