• BELFONDS (rive gauche)

      L'Orne sert de limite communale entre Sées et Belfonds dont le territoire s'étend sur la rive gauche du fleuve. Elle reçoit sur sa rive gauche le ruisseau des Renardières puis sur la commune de Mortrée le ruisseau la Sennevière qui sert longtemps de limite communale entre Belfonds et Mortrée.

     

    BELFONDS (rive gauche) BELFONDS est un petit village français, situé dans le département de l'Orne en région Normandie. Son nom est attesté sous la forme Belefons en 1247. Il est issu de l'ancien français bel et du latin fons, « source », et signifie « belle source ».

     En 1822, Belfonds (271 habitants en 1821) absorbe Condé-le-Butor (120 habitants, au nord-est du territoire), puis en 1839, la commune ainsi formée (391 habitants en 1836) absorbe Cleray (270 habitants, à l'ouest).

    La commune s'étend sur 14,3 km² et compte 188 habitants, les Bellifontains, depuis le dernier recensement de la population en 2012 avec  une densité de 13 habitants par km². Entourée par les communes de Sées, Mortrée et Macé, Belfonds est située à 4 km au Nord-Ouest de Sées la plus grande ville des environs.
    Située entre 170 et 245 m d'altitude, Le fleuve l'Orne, la rivière la Senneviere, le ruisseau du Viverel sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Belfonds.
    La commune est proche du parc naturel régional Normandie-Maine. Extraits de
    http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-belfonds.html et de Wikipédia

     BELFONDS BELFONDS BELFONDS

    Photos : http://www.fondation-patrimoine.org/fr/basse-normandie-4/tous-les-projets-242/detail-eglise-saint-latuin-de-cleray-a-belfonds-11857

    La chapelle Saint-Latuin de Cléray

         Il s'agit de l'ancienne église paroissiale de Cléray mentionnée en 1093 dans le cartulaire de St-Martin de Séez. Ce lieu conserve le souvenir de Saint Latuin (ou saint Lin) premier évêque de Sées. Confronté à l’hostilité des milieux religieux païens, il se retire dans la forêt de Clairay (Belfonds) où il bâtit un oratoire à proximité d’une fontaine. Là, il poursuit sa mission d’évangélisation et selon la tradition y meurt dans les premières années du 5ème siècle. Ses reliques sont conservées à la cathédrale de Sées sous l'autel qui lui est dédié.

    BELFONDS

    Selon la légende Latuin est le premier évêque de Sées. A quelques mètres de la cathédrale actuelle, il donnait le baptême chrétien dans l'Orne. Ci-dessus : autel de saint Latuin dans la cathédrale de Sées.

         On découvre près de l'église de Cléray, une fontaine où tout au long de l’année des personnes atteintes de maladies de peau viennent prendre de l’eau. Elle possède des eaux ferrugineuses qui passent pour soigner les fièvres, la gale et les maux d’yeux. Outre la galle ou gratelle, on vient soigner d’autres maladies cutanées telle l’eczéma... mais aussi par le secours de saint Latuin, vous éloignerez toutes les maladies dangereuses, les fièvres malignes, la peste et tous les fléaux. Au pied de la statue du Saint Latuin, une eau limpide mais légèrement teintée s’écoule dans un petit bassin en pierre. Des linges ou lambeaux d’étoffe ont été accrochés au sommet de la grille, sur tout le pourtour. On les appelle des « loques ». Le pèlerinage a lieu chaque année le 24 juin.

    BELFONDS

    Photo ci-dessus : http://www.orne.catholique.fr/IMG/rubon164.jpg

    La légende de Saint Latuin :

    « Saint Latuin ou Lin passe pour être le premier apôtre de l'Orne, On lui attribue la fondation de la cathédrale de Sées. Saint Latuin, en arrivant à Sées, se réfugia chez une pauvre femme, veuve, dont la fille était aveugle depuis de longues années. Le saint rendit la vue à la malheureuse puis, prêchant en public la parole de Dieu, fit de multiples miracles de guérison. Satan, fâché de constater l'action bénéfique du saint, suscita contre lui Fatisie, laquelle voulait se venger du saint qui avait refusé ses avances. Fatisie intima à Latuin, sous peine de mort, de cesser de prêcher en faveur du Christ. Le saint ne tint aucun compte de ces menaces, mais ses discIples lui conseillèrent de se retirer un certain temps. Ce qu'il fit dans la forêt de Clairay. Il y établit son oratoire près d'une fontaine, Sa tranquillité fut de courte durée car Fatisie envoya, vers lui, des assassins avec mission de le tuer et de rapporter sa langue. A l'approche du saint, les meurtriers se prosternèrent et se convertirent à la foi chrétienne. Comme ils devaient rendre compte de leur mission ils consultèrent le saint afin de connaître la meilleure façon de tromper Fatisie. Latuin leur conseilla de tuer leur chien, d'en emporter le cœur et de souiller leurs vêtements du sang de l'animal. Fatisie mourut bientôt d'une mort funeste. Cependant que les eaux de la source se tintèrent de sang. Latuin rentra à Sées. Il se rendit souvent à son ermitage. C'est dans ce lieu que la mort le prit paisiblement et où il opère encore des miracles.» Légendes de Basse-Normandie d’Édouard Colin. Charles Corlet Éditions 1992

         L'église de Cléray est composée d’une nef rectangulaire et d’un chœur à chevet plat. La nef est du 16ème s. et la chapelle secondaire du 17ème siècle. Le clocher-porche est du 18ème siècle et s’ouvre sur un portail plein cintre. Au dessus, se voit une niche qui devait sans doute abriter une statue de Saint Latuin.

         A l’intérieur, un chapiteau à crochets sur colonne du 12ème siècle témoigne de son origine ancienne. Les fonds baptismaux en pierre sont du 16ème siècle. Le retable de la chapelle secondaire, est composé d’un cadre en pierre avec un fronton cintré soutenu par des colonnes corinthiennes surmontées de pots à feu. Le Maître-autel et son retable sont de style classique tardif (19ème). Le retable à deux colonnes est en bois. Il est surmonté d’un fronton brisé et de pots à feu. De part et d’autre du retable, se trouvent deux statues du 19ème siècle une de Saint Latuin en plâtre et une Vierge à l’enfant en gypse.

    D'après http://www.cc-sourcesdelorne.fr/wp-content/uploads/2010/04/LIEUX-A-VISITER.pdf

    BELFONDS

         Le manoir de Cléray et ses dépendances, à peu de distance de l'église sont, avec l’église, les seules constructions qui subsistent de l’ancien village. Le manoir a été reconstruit entre 1610 et 1630, à l’emplacement d’une ancienne demeure seigneuriale entourée de douves : le corps central est entouré de deux ailes en saillie, encadrées de deux pavillons d’entrée. au moment de la Seconde Guerre mondiale, l'abbé Carbonel, le fils du fermier, y recueillit 95 petits orphelins de Caen. Il est en cours de restauration.

     Chapelle Saint-Clair

         Au sud de Belfonds se tient la chapelle Saint-Clair. En 1568 une église existait à Saint. Clair, elle était annexée à la cure de Belfonds ; elle n’avait pas de fonds propres et pour revenus uniquement les offrandes des messes. Elle était située sur une pièce de terre nommée « la Calonnière ».

         La chapelle actuelle que l’on peut a été bâtie par les habitants des villages du bas et du haut Saint-Clair en 1866 en commémoration de l’ancienne église ruinée. Elle a été restaurée en 1951. Elle est réputée donner du beau temps lors des mariages, mais aussi pour donner la fécondité aux femmes. Il est ainsi courant de voir des œufs devant la porte : il s'agit d'une offrande des femmes désireuses d'enfant qui espèrent que leur vœu sera exhaussé.

    D'après http://www.cc-sourcesdelorne.fr/wp-content/uploads/2010/04/LIEUX-A-VISITER.pdf

    Autres infos sur Belfonds : http://www.cc-sourcesdelorne.fr/territoire-communes/belfonds/

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