•  L'Orne sert de limite communale entre Maltot, située sur sa rive gauche, et Saint-André-sur-Orne, située sur sa rive droite.

    MALTOT (rive gauche)MALTOT (rive gauche)

    Photo à gauche extraite de Wikipédia ; photo à droite extraite de http://maltot.skyrock.com/

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    MALTOT (rive gauche) MALTOT (rive gauche) est un petit village français, situé dans le département du Calvados en région Normandie. Ses habitants sont appelés les Maltutais et les Maltutaises.
         La commune s'étend sur 4,2 km² et compte 842 habitants depuis le dernier recensement de la population. Avec une densité de 198,6 habitants par km²,
    Maltot a connu une nette hausse de 46,4% de sa population par rapport à 1999.
         Entourée par les communes de
    Feuguerolles-Bully, Vieux, Fontaine-Etoupefour, Eterville, Louvigny, Fleury-sur-Orne et Saint-André-sur-Orne, Maltot est située à 2 km au nord-ouest de Feuguerolles-Bullyet à 7 kilomètres au sud de Caen, la préfecture du Calvados, la plus grande ville à proximité.
         Située à 62 mètres d'altitude, le fleuve l'
    Orne, le ruisseau de Maltot sont les principaux cours d'eau qui traversent ou bordent la commune de Maltot
    . http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-maltot.html

    MALTOT (rive gauche) MALTOT (rive gauche) MALTOT (rive gauche) MALTOT (rive gauche)

    Histoire

         Maltot est libérée le 23 juillet 1944 par des troupes britanniques.

    MALTOT (rive gauche) MALTOT (rive gauche) MALTOT (rive gauche) MALTOT (rive gauche)

    Lieux :

    MALTOT (rive gauche) MALTOT (rive gauche) MALTOT (rive gauche)

    Photo 3 extraite de Wikipédia ;

         Église Saint-Jean-Baptiste dont le chœur de la première moitié du 13e siècle est classé monument historique depuis le 19 janvier 1911.

     

    MALTOT (rive gauche) MALTOT (rive gauche) MALTOT (rive gauche) MALTOT (rive gauche)

         Château de Maltot : château du 18e siècle, construit en 1740 sur les « dessins du Sieur Philippe de La Guêpière, architecte du Roy Louis XV et son Académie Royale d’Architecture ». La particularité de ce château est qu’il abrite un Centre de Formation des Maisons Familiales et Rurales, un C.P.S. (Centre de Promotion Sociale) et un I.R.E.O. (Institut Rural d’Éducation et d’Orientation).

    MALTOT (rive gauche) MALTOT (rive gauche) MALTOT (rive gauche) MALTOT (rive gauche)

         Stèle du Dorset Regiment.

    Site internet de Maltot : http://www.maltot.fr/acces.php


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  •  L'Orne sert de limite communale entre Fleury-sur-Orne, située rive droite, et Louvigny, placée rive gauche du fleuve.


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    FLEURY-SUR-ORNE (rive droite) FLEURY-SUR-ORNE (rive droite)FLEURY-SUR-ORNE (rive droite) est une petite ville française, située dans le département du Calvados en région Normandie. Ses habitants sont appelés les Fleurysiens et les Fleurysiennes.
         La commune s'étend sur 6,8 km² et compte 4 189 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2007. Avec une densité de 620,6 habitants par km²,
    Fleury-sur-Orne a subi une baisse de 1% de sa population par rapport à 1999.
         Entourée par les communes de Caen, Ifs,
    Saint-Martin-de-Fontenay, Saint-André-sur-Orne et Louvigny, Fleury-sur-Orne, en plaine de Caen, est limitrophe au sud-est de Caen. Son centre, autour de l'église Saint-Martin de Haute-Allemagne, est à 5 km du centre de la capitale régionale
         Située à 40 mètres d'altitude, le fleuve l'
    Orne est le principal cours d'eau qui traverse la commune de Fleury-sur-Orne. La commune est jumelée avec Ouonck-Dieba (Sénégal) et Waldbüttelbrunn (Allemagne) depuis 1994.
    http://www.annuaire-mairie.fr/ville-fleury-sur-orne.html + Wikipédia

    FLEURY-SUR-ORNE (rive droite) FLEURY-SUR-ORNE (rive droite) FLEURY-SUR-ORNE (rive droite) FLEURY-SUR-ORNE (rive droite)

    Toponymie

         Fleury-sur-Orne est mentionné sous la forme latinisée Alemannia en 1077, en français Allemagnes puis Allemagne jusqu’en 1916. Elle doit sans doute son nom à une garnison d’Alamans de l'armée romaine préposée à la garde du gué d'Athis qui franchissait l’Orne à l’époque du Bas-Empire dans le cadre du tractus Armoricanus et Nervicanus. Un village de l'Orne, près de Mortrée s'appelle Almenêches, issu d'une forme Alemanniska qui désigne également un établissement d'Alamans. La proximité dans l'espace (62 km à vol d'oiseau) et le temps de deux toponymes se référant aux Alamans laisse penser qu'il existe une relation entre les deux communautés, mais on ignore selon quelles modalités. Le 23 août 1916, en pleine guerre entre l'Allemagne et la France, le conseil municipal décide un remplacement du nom pour celui de Fleury, en commémoration de Fleury-devant-Douaumont, commune martyre de la Meuse intégralement détruite cette même année lors de la bataille de Verdun au cours de la Première Guerre mondiale. Par décret du 12 avril 1917, le nom de Fleury-sur-Orne devient officiel. (Wikipédia) Voir à ce sujet : http://fleury-devant-douaumont.fleurysurorne.fr/

    Fleury-devant-douaumont, la commune qui a donné... par fleury-sur-orne

    Histoire

         Préhistoire

         On a mis au jour une nécropole datant de l'Âge du fer comprenant une centaine de sépultures ainsi que des enclos de pierres. Le site a livré un mobilier diversifié d'une cinquantaine d'objets (outillage, parure, serrurerie et quincaillerie). Voir aussi à http://www.inrap.fr/archeologie-preventive/Actualites/Communiques-de-presse/p-18823-Une-necropole-du-Neolithique-moyen-a-Fleury-sur-Orne.htm

          Le massacre du gué d’Athis

         En 1047, le jeune Guillaume, duc de Normandie (qui n'est pas encore Guillaume le Conquérant), aidé par Henri Ier roi de France, et grâce à la soumission in extremis de l'un des insurgés, Raoul Tesson fondateur de l'abbaye Saint-Étienne de Fontenay (Saint-André-sur-Orne), mit fin à la révolte des barons normands à la bataille du Val-ès-Dunes, près des villages de Chicheboville, Secqueville et Bourguébus. Peu d’informations nous sont parvenues sur cette bataille, mais il semblerait qu’il n’y ait eu ni infanterie ni archers, seuls des groupes de cavaliers se seraient affrontés de manière désordonnée.

         À l’issue de ces échauffourées, les barons rebelles s’enfuirent. Ils tentèrent de franchir l’Orne au gué d'Athis entre Saint-André-sur-Orne et Fleury-sur-Orne entre Fontenay et Allemagnes », comme il est raconté dans le Roman de Rou en 1160) et y furent décimés. Emportés en grand nombre par le courant, les corps des chevaliers massacrés bloquèrent le moulin de Bourbillon au niveau de l’actuelle « Île enchantée ». Guillaume devint alors le maître incontesté du duché de Normandie.

         Peuplée de 585 habitants en 1793, Allemagne avait compté jusqu'à 1 030 habitants en 1861 puis la population était redescendu à 819 (1881). Le précédent maximum fut dépassé en 1911 (1 048 habitants). (wikipédia)

         « En 1921, un recensement dénombre 1200 habitants, alors qu’en 1866, on en comptait 1024 (496 hommes, 528 femmes). On trouvait un forgeron, 1 chapelier, 2 épicières, 1 charron, 1 coiffeur, 4 instituteurs, 2 boulangers, 6 aubergistes, 1 marchande de poissons, 1 de quatre saisons, des artisans du bâtiment, des employés des chemins de fer. Les hommes travaillaient dans les carrières. Les femmes faisaient de la dentelle. » http://encyclopedie.fleurysurorne.fr/encyclopedie-category/histoire/

         Les carrières

    FLEURY-SUR-ORNE (rive droite) FLEURY-SUR-ORNE (rive droite) FLEURY-SUR-ORNE (rive droite)

         « Au 11e siècle, le « carreau d'Allemagnes » était l'un des principaux lieux d'extraction de la pierre de Caen. L'exploitation se faisait alors à ciel ouvert. Elle servit à la construction de nombreux édifices en Normandie (par exemple les abbayes de Caen) ou en Angleterre (tour de Londres). Dans un premier temps, l'exploitation s'est faite à partir de boyaux à flanc de coteaux. Puis à partir du 14e siècle, on exploita les carrières souterraines ; on creusa plus profondément grâce à des puits creusés à l'est de la route d'Harcourt vers la Grâce de Dieu.

    FLEURY-SUR-ORNE (rive droite) FLEURY-SUR-ORNE (rive droite) FLEURY-SUR-ORNE (rive droite) FLEURY-SUR-ORNE (rive droite)

    Photos extraites des sites : http://1944.fleurysurorne.fr/phototheque/ http://www.cotecaen.fr/29014/bataille-de-normandie-appel-aux-refugies-des-carrieres/

         Pendant la Seconde Guerre mondiale, les habitants de l'agglomération caennaise trouvèrent refuge dans ces carrières souterraines pendant les bombardements. L'activité des carrières exploitant la pierre de Caen cessa à la fin des années 1950, après la reconstruction de Caen, le béton étant alors le matériau le plus utilisé dans la construction.

         Aujourd'hui, ces carrières sont fermées au public sauf pour les journées du patrimoine. Certaines furent utilisées pour la culture du champignon de Paris mais cette exploitation a cessé aujourd'hui.

    Voir aussi à ce sujet : http://www.etab.ac-caen.fr/discip/geologie/mesozoi/bathoni/fleury/fleury.htm

         La libération de Fleury-sur-Orne en 1944

         « En 1944, après le débarquement des alliés le long des côtes normandes le 6 juin, Fleury attend sa libération. La nuit du 5 au 6 juin fut très mouvementée par le bruit des avions. Dans la journée du mardi 6 juin, des avions alliés survolent Fleury, lâchent leurs bombes au-dessus de la route d’Harcourt pour bombarder Caen. Dans la matinée, le magasin d’alimentation situé sur la place est pris d’assaut par des habitants qui liquident leurs tickets de rationnement afin de se procurer des réserves pour les jours suivants. L’après-midi des réfugiés arrivent par centaines, les personnes âgées dans des brouettes, les jeunes enfants dans des poussettes. Fuyant les bombardements, les habitants de l’agglomération caennaise prirent le chemin de l’exode vers les carrières souterraines pour y trouver refuge. Commence alors pour ces réfugiés de longues semaines d’angoisse et de conditions de vie difficile. » http://encyclopedie.fleurysurorne.fr/encyclopedie-category/histoire/

          " Durant la nuit du 18 au 19 juillet, les neuf régiments des trois brigades de la 2e division d’infanterie canadienne (en) se préparent à libérer le sud de Caen avec pour objectif la cote 67. Les régiments Royal Black Watch (régiment créé à Montréal en 1862) et Calgary Highlanders (originaire de la province canadienne d'Alberta) traversent l’Orne puis escaladent les hauteurs de Vaucelles sous le feu des obus et des balles allemandes. Pendant ce temps, les troupes de la 6e brigade opèrent plus à l’est. Le 19 juillet, au lever du jour, alors que les combats font rage sur les hauteurs de Vaucelles, le régiment de Maisonneuve principalement composé de Québécois, se prépare à son baptême du feu.

         Quittant leur retranchement près de la prison vers 10 heures, les hommes du régiment de Maisonneuve traversent le pont Bailey mis en place quelques heures auparavant par le génie canadien.

         Le docteur Robert installe son poste de soins à la croisée des routes 158 et 162 (actuel carrefour rue de Falaise-Boulevard Lyautey). À 13 heures, sous la supervision du commandant Bisaillon, les compagnies A (major Dugas) et C (major Ostiguy) prennent la route de Thury-Harcourt alors que les compagnies D (major Léon Brosseau) et B (major Massue) utilisent une petite route secondaire sur la droite (l’actuel chemin des coteaux ?) avec pour objectif la partie basse de Fleury-sur-Orne.

         Sous une pluie d’obus et de mortiers, les troupes canadiennes disputent aux Allemands l’occupation des maisons bordant la route. Les rafales des mitrailleuses déchirent l’air, les blessés attendent les premiers soins, près d’eux gisent leurs camarades morts. Sur la gauche, le village d’Ifs est en feu, alors que le Royal Back Watch arrive à Saint-André-sur-Orne qu'il réussira finalement à libérer après des combats acharnés et héroïques qui feront de nombreux morts parmi les jeunes soldats canadiens. À 16 heures, la compagnie C du major Ostiguy, aidée des lieutenants Mathieu et Robert, atteint l’objectif, chaque maison de Fleury est inspectée. Le curé Saussaye et les habitants de Fleury, réfugiés depuis début juin dans les carrières, apprennent avec soulagement la fin de leur exil souterrain tandis que les Allemands se replient sur Étavaux. Gérard Marchand, aumônier du régiment de Maisonneuve, dit une prière avant l’ensevelissement des soldats canadiens tués au combat.

         Le 24 juillet, le régiment québécois participe avec les autres régiments canadiens à l’opération Spring. Le vendredi 29 juillet, vers 16 h, une attaque surprise, dirigée par le major Vallières suivie d’une autre attaque dans la nuit de vendredi à samedi entraîne la capitulation des troupes allemandes stationnées à Étavaux. Le 9 août, la 2e division canadienne s’empare de la crête de Verrières. » (Wikipédia) Voir aussi à ce sujet : http://1944.fleurysurorne.fr/

    FLEURY-SUR-ORNE (rive droite) FLEURY-SUR-ORNE (rive droite) FLEURY-SUR-ORNE (rive droite)  

         De l'après-guerre à nos jours

         « La Normandie a été durement touchée par les combats. La guerre s’achève, il faut alors reconstruire. La commune de Sablé-sur-Sarthe va alors parrainer la commune et apporter son soutien. La Suède décide de participer activement à la reconstruction en offrant à la Normandie, 4 crèches et 400 maisons entièrement équipées. C’est ainsi que les premières maisons suédoises furent acheminées de 1946 jusqu’en 1948 par bateau. Fleury fait alors partie des dix communes bénéficiaires.
         Le 11 novembre 1948, par décision du Secrétaire d’état aux forces armées,
    Fleury-sur-Orne obtient une citation à l’ordre du Régiment. On peut y lire « Localité de la banlieue caennaise, détruite à plus de moitié par les bombardements. A eu une attitude très résistante pendant l’occupation allemande. A abrité, pendant la bataille de Caen, 6000 Caennais réfugiés dans ses carrières, au profit desquels la population s’est dépensée avec dévouement. A fait preuve de courage pendant les combats et s’est remise au travail avec ardeur. » L’activité des carrières exploitant la pierre de Caen cessa à la fin des années 1950, après la Reconstruction de Caen, le béton étant alors le matériau le plus utilisé dans la construction. Certaines seront utilisées pour la culture du champignon de Paris jusqu’en 2010. »
    http://encyclopedie.fleurysurorne.fr/encyclopedie-category/histoire/

    FLEURY-SUR-ORNE (rive droite) FLEURY-SUR-ORNE (rive droite) FLEURY-SUR-ORNE (rive droite) FLEURY-SUR-ORNE (rive droite)

         « Un secteur de la commune de Fleury-sur-Orne a été rattaché à la commune de Caen par arrêté du 20 juillet 1962. Cette partie non urbanisée connue sous le nom de la Grâce de Dieu est devenu un quartier de Caen. » (wikipédia) La commune adhère à la communauté d'agglomération Caen la Mer.

    Lieux

    FLEURY-SUR-ORNE (rive droite) FLEURY-SUR-ORNE (rive droite) FLEURY-SUR-ORNE (rive droite)

    Photos 2-3 extraites du site : http://calvados.patrimoine-de-france.com/2012/11/02/fleury-sur-orne-eglise-dallemage-la-basse-ou-notre-dame-11-eme-siecle/

         L'église Notre-Dame de Basse-Allemagne. Son clocher, classé monument historique (CLMH, 22/10/1913), date du 11e-12e siècle, alors que le reste du bâtiment, construit en 1845 dans un style néogothique, est moins intéressant. Ce lieu de culte destiné aux habitants de Basse-Allemagne fut construit à flanc de coteau à proximité de l'ancienne route d'Angers et du bac d'Athis.

    FLEURY-SUR-ORNE (rive droite) FLEURY-SUR-ORNE (rive droite) FLEURY-SUR-ORNE (rive droite) FLEURY-SUR-ORNE (rive droite)

    Photo 4 extraite de http://www.caenlamer.fr/cartes/caenlamer.php?lien=communes&descriptif_commune=Fleury-sur-Orne

          Le bourg de Haute-Allemagne s'est développé autour de l'église Saint-Martin ; celle-ci est plus récente que l'église de Basse-Allemagne (19e siècle). Le centre-ville, peu touché par les bombardements de 1944, est composé de quelques rues aux vieilles maisons en pierre de Caen.

          Maison sur l'avenue d'Harcourt. Cette maison offre un bon exemple d'une toiture à la Philibert de l'Orme.

         Maison rue Saint André du 18e siècle qui fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 11 septembre 2009.

    FLEURY-SUR-ORNE (rive droite) FLEURY-SUR-ORNE (rive droite) FLEURY-SUR-ORNE (rive droite) FLEURY-SUR-ORNE (rive droite)

         L'Île enchantée, petite île dans un coude de l'Orne qui serpente dans les marais.

    FLEURY-SUR-ORNE (rive droite) FLEURY-SUR-ORNE (rive droite) FLEURY-SUR-ORNE (rive droite) FLEURY-SUR-ORNE (rive droite)

          Les ponts ferroviaires. Ces ponts métalliques permettaient au train du chemin de fer de la Suisse normande, reliant Caen et Laval (via Flers), de franchir l'Orne. La ligne a été fermée en 1970. La passerelle orientale a été réhabilitée et permet aujourd'hui le passage de la voie verte de la vallée de l'Orne.

    FLEURY-SUR-ORNE (rive droite) FLEURY-SUR-ORNE (rive droite)

    Photo 2 extraite du site : http://www.kelquartier.com/basse_normandie_calvados_commune_fleury_sur_orne_14123-c14271/revenu_moyen.html

    Personnalités liées à la commune

          Nicole Oresme (1325 † 1382), économiste, mathématicien, physicien, astronome, philosophe, psychologue, musicologue, théologien et traducteur. http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicole_Oresme

          Jean-Pierre François de Chazot (1739 † 1797), général dont le nom est gravé sur l'arc de triomphe de l'Étoile à Paris. http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Pierre_Fran%C3%A7ois_de_Chazot

    FLEURY-SUR-ORNE (rive droite) FLEURY-SUR-ORNE (rive droite) FLEURY-SUR-ORNE (rive droite) FLEURY-SUR-ORNE (rive droite)

    Site internet de Fleury-sur-Orne : http://fleurysurorne.fr/  http://1944.fleurysurorne.fr/phototheque/

    Autres sites : http://www.fleurysien.com/fleury/index_fleury.php

    http://www.lesclaustrophiles.com/index_fleury_orne.html


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  • Située sur la rive gauche de l'Orne dont parfois elle subit les inondations, la commune de Louvigny fait face à celle de Fleury-sur-Orne, située rive droite du fleuve.

     LOUVIGNY (rive gauche)LOUVIGNY (rive gauche)LOUVIGNY (rive gauche)

    Photo 2 extraite du site : http://www.stfrancoisdesodons.catholique.fr/spip.php?article35 ; photo 3 extraite de http://www.webpommes.com/index.php?/page/43

     


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    LOUVIGNY (rive gauche)  LOUVIGNY (rive gauche) est une petite ville française, située dans le département du Calvados en région Normandie. Ses habitants sont appelés les Loupiaciens et les Loupiaciennes.
         La commune s'étend sur 5,6 km² et compte 2 769 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2004. Avec une densité de 491 habitants par km²,
    Louvigny a connu une nette hausse de 56,9% de sa population par rapport à 1999.
         La commune est en plaine de
    Caen, dans la banlieue sud-ouest de Caen. Entourée par les communes de Bretteville-sur-Odon, Caen, Fleury-sur-Orne, Saint-André-sur-Orne, Maltot et Éterville, Louvigny est située à 1 km au nord-ouest de Fleury-sur-Orne, à 5 km du centre de Caen la capitale régionale, à 11 km au nord-est d'Évrecy et à 19 km au nord de Bretteville-sur-Laize.
         Située à 10 mètres d'altitude, le fleuve l'
    Orne, la rivière l'Odon sont les principaux cours d'eau qui bordent la commune de Louvigny
    . http://www.annuaire-mairie.fr/ville-louvigny-14.html + Wikipédia

    LOUVIGNY (rive gauche) LOUVIGNY (rive gauche) LOUVIGNY (rive gauche) LOUVIGNY (rive gauche)

    Toponymie

         « Le nom de la localité est attesté sous la forme Loveneium en 1082. Le toponyme serait issu de l'anthroponyme latin/roman Lupinius ou dérivé de lupus, « loup ».

         Athis, attesté sous la forme Athy en 1275, serait issu du gaulois attegia, « hutte ». (Wikipédia)

     

    LOUVIGNY (rive gauche)Blason :

     

    Tiercé en fasce : au 1er de gueules à l'étoile d'or, au 2e d'azur à trois croissants rangés d'or, au 3e d'argent au lion de sable issant de la pointe de l'écu. (Wikipédia)

    Histoire

         « Le 22 août 1886, Louvigny fut reliée à la gare de Caen par une ligne de chemin de fer qui allait à l'origine jusqu'à Aunay-sur-Odon et qui fut ensuite prolongée en 1891 jusqu'à la gare de Vire. Le transport des voyageurs sur la ligne Caen-Vire fut interrompu le 1er mars 1938. Le transport de marchandises fut par la suite limité à Jurques, puis définitivement suspendu. La ligne a alors été déclassée et déferrée. L'emprise de la voie ferrée a en partie été reprise par la route départementale 405 entre Caen et Louvigny, ainsi que par une voie verte entre Louvigny et Bretteville-sur-Odon.

         Restée stable jusqu'à la fin des années 1940, la population de cette commune périurbaine a quadruplé en soixante ans, passant de 610 habitants lors du recensement de 1946 à 2 733 habitants à celui de 2009. »

         Jumelages avec : Feniton (en) (Royaume-Uni) depuis 1976, Zellingen (Allemagne) depuis 1984, Bertea (Roumanie) depuis 1999 et Molvena (Italie) depuis 2001. (wikipédia)

    Athis

    LOUVIGNY (rive gauche) LOUVIGNY (rive gauche)

    Photo à droite montrant le bas-relief commémorant la bataille du gué d'Athis. Photo extraite de Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Louvigny_%28Calvados%29

         « La commune d'Athis, au sud de Louvigny, où l'on recensait 18 habitants en 1793, a été rattachée à Louvigny par arrêté du 23 nivôse an VI (janvier 1798). En 1047, Guillaume le Conquérant mit fin à la révolte des barons normands à la bataille du Val-ès-Dunes. Des barons rebelles en fuite tentèrent de franchir l’Orne au gué d'Athis « entre Fontenay et Allemagnes » comme il est raconté dans le Roman de Rou (c'est-à-dire entre Saint-André-sur-Orne et Fleury-sur-Orne dans leurs appellations actuelles). Surpris par la montée des eaux et la vitesse du courant, les cavaliers et leurs chevaux se noyèrent, emportés par les eaux et massacrés par leurs poursuivants. À la ferme d'Athis, un bas-relief assez dégradé commémore cet évènement, il représente un blason et deux chevaliers se faisant face. » (Wikipédia)

    LOUVIGNY (rive gauche) LOUVIGNY (rive gauche) LOUVIGNY (rive gauche) LOUVIGNY (rive gauche) LOUVIGNY (rive gauche) LOUVIGNY (rive gauche) LOUVIGNY (rive gauche) LOUVIGNY (rive gauche)

    Lieux

         Cinq lieux de Louvigny sont classés ou inscrits à l'inventaire des monuments historiques ou en tant que sites :

         Le clocher du 14e de l'église Saint-Vigor, inscrit le 16 mai 1927 : « L’église Saint-Vigor est le seul monument de la période médiévale qui subsiste à Louvigny. C’est donc un important témoin de son histoire.
         Pendant la bataille de Louvigny, en Juillet 1944, l’église a beaucoup souffert. La nef et le chœur ont été si touchés qu’il a fallu les reconstruire en grande partie, d’où l’aspect très neuf des pierres et de nombreux éléments du décor. Cependant l’architecte chargé des travaux n’a pas modifié le plan et le volume du bâtiment cherchant, avant tout, semble-t-il, à rétablir les dispositions qui existaient avant la guerre. En revanche, la tour-clocher n’a subi que peu de dommages.

    LOUVIGNY (rive gauche) LOUVIGNY (rive gauche) LOUVIGNY (rive gauche) LOUVIGNY (rive gauche)

    Photo 4 extraite du site : http://www.stfrancoisdesodons.catholique.fr/spip.php?article35

         L’église de Louvigny se compose d’une nef, d’un chœur, orientés vers l’Est, et d’une tour-clocher servant aussi de porche, accolée à l’extrémité occidentale. Ces trois parties n’ont pas été élevées en même temps ; elles ont remplacé, à différentes étapes, des édifices plus anciens dont il ne reste rien sauf probablement des vestiges dans le sol même de l’église. La nef qui appartient au style gothique est apparemment la partie la plus ancienne. On peut le voir à plusieurs indices : d’abord, au fait que les deux autres parties (le chœur et la tour) prennent appui contre elle, ce qui est l’argument le plus fort. Ensuite des indications peuvent être trouvées dans le percement des murs par des baies étroites et hautes, dans les voûtes qui sont légèrement bombées, s’appuyant donc lourdement sur les murs latéraux, sans être portées par des arcs plaqués contre ces murs qu’on appelle formerets, dans le volume et la forme des contreforts à l’extérieur, enfin dans la décoration (chapiteaux, moulures des arcs).
         Si tous ces éléments n’ont pas été trop modifiés à la reconstruction, on pourrait avancer la deuxième moitié du 12e siècle. Il faut tenir compte du fait qu’il s’agit d’une église rurale où, malgré la proximité de Caen, les influences architecturales et décoratives ont un certain retard par rapport aux grands monuments gothiques de la ville voisine (choeur de Saint-Étienne, Saint-Pierre, Saint-Jean, Salle des Gardes). II est certain que le chœur vient en second lieu. Pour s’en convaincre, il suffit de s’avancer un peu au-delà de l’autel et d’observer la jonction de la nef et du chœur : on voit nettement que la voûte du chœur, plus haute que celle de la nef, repose sur l’arc d’entrée de celle-ci : donc le chœur ne peut être que postérieur à la nef.

         De plus, le style est différent, plus évolué : les arcs sont plus aigus, les voûtes ne sont presque plus bombées, le décor est plus riche et plus réaliste.
    On trouve là quelques éléments caractéristiques du gothique normand. L’ensemble évoque le 14e siècle. Cette nef et ce chœur gothiques ont probablement remplacé un édifice d’époque romane.

         Au siècle dernier, Arcisse de Caumont a décrit dans sa Statistique Monumentale du Calvados (1846) « une corniche ornée de moulures en damier » qu’on ne voit plus aujourd’hui mais qui prouve l’existence d’une nef romane dont les murs ont peut-être subsisté à la période gothique, les baies ayant seulement été remplacées dans le nouveau style. La tour est la partie la mieux conservée : elle est, de ce fait, classée « Monument Historique ». Elle se divise, dans le sens de la hauteur, en trois niveaux. Au rez-de-chaussée, un porche couvert d’une voûte sur croisée d’ogives. Au premier étage, une petite salle. A la place de la clef, un oculus, c’est-à-dire un trou circulaire pour le passage des cordes. Au second étage, la salle des cloches… surmontée par un toit en bâtière, construit en pierre. Les trois niveaux sont réunis par un escalier à vis, accolé sur le flanc sud de la tour et nettement affiché à l’extérieur. La décoration, notamment les fines moulures des pieds-droits et la modénature des ogives indiquent le 15e siècle. Sans être un chef-d’œuvre de l’architecture médiévale, la tour-clocher de Louvigny a de bonnes proportions. Elle apparaît de loin au-dessus de la futaie du château. Grâce à la technique de datation appelée dendrochronologie on peut affirmer d’une façon certaine que la tour-clocher remonte à la première moitié du 15e siècle, en tout cas avant 1450."

    Document réalisé par Jacques Lericheux, à partir de l’article écrit par M. Joseph Decaëns - Loupy, bulletin municipal de Louvigny. » http://www.stfrancoisdesodons.catholique.fr/spip.php?article35

     LOUVIGNY (rive gauche) LOUVIGNY (rive gauche) LOUVIGNY (rive gauche)
    Photos extraites de
    http://wikimapia.org/5920942/fr/Louvigny-le-ch%C3%A2teau-monument-historique

         Le château de Louvigny, édifié au 18e, est la résidence privée de la famille de Brye. Il est inscrit le 21 mars 1946. Le parc du château a été classé également le 10 décembre 1945. Voir à : http://www.donnees.basse-normandie.developpement-durable.gouv.fr/pdf/SITES/14048f.pdf

         La plantation de peupliers en bordure de la route départementale 212 entre Caen et Louvigny, site classé le 7 mars 1944. Voir à http://www.donnees.basse-normandie.developpement-durable.gouv.fr/pdf/SITES/14049f.pdf

    LOUVIGNY (rive gauche) LOUVIGNY (rive gauche) LOUVIGNY (rive gauche) LOUVIGNY (rive gauche) LOUVIGNY (rive gauche)

         Le terre-plein dit « le planitre », site classé le 20 août 1932. Voir à http://www.donnees.basse-normandie.developpement-durable.gouv.fr/pdf/SITES/14047f.pdf

    LOUVIGNY (rive gauche) LOUVIGNY (rive gauche)

    Photos extraites du site http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Louvigny_Porte_17eme_01.jpg et http://empuria-network.fr/projects/florida/fr/monuments/Porte-du-17e-siecle-31337_1

         Une porte du 17e, inscrite le 17 février 1928.

         La Pierre Couchée. Au bord de l'ancien « Chemin Meunier » se trouve une grosse pierre couchée et brisée. Elle ressemble à un menhir mais il pourrait plutôt s'agir d'une borne milliaire gallo-romaine ou d'une « devise » servant à délimiter des parcelles.

    LOUVIGNY (rive gauche) LOUVIGNY (rive gauche)

    Photos extraites du site :http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Couch%C3%A9e_%28Louvigny%29

         « La Pierre Couchée est un menhir situé sur la commune de Louvigny dans le département du Calvados en France. La pierre se trouve en bordure du Chemin Meunier à l'ouest de la commune, au carrefour de deux chemins ruraux, près du Champ de la Pierre. Il pourrait être au centre d'un lieu de culte à la fin du Néolithique. Le Chemin Meunier est une ancienne voie qui était utilisée autrefois pour transporter les récoltes de blé depuis le gué d'Athis sur l'Orne jusqu'aux nombreux moulins situés sur les rives de l'Odon. La pierre est constituée d'une roche calcaire très dure, étrangère à la région. Elle est couchée à terre, brisée en deux morceaux et comporte de nombreuses cupules. Sa longueur totale dépasse les 2 m. La pierre s'est brisée en tombant, et non pas avant, car les morceaux sont accolés. M. Jean Desloges, conservateur du patrimoine à la Direction régionale des Affaires culturelles de Basse-Normandie a étudié cette pierre le 8 juillet 2009 et à son avis ce ne serait pas un mégalithe. En effet, on ne remarque pas de différence d'état entre la partie aérienne et la partie qui a été enterrée (absence de météorisation, pas de dégradation liée au gel, au vent, à la pluie, aux variations thermiques qui caractérisent les mégalithes millénaires de 2000 à 4000 ans av. J.-C.). D'autre part, alors que les menhirs gardent une base peu travaillée et de forme conique, on constate que la base de cette pierre a été taillée pour la rendre plate. Pour M. Desloges, cette pierre devrait être plus probablement une borne milliaire gallo-romaine utilisée comme repère aux croisement de voies de circulation ou comme une devise marquant une limite de parcelles. Elle présente de toute façon un intérêt historique. » http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Couch%C3%A9e_%28Louvigny%29

    Personnalité liée à la commune :

          Philippe Duron (né en 1947), ancien maire de Louvigny (1989 à 2004), est député du Calvados et a été président du conseil régional de Basse-Normandie de 2004 à 2008 et maire de Caen de 2008 à 2014.

    Le site internet de Louvigny est http://www.ville-louvigny.fr/

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  • DE CAEN A OUISTREHAM


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  • L'Orne traverse la ville de Caen en longeant la Prairie, rive gauche, et le quartier de Vaucelles, rive droite. A partir de Caen, le fleuve est doublé dans sa vallée par un canal navigable reliant Caen à la mer.

    Attention, la ville de Caen étant ville d'importance, ne seront traités ici que les rapports du fleuve Orne à la ville : ponts, quais, port, canal...
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    CAEN CAEN CAEN est une ville française, située dans le département du Calvados en région Normandie. Ses habitants sont appelés les Caennais et les Caennaises. Caen (prononcé [ˈkɑ̃ ]) est une ville du nord-ouest de la France, ancien chef-lieu de la région Basse-Normandie et préfecture du département du Calvados. On la surnomme parfois la « Ville aux cent clochers ».
         La commune s'étend sur 25,7 km² et compte 111 949 habitants depuis le dernier recensement de la population. Avec une densité de 4 356 habitants par km²,
    Caen a connu une hausse de 4,4% de sa population par rapport à 1999. A la tête d'une aire urbaine de 399 471 habitants, Caen est la première commune du département du Calvados et de la Basse-Normandie. Elle est également la troisième commune (après Le Havre et Rouen) et la troisième agglomération (après Rouen et Le Havre) de Normandie. L'aire urbaine de Caen, quant à elle, est la deuxième de Normandie après celle de Rouen, et occupe le 21e rang national.
         Entourée par les communes de
    Mondeville, Hérouville-Saint-Clair, Epon, Saint-Contest, Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, Carpiquet, Bretteville-sur-Odon, Louvigny, Fleury-sur-Orne, Ifs et Cormelles-le-Royal, Caen est située à 3 km au sud-ouest d'Hérouville-Saint-Clair, à deux heures au nord-ouest de Paris et reliée au sud de l'Angleterre par la ligne de ferry Caen-(Ouistreham)-Portsmouth, Caen est située au centre-nord de sa région, sur laquelle elle exerce son pouvoir politique, économique et culturel.
         Située à 13 mètres d'altitude, le fleuve l'
    Orne, la rivière L'Odon, la rivière La Noé sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Caen.

         Cité de Guillaume le Conquérant, la ville a hérité d’un patrimoine exceptionnel, qu’elle a su préserver au cours des siècles jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, où elle fut d’ailleurs une place-clef de la bataille de Normandie. La ville en a su garder la mémoire en édifiant un Mémorial pour la Paix. http://www.annuaire-mairie.fr/ville-caen.html + Site Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Caen

    CAEN CAEN CAEN CAEN

     

    CAENArmes actuelles :

     

    « De gueules au château donjonné d'une tour crénelée d'or, le tout ouvert, ajouré et maçonné de sable. »

    Citations

         « Ville forte riche, spacieuse, belle de ses rivières, de ses prairies, de son port de mer plein de navires chargés de marchandises ; elle se pare de tant d'églises, de maisons et d'habitants, que c'est à peine si elle se reconnaît inférieure à Paris. » Guillaume le Breton, Philippide, 1. VIII.

         « Caen, par son assiette, et commode et plaisante,
    Par son air toujours pur, sa demeure riante,
    Par ses prés, par ses eaux et par mille beautés,
    Justement le dispute aux plus nobles cités. 
    » (Jean Regnault de Segrais, Athis)

         « Ce pays est très beau, et Caen la plus jolie ville, la plus avenante, la plus gaie, la mieux située, les plus belles rues, les plus beaux bâtiments, les plus belles églises ; des prairies, des promenades, et enfin la source de tous nos beaux esprits. » Madame de Sévigné

         « Cette ville au jugement de chacun qui la voit et contemple est l'une des plus belles spacieuses plaisantes et délectables que l'on puisse regarder accompagnée et embrassée de deux amples et plaisantes prairies encloses d assez grosses et hautes collines au pied desquelles flue et reflue la rivière d Orne. » Charles de Bourgueville

         « Caen mérite aujourd'hui une partie des éloges qui lui étaient autrefois si libéralement octroyés. Par ses églises, par ses hôtels, par la décoration de quelques-unes de ses maisons particulières, c'est à vrai dire un vaste musée qui fournit à l'observateur les sujets d'études les plus intéressants et les plus variés. » Eugène de Robillard de Beaurepaire, Comptes-rendus du Congrès tenu à Caen, par la Société française d'archéologie, 1883.

    Si vous souhaitez avoir des informations sur les remparts médiévaux de cette ville, se rendre sur : http://remparts-de-normandie.eklablog.com/les-remparts-de-caen-calvados-a126518498

         Caen a été fondée dans une vallée alluviale marécageuse à la confluence de l'Odon et de l'Orne, fleuve qui se jette 10 km plus au nord dans la mer de la Manche. L'agglomération caennaise se développe aujourd'hui sur le plateau.

        La pierre blonde, dont les carrières, aujourd'hui fermées, s'étendent sous la ville de Caen, fut très utilisée par les souverains normands notamment pour les grands bâtiments en Angleterre puis, plus tard, pour les premiers gratte-ciels de New York. Au 19e siècle, 200 bateaux font la navette avec le port de Caen d'où partent 25 000 tonnes par an. La concurrence du béton, ajoutée à l'exploitation de plus en plus difficile des galeries, aentraîné une cessation d'activité. Lors du débarquement de Normandie, les Caennais s'y réfugient entre juin et juillet 1944, jusqu'à 15 000 à Mondeville, Fleury-sur-Orne, La Maladrerie et Vaucelles. Pour surveiller ses souterrains, Caen est une des rares villes françaises à être dotée, comme Paris, d'un service des carrières. (Wikipédia)

         À Caen, un petit bras d'eau, la Noë, se détache du fleuve en amont de Vaucelles, vers Montaigu, et traverse la Prairie. Il est ensuite rejoint par l'Odon et se jette dans le bras principal de l'Orne à l'extrémité du cours Montalivet. Depuis 1845, le cours aval de l'Odon a été canalisé pour former le bassin Saint-Pierre. Depuis 1860, la Noë est recouverte entre la Cité Grusse et la place Courtonne. Depuis les années 1930, le Grand Odon rejoint la Noë en longeant les boulevards de ceinture au nord de la Prairie. (Wikipédia)

    La Prairie

    CAEN     La Prairie est un espace vert de 60 hectares au centre de la ville de Caen bordée par l'Orne.

          La ville de Caen s'est développée dans un fond de vallée marécageux traversé par l'Orne et ses affluents, les Odons, ainsi que par une voie romaine. L'urbanisation s'est organisée entre cette voie romaine et l'Odon. Quand la ville s'accroit rapidement à partir du 11e siècle, deux ensembles s'individualisent : les Prairies Saint-Gilles à l'est de la ville et la Grande Prairie à l'Ouest. C'est cette dernière qui est appelée aujourd'hui la Prairie.

    CAENImage extraite de http://www.etab.ac-caen.fr/discip/geologie/mesozoi/caen/alluvions.htm

         Le terme apparaît pour la première fois en 1027. Elle est alors considérée comme une « chose du Duc ». Ce domaine est dirigée par un agent ducal dénommé maréchal de Venoix assisté par des prayers. Le foin, fauché par des villageois d'une vaste zone entourant Caen dans le cadre des corvées, est entreposé au château de Caen. Après la création de l'abbaye aux Hommes et de l'abbaye aux Dames par Guillaume le Conquérant, les terrains leur sont concédés. De nombreux canaux sont creusés à travers la Prairie au 11e siècle afin d'assainir les marais, alors transformés en prés de fauche. Des chaussées sont également tracées afin de permettre la circulation des charrettes de foin. Au tout début du 12e siècle, Robert Courteheuse fait creuser un canal entre l'Orne et le Grand Odon, transformant ainsi le quartier Saint-Jean, alors encore peu construit, en île. Les limites entre l'espace urbain et l'espace rural sont alors clairement établies : au nord, le Grand Odon qui sépare la Prairie du Bourg-l'Abbé, à l'est le canal robert, au sud l'Orne. Ces frontières sont restés inchangées jusqu'au début du 20e siècle.

    CAEN CAEN CAEN CAEN

    Photo 4 extraite du site http://caen.fr/adresse/prairie

         À partir de 1590, un rempart est construit entre deux nouveaux bastions élevés l’un près de la Porte Saint-Étienne (bastion des Jésuites à partir du 17e siècle), l’autre dans la Cercle des Jacobins (bastion de la Foire). Les Petits Prés sont ainsi isolés de la Prairie qu'ils prolongeait au nord-est. À partir des années 1620, les terrains des Petits Près sont lotis pour faire face à l'accroissement démographique. En 1635-1637, la ville lance une grande opération d'urbanisme consistant à construire un nouveau quartier pour les couches les plus aisées de la population. Des hôtels particuliers organisés autour d'une place royale, l'actuelle place de la République, s'élèvent à partir de 1640 ; l'achèvement du séminaire des Eudistes de Caen en 1703 marque l'aboutissement final de ce projet.

         Les Petits Prés, notamment une partie appelée le Pré des Ébats, était un espace de récréation important. Afin de pallier leur suppression, des promenades publiques arborées sont aménagées dans la Prairie à la fin du 17e siècle. Le cours-la-Reine (actuel cours général de Gaulle), le long du canal Robert, est planté en 1676 et le cours de l'Orne (actuel cours Kœnig) en 1691. Lors de son séjour à Caen en 1689, la marquise de Sévigné fait allusion à ces promenades dans une lettre écrite à sa fille. Cette promenade très appréciée des Caennais est décrite avec emphase par Guillaume-Stanislas Trébutien à la fin du 19s siècle :

         « De ces promenades, la vue s'étend avec délices sur d'immenses prairies, espèce de mer végétale, plus verte que l'Océan et presque aussi grandiose. C'est le sublime de l'abondance tranquille, que cette prairie où, après la récolte des foins, des vaches dignes du pinceau de Potter, ruminent dans de rêveuses attitudes. Elle [...] s'enfonce carrément dans un horizon idéal, jusqu'à des massifs et de clairs rideaux de peupliers, à travers lesquels pointent les clochers des hameaux lointains et blanchissent quelques maisons, isolés au milieu du paysage ou groupées sur les coteaux terminant au loin la vallée ! »

         En juin 1786, lors de la visite de Louis XVI, le roi se promène sur le cours-la-Reine et admire la vue sur la Prairie.

    Hippodrome de la Prairie

         Le 26 août 1837, la première course de trotteurs est organisée dans la Prairie par la Société d'agriculture et de commerce de Caen. Le 13 février 1839, le conseil municipal décide d'établir un hippodrome permanent. Le lit de la Noë, bras de l'Orne rejoignant les Odons, est détourné et la terre provenant du creusement du canal de Caen à la mer est déversée sur la Prairie pour créer la construction de la piste et des tribunes.

         En 2014, des épreuves des jeux équestres mondiaux de 2014 sont organisées dans l'hippodrome et sur les terrains environnants.

          Dans la deuxième partie du 19e siècle, l'arrivée du chemin de fer à Caen bouleverse la physionomie de la partie sud de la Prairie. Les premiers trains de la Compagnie des Chemins de fer de l'Ouest en provenance de Paris arrivèrent à partir de 1855 dans une gare provisoire bâtie à Mondeville. Une vive polémique opposa les édiles sur l'emplacement de la nouvelle gare à construire, plusieurs terrains étant proposés, notamment dans la Prairie. La gare de Caen a finalement été construite à Vaucelles en 1857, mais la Prairie est traversée par la ligne Paris-Caen-Cherbourg à partir de 1858. Plusieurs embranchements ferroviaires situés dans la Prairie viennent s'y ajouter : chemin de fer de la Suisse Normande en 1873, raccordement avec la ligne de Caen à la mer en 1877, ligne Caen-Vire en 1886. La Prairie est depuis coupée en deux par ces infrastructures ferroviaires. Seule la ligne Paris-Caen-Cherbourg est encore en service aujourd'hui, mais les talus des lignes de Flers et de Vire n'ont pas été arasés et servent aujourd'hui de voies vertes. Certains contemporains de la construction de ces voies de chemin de fer se sont désolés de ces travaux. Ainsi Jules Barbey d’Aurevilly, qui surnommait la Prairie le « camp du drap vert », écrit-il en 1856 :

         « Trébutien m'a montré au bout de sa canne, - la seule chose avec quoi on doive désigner de pareilles abominations, car la main crispée y répugnerait, - la place où ils vont couper ce splendide morceau de verdure et rompre un horizon, beau à sa manière, comme la baie de Naples ou la vue du Bosphore. Ah! si Byron avait vécu ici comme Brummell, cette promenade sublime aurait son rang dans les admirations officielles du monde et de l'Europe ! »

         Au nord, la ville grignote peu à peu la Prairie : Cité Grusse à partir de 1876, décharge au sud de l'abbaye aux Hommes (alors occupé par le lycée Malherbe) en 1889, ouverture de l'avenue Albert Sorel et de la rue Fred Scamaroni après 1908. Les terrains sont remblayés afin de consolider les terrains qui restaient encore marécageux et des équipements publics sont construits le long de la rue Scamaroni et de l'avenue prolongée après 1913 (stade Hélitas en 1924, maison des étudiants en 1928, maison de l’A en 1931, laboratoire départemental de bactériologie du Calvados en 1932). L'avenue finit toutefois toujours dans les champs. En 1938, on projette d'y construire une nouvelle faculté des sciences pour l'université de Caen, mais les travaux ne sont pas menés à bien.

         La Prairie ne prend ses limites actuelles qu'après la Seconde Guerre mondiale. Les gravats issus des bâtiments détruits pendant la bataille de Caen sont déposés dans la Prairie afin d'assainir le terrain. De nouvelles voies sont tracées sur cette plateforme et sur des talus : boulevards Yves Guillou, des Baladas et du Petit Vallerent, avenue Albert Sorel prolongée jusqu'au boulevard Guillou. Le cours de l'Odon est détourné pour longer le nouveau boulevard par le sud. À partir des années 1960, des équipements publics (centre des congrès, stade nautique, nouveau lycée Malherbe, parc des expositions, Zénith de Caen) sont construits au nord de cette ceinture de boulevards qui marque désormais les limites entre l'espace urbain et la Prairie.

    Protections

         En 1917, le classement de la Prairie est réclamé par la ville de Caen et le conseil général du Calvados. Ce n'est que le 15 avril 1932 que le territoire délimité par l'Orne, le boulevard Yves Guillou et le cours Général de Gaulle est déclaré site inscrit. C'est un élément principal du patrimoine historique et naturel de la ville.

         En 1982, un plan d’eau a été creusé à l’ouest de l'hippodrome pour servir de réserve ornithologique. De nombreuses espèces (fuligules, canards, garrot à oeil d'or, mouettes rieuses, bécassines) y séjournent régulièrement. Près de 200 espèces y ont été observées depuis 1972 par le Groupe ornithologique Normand. L'hiver 2013/2014 est marqué par l'hivernage complet de la rémiz penduline et le printemps 2014 par la nidification de la Gorgebleue.

         La Prairie joue toujours un rôle essentiel dans la gestion des crues de l'Orne. Elle sert de réservoir lors de crues importantes et se transforme alors en un vaste étang.

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         Dans le plan d'occupation des sols encore en vigueur, la Prairie est définie comme une zone naturelle protégée (zone NDa) : Compte tenu de leur qualité exceptionnelle, de leur importance sur le plan des paysages, de leur taille et de leur situation au sein de l'agglomération, ces espaces font l'objet de mesures de protection particulières visant à en préserver le caractère et à en renforcer la fonction de loisir et d'agrément.[...] Le secteur NDa, correspondant au secteur de la Prairie, est particulièrement exposé aux risques d'inondation liés aux possibles crues de l'Orne ; il est régi par des règles visant à assurer le maintien en l'état naturel des lieux. (Wikipédia)

         La Prairie de Caen est un site classé voir sur : http://www.donnees.basse-normandie.developpement-durable.gouv.fr/pdf/SITES/14108f.pdf

    Voir la géologie de la Prairie  sur : http://www.etab.ac-caen.fr/discip/geologie/mesozoi/caen/alluvions.htm

    CAEN

    Plan de Caen avant guerre. extrait du site Wikipédia-Caen

    Les ponts qui existaient sur l'Orne à Caen avant 1944 :

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    Plan extrait de http://sgmcaen.free.fr/les-ponts.htm#II-%20La%20situation%20%C3%A0%20partir%20du%206%20juin%201944)

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         - le viaduc de la ligne Paris-Caen-Cherbourg à l'autre bout de la Prairie près de l'école de natation Maës, pont dit également du Lido. Il est saboté par les Allemands le 9 juillet 1944.

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         - la passerelle : En 1873-1874, une passerelle en fer, construite au-dessus d'un barrage à aiguilles mobiles (système Poirée), permet de relier l'ouest du quartier au cours la Reine (actuel cours de Gaulle) et à la caserne Hamelin en remplacement du bac du Petit-Caprice ; suite à la construction de l'actuel barrage sur l'Orne en 1910-1912, l'ancien barrage est démoli en 1926 et une nouvelle passerelle piétonne est reconstruite. Elle est détruite par les bombardements alliés le 6 juillet 1944. Elle n'est pas reconstruite car le pont Bir Hakeim est construit à proximité. Seules quelques traces du départ des voûtes demeurent aujourd'hui sur les rives du fleuve.

     

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         - Le pont de Vaucelles : c'est le seul pont sur l'Orne entre Caen et la mer jusqu'au début du 20ème siècle. " Les routes de Paris à Cherbourg (rue d'Auge, anciennement rue neuve), de Tours (rue de Falaise) et d'Angers (rue Banville et rue Saint-Michel-de-Vaucelles) se rejoignaient au carrefour de la Croix-de-Vaucelles avant d'entrer dans la ville par le Pont Frileux (actuel Pont de Vaucelles) qui menait à l'unique porte au sud de la ville, la Porte Millet. En 1432, une arche du pont s'écroule et le duc de Ferrare le fait reconstruire entre 1512 et 1530. Handicapant le trafic du fait de son étroitesse et de la raideur de sa pente, ce pont est remplacé en 1825 par un nouvel ouvrage bâti en granit de la Hougue sur les plans de l'ingénieur en chef Patu est reconstruit et les quais sont édifiées sur l'Orne grâce à un emprunt autorisé en 1824.  Le pont est détruit dans la nuit du 6 au 7 juin 1944 par les bombardements alliés.

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         - Le pont de la Gare ou des abattoirs, En 1857 également, un pont ferroviaire, le pont des abattoirs, est construit afin de relier la gare au port de Caen (bassin Saint-Pierre). Cet ouvrage était constitué d'un plancher en bois reposant sur un tablier métallique, l'ensemble étant soutenu par des piles en pierre. En 1873, un nouveau pont ferroviaire à structure métallique est bâti 60 mètres en aval afin de permettre le passage de train entier ; en 1875, le pont des abattoirs est alors consacré à la circulation routière.

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    Photo extraite de http://sgmcaen.free.fr/les-ponts.htm#II-%20La%20situation%20%C3%A0%20partir%20du%206%20juin%201944

         - les 2 ponts jumelés routier et ferroviaire, dits de la Mutualité, qui relie la place d'Armes et les abattoirs, saboté par les Allemands le 9 juillet 1944. (D'après Wikipédia et http://sgmcaen.free.fr/les-ponts.htm#II-%20La%20situation%20%C3%A0%20partir%20du%206%20juin%201944)

          Pour connaître, le destin de ces ponts durant la bataille de Normandie, voir : http://sgmcaen.free.fr/les-ponts.htm#II-%20La%20situation%20%C3%A0%20partir%20du%206%20juin%201944

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         Lors de la Reconstruction de Caen, plusieurs ponts ont été reconstruits :

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    En amont de la ville :

          - le pont de chemin de fer reconstruit du 23 juillet au 26 août 1944 à l'emplacement de l'ancien détruit par les Allemands.

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         - le viaduc de la Cavée est construit pour relier le boulevard Lyautey et l'avenue d'Harcourt, rive droite, au sud de Caen, rive gauche. Ce pont a été ouvert le 16 mai 1964 ; le maire de Caen, Yves Guillou est à l'initiative de ce projet destiné à désengorger le centre-ville. Ce pont enjambe l'Orne et la voie ferrée. Il relie la Prairie et le plateau de la rive droite de l'Orne en s'appuyant sur le coteau escarpé (15m de dénivellation).

         - la passerelle de l'Orne au bout du cours Koenig édifiée à quelques mètres de l'emplacement d'un pont Bayley installé là après la prise de Caen par les Alliés et démonté en 1965-66.

    Les ponts du centre ville :

         - Le pont de Bir-Hakeim construit en 1951 à l'angle de la Prairie et dans le prolongement du Cours Général de Gaulle, à proximité de l'emplacement de la Passerelle dite « Nouvelle passerelle » qui se trouvait dans le prolongement de la rue du Puits-Jacob.

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          - Le pont de Vaucelles en remplacement de l'ancien pont de pierre détruit.

     

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         - Le pont Winston Churchill en remplacement du pont de la Gare et à proximité des deux ponts jumelés du chemin de fer qui reliait la place d'Armes et les abattoirs. Il se trouve dans le prolongement de l'avenue du 6 juin nouvellement percée. Il a été élargi en 2014 suite à l'implantation, rive droite, du quartier des Rives de l'Orne.

         - Le pont Vendeuvre rebaptisé ensuite Alexandre Stirn construit en 1962-63 au bout du quai de juillet, placé dans le prolongement du quai Vendeuvre qui borde le port de Caen. (d'après Wikipédia)

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         Vaucelles est un quartier de Caen au sud du centre-ville, sur la rive droite de l'Orne qui délimite le quartier au nord.

         Le site de Vaucelles semble avoir été fréquenté depuis l'époque gallo-romaine. L'analyse de pierres utilisées pour la construction d'Aregenua montre que les carrières de Vaucelles étaient déjà utilisées à cette époque.

         Le site de Vaucelles bénéficie d'une position avantageuse. Au pied d'une butte appelée « Mont-Aigu » (rue de Montaigu), une petite vallée (dont le nom est attesté sous les formes Vaucellis, Vaucheulles ou Waucelles, puis Vaucelles) relie la plaine de Caen à la vallée inondable de l'Orne, fleuve franchissable grâce à un gué, remplacé par un pont mentionné dès le 9e-10e siècles. Les marais sont progressivement asséchés et la ville de Caen se développe à partir du milieu du 10e siècle. C'est également à cette époque que la paroisse de Vaucelles a probablement été fondée ; la première église dédiée à saint Michel est alors construite au sommet de la butte.

         C'est un lieu de passage important. (...) En plus de ces activités liées à la circulation des biens et des personnes entrant ou sortant de la ville de Caen, on exploite également les ressources locales de Vaucelles. Les terrains non lotis servent de champs cultivés (surtout sur le plateau) ou de pâturages (sur les bords de l'Orne vers Sainte-Paix).

         Pour la venue de Louis XVI en 1786, un boulevard est tracé sur les hauteurs de Vaucelles. Le chemin du Roy, actuels boulevards Leroy et Marechal-Lyautey, est utilisé comme promenade et n'est urbanisé qu'à partir de la Belle-Époque.

         L'exploitation de la pierre de Caen dans des carrières à ciel ouvert reste pendant longtemps l'une des activités principales du faubourg. Vaucelles a bénéficié de la proximité du fleuve, le coût de transport de la pierre par voie terrestre étant alors très élevé.

         L'Orne a également permis la multiplication des moulins à eau. En 1066, un moulin de Montaigu, appartenant alors à Milon Le Maréchal, est mentionné pour la première fois ; il est alors concédé à l'abbaye aux Hommes par Guillaume le Conquérant. Son bief est modifié quand Robert II de Normandie fait construire la Chaussée ferrée, barrage permettant de détourner une partie des eaux de l'Orne vers les douves des remparts de Caen. Le Moulin de Thiout est signalé en 1272 et celui de Crévecœur en 1324. La présence de ces moulins favorisa l'implantation d'activités proto-industrielles à partir du 17e siècle. En 1716, une fabrique d'amidon est implantée à proximité du moulin de Montaigu. En 1798, une faïencerie est fondée près de l'église ; elle est agrandie en 1801 et occupe jusqu'à soixante-dix ouvriers, mais elle décline à partir de 1812 et ferme définitivement en 1814. Lors de l'émeute de 1812, des manifestants s'insurgeant contre le prix du blé mirent à sac le moulin de Montaigu. (D'après Wilipédia : Vaucelles)


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