• CAEN

    L'Orne traverse la ville de Caen en longeant la Prairie, rive gauche, et le quartier de Vaucelles, rive droite. A partir de Caen, le fleuve est doublé dans sa vallée par un canal navigable reliant Caen à la mer.

    Attention, la ville de Caen étant ville d'importance, ne seront traités ici que les rapports du fleuve Orne à la ville : ponts, quais, port, canal...
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    CAEN CAEN CAEN est une ville française, située dans le département du Calvados en région Normandie. Ses habitants sont appelés les Caennais et les Caennaises. Caen (prononcé [ˈkɑ̃ ]) est une ville du nord-ouest de la France, ancien chef-lieu de la région Basse-Normandie et préfecture du département du Calvados. On la surnomme parfois la « Ville aux cent clochers ».
         La commune s'étend sur 25,7 km² et compte 111 949 habitants depuis le dernier recensement de la population. Avec une densité de 4 356 habitants par km²,
    Caen a connu une hausse de 4,4% de sa population par rapport à 1999. A la tête d'une aire urbaine de 399 471 habitants, Caen est la première commune du département du Calvados et de la Basse-Normandie. Elle est également la troisième commune (après Le Havre et Rouen) et la troisième agglomération (après Rouen et Le Havre) de Normandie. L'aire urbaine de Caen, quant à elle, est la deuxième de Normandie après celle de Rouen, et occupe le 21e rang national.
         Entourée par les communes de
    Mondeville, Hérouville-Saint-Clair, Epon, Saint-Contest, Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, Carpiquet, Bretteville-sur-Odon, Louvigny, Fleury-sur-Orne, Ifs et Cormelles-le-Royal, Caen est située à 3 km au sud-ouest d'Hérouville-Saint-Clair, à deux heures au nord-ouest de Paris et reliée au sud de l'Angleterre par la ligne de ferry Caen-(Ouistreham)-Portsmouth, Caen est située au centre-nord de sa région, sur laquelle elle exerce son pouvoir politique, économique et culturel.
         Située à 13 mètres d'altitude, le fleuve l'
    Orne, la rivière L'Odon, la rivière La Noé sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Caen.

         Cité de Guillaume le Conquérant, la ville a hérité d’un patrimoine exceptionnel, qu’elle a su préserver au cours des siècles jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, où elle fut d’ailleurs une place-clef de la bataille de Normandie. La ville en a su garder la mémoire en édifiant un Mémorial pour la Paix. http://www.annuaire-mairie.fr/ville-caen.html + Site Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Caen

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    CAENArmes actuelles :

     

    « De gueules au château donjonné d'une tour crénelée d'or, le tout ouvert, ajouré et maçonné de sable. »

    Citations

         « Ville forte riche, spacieuse, belle de ses rivières, de ses prairies, de son port de mer plein de navires chargés de marchandises ; elle se pare de tant d'églises, de maisons et d'habitants, que c'est à peine si elle se reconnaît inférieure à Paris. » Guillaume le Breton, Philippide, 1. VIII.

         « Caen, par son assiette, et commode et plaisante,
    Par son air toujours pur, sa demeure riante,
    Par ses prés, par ses eaux et par mille beautés,
    Justement le dispute aux plus nobles cités. 
    » (Jean Regnault de Segrais, Athis)

         « Ce pays est très beau, et Caen la plus jolie ville, la plus avenante, la plus gaie, la mieux située, les plus belles rues, les plus beaux bâtiments, les plus belles églises ; des prairies, des promenades, et enfin la source de tous nos beaux esprits. » Madame de Sévigné

         « Cette ville au jugement de chacun qui la voit et contemple est l'une des plus belles spacieuses plaisantes et délectables que l'on puisse regarder accompagnée et embrassée de deux amples et plaisantes prairies encloses d assez grosses et hautes collines au pied desquelles flue et reflue la rivière d Orne. » Charles de Bourgueville

         « Caen mérite aujourd'hui une partie des éloges qui lui étaient autrefois si libéralement octroyés. Par ses églises, par ses hôtels, par la décoration de quelques-unes de ses maisons particulières, c'est à vrai dire un vaste musée qui fournit à l'observateur les sujets d'études les plus intéressants et les plus variés. » Eugène de Robillard de Beaurepaire, Comptes-rendus du Congrès tenu à Caen, par la Société française d'archéologie, 1883.

    Si vous souhaitez avoir des informations sur les remparts médiévaux de cette ville, se rendre sur : http://remparts-de-normandie.eklablog.com/les-remparts-de-caen-calvados-a126518498

         Caen a été fondée dans une vallée alluviale marécageuse à la confluence de l'Odon et de l'Orne, fleuve qui se jette 10 km plus au nord dans la mer de la Manche. L'agglomération caennaise se développe aujourd'hui sur le plateau.

        La pierre blonde, dont les carrières, aujourd'hui fermées, s'étendent sous la ville de Caen, fut très utilisée par les souverains normands notamment pour les grands bâtiments en Angleterre puis, plus tard, pour les premiers gratte-ciels de New York. Au 19e siècle, 200 bateaux font la navette avec le port de Caen d'où partent 25 000 tonnes par an. La concurrence du béton, ajoutée à l'exploitation de plus en plus difficile des galeries, aentraîné une cessation d'activité. Lors du débarquement de Normandie, les Caennais s'y réfugient entre juin et juillet 1944, jusqu'à 15 000 à Mondeville, Fleury-sur-Orne, La Maladrerie et Vaucelles. Pour surveiller ses souterrains, Caen est une des rares villes françaises à être dotée, comme Paris, d'un service des carrières. (Wikipédia)

         À Caen, un petit bras d'eau, la Noë, se détache du fleuve en amont de Vaucelles, vers Montaigu, et traverse la Prairie. Il est ensuite rejoint par l'Odon et se jette dans le bras principal de l'Orne à l'extrémité du cours Montalivet. Depuis 1845, le cours aval de l'Odon a été canalisé pour former le bassin Saint-Pierre. Depuis 1860, la Noë est recouverte entre la Cité Grusse et la place Courtonne. Depuis les années 1930, le Grand Odon rejoint la Noë en longeant les boulevards de ceinture au nord de la Prairie. (Wikipédia)

    La Prairie

    CAEN     La Prairie est un espace vert de 60 hectares au centre de la ville de Caen bordée par l'Orne.

          La ville de Caen s'est développée dans un fond de vallée marécageux traversé par l'Orne et ses affluents, les Odons, ainsi que par une voie romaine. L'urbanisation s'est organisée entre cette voie romaine et l'Odon. Quand la ville s'accroit rapidement à partir du 11e siècle, deux ensembles s'individualisent : les Prairies Saint-Gilles à l'est de la ville et la Grande Prairie à l'Ouest. C'est cette dernière qui est appelée aujourd'hui la Prairie.

    CAENImage extraite de http://www.etab.ac-caen.fr/discip/geologie/mesozoi/caen/alluvions.htm

         Le terme apparaît pour la première fois en 1027. Elle est alors considérée comme une « chose du Duc ». Ce domaine est dirigée par un agent ducal dénommé maréchal de Venoix assisté par des prayers. Le foin, fauché par des villageois d'une vaste zone entourant Caen dans le cadre des corvées, est entreposé au château de Caen. Après la création de l'abbaye aux Hommes et de l'abbaye aux Dames par Guillaume le Conquérant, les terrains leur sont concédés. De nombreux canaux sont creusés à travers la Prairie au 11e siècle afin d'assainir les marais, alors transformés en prés de fauche. Des chaussées sont également tracées afin de permettre la circulation des charrettes de foin. Au tout début du 12e siècle, Robert Courteheuse fait creuser un canal entre l'Orne et le Grand Odon, transformant ainsi le quartier Saint-Jean, alors encore peu construit, en île. Les limites entre l'espace urbain et l'espace rural sont alors clairement établies : au nord, le Grand Odon qui sépare la Prairie du Bourg-l'Abbé, à l'est le canal robert, au sud l'Orne. Ces frontières sont restés inchangées jusqu'au début du 20e siècle.

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    Photo 4 extraite du site http://caen.fr/adresse/prairie

         À partir de 1590, un rempart est construit entre deux nouveaux bastions élevés l’un près de la Porte Saint-Étienne (bastion des Jésuites à partir du 17e siècle), l’autre dans la Cercle des Jacobins (bastion de la Foire). Les Petits Prés sont ainsi isolés de la Prairie qu'ils prolongeait au nord-est. À partir des années 1620, les terrains des Petits Près sont lotis pour faire face à l'accroissement démographique. En 1635-1637, la ville lance une grande opération d'urbanisme consistant à construire un nouveau quartier pour les couches les plus aisées de la population. Des hôtels particuliers organisés autour d'une place royale, l'actuelle place de la République, s'élèvent à partir de 1640 ; l'achèvement du séminaire des Eudistes de Caen en 1703 marque l'aboutissement final de ce projet.

         Les Petits Prés, notamment une partie appelée le Pré des Ébats, était un espace de récréation important. Afin de pallier leur suppression, des promenades publiques arborées sont aménagées dans la Prairie à la fin du 17e siècle. Le cours-la-Reine (actuel cours général de Gaulle), le long du canal Robert, est planté en 1676 et le cours de l'Orne (actuel cours Kœnig) en 1691. Lors de son séjour à Caen en 1689, la marquise de Sévigné fait allusion à ces promenades dans une lettre écrite à sa fille. Cette promenade très appréciée des Caennais est décrite avec emphase par Guillaume-Stanislas Trébutien à la fin du 19s siècle :

         « De ces promenades, la vue s'étend avec délices sur d'immenses prairies, espèce de mer végétale, plus verte que l'Océan et presque aussi grandiose. C'est le sublime de l'abondance tranquille, que cette prairie où, après la récolte des foins, des vaches dignes du pinceau de Potter, ruminent dans de rêveuses attitudes. Elle [...] s'enfonce carrément dans un horizon idéal, jusqu'à des massifs et de clairs rideaux de peupliers, à travers lesquels pointent les clochers des hameaux lointains et blanchissent quelques maisons, isolés au milieu du paysage ou groupées sur les coteaux terminant au loin la vallée ! »

         En juin 1786, lors de la visite de Louis XVI, le roi se promène sur le cours-la-Reine et admire la vue sur la Prairie.

    Hippodrome de la Prairie

         Le 26 août 1837, la première course de trotteurs est organisée dans la Prairie par la Société d'agriculture et de commerce de Caen. Le 13 février 1839, le conseil municipal décide d'établir un hippodrome permanent. Le lit de la Noë, bras de l'Orne rejoignant les Odons, est détourné et la terre provenant du creusement du canal de Caen à la mer est déversée sur la Prairie pour créer la construction de la piste et des tribunes.

         En 2014, des épreuves des jeux équestres mondiaux de 2014 sont organisées dans l'hippodrome et sur les terrains environnants.

          Dans la deuxième partie du 19e siècle, l'arrivée du chemin de fer à Caen bouleverse la physionomie de la partie sud de la Prairie. Les premiers trains de la Compagnie des Chemins de fer de l'Ouest en provenance de Paris arrivèrent à partir de 1855 dans une gare provisoire bâtie à Mondeville. Une vive polémique opposa les édiles sur l'emplacement de la nouvelle gare à construire, plusieurs terrains étant proposés, notamment dans la Prairie. La gare de Caen a finalement été construite à Vaucelles en 1857, mais la Prairie est traversée par la ligne Paris-Caen-Cherbourg à partir de 1858. Plusieurs embranchements ferroviaires situés dans la Prairie viennent s'y ajouter : chemin de fer de la Suisse Normande en 1873, raccordement avec la ligne de Caen à la mer en 1877, ligne Caen-Vire en 1886. La Prairie est depuis coupée en deux par ces infrastructures ferroviaires. Seule la ligne Paris-Caen-Cherbourg est encore en service aujourd'hui, mais les talus des lignes de Flers et de Vire n'ont pas été arasés et servent aujourd'hui de voies vertes. Certains contemporains de la construction de ces voies de chemin de fer se sont désolés de ces travaux. Ainsi Jules Barbey d’Aurevilly, qui surnommait la Prairie le « camp du drap vert », écrit-il en 1856 :

         « Trébutien m'a montré au bout de sa canne, - la seule chose avec quoi on doive désigner de pareilles abominations, car la main crispée y répugnerait, - la place où ils vont couper ce splendide morceau de verdure et rompre un horizon, beau à sa manière, comme la baie de Naples ou la vue du Bosphore. Ah! si Byron avait vécu ici comme Brummell, cette promenade sublime aurait son rang dans les admirations officielles du monde et de l'Europe ! »

         Au nord, la ville grignote peu à peu la Prairie : Cité Grusse à partir de 1876, décharge au sud de l'abbaye aux Hommes (alors occupé par le lycée Malherbe) en 1889, ouverture de l'avenue Albert Sorel et de la rue Fred Scamaroni après 1908. Les terrains sont remblayés afin de consolider les terrains qui restaient encore marécageux et des équipements publics sont construits le long de la rue Scamaroni et de l'avenue prolongée après 1913 (stade Hélitas en 1924, maison des étudiants en 1928, maison de l’A en 1931, laboratoire départemental de bactériologie du Calvados en 1932). L'avenue finit toutefois toujours dans les champs. En 1938, on projette d'y construire une nouvelle faculté des sciences pour l'université de Caen, mais les travaux ne sont pas menés à bien.

         La Prairie ne prend ses limites actuelles qu'après la Seconde Guerre mondiale. Les gravats issus des bâtiments détruits pendant la bataille de Caen sont déposés dans la Prairie afin d'assainir le terrain. De nouvelles voies sont tracées sur cette plateforme et sur des talus : boulevards Yves Guillou, des Baladas et du Petit Vallerent, avenue Albert Sorel prolongée jusqu'au boulevard Guillou. Le cours de l'Odon est détourné pour longer le nouveau boulevard par le sud. À partir des années 1960, des équipements publics (centre des congrès, stade nautique, nouveau lycée Malherbe, parc des expositions, Zénith de Caen) sont construits au nord de cette ceinture de boulevards qui marque désormais les limites entre l'espace urbain et la Prairie.

    Protections

         En 1917, le classement de la Prairie est réclamé par la ville de Caen et le conseil général du Calvados. Ce n'est que le 15 avril 1932 que le territoire délimité par l'Orne, le boulevard Yves Guillou et le cours Général de Gaulle est déclaré site inscrit. C'est un élément principal du patrimoine historique et naturel de la ville.

         En 1982, un plan d’eau a été creusé à l’ouest de l'hippodrome pour servir de réserve ornithologique. De nombreuses espèces (fuligules, canards, garrot à oeil d'or, mouettes rieuses, bécassines) y séjournent régulièrement. Près de 200 espèces y ont été observées depuis 1972 par le Groupe ornithologique Normand. L'hiver 2013/2014 est marqué par l'hivernage complet de la rémiz penduline et le printemps 2014 par la nidification de la Gorgebleue.

         La Prairie joue toujours un rôle essentiel dans la gestion des crues de l'Orne. Elle sert de réservoir lors de crues importantes et se transforme alors en un vaste étang.

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         Dans le plan d'occupation des sols encore en vigueur, la Prairie est définie comme une zone naturelle protégée (zone NDa) : Compte tenu de leur qualité exceptionnelle, de leur importance sur le plan des paysages, de leur taille et de leur situation au sein de l'agglomération, ces espaces font l'objet de mesures de protection particulières visant à en préserver le caractère et à en renforcer la fonction de loisir et d'agrément.[...] Le secteur NDa, correspondant au secteur de la Prairie, est particulièrement exposé aux risques d'inondation liés aux possibles crues de l'Orne ; il est régi par des règles visant à assurer le maintien en l'état naturel des lieux. (Wikipédia)

         La Prairie de Caen est un site classé voir sur : http://www.donnees.basse-normandie.developpement-durable.gouv.fr/pdf/SITES/14108f.pdf

    Voir la géologie de la Prairie  sur : http://www.etab.ac-caen.fr/discip/geologie/mesozoi/caen/alluvions.htm

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    Plan de Caen avant guerre. extrait du site Wikipédia-Caen

    Les ponts qui existaient sur l'Orne à Caen avant 1944 :

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    Plan extrait de http://sgmcaen.free.fr/les-ponts.htm#II-%20La%20situation%20%C3%A0%20partir%20du%206%20juin%201944)

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         - le viaduc de la ligne Paris-Caen-Cherbourg à l'autre bout de la Prairie près de l'école de natation Maës, pont dit également du Lido. Il est saboté par les Allemands le 9 juillet 1944.

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         - la passerelle : En 1873-1874, une passerelle en fer, construite au-dessus d'un barrage à aiguilles mobiles (système Poirée), permet de relier l'ouest du quartier au cours la Reine (actuel cours de Gaulle) et à la caserne Hamelin en remplacement du bac du Petit-Caprice ; suite à la construction de l'actuel barrage sur l'Orne en 1910-1912, l'ancien barrage est démoli en 1926 et une nouvelle passerelle piétonne est reconstruite. Elle est détruite par les bombardements alliés le 6 juillet 1944. Elle n'est pas reconstruite car le pont Bir Hakeim est construit à proximité. Seules quelques traces du départ des voûtes demeurent aujourd'hui sur les rives du fleuve.

     

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         - Le pont de Vaucelles : c'est le seul pont sur l'Orne entre Caen et la mer jusqu'au début du 20ème siècle. " Les routes de Paris à Cherbourg (rue d'Auge, anciennement rue neuve), de Tours (rue de Falaise) et d'Angers (rue Banville et rue Saint-Michel-de-Vaucelles) se rejoignaient au carrefour de la Croix-de-Vaucelles avant d'entrer dans la ville par le Pont Frileux (actuel Pont de Vaucelles) qui menait à l'unique porte au sud de la ville, la Porte Millet. En 1432, une arche du pont s'écroule et le duc de Ferrare le fait reconstruire entre 1512 et 1530. Handicapant le trafic du fait de son étroitesse et de la raideur de sa pente, ce pont est remplacé en 1825 par un nouvel ouvrage bâti en granit de la Hougue sur les plans de l'ingénieur en chef Patu est reconstruit et les quais sont édifiées sur l'Orne grâce à un emprunt autorisé en 1824.  Le pont est détruit dans la nuit du 6 au 7 juin 1944 par les bombardements alliés.

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         - Le pont de la Gare ou des abattoirs, En 1857 également, un pont ferroviaire, le pont des abattoirs, est construit afin de relier la gare au port de Caen (bassin Saint-Pierre). Cet ouvrage était constitué d'un plancher en bois reposant sur un tablier métallique, l'ensemble étant soutenu par des piles en pierre. En 1873, un nouveau pont ferroviaire à structure métallique est bâti 60 mètres en aval afin de permettre le passage de train entier ; en 1875, le pont des abattoirs est alors consacré à la circulation routière.

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    Photo extraite de http://sgmcaen.free.fr/les-ponts.htm#II-%20La%20situation%20%C3%A0%20partir%20du%206%20juin%201944

         - les 2 ponts jumelés routier et ferroviaire, dits de la Mutualité, qui relie la place d'Armes et les abattoirs, saboté par les Allemands le 9 juillet 1944. (D'après Wikipédia et http://sgmcaen.free.fr/les-ponts.htm#II-%20La%20situation%20%C3%A0%20partir%20du%206%20juin%201944)

          Pour connaître, le destin de ces ponts durant la bataille de Normandie, voir : http://sgmcaen.free.fr/les-ponts.htm#II-%20La%20situation%20%C3%A0%20partir%20du%206%20juin%201944

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         Lors de la Reconstruction de Caen, plusieurs ponts ont été reconstruits :

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    En amont de la ville :

          - le pont de chemin de fer reconstruit du 23 juillet au 26 août 1944 à l'emplacement de l'ancien détruit par les Allemands.

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         - le viaduc de la Cavée est construit pour relier le boulevard Lyautey et l'avenue d'Harcourt, rive droite, au sud de Caen, rive gauche. Ce pont a été ouvert le 16 mai 1964 ; le maire de Caen, Yves Guillou est à l'initiative de ce projet destiné à désengorger le centre-ville. Ce pont enjambe l'Orne et la voie ferrée. Il relie la Prairie et le plateau de la rive droite de l'Orne en s'appuyant sur le coteau escarpé (15m de dénivellation).

         - la passerelle de l'Orne au bout du cours Koenig édifiée à quelques mètres de l'emplacement d'un pont Bayley installé là après la prise de Caen par les Alliés et démonté en 1965-66.

    Les ponts du centre ville :

         - Le pont de Bir-Hakeim construit en 1951 à l'angle de la Prairie et dans le prolongement du Cours Général de Gaulle, à proximité de l'emplacement de la Passerelle dite « Nouvelle passerelle » qui se trouvait dans le prolongement de la rue du Puits-Jacob.

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          - Le pont de Vaucelles en remplacement de l'ancien pont de pierre détruit.

     

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         - Le pont Winston Churchill en remplacement du pont de la Gare et à proximité des deux ponts jumelés du chemin de fer qui reliait la place d'Armes et les abattoirs. Il se trouve dans le prolongement de l'avenue du 6 juin nouvellement percée. Il a été élargi en 2014 suite à l'implantation, rive droite, du quartier des Rives de l'Orne.

         - Le pont Vendeuvre rebaptisé ensuite Alexandre Stirn construit en 1962-63 au bout du quai de juillet, placé dans le prolongement du quai Vendeuvre qui borde le port de Caen. (d'après Wikipédia)

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         Vaucelles est un quartier de Caen au sud du centre-ville, sur la rive droite de l'Orne qui délimite le quartier au nord.

         Le site de Vaucelles semble avoir été fréquenté depuis l'époque gallo-romaine. L'analyse de pierres utilisées pour la construction d'Aregenua montre que les carrières de Vaucelles étaient déjà utilisées à cette époque.

         Le site de Vaucelles bénéficie d'une position avantageuse. Au pied d'une butte appelée « Mont-Aigu » (rue de Montaigu), une petite vallée (dont le nom est attesté sous les formes Vaucellis, Vaucheulles ou Waucelles, puis Vaucelles) relie la plaine de Caen à la vallée inondable de l'Orne, fleuve franchissable grâce à un gué, remplacé par un pont mentionné dès le 9e-10e siècles. Les marais sont progressivement asséchés et la ville de Caen se développe à partir du milieu du 10e siècle. C'est également à cette époque que la paroisse de Vaucelles a probablement été fondée ; la première église dédiée à saint Michel est alors construite au sommet de la butte.

         C'est un lieu de passage important. (...) En plus de ces activités liées à la circulation des biens et des personnes entrant ou sortant de la ville de Caen, on exploite également les ressources locales de Vaucelles. Les terrains non lotis servent de champs cultivés (surtout sur le plateau) ou de pâturages (sur les bords de l'Orne vers Sainte-Paix).

         Pour la venue de Louis XVI en 1786, un boulevard est tracé sur les hauteurs de Vaucelles. Le chemin du Roy, actuels boulevards Leroy et Marechal-Lyautey, est utilisé comme promenade et n'est urbanisé qu'à partir de la Belle-Époque.

         L'exploitation de la pierre de Caen dans des carrières à ciel ouvert reste pendant longtemps l'une des activités principales du faubourg. Vaucelles a bénéficié de la proximité du fleuve, le coût de transport de la pierre par voie terrestre étant alors très élevé.

         L'Orne a également permis la multiplication des moulins à eau. En 1066, un moulin de Montaigu, appartenant alors à Milon Le Maréchal, est mentionné pour la première fois ; il est alors concédé à l'abbaye aux Hommes par Guillaume le Conquérant. Son bief est modifié quand Robert II de Normandie fait construire la Chaussée ferrée, barrage permettant de détourner une partie des eaux de l'Orne vers les douves des remparts de Caen. Le Moulin de Thiout est signalé en 1272 et celui de Crévecœur en 1324. La présence de ces moulins favorisa l'implantation d'activités proto-industrielles à partir du 17e siècle. En 1716, une fabrique d'amidon est implantée à proximité du moulin de Montaigu. En 1798, une faïencerie est fondée près de l'église ; elle est agrandie en 1801 et occupe jusqu'à soixante-dix ouvriers, mais elle décline à partir de 1812 et ferme définitivement en 1814. Lors de l'émeute de 1812, des manifestants s'insurgeant contre le prix du blé mirent à sac le moulin de Montaigu. (D'après Wilipédia : Vaucelles)

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