• MOULINS SUR ORNE (rive droite)

    L'Orne sert de limite communale entre Sarceaux, rive gauche, et Moulins-sur-Orne, rive droite. L'Houay qui traverse cette commune rejoint l'Orne, rive droite, après avoir servi de limite entre Moulins-sur-Orne et Goulet.

    MOULINS SUR ORNE (rive droite) MOULINS SUR ORNE est un petit village français, situé dans le département de l'Orne en région Normandie.
    La commune s'étend sur 9,1 km² et compte 327 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2005. Avec une densité de 35,8 habitants par km²,
    Moulins-sur-Orne a subi une baisse de 4,6% de sa population par rapport à 1999.
    Entouré par les communes de Goulet, Sentilly et Montgaroult, Moulins-sur-Orne est situé à 2 km au Sud-Ouest d'Occagnes, à 5 km à l'ouest d'Argentan, à 8 km au nord-est d'Écouché, à 15 km à l'est de Putanges-Pont-Écrepin et à 19 km au sud de Falaise .
    Situé à 160 mètres d'altitude, Le fleuve l'Orne, la rivière l'Houay, le ruisseau des Fontaines Thiot sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune de
    Moulins-sur-Orne.

    Le point culminant (191 m) se situe en limite ouest. Le point le plus bas (150 m) correspond à la sortie de l'Orne du territoire, au sud.

    Le toponyme est attesté sous la forme Molendina vers 1335. Il est lié, comme tous les toponymes Moulins, à une activité de meunerie, issu du latin molinum, « moulin ».

    En 1821, Moulins-sur-Orne (369 habitants) absorbe Cuigny (88 habitants) au sud du territoire. http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-moulins-sur-orne.html + Wikipédia

         L'église Saint-Martin (16e siècle) abrite un tabernacle du 18e siècle classé à titre d'objet aux Monuments historiques.

     MOULINS SUR ORNEMOULINS SUR ORNE

    Photos : http://www.cartesfrance.fr/carte-france-ville/61298_Moulins-sur-Orne.html

         On trouve sur la commune le manoir de Bel-Œuvre et un pigeonnier à Marigny.

         Le tumulus des Hogues existait autrefois sur la commune :

         « Moulins-sur-Orne. — Près du hameau de Cuigny, au bord de l'Orne, en ouvrant un tumulus formé de moellons, nommé les Hogues, on a trouvé un marteau-hache de 0 m 05 de longueur, des pointes de flèches en silex, avec des ossements et des charbons ; on y découvrit aussi des haches à douille en bronze. » Bulletin de la société préhistorique française - année 1908 – volume 5 – n°5 p.231 - article par L. Coutil http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bspf_0249-7638_1908_num_5_5_11625#

      Légendes de Moulins-sur-Orne :

    Le tumulus des Hogues :

         « Le tumulus des Hogues, dans lequel on a retrouvé des armes et de nombreux objets de l'âge de la pierre polie, serait d'après la tradition populaire l'oeuvre des géants. »

    Extrait de Légendes de Basse-Normandie, inventaire communal d’Édouard Colin ; éditions Charles Corlet 1992.

    Le mouton « enroncé » :

         A Moulins-sur-Orne, nous rencontrons une version de cette légende très répandue du « mouton enroncé ». Certain soir, un boucher rencontre sur son chemin un mouton égaré, attaché à un roncier. « Belle aubaine, dit-il. » Il le prend et le met sur son cheval. L'animal se montre docile. Arrivé à son domicile le boucher affûte ses couteaux. C'est alors que la femme demanda : « Combien l'as-tu payé ? »

    C'est le mouton qui répondit : « Il m'a volé » et qui sautant prestement sur les épaules du boucher lui demanda d'un air menaçant : « Reporte moi où tu m'as pris. »

    L'homme obéit. Il ne marcha qu'avec peine car le poids de l'animal infernal augmentait à chaque pas et, de plus, l'homme recevait dans le dos des coups répétés que lui infligeait le mouton. »

    Extrait de Légendes de Basse-Normandie, inventaire communal d’Édouard Colin ; éditions Charles Corlet 1992.

    Le pré au fantôme :

         « Trois soldats d'Argentan arrêtés dans une auberge s'y abreuvaient copieusement quand ils apprirent, de la bouche du tavernier que près du cimetière, chaque nuit, à minuit, apparaissait un revenant. L'esprit exalté par la boisson ils décidèrent de se rendre au cimetière. A minuit, en effet, ils aperçurent, venant vers eux, un fantôme qui les pria de le suivre pour se rendre à l'église soudain illuminée. Ils arrivèrent dans le choeur au bord d'une sépulture, dont la dalle était soulevée.

    « Voici mon tombeau, dit le revenant, je suis le seigneur de Moulins. J'avais fait don à l'église de ma commune du pré sur lequel vous m'avez rencontré. Mais tué au service du Roi je n'ai pu faire notifier officiellement ce don. Alors, chaque nuit, je sors de mon tombeau dans l'espoir de rencontrer quelque chrétien qui puisse réparer mon oubli. Hélas tous les hommes me fuient. »

    Les trois soldats promirent de remettre à l'officier de justice le document de donation. Le fantôme les remercia et rentra dans son tombeau. L'église devint propriétaire de ce pré appelé depuis « le pré au fantôme ».

    Extrait de Légendes de Basse-Normandie, inventaire communal d’Édouard Colin ; éditions Charles Corlet 1992. 

    Dans son ouvrage "Blason populaire de la Normandie comprenant les proverbes, sobriquets et dictons" tome 2 (1859) A. Canel relève, page 68, les sobriquets suivants concernant les habitants de Moulins-sur-Orne :

    « LIGUE DE MOULINS. ILS SONT COMME CEUX DE MOULINS ,
    ILS SE TIENNENT PAR LES MAINS. La signification du premier proverbe est suffisamment indiquée par le second. » A. Canel, 1859.

    « SARCEAUX (rive gauche)GOULET (rive droite) »

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