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RABODANGES [Putanges-le-Lac] (rive droite)
Le lac de Rabodanges, puis le lit de l'Orne sépare la commune de Rabodanges, rive droite, de celle de Saint-Aubert-sur-Orne, rive gauche.
est un petit village français, situé dans le département de l'Orne en région Normandie. Ses habitants sont appelés les Rabodangeois et les Rabodangeoises. Sa superficie est de 932 hectares pour une population de 168 habitants. La commune s'étend sur 9,3 km² et compte 142 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2005. Avec une densité de 15,2 habitants par km², Rabodanges a subi une forte baisse de 10,6% de sa population par rapport à 1999. En 1831, la commune comptait 760 habitants. Rabodanges compte 5 exploitations agricoles et un haras.
Rabodanges est une ancienne commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, devenue le 1er janvier 2016 une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Putanges-le-Lac (Les communes de Chênedouit, La Forêt-Auvray, La Fresnaye-au-Sauvage, Ménil-Jean, Putanges-Pont-Écrepin, Rabodanges, Les Rotours, Saint-Aubert-sur-Orne et Sainte-Croix-sur-Orne deviennent des communes déléguées).
Entourée par les communes de Les Rotours, Saint-Aubert-sur-Orne, Bazoches-au-Houlme et Ménil-Hermei, Rabodanges est situé à 6,5 km au nord-ouest de Putanges-Pont-Ecrepin.
Située à 230 mètres d'altitude, le fleuve l'Orne, le ruisseau des Monts Hiboux, le ruisseau de la Guesnerie sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Rabodanges. http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-rabodanges.html + http://www.cc-valdorne.fr/communes/rabodanges.htmlLa paroisse se nommait jusqu'en 1650 Culley-sur-Orne. Le nom actuel Rabodanges résulte du transfert du titre des marquis de Rabodanges, dont la famille seigneuriale possédait la terre de Culley-sur-Orne en plus de son fief de Rabodinghes situé en Artois près de Saint-Omer. Le titre de noblesse fut élevé en « marquis de Rabodanges » par Louis XIV. Rabodanges représente une forme francisée de Rabodinghes, toponyme d'origine flamande. Le dernier représentant de cette famille, établie en Normandie depuis le 16e siècle, est décédé sans postérité en 1792. (wikipédia)
Lieux :
Le château de Rabodanges, photo extraite de : http://www.ornetourisme.com/tourisme/patrimoine/rabodanges_chateau-de-rabodanges_0__PCUNOR061FS0008I.htm et http://dfcf-orne.over-blog.com/article-dfcf-61014-le-chateau-de-rabodanges-69616472.html
Le château de Rabodanges de style classique (visitable)
A l’emplacement du château actuel s’élevait autrefois un château d’aspect féodal. Dans ce château vivait le sire d’Olliamson qui menait une vie de grand veneur, sa fille Anne, plut à François de Rabodanges, issu d’une vieille famille de l’Artois, établie en Normandie. Le mariage fut célébré en 1568. Leur fils Louis leur succéda. En 1650, le fief prit le nom patronymique de son seigneur « Rabodanges ». Quand Richelieu, en 1628, donna l’ordre de raser les châteaux forts, le seigneur de Rabodanges fût le premier à obéir. La construction de la nouvelle demeure (château actuel) dura de 1630 à 1667. La devise des Rabodanges est : « Encor' n'est-il qu'un rabot d'ange » http://www.cc-valdorne.fr/communes/rabodanges.html
L'église Saint Hermeland
C’est une église du 17ème siècle, en granit et grès, avec un clocher-porche et une toiture en dôme. Le Maître-autel est en bois peint classique, avec tabernacle à cinq pans. Le retable est à quatre colonnes avec un tableau de la descente de la Croix et des statues modernes de Saint-Luc et Saint-Hermeland. La chapelle est au nord et possède un autel classique. http://www.cc-valdorne.fr/communes/rabodanges.htmlLa légende de Saint-Hermeland
L’origine de la fontaine (propriété privée) : Dans les années de sécheresse, cette source attirait de nombreux pèlerins qui venaient en procession, pour demander la pluie. Cette confiance dans le pouvoir du Saint était rarement déçue, une ondée bienfaisante venant exaucer leurs prières. Un jour que Saint-Hermeland passait dans l’herbage où elle coule aujourd’hui, il vit des bestiaux courir çà et là, affolés par une grande soif. Il s’émut et invoqua Dieu avec ferveur. Dieu l’exauça. Le saint frappa le sol de son bâton et une source fraîche jaillit à flot, les bestiaux accoururent aussitôt pour se désaltérer. Extrait de Légendes de Basse-Normandie, inventaire communal d’Édouard Colin ; éditions Charles Corlet 1992. + http://www.cc-valdorne.fr/communes/rabodanges.html ; photo : http://www.cc-valdorne.fr/communes/rabodanges.htmlDans son ouvrage "Blason populaire de la Normandie comprenant les proverbes, sobriquets et dictons" tome 2 (1859) A. Canel relève, page 89, les dictons suivants concernant Rabodanges :
« LES CHOUANS DE RABODANGES. COMME LES CHIENS DE M. DE RABODANGES, NE PAS MOURIR DE RÉCOMPENSE. COMME LES CHIENS DE M. DE RABODANGES, QUAND TU ME VERRAS PASSER, TU DIRAS : VOILA MON MAÎTRE. » A. Canel, 1859.
Rabodanges est aussi célèbre pour le lac de Rabodanges (qu'il partage avec quatre communes du canton de Putanges) sur lequel il est possible de pratiquer la pêche et le ski nautique. La base nautique du Motonautique-club de Basse-Normandie se situe sur la commune des Rotours. (wikipédia)
Une rubrique de ce blog est consacrée au lac et au barrage de Rabodanges.
Personnalité liée à la commune :
Robert d'Aguiló, d'Aculley, de Culley ou Colei ou plutôt Robert Burdet, aventurier normand qui se déplaça durant la Reconquista de la Normandie vers la Catalogne au 11e siècle, était né à Cullei (l'actuel Rabodanges).
Il « naquit vers la fin du 11e siècle et mourut en 1155. C'était un aventurier normand du début du 12e siècle qui s'illustra comme mercenaire en Espagne où il devint prince de Tarragone. Robert Burdet est originaire de Cullei village qui correspond à Rabodanges dans l'Orne et qui était alors situé dans le sud-ouest du duché de Normandie. Il participe aux guerres contre les Arabes dans le nord de l'Espagne en 1118, et réussit à s'emparer de Tarragone. Selon Ordéric Vital, Robert Burdet se rendit à Rome où il reçut du pape Honorius II le comté de Tarragone. De Rome, il retourna en Normandie pour recruter des soldats et retourna en Catalogne. Il se proclama « prince de Tarragone » (Princeps Tarraconensis) sous la reconnaissance de l'évêque de Barcelone Olegar, à qui il prêta hommage en 1129, tout en se montrant indépendant du puissant comté de Barcelone et en poursuivant sa lutte contre les Musulmans. Ses fils perdirent la principauté dès 1171 et en 1177 les Normands furent définitivement chassés de la région. » (Wikipédia) http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Burdet
Le goubelin du Val Besnard :
Un Goubelin s'était établi dans une riche ferme du Val Besnard. Il brossait et étrillait les chevaux, leur servait foin et avoine. Ils les conduisait à l'abreuvoir. Il montrait une égale sollicitude pour les vachers. Aussi les valets reconnaissants disposaient dans l'étable et dans l'écurie, chaque jour à son intention, une belle beurrée de miel qui semblait lui causer le plus grand plaisir.
Extrait de Légendes de Basse-Normandie, inventaire communal d’Édouard Colin ; éditions Charles Corlet 1992.
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