• AMAYE-SUR-ORNE (rive gauche)

    Amayé-sur-Orne, rive gauche de l'Orne, est relié à la commune de Clinchamps-sur-Orne, rive droite de l'Orne, par le pont du Coudray.

    AMAYE-SUR-ORNE (rive gauche)AMAYE-SUR-ORNE (rive gauche) est un village français, situé dans le département du Calvados en région Normandie.
         La commune s'étend sur 5,3 km² et compte 1 041 habitants depuis le dernier recensement de la population. Avec une densité de 196,8 habitants par km²,
    Amayé-sur-Orne a connu une nette hausse de 51,7% de sa population par rapport à 1999.
         Entourée par les communes de
    Maizet, Avenay, Vieux, Feuguerolles-Bully, Clinchamps-sur-Orne et Mutrécy, Amayé-sur-Orne est situé à 3 km au nord-ouest de Clinchamps-sur-Orne, à 14 kilomètres au sud-ouest de Caen et à 6 kilomètres d'Évrecy.
         Située à 52 mètres d'altitude, le fleuve l'
    Orne et la rivière la Guigne sont les principaux cours d'eau qui bordent la commune d'Amayé-sur-Orne. L’activité agricole se partage entre la culture (principalement céréales et betteraves) et l’élevage. Des aménagements touristiques récents (voie verte de Caen à Thury-Harcourt, vélorail au départ du Pont-du-Coudray), ont commencé à diversifier le tissu économique. Le potentiel touristique existe car le village est situé sur les hauteurs de la vallée de l’Orne et recèle des paysages très pittoresques équivalents à ceux de la Suisse normande, un peu plus au sud.
     http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-amaye-sur-orne.html + Wikipédia

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    Étymologie

         Origine du nom : du patronyme roman Macatus, précédé de la préposition latine ad, "chez". http://www.amaye-sur-orne.fr/Decouverte-d-Amaye-sur-orne/histoire-d-amaye-sur-orne.html

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    AMAYE-SUR-ORNE (rive gauche)  Les armes de la commune d'Amayé-sur-Orne se blasonnent ainsi :
    Coupé : au premier de gueules à la croix estrée d'or chargée d'une croix de gueules, le montant déporté vers dextre, cantonnée en chef à dextre de deux léopards aussi d'or l’un sur l’autre, au second d’argent au pont droit de deux arches soudé d’or sur une rivière d’azur mouvant de la pointe, aux berges de sinople.(Wikipédia)

    Histoire

         « Le site d'Amayé sur Orne est vraisemblablement occupé à l'époque protohistorique. Pendant l'Antiquité, la population s'installe le long de la voie romaine, reliant Vieux à Jublains par un pont construit sur l'Orne au lieu-dit du Pont-du-Coudray, situé en contrebas de la commune actuelle. Ce pont romain permettait d'accéder à Viducasses, actuel Vieux. Plus tard, un bac à péage relie les deux rives de l'Orne et du Coudray. En 1847, le conseil municipal de Clinchamps donne l'autorisation de construire le pont, mais le péage demeure jusqu'au 1er juin 1880. Ce pont fait le lien entre Evrecy et Argences.

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         Au Moyen Age, la vie s'organise autour d'un fief qui relève alors de la baronnie de Douvres. A la fin du 18e siècle, Amayé sur Orne dépend du diocèse de Bayeux, du bailliage de Caen. La commune est rattachée au canton de Maltot en 1790, puis au canton d'Evrecy par un arrêté républicain. Implanté sur la rive gauche de l'Orne à la lisière de la plaine de Caen et de la Suisse Normande, ce bourg, d'origine rurale, attire depuis les années 1960 une population nouvelle d'origine citadine. » http://www.amaye-sur-orne.fr/Decouverte-d-Amaye-sur-orne/histoire-d-amaye-sur-orne.html

         "Amayé-sur-Orne était historiquement une petite commune agricole. Elle a connu l’exode rural de la fin du 19e siècle à la décennie 1960-1970. La croissance de la population a été très forte à la fin du 20e siècle et au début du 21e, modifiant radicalement les caractéristiques sociologiques de la commune. Les agriculteurs ont été remplacés par une population de salariés ou de travailleurs indépendants exerçant pour la plupart leur activité professionnelle dans l’agglomération caennaise. L’habitat est désormais constitué de maisons individuelles construites à partir des années 1970. » La commune est jumelée avec Johannesberg (Allemagne) depuis 1990. (wikipédia)

    Lieux :

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         Église Notre-Dame : « Le chœur d'architecture ogivale primitive, est éclairé d'ouvertures en lancette encadrées par des colonnettes. Le mur latéral sud est percé d'une large baie à trois pans ornée de motifs floraux. La nef, qui comporte des pans de maçonnerie d'époque romane, présente des corniches décorées d'un thème en dents de scie. » http://www.amaye-sur-orne.fr/Decouverte-d-Amaye-sur-orne/patrimoine-bati.html « L'édifice de 320m² (au sol), propriété de la commune depuis plusieurs siècles, date du 13ème et présente une architecture originale à la fois romane et gothique. Malgré la fermeture de la paroisse d'Amayé-sur-Orne et son rattachement à celle de Maizet en 1808, faute de curé, l'église à toujours une place importante dans la vie de la commune. Suite au combat de la population du village, le bâtiment fut réouvert quelques années après (1819) et érigé en chapelle rurale, pour ne plus jamais fermer par la suite. » http://www.amaye-sur-orne.fr/Decouverte-d-Amaye-sur-orne/patrimoine-naturel.html  « Au 17ème, deux imposants reliquaires des saints Faustin, Placide, Libéral, Victorin avaient été obtenus de Rome par l'Evêque de Bayeux. La révolution puis les destructions de 1944 vont modifier les lieux, détruisant toiture, vitraux. L'église deviendra alors un vaste chantier pour sa remise en état. (...) En passant la grille d'entrée, regardez au-dessus du porche la statue de la vierge avec à ses pieds une reproduction du théâtre « Hébertot » de Paris. Ceci expliquant cela, il faut savoir qu'un généreux mécène Jacques Hébertot, de son nom de scène, a contribué à la restauration de l'église dans les années 50. Jacques Daviel de sa véritable identité avait noué des liens avec la commune d'Amayé, c'est ce qui motivera son engagement à aider financièrement à la restauration. Sous le porche, accroché au mur un beau christ en bois du 17ème. Depuis une centaine d'années, il a été retiré d'un arbre du cimetière, pour être sauvegardé. La nef avec ses vitraux est ainsi devenue le sanctuaire des Saints Normands notamment ceux du Calvados. Ils ont tous été réalisés par l'atelier Degusseau d'Orléans et mis en place en 1953. Les dix vitraux représentent sous les traits de personnages contemporains dont Hébertot : Saint Vigor évêque de Bayeux,Saint Clair, Saint Alnobert, les Bienheureux Lanfranc et Jean Soreth, Sainte Honorine, Jean Eudes, le Bienheureux Thomas Jean Monsaint, Sainte Thérèse de Lisieux et le dixième, cathédrale et église de Lisieux, Basilique Sainte Thérèse, Douvres la Délivrande, la chapelle du Sacré-Cœur d'Amayé (détruite début des années 60). Toujours dans la nef, le chemin de croix où chaque station est présentée dans un cadre doré à la feuille d'or. Il a été offert fin 19ème par Georges Hain, généreux donateur du château des Vaux au diocèse de Bayeux pour servir de maison de retraite aux prêtres âgés durant plus de 70 ans. Le grand tableau au dessus de l'entrée représente la sainte famille. Dans le chœur, le maître autel a remplacé fin 19ème un autre du 17ème. La sacristie a été reconstruite après la destruction par les bombes de 1944.

    AMAYE-SUR-ORNE (rive gauche)Document extrait du site : http://julleg.free.fr/3D.htm ; Télécharger « GoogleEarth_Repère.kmz »

         Amayé a connu, comme beaucoup d'autres paroisses de la région, un rite d'isolement volontaire bien particulier. Au pied du mur du chœur entre deux contreforts, il existait une petite cellule pour une recluse. Après avoir été murée à l'intérieur, elle ne communiquait plus que par trois petites ouvertures, deux à l'extérieur pour recevoir ses repas et l'éclairage, la troisième ouvrait sur le chœur lui permettant d'assister aux offices et recevoir la communion. Le porche d'entrée est surmonté du clocher où sonnent les trois cloches. Elles ont remplacé de plus anciennes fin 19ème. L'abbé Hatat était curé de la paroisse. Il a très largement contribué à la rénovation de l'église, ses initiales figurent sur le pavage de l'église. On lui doit aussi le monument de la Vierge route d'Evrecy. »(Sources historiques : « Amayé au fil de l'eau»-René CAILLOT) http://www.amaye-sur-orne.fr/Decouverte-d-Amaye-sur-orne/patrimoine-religieux.html

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         Les combles du clocher de l'église Notre-Dame accueillent une colonie reproductrice de grands murins et sont inscrits site d'importance communautaire (SIC). « Environ 200 femelles de Grands Murins viennent y passer l'été pour mettre-bas et élever leur jeune chaque année. Le Grand Murin est une espèce classée à l'Annexe II de la directive Habitats-Faune-Flore, liste regroupant les espèces animales et végétales d'intérêt communautaire dont la conservation nécessite la désignation de Zones Spéciales de Conservation (site natura 2000). Le Grand Murin est classé sur la liste rouge des espèces menacées en France en catégorie LC (préoccupation mineure). Il est commun en Normandie. » Dossier consultable sur : http://www.amaye-sur-orne.fr/Decouverte-d-Amaye-sur-orne/patrimoine-naturel.html

         Ifs du cimetière, site classé (SC, 09/01/1933) : « Pour protéger du pacage, une ordonnance de Charles VII impose la plantation d'ifs aux abords des cimetières. A l'écorce et au feuillage toxique, symbole de mort, l'if, par sa longévité et son feuillage permanent associe le symbole de l'immortalité. » http://www.amaye-sur-orne.fr/Decouverte-d-Amaye-sur-orne/patrimoine-bati.html « L'église est connue pour les arbres remarquables qui encadrent l'entrée du cimetière: deux ifs datant de l'époque de Charles VII, soit du 15ème siècle, s'élèvent de part et d'autre de la grille au clocher et sont classés Monument Naturel (n°14042; Annexe 4: Monument Naturel Classé). Ce classement entraine l'impossibilité de destruction, de modification dans leur état ou leur aspect des arbres, sauf par autorisation spéciale du ministre chargé du site (Loi du 2 mai 1930) ». http://www.amaye-sur-orne.fr/Decouverte-d-Amaye-sur-orne/patrimoine-naturel.html

    Voir à ce sujet : http://www.donnees.basse-normandie.developpement-durable.gouv.fr/pdf/SITES/14042f.pdf

         Butte de l’Orne, site classé (SC, 09/01/1933). Voir à ce sujet : http://www.donnees.basse-normandie.developpement-durable.gouv.fr/pdf/SITES/14043f.pdf

         Château de la Butte du19e siècle.

         La Croix du Pont, « vers la fin du 18e siècle en pierre, chemin de la butte. Les deux cœurs superposés à la base de cette petite croix, dressée sur les hauteurs sont peut-être un témoignage de la lutte insurrectionnelle royaliste menée par les Chouans à la fin du 18è siècle. » http://www.amaye-sur-orne.fr/Decouverte-d-Amaye-sur-orne/patrimoine-bati.html

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    Le lavoir, photo 1 extraite de http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-amaye-sur-orne.html  ; photos 2 et 3 : https://www.lavoirs.org/affiche_lavoirs.php?code=14&page=1&max=10

         Lavoirs publics.

     

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          Château de Vaux du 18e siècle. « Bien ecclésiastique, le château de Vaux sert longtemps de maison de retraite à des membres du clergé. Il est mis en vente et racheté par des particuliers. La chapelle du sacré cœur élevé dans le parc est détruite début des années 60. »  http://www.amaye-sur-orne.fr/Decouverte-d-Amaye-sur-orne/patrimoine-bati.html

         La Mairie « du 18e siècle en schiste et pierre, place de l’Église. Ancien presbytère, ce bâtiment sert de salle de classe pendant la seconde guerre mondiale, puis de bureau de poste dans les années 1960. De plan rectangulaire, le corps principal présente en façade une symétrie rigoureuse. les ouvertures sont soulignées par des piédroits.» http://www.amaye-sur-orne.fr/Decouverte-d-Amaye-sur-orne/patrimoine-bati.html « A l'arrière des nouveaux bâtiments de la mairie, le sol est en surélévation, il s'agit de l'ancienne motte féodale. L'endroit se nomme le « câtelier » ou « châstelier ». De nombreuses maisons ont été construites sur ce terrain. » http://www.amaye-sur-orne.fr/Decouverte-d-Amaye-sur-orne/patrimoine-religieux.html

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         Le Pont du Coudray du 20ème siècle. « Les nombreux noisetiers qui bordent l'Orne sur la route qui mène au viaduc du val de Maizet à Amayé sont à l'origine du nom de lieu-dit "Le Coudray". Au moyen âge, le passage assuré par un bac propriété de la seigneurie de Douvres est fréquemment emprunté par les marchands de bestiaux. De l'ancien pont ne demeureraient que les fondations, immergées. Le pont actuel, point stratégique lors des affrontements de juin 1944, a été en partie détruit puis reconsolidé. » http://www.amaye-sur-orne.fr/Decouverte-d-Amaye-sur-orne/patrimoine-bati.html

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    Site internet de la commune d'Amayé-sur-Orne : http://www.amaye-sur-orne.fr/

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  • Commentaires

    1
    HENRY
    Mardi 20 Mars 2018 à 21:49

    Bravo et un grand merci pour cette remarquable documentation que j'étudierai en détail dès que possible. Pour un habitué des longues marches entre le Pont du Coudray et celui de Brie (et ce par tous les temps, comme aujourd'hui 20 mars 2018) il est impossible d'espérer mieux pour connaître l'histoire des lieux.  

    Avec toute ma reconnaissance,

     

    Pierre HENRY 

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