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LE BÔ (rive droite)
L'Orne sert de limite communale entre la commune du Bô et celle de Clécy.
Le moulin du Bô : photo Wikipédia
est un petit village français, situé dans le département du Calvados en région Normandie.
La commune s'étend sur 3,9 km² et compte 109 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2004. Avec une densité de 27,9 habitants par km², Le Bô a connu une hausse de 9% de sa population par rapport à 1999. Au premier recensement républicain, en 1793, Le Bô (Saint Pierre-du-Bô à l'époque) comptait 420 habitants, population jamais atteinte depuis.
Entourée par les communes de Cossesseville, Clécy, Le Vey et La Pommeraye, Le Bô est située à 40 km de Caen, à 24 km de Falaise et à 15 km de Thury-harcourt (chef-lieu de canton).
Située à 66 mètres d'altitude, le fleuve l'Orne est le principal cours d'eau qui borde la commune du Bô. http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-le-bo.html + Wikipédia« En 1167, les seigneurs de La Pommeraye cèdent un certain nombre d’églises, dont celle du Bô, à l’Abbaye du Val, ainsi qu’un fief militaire situé sur le territoire du Bô. Jean de Tournebu confirme cette donation en 1232. Jusqu’en 1930, la commune porte le nom de St-Pierre-du-Bô. Elle comprend dix villages. Autrefois, une importante filature de coton et un moulin à papier fonctionnent au Bô, ainsi qu’un moulin à huile. Le passé industriel de la commune n’est que vestiges, Le Bô reste une commune rurale. » http://www.suisse-normande.com/nos-34-communes/le-bo/
Lieux
Église Saint-Pierre rénovée en 1837, initialement du 14e siècle.
Le moulin à eau.
La filature de 1876.
La vallée de l'Orne, site naturel inscrit.
Le pont de la Bataille relie les communes de Clécy et du Bô.
La légende du varou de la Bataille
« Il existait à Clécy le « pont de la Bataille ». Selon les gens du pays une action aurait eu lieu en cet endroit entre deux armées dont l'une défendait le passage de la rivière. Avant l'existence de ce pont un bac qu'on appelait « le bac de la Bataille » assurait le passage de l'Orne. Le passeur du nom de Dominique entendait souvent au coup de minuit une voix venue de l'autre rive : « Au bateau Dominique, au bateau. » Contraint d'obéir par une force irrésistible, à peine réveillé, Dominique traversait la rivière et se trouvait en présence d'une belle jeune fille vêtue de blanc. Elle prenait place. Le bac repartait ; mais s'enfonçait dans l'eau à chaque coup de rame comme sous une charge inconnue. Effrayé le passeur se retournait. La forme blanche disparaissait et le bac revenait à sa flottaison normale. La scène se reproduisit maintes fois sans que Dominique put s'y soustraire. Alors il consulta le bedeau de la paroisse qui lui conseilla d'y mettre fin. Le passeur s'arma d'un fusil garni d'une balle bénite et s'embusqua derrière un arbre. A minuit quand apparut la forme blanche il ajusta son tir et appuya sur la gâchette. Il entendit un long cri déchirant. Le lendemain des laboureurs trouvèrent au pied d'un rocher le corps d'une jeune fille. Une haire (peau d'animal) recouvrait sa robe blanche tachée de sang. Il s'agissait d'une femme courant le « varou » qui soumise à la volonté du diable devait chaque nuit parcourir la campagne. Dominique délivré de son oppressante contrainte fut bientôt pris de malaises mal définis, car il est difficile de s'opposer aux desseins de Satan. Notre homme ressentit les atteintes d'une maladie pernicieuse qui le mena à la tombe. » Extrait de Légendes de Basse-Normandie, inventaire communal d’Édouard Colin ; éditions Charles Corlet 1992.
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