• AMFREVILLE (surtout rive droite)

    Le canal de Caen à la mer limite les territoires communaux de Ouistreham et d'Amfreville qui s'étend également rive gauche de l'Orne en suivant l'ancien lit du fleuve avant son redressement au 18ème siècle.

    AMFREVILLE (surtout rive droite)Photo extraite du site http://www.amfreville.net/vie-communale-2/les-associations/st-martin-damfreville/


    Afficher une carte plus grande

    AMFREVILLE (surtout rive droite) AMFREVILLE (surtout rive droite) est un village français, situé dans le département du Calvados en région Normandie. Ses habitants sont appelés les Amfrevillais et les Amfrevillaises.
         La commune s'étend sur 6,1 km² et compte 1 205 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2004. Avec une densité de 198,8 habitants par km²,
    Amfreville a connu une nette hausse de 14,1% de sa population par rapport à 1999.
         Entourée par les communes de Bréville-les-Monts,
    Ranville, Ouistreham, Sallenelles et Merville-Franceville, Amfreville est située à 2 km au nord-est de Ranville et à 2 km de Sallenelles.     Située à 53 mètres d'altitude, le fleuve l'Orne est le principal cours d'eau qui traverse la commune d'Amfreville.

          La ville est jumelée avec Dolton (Royaume-Uni), Hillerse (Allemagne) et Brunehaut (Belgique). http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-amfreville-14.html + wikipédia

         « Située sur la rive droite de l’Orne, la commune d’Amfreville, d’une superficie de 606 hectares, est bordée à l’ouest, par le Canal de Caen à la mer et traversée par un axe nord-sud par l’Orne et la route départementale 514. (...) Sur le plan administratif, Amfreville est rattachée au canton de Cabourg et à l’arrondissement de Caen. En ce qui concernent les paysages, la commune est constituée de trois bandes parallèles de l’ouest vers l’est : le marais qui recouvre le fond de la vallée de l’Orne ; au centre, un coteau intermédiaire séparé du marais par une falaise calcaire en haut de laquelle se trouvent l’Ecarde et la RD 514 et enfin, sur le sommet du versant, un plateau sur lequel s’étend le Plain à un peu plus de 50 mètres d’altitude. Paysage verdoyant, mélancolique et reposant, le marais est constitué de prairies et d’herbages, quant à la muraille calcaire qui borde ce plat pays, elle est entamée à différents endroits par d’anciennes carrières. Coteau et plateau situés au dessus sont en majorité couverts de labours. » http://www.amfreville.net/vie-communale-2/un-peu-dhistoire/presentation/

    AMFREVILLE (surtout rive droite) AMFREVILLE (surtout rive droite) AMFREVILLE (surtout rive droite) AMFREVILLE (surtout rive droite)

    Toponymie

         Toponyme médiéval en -villa (domaine rural gallo-romain.)(élément issu du gallo-roman Villa « domaine rural »). Le premier élément est l'anthroponyme norrois Asfridr (nom de personne scandinave), localement adapté en Normandie sous la forme francique Ansfrid, d'où le sens global de « domaine rural d'Ásfridr ». (Wikipédia) Voir aussi à : http://www.amfreville.net/vie-communale-2/un-peu-dhistoire/le-nom/

    AMFREVILLE (surtout rive droite)Les armes de la commune se blasonnent ainsi : Parti : au 1) d’azur à un soldat d’or suspendu à son parachute d’argent, le tout surmonté d’une colombe volante du même, au chef de gueules chargé de deux léopards d’or l’un sur l’autre ; au 2) de sinople à une gerbe de blé d’or, au chef cousu d’azur aux deux fasces ondée d’argent et à la barque contournée de gueules habillée de même brochant sur le tout. (Wikipédia)

    AMFREVILLE (surtout rive droite) AMFREVILLE (surtout rive droite) AMFREVILLE (surtout rive droite) AMFREVILLE (surtout rive droite)

    Histoire

         « Les origines lointaines d’Amfreville demeurent assez mystérieuses faute d’importantes découvertes archéologiques, à la différence du village voisin de Bréville-les-Monts ou de Blainville-s/Orne, ou, grâce à l’archéologie aérienne on a repéré un grand champ préhistorique sur un promontoire défensif. Bien que dépourvu d’églises romanes, de château féodal avec tours et donjons ainsi que de manoirs renaissance, Amfreville a pourtant un riche passé avec ses tombes mérovingiennes, son ancien moutier, sa place, son église, ses vieilles fermes, l’ancien parc du château et ses belles propriétés du 18ème et du début du 19ème siècle. » http://www.amfreville.net/vie-communale-2/un-peu-dhistoire/origines/

         « La création de la commune, en tant que communauté villageoise dotée d’une organisation propre reconnue, date du début du second millénaire. Le peuplement de ces lieux remonte vraisemblablement à une période antérieure en raison d’une situation géographique éminente : à la fois en bordure du fleuve et de la mer, proche de la voie gallo-romaine passant à Bréville et en hauteur par rapport à l’estuaire, donc en position dominante et d’observation. La découverte du cimetière mérovingien renforce cette hypothèse.

         A quelques dizaines de mètres du cimetière d’Amfreville, les vestiges d’une cité antique et d’un réseau de chemins ont été identifiés, suite à l’ouverture en 1987 du chantier du lotissement « Les dentellières »  sur le territoire de Breville ; ce site gallo-romain s’étend sur 4 hectares et daterait du 1er et 2ème siècle ; il a livré des pièces très anciennes, certaines remontant au néolithique – témoin, le silex poli qui est exposé en mairie de Breville. Le réseau des voies anciennes qui apparaît sur la photographie aérienne a manifestement des prolongements sur Amfreville. (Extrait d’Amfreville 2000 – Histoire locale.) http://www.amfreville.net/vie-communale-2/un-peu-dhistoire/les-gallo-romains/

    AMFREVILLE (surtout rive droite) AMFREVILLE (surtout rive droite) AMFREVILLE (surtout rive droite) AMFREVILLE (surtout rive droite)

         « A la fin du 19ème siècle, on a découvert en Basse Normandie un certain nombre de champs funéraires mérovingiens qui ont fourni de nombreux objets. La découverte près de l’Ecarde de sarcophages de l’époque mérovingienne, sans être exceptionnelle pour la région, est d’un intérêt majeur pour Amfreville. Au lieu-dit le Champ de Montdane ou de la Monderie (Quartier le Mont d’Aunes à 325 mètres environ de l’hotel de l’Ecarde), un cimetière de huit sarcophages a été découvert en 1880, puis un neuvième a été dégagé ; ils renfermaient scramasaxes, boucles de ceinturon, vases, etc. Ces sépultures datent du 6 ème ou 7 ème siècle, époque de Clovis. (Extrait de « Amfreville 2000″ Histoire locale.) » http://www.amfreville.net/vie-communale-2/un-peu-dhistoire/les-merovingiens/

         « Le rôle de Philippe-Auguste fait mention en 1210 de fiefs de divers ordres dans le secteur de Bréville-Amfreville, avec des imbrications et des clauses trop complexes pour pouvoir être résumées ici. Il faut retenir que les possesseurs héréditaires successifs de ces fiefs furent principalement de la famille Venoix dont, d’ailleurs, presque toute la longue lignée est connue (de 1382 à 1840). Plus particulièrement, le huitième du fief d’Ecajeul (près de l’actuel Mézidon) était assis à Amfreville, qui était donc la résidence d’un seigneur tutélaire, étendant son autorité sur le voisinage ; ce fief couvrait en effet Bieville (lire Bréville, faute fréquente) et Gonneville ; chaque localité revendiquait le patronage spécifique de ce même seigneur, lequel multipliait ainsi titres, devoirs et…rentes. (Extrait d’ Amfreville 2000 – Histoire locale) » http://www.amfreville.net/vie-communale-2/un-peu-dhistoire/du-xiii%C2%B0-au-xvii%C2%B0/

         « On lit dans les procès-verbaux de la municipalité que, le 14 juillet 1791, la fête de la Fédération fut célébrée dans la commune d’Amfreville avec une grande solennité : un autel avait été dressé sur le milieu de la place. Une procession composée des officiers municipaux, notables et clergé, des différentes communes du canton se rendit à cet autel ou la messe fut célébrée. On bénit des drapeaux. La musique se fit entendre et des décharges de mousqueterie eurent lieu. Le curé constitutionnel fit un discours plein de patriotisme et le serment prêté par le maire fut répété par les citoyens présents.

         L’année précédente, le 14 juillet 1790, une chapelle avait été élevée sur le milieu de la place ou du Plain, et la Fédération avait été célébrée avec solennité. Le seigneur et sa dame avaient assisté à la cérémonie à la satisfaction de tous les paroissiens.

         Le 20 Nivôse an II eut lieu à Amfreville une fête solennelle relative à la prise de Toulon. Ordre avait été donné à l’avance aux citoyens de ne pas travailler ni faire travailler. Le défilé eut lieu autour d’un arbre de réunion planté en l’honneur de la fête. Un bûcher fut allumé sur la place et on y brûla quantité de papiers féodaux et des minutes d’aveux. Des chants et des divertissements couronnèrent la fête : on dansa la Carmagnole autour de l’arbre de la Liberté. » (Extrait d’Amfreville 2000 – Histoire locale) http://www.amfreville.net/vie-communale-2/un-peu-dhistoire/la-revolution/

         « Les marais ont fait partie des biens du seigneur d’Amfreville jusqu’en 1759 ; or, Jean de Venoix, Marquis du lieu, partagea ses biens en 1758 entre ses fils ; le cadet Jean-François de Venoix – devenu comte d’Amfreville – accepta de répartir ces marais, à raison d’un tiers pour le Seigneur et deux tiers pour les paroissiens, respectivement 106 et 220 acres, soit environ 23 et 46 hectares. Devenus propriété indivise, ils étaient exploités par les habitants selon un droit d’usage au nombre de feux, permettant d’y mettre une bête à corne sous surveillance d’un berger communal. Cette situation prit fin par la vente du marais, décidée en 1834 par une ordonnance de Louis-Philippe.

         La régularisation de limites territoriales ont donné lieu à d’âpres négociations, bien avant de pouvoir être envisagées. Par exemple Bréville avait disposé autrefois de terres dans le marais mais la propriété en été discutée ; un procés gagné par Amfreville mit fin officiellement en mars 1793 à ces enclaves – elles avaient d’ailleurs été purgées longtemps auparavant, par l’action des Amfrévillais qui avaient tout simplement occupé les lieux.

         C’est le 1er octobre 1825 que les limites de la commune furent fixées ; des enclaves sur le hameau de l’Eglise de Bréville ont subsisté jusqu’en 1828 ; la configuration a été modifiée autour de 1850 : conséquences du creusement du canal et du nouveau lit de l’Orne, puis de la suppression de la commune voisine du Buison. (Extrait d’Amfreville 2000 – Histoire locale) http://www.amfreville.net/vie-communale-2/un-peu-dhistoire/du-xviii%C2%B0-au-xix%C2%B0/

         « Géographiquement proche du littoral où a lieu le débarquement de Normandie, Amfreville est libérée dès le jour J, le 6 juin 1944. Des combats s'y déroulent les jours suivants durant la bataille pour le contrôle de la position stratégique de Bréville. » (Wikipédia)

    AMFREVILLE (surtout rive droite) AMFREVILLE (surtout rive droite) AMFREVILLE (surtout rive droite)

    Le château d'Amfreville a été détruit en 1944.

    « Amfreville avec sa butte du Plain se trouvait placé dans le secteur d’assaut britannique et faisait partie, le 6 juin 1944, des objectifs prioritaires du Commandement allié. Le nom de notre village reste attaché à la 6ème division aéroportée britannique, celle qui, au cours d’une opération d’une précision inouïe a capturé, sous les ordres du Major Howard, le pont de Bénouville (baptisé depuis Pégasus Bridge).

         Le largage dans la plaine d’Amfreville et de Ranville des parachutistes (« les Bérets Rouges ») fut suivi du débarquement par mer, quelques heures plus tard, de commandos britanniques des 3, 4, 6 et 45èmes Royal Marine qui à 20h00 entrèrent dans le village pour le libérer.

         A noter que le n°4 commando franco-britannique était constitué notamment de 177 français que dirigeait Philippe Kieffer accompagné de son aumônier, l’abbé de Naurois. Ensemble bérets rouges et bérets verts se tenaient prêts à faire face aux contre-attaques, aux bombardements et aux coups de main de l’ennemi retranché dans les bois de Bavent. Le front allait ainsi se maintenir, à l’extrémité orientale du secteur d’assaut, pendant plus de deux mois.

    AMFREVILLE (surtout rive droite) AMFREVILLE (surtout rive droite) AMFREVILLE (surtout rive droite)

         Le 14 juillet 1944, soit à J+39, après la visite du Général Montgomery à l’Ecarde, avait lieu une émouvante cérémonie patriotique franco-anglaise sur le Plain ou fut inauguré le premier monument commémoratif en hommage aux troupes libératrices. »

         « ...A partir des années soixante et afin d’enrayer la baisse de sa population, la commune décidait de construire un premier lotissement communal qui sera suivi de deux autres et de lotissements privés dans les années soixante dix ; lotissements Saint Mathieu, du Lac, des Pins, de la rue Patra, de l’impasse de la Coquette et du jardin Baude. En 1980, Amfreville frôle les 800 habitants. » « ... En 1989, après plus de quarante ans de règne, Aldéric Picard devait céder la place à Xavier Madelaine. Une équipe municipale nouvelle prenait le relais, plus jeune et représentative des nouvelles couches appartenant pour l’essentiel aux classes moyennes composant la majorité de la population du village. La priorité était donnée à la réalisation d’un programme d’équipements collectifs (scolaires, culturels et sportifs), d’équipements commerciaux et de services (poste, dentiste, orthophoniste,…). A cela s’ajoutait la construction de logements locatifs permettant aux jeunes de s’installer dans leur village natal.

    AMFREVILLE (surtout rive droite) AMFREVILLE (surtout rive droite) AMFREVILLE (surtout rive droite) AMFREVILLE (surtout rive droite)

         En parcourant ainsi à grandes enjambées l’histoire récente de notre village, deux grandes périodes s’imposent : le milieu du 19ème siècle, lorsque la commune se dote d’une nouvelle église, d’un presbytère, d’une mairie et d’une école et la fin du 20ème siècle, lorsque la municipalité réussit à reconstituer « un cœur de bourg ». http://www.amfreville.net/vie-communale-2/un-peu-dhistoire/au-xx%C2%B0-siecle/

    Lieux et monuments

    AMFREVILLE (surtout rive droite) AMFREVILLE (surtout rive droite) AMFREVILLE (surtout rive droite) AMFREVILLE (surtout rive droite)

    Photo 4 extraite de http://www.amfreville.net/vie-communale-2/un-peu-dhistoire/presentation/

          Le Plain, place avec sa plantation d’arbres, l’église et les mares, site inscrit zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique. (Wikipédia)  Voir la fiche : http://www.donnees.basse-normandie.developpement-durable.gouv.fr/pdf/SITES/14110f.pdf

    AMFREVILLE (surtout rive droite) AMFREVILLE (surtout rive droite) AMFREVILLE (surtout rive droite) AMFREVILLE (surtout rive droite)

         Eglise Saint-Martin (19e) : « En 1846, Arcisse de Caumont écrit : "L'église d'Amfreville a été reconstruite il y a deux ans; l'ancienne que j'avais analysée n'offrait aucun intérêt; la nef et la tour qui surmontait le pignon occidental ne devaient dater que du 17e ou du18e siècles. Le chœur appartenait au dernier gothique et datait probablement du 16e." Cette courte description permet de tirer deux conclusions : premièrement, l'ancien clocher était un clocher-mur, sur le pignon, ajouté au 18e comme ceux de Cresserons ou de Merville qui existent encore. Deuxièmement, l'actuelle église, néo-classique, a été construite en 1844.
    L'église est orientée du sud au nord. Devant le clocher, surmonté d'un dôme, se trouve un porche à fronton. De chaque coté du clocher, une petite terrasse aménagée sur la toiture, tient lieu de belvédère. Au-dessus du niveau des oculi, destiné à recevoir l'horloge qui n'est jamais venue ou qui a été retirée, la cloche unique pend directement sous le toit. L'église a un transept, un chevet plat occupé par un retable 19e et une sacristie à escalier ajoutée immédiatement après, au nord. Elle est construite au milieu d'un grand champ qui devait servir à accueillir les foires. Les fonts se trouvent à droite du porche. Pour demander la clé, il faut s'adresser à la ferme qui se dresse à gauche, lorsque l'on fait face à la sacristie. On entre par là et on accède à l'église par une petite porte située dans les boiseries de l'autel. La porte du clocher se trouve sous le porche, l’électricité ne marche plus donc prévoyez de quoi vous éclairer ! A l'étage des belvédères, auquels on peut accèder bien que les portes soient bien barricadées, une échelle en bois très branlante monte à un plafond créé récemment au niveau des oculi. On débouche ainsi sous la cloche qui pend sous le toit, toute seule, et que l'on aperçoit à travers l'ouverture qui a servi à la monter. Attention donc aux oreilles lorsqu'elle sonne ! On peut lire sur le plâtre du mur de l'étage où se trouve l'échelle et où débouche l'escalier des inscriptions d'ouvriers venus y travailler. La plus ancienne lisible date de 1908. Depuis les belvédères du clocher, on voit jusqu'à Caen : au milieu de l'horizon se détache nettement la masse de l'hôpital Caen-Côte de Nacre et tout à gauche la cimenterie située près de Ranville. » http://lafrancedesclochers.clicforum.com/t376-Amfreville-14860.htm

    Personnalité liée à la commune :

         Jean-François de Venoix, comte d’Amfreville, capitaine d’Infanterie : Jean-François de Venoix, chevalier, puis comte d’Amfréville, naquit au manoir de Bréville le 6 janvier 1752, du mariage de messire Jean de Venoix, chevalier, seigneur d’Amfréville, Bréville et autres lieux, et de noble dame Marie-Anne-Félicité Le Normand de Victot. Il eu pour parrain messire Gabriel de Jors, chevalier, baron de Tréboeuf et autres lieux, et pour marraine, noble dame Marie-Anne-Nicolas de Victot. Comme la plupart des fils des familles nobles de l’époque, il entra au service n’étant presque encore qu’un enfant ; il n’avait que quinze ans et demi, lorsqu’il fut nommé, le 1er août 1767, second sous-lieutenant sans appointements, à la suite du régiment du Roi-infanterie, ou son frère, son aîné de deux ans, servait déjà comme officier, aussi depuis deux années. Promu lieutenant en second sans appointements le 24 juin 1770, il fut nommé sous-lieutenant titulaire (avec traitement) le 28 août 1773. Il obtint le grade de lieutenant en second le 7 juin 1776, dans le même régiment, pour être moins de deux ans après, le 28 février 1778, promu capitaine au régiment d’Enghien-infanterie. La Révolution le trouva encore dans ce grade, dont se contentaient d’ailleurs généralement les officiers appartenant à la bonne noblesse de province. Il fut licencié lors de la réorganisation de l’armée, le 1er janvier 1791.  Dans le partage de la succession de son père, vers 1777, il reçut pour apanage le manoir et une partie du domaine d’Amfréville, avec le titre de patron honoraire de la paroisse, dont le patronage effectif restait à son frère aîné ; il avait épousé dans le même temps Haute et Puissance Dame Marie-Thérèse-Léopoldine de Giovanni de Verclos, dont la mère était une princesse allemande de la maison de Loevinstein-Wertheim. Le comte d’Amfréville passait dans la terre de ce nom le temps que lui faisaient les loisirs de son état militaire, et c’est là que lui naquirent quatre de ses enfants. Il s’y fixa définitivement après la Révolution. Il n’avait pas pris part à l’émigration. Nous le trouvons en effet, l’an II (1794), résidant chez sa mère, à Bréville, où de floréal à thermidor, il fait constater régulièrement sa présence par la municipalité. En frimaire an III (1795), il s’y fait délivrer un certificat de résidence. M. de Venoix fut nommé maire d’Amfréville, par arrêté préfectoral du 22 décembre 1826, ayant alors prés de 75 ans ; mais il ne conserva ces fonctions qu’environ trois mois ; il donna sa démission en raison de son grand âge, et fut remplacé le 6 avril 1827. Il vécut cependant encore plus de dix ans, et ne mourut que le 23 décembre 1837, étant sur le point d’entrer dans sa 86ème année.  Jean-François de Venoix était Chevalier de l’Ordre Royal et Militaire de Saint Louis. Cette décoration ne figure pas dans ses états de services, soit qu’il ne l’eût reçue qu’au moment de la radiation des cadres, soit qu’elle ne lui eût été conférée qu’au retour des Bourbons, par le gouvernement de la Restauration. » (tirée de « Bréville » par Albert Le Lorier (1898) et extrait d’Amfreville 2000 -Histoire locale) http://www.amfreville.net/vie-communale-2/un-peu-dhistoire/j-f-de-venoix/

    Le site internet de la commune d'Amfreville est http://www.amfreville.net/

    « BENOUVILLE (rive gauche)SALLENELLES (rive droite) »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :