• PUTANGES-PONT-ECREPIN [Putanges-le-Lac]

    L'Orne traverse la commune de Putanges-Pont-Ecrepin avant d'aboutir au lac artificiel formé par le barrage de Rabodanges.

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    PUTANGES-PONT-ECREPINPUTANGES-PONT-ECREPIN est un village français, situé dans le département de l'Orne en région Normandie. Ses habitants sont appelés les Putangeois et les Putangeoises. Putanges se situe au nord du département de l'Orne et vers le centre-sud de la région Basse-Normandie. Arrosée par l'OrnePutanges marque la transition entre le Bocage normand verdoyant (pays d'Houlme) et la Suisse normande très touristique que l'Orne parcourt. À quelques kilomètres au nord de Putanges, on peut découvrir également la plaine céréalière de la campagne de Falaise.
          La commune s'étend sur 10,1 km² et compte 1 045 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2005. Avec une densité de 103,3 habitants par km²,
    Putanges-Pont-Écrepin a connu une hausse de 3,2% de sa population par rapport à 1999.

    Putanges-Pont-Ecrepin  est une ancienne commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, devenue le 1er janvier 2016 une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Putanges-le-Lac (Les communes de Chênedouit, La Forêt-Auvray, La Fresnaye-au-Sauvage, Ménil-Jean, Putanges-Pont-Écrepin, Rabodanges, Les Rotours, Saint-Aubert-sur-Orne et Sainte-Croix-sur-Orne deviennent des communes déléguées).

     

          Entourée par les communes de Ménil-Gondouin, Ménil-Jean, Les Rotours, Champcerie, Giel-Courteilles, La Fresnaye-au-Sauvage et Sainte-Croix-sur-Orne, Putanges-Pont-Écrepin est situé à 10 km au nord-ouest d'Écouché la plus grande ville des environs, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Caen, à 20 km à l'ouest d'Argentan, à 16 km au sud de Falaise.
          Située à 134 mètres d'altitude, le fleuve l'
    Orne, le ruisseau du Gué Blandin, le ruisseau de Vienne sont les principaux cours d'eau qui traversent ou bordent la commune de Putanges-Pont-Écrepin.

          La commune de Putanges-Pont-Ecrépin, très pittoresque et bien fleurie en été, se situe de part et d'autre de l'Orne. Son pont ajouré, et maintenant son ensemble de trois places reliées entre elles, par une passerelle séduisent et permettent de stationner avec une grande facilité. Centre commercial, artisanal et industriel, chef-lieu de canton avec un peu plus de 1 000 habitants se tourne depuis 1936 vers le tourisme.
          Ses paysages variés et inattendus dans une lumière tout à fait particulière en font un site de qualité reconnue, fréquenté par les peintres et les artistes.
         Putanges-Pont-Ecrépin
    est sur les chemins de Compostelle et du Mont-Saint-Michel. http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-putanges-pont-ecrepin.html + http://www.cc-valdorne.fr/communes/putanges.html + Wikipédia

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          Putanges est attestée sous la forme Put Angle en 1051-1066, puis Puto Angulo en 1200, ensuite Pute Angle de 1335 et en 1373. Certains toponymistes ont vu dans Putanges un possible toponyme germanique en -ingen, suffixe de parenté et de propriété fréquemment attesté dans la toponymie française, généralement romanisé en -ingos > -ans, -ens ou en -ingas > -ange(s). Cependant, ce suffixe est rare à l'ouest. En outre, les formes anciennes indiquent clairement un élément Angle, autrement latinisé en Angulo. Il s'agit vraisemblablement du français angle, dont angulo représente l'étymon gallo-roman Angulu. Le premier élément Put est peut-être l'adjectif roman put « sale ». On peut cependant s'interroger sur la signification d'« angle sale ». En fin de compte, l'origine du nom Putanges reste obscure.

          Pont-Écrepin est attesté sous la forme Ponte Escrepin en 1219. En français, Crépins se réfère aux outils et fournitures (à l'exception du cuir) du cordonnier et par extension au cordonnier lui-même, d'après le saint patron éponyme. Cependant, l'étymologie Pont-es-crépins « pont des crépins » est forgée sur le mode populaire, puisque le substantif crespin au sens actuel n'est pas attesté avant le 17e siècle. La forme de 1219, bien antérieure, et de type Escrepin qui explique régulièrement la forme moderne Écrepin, infirme cette théorie. Il peut s'agir d'un anthroponyme, les noms de lieux en Pont- étant dans la toponymie française souvent associés aux noms de ceux qui les ont faits construire ou aux noms de ceux qui prélevaient les taxes. Le nom de personne roman non attesté Scripinus, métathèse de Crispinus, a été proposé, ou encore Skerping, nom de personne scandinave, non attesté. L'un ou l'autre se retrouveraient dans Écrepintot à Saint-Jouin-Bruneval (Seine-Maritime, Scripintot au 12e siècle), associés à l'appellatif d'origine norroise -tot « propriété, site d'une maison » (du vieux norrois topt). Il est possible d'y voir aussi un appellatif. En effet, il peut s'agir du nom populaire du scirpe aigu ou jonc des chaisiers commun, attesté précisément sous la forme scripinus. (Wikipédia)

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    Histoire

         Putanges est fondé au 13e siècle, sur un site surplombant l'Orne, appelé « Le Vieux-Putanges ». Il ne reste de cette époque médiévale que le manoir seigneurial (aujourd'hui habité), la chapelle et son cimetière. Un pouillé du diocèse de Séez, datant du 14e siècle, cite la paroisse de Putangle. La commune vivait alors du minerai de fer, comme témoigne la Maison du Maitre de Forge située au bord du lac de Rabodanges.

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    La chapelle du Vieux-Putanges : photos extraites de http://www.cartesfrance.fr/carte-france-ville/photos_61339_Putanges-Pont-Ecrepin.html

         Pont-Écrepin se développe sur la rive droite de l'Orne, la cité devient un centre commercial actif, notamment grâce à l'industrie du cuir et du tissage (chapelleries, draperies, tannerie, etc...).

         En 1623, Guillaume du Morel est « sieur de Putanges », et en 1624, M. Olivier Dudouit, sieur de la Pointe, est « Maître des grosses forges de Putanges ». En 1756 une manufacture d'artillerie s'établit à Putanges. Cette manufacture fondait des canons pour le ministère de la marine. Elle fabriquait aussi des plaques de cheminées aux armes de Putanges. La création de l'écluse de la Forge a permis de construire le premier pont en pierre sur l'Orne, de conserver le bief du site de Pont-Ecrépin et d'assurer le développement de la commune de Pont-Ecrépin. En 1786 la Forge est transformée en moulin.

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         À la Révolution française, Putanges devient chef-lieu de canton d'une vingtaine de communes voisines . En 1812, les deux communes de Putanges et de Pont-Écrepin entament des procédures afin de se regrouper.

         L'église Saint-Pierre de Putanges est construite en 1822, l'église Saint-Ouen de Pont-Écrepin en 1824. C'est la lutte pour l'attribution du doyenné qui a favorisé la construction de ces deux églises. L'église Saint-Ouen se distingue par un clocher en forme d'éteignoir qui a été conçu par le curé de l'époque, originaire d'Alsace. Ce type de clocher est notamment présent dans la vallée du Danube. Les grands parents de Sainte-Thérèse-de-l'Enfant Jésus habitaient Pont-Ecrépin. L'église renferme des reliques de sainte Thérèse, un tableau de sainte Geneviève restauré en 1995, une plaque commémorant le martyr de l'abbé Guillaume de Saint-Martin, guillotiné pendant la Révolution.

         En 1900, le moulin de la Forge devient une usine génératrice d'électricité. Les communes de Putanges et Pont-Écrépin sont alors les premières de l'Orne à s'éclairer à l'énergie électrique. L'Hôtel de ville est construit de 1902 à 1904.

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         Putanges et Pont-Écrepin n'ont pas été épargnées de la Seconde Guerre mondiale : le site est bombardé, les Allemands dynamitent le pont enjambant l'Orne le 18 août 1944. Les communes sont tout de même libérées le 18 août 1944. La libération survient tardivement pour des communes normandes (quelques jours seulement avant celle de Paris), notamment à cause de la bataille de la poche de Falaise.

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         En 1951, la reconstruction de la bourgade est achevée. En 1965, la commune de Putanges fusionne avec celle de Pont-Écrepin, la nouvelle commune ainsi formée prend le nom de Putanges-Pont-Écrepin.

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          La beauté captivante des paysages n'a pas seulement tenté la plume des écrivains et la lyre des poètes, la subtilité de leur lumière a encore séduit les peintres qui sont venus nombreux planter leur chevalet devant les horizons changeants où se retrouvent tour à tour, la simple rusticité des "Ruydeal" et la douceur des "Corot". Sous l'atmosphère tourmentée et la grisaille des ciels d'hiver, près des ruines du Moulin de la "Rotoure", l'un d'eux, le célèbre artiste américain, Aston Knight a puisé l'inspiration de ses meilleurs toiles, et son chef d’œuvre : "The Torrent", acquis par le gouvernement des États-Unis, évoque par-delà les mers, au musée de Tolédo U.S.A le décor grandiose et sauvage du chaos des Gorges de Saint-Aubert. Aujourd'hui, il semble que ce tableau soit égaré. Par contre des toiles de Aston Knight sont très recherchées. Il ne faut pas oublier Gaston Lefavrais qui nous a laissé une œuvre tout à fait remarquable. http://www.cc-valdorne.fr/communes/putanges.html + Wikipédia

     

     PUTANGES-PONT-ECREPIN

    Les armes de la commune de Putanges-Pont-Écrepin se blasonnent ainsi :
    D'or au lion de sinople, armé, lampassé et couronné d'argent, soutenu d'un pont à trois arches de sable, maçonné d'argent, sur une rivière d'azur.

     

     

    Lieux et monuments

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          Église Saint-Ouen de Pont-Écrepin, 19e, en grès, croix de l'ancien cimetière. Elle renferme des reliques de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.

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    Photos de l'église Saint-Ouen de Pont-Ecrepin à gauche et de l'église Saint-Pierre de Putanges à droite extraites de http://www.cartesfrance.fr/carte-france-ville/photos_61339_Putanges-Pont-Ecrepin.html

          Église Saint-Pierre de Putanges, style roman, 19e, en grès, et aussi croix de l'ancien cimetière.

          Plusieurs lavoirs.

          Au Vieux-Putanges : manoir seigneurial, église avec voûte lambrissée, un if et le cimetière avec des tombes de soldats du 23e RTA morts en 1940.

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    Personnalités liées à la commune :

          Gaston Lefavrais (né à Putanges en 1913-1983), peintre, sociétaire des artistes français. Il réalise la majeure partie de son œuvre dans les environs de Ménil-Gondouin où il vivra jusqu'à sa mort. Le collège de Putanges porte son nom.

          Roger Lequet, gangster de la célèbre « bande à Moizot », condamné à la peine capitale en 1947 aux assises d'Alençon, puis commuée en détention à perpétuité par le président de la République. À la suite d'une attaque de ferme à Putanges en mai 1945, le gang sera démantelé, puis incarcéré. (Wikipédia)

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    Dans son ouvrage "Blason populaire de la Normandie comprenant les proverbes, sobriquets et dictons" tome 2 (1859) A. Canel relève, page 88, le dicton suivant concernant Putanges : « COMME LES GOUAILLEURS DE PUTANGES, ILS S'ATTAQUENT DE FRONT. » A. Canel, 1859.

    Dans son ouvrage "Blason populaire de la Normandie comprenant les proverbes, sobriquets et dictons" tome 2 (1859) A. Canel relève, pages 86-87, ces dictons concernant Pont-ECREPIN : « COMME CEUX DE PONT-ÉCRÉPIN, AIMER LES POULES, LA GALETTE, L'EAU-DE-VIE ET LE VIN.COMME LA BONNE-VIERGE DE PONT-ÉCRÉPIN, FAIRE ALLER OU VENIR. Le second proverbe réclame seul un mot d'éclaircissement. On sait qu'en Normandie les croyants regardent les saints à peu près comme les agents généraux de l'humanité. Il n'y a pas de service qu'on ne réclame d'eux, pas de maladie pour laquelle on ne les invoque. Mais les saints ne peuvent pas toujours faire ce qu'on leur demande, ils ne peuvent pas surtout prolonger indéfiniment la vie de l'homme. Aussi, quand la maladie est grave, quand elle est de longue durée, il est rare qu'il ne vienne pas la pensée de s'adresser à eux pour que la situation change d'une manière ou d'une autre, pour que le malade attele ou détele, comme on dit quelquefois. Plusieurs saints sont réputés pour cette dernière spécialité. Je citerai, entre autres, pour la Haute-Normandie, le bon saint Maur, qui en est vraisemblablement redevable à son nom, et pour la Basse-Normandie Saint-Va-t-et-Saint-Vient, créé et mis au ciel par la foi populaire tout exprès pour une pareille mission. « On fait dire une messe à Saint-Va-et-Saint-Vient, dit L. du Bois ; on fait une neuvaine à Saint-Va-et-Saint-Vient quand on veut amener à solution quelconque une maladie stationnaire.... Dans le même cas on fait dire une messe du Saint-Esprit, qui, pour être vraiment bonne, doit toujours être payée avec de l'argent provenant seulement d'aumônes demandées et reçues par le postulant, quelque riche qu'il soit. » (Recherches sur la Normandie, p. 328).

    Comme on le voit par le proverbe ci-dessus, la bonne Vierge de Pont-Ecrépin est renommée pour la même spécialité, de même qu'il y a maints guérisseurs, libres ou patentés, qui, comme elle, mais grâce à la brutale énergie de leurs remèdes, savent faire aller et venir promptement leurs malades. » A. Canel, 1859.

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