• L'Orne qui sert de limite communale entre Clécy, rive gauche, et Le Vey puis Saint-Rémy-sur-Orne, rive droite, traverse ici l'un des plus beaux paysages de la Suisse Normande.

    CLECY (rive gauche) CLECY (rive gauche) CLECY (rive gauche) CLECY (rive gauche)

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    CLECY (rive gauche) CLECY (rive gauche)  est un village français, situé dans le département du Calvados en région Normandie. Ses habitants sont appelés les Clécyens et les Clécyennes. Clécy est située sur l'Orne, au cœur de la Suisse normande. Le territoire communal est le plus étendu du canton de Thury-Harcourt.

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         La commune s'étend sur 24,6 km² (2 463 hectares) et compte 1 277 habitants depuis le dernier recensement de la population. Avec une densité de 51,8 habitants par km², Clécy a connu une hausse de 2% de sa population par rapport à 1999. Clécy a compté jusqu'à 2 171 habitants en 1800.
         Entourée par les communes de Pont-d'Ouilly, Saint-Denis-de-Méré, Proussy, La Villette, Saint-Lambert,
     
    Saint-Rémy-sur-Orne, Le Vey et Le Bô , Clécy est situé à 8 km au sud-ouest de Thury-Harcourt (chef-lieu de canton), à 10 km de Condé/Noireau, à 40 km au sud de Caen. Titré « Capitale de la Suisse normande », ce village doit son renom au relief accidenté et verdoyant du massif armoricain, avec des gorges dans lesquelles circule l'Orne. Le sous sol de Clécy composé de grès, de marbre intermédiaire et de schistes plus ou moins durs est des plus accidentés.
         Située à 65 mètres d'altitude, le fleuve l'
    Orne, le ruisseau de la Porte, le ruisseau du Val Fournet sont les principaux cours d'eau qui traversent ou bordent la commune de Clécy.
    http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-clecy.html + Wikipédia

    Histoire

         Nous trouvons la première trace officielle de "Clécy" dans les Archives Nationales. L’origine du nom de Clécy est mentionné en 860 dans un acte de Charles II le Chauve. Le roi de  France donne à son fidèle Augis, la villa de Cliciaccus sur l'Orne. Ce nom d'origine gallo-romaine signifie le domaine de Cliccius. Une villa à l'époque gallo-romaine, était une immense exploitation agricole. Celle-ci contenait douze domaines agricoles. Selon le système féodal, ce "fief" a été partagé en douze vassories du 10ème au 11ème siècle. Certains ont donné, par la suite, leur nom aux villages ou hameaux (Le Ham, Suraune,Vandie, Le Fresne, Béron, Cantepie...). Une étude historique certifie que le cimetière, aujourd'hui disparu, situé derrière l'église côté nord, est mérovingien : la croix existante de nos jours est donc le seul héritage de cette époque. Bien que les traces mérovingiennes soient donc évidentes, "la paroisse" en tant que telle, date de l'époque carolingienne (après 751). Au 16ème siècle, en raison de la Réforme, de nombreuses paroisses de la région voyent de multiples pugilats entre catholiques et réformés.
         Au cours des siècles, nous retrouvons, sous différentes écritures, le nom de Clécy. Il existait trois petits châteaux : avant la période Mérovingienne, une Motte féodale sur Cantelou, à l’époque Carolingienne, un Châtelet situé en face de l’église actuelle côté ouest.
         L'église Saint-Pierre date du 15ème siècle, elle fut en partie restaurée en 1855. Le clocher fut conservé. En 1864, il y eut la construction de deux chapelles et d'un nouveau clocher. Ancien diocèse de Bayeux, sous patronage abbaye Fontenay-sur-Orne (aujourd'hui à Saint-André-sur-Orne) ; Plan en croix latine; 3 vaisseaux; gros œuvre en schiste, grès, calcaire, granite, appareil mixte. Couverture : toit à longs pans; pignon couvert; pignon découvert; croupe; appentis; flèche polygonale
         Le 16ème siècle vit se construire les différents châteaux et manoirs (La Landelle, Cantelou, Placy, Les Jardins,Le Poncel, La Chaise...).
         Le centre de Clécy prit de l'importance et se densifia avec la naissance d'un marché (1632). Il prit alors l’appellation de bourg. Ce marché du dimanche, fut prospère jusqu'à la Révolution. Il disparut avant la dernière guerre. À la création des cantons, Clécy est chef-lieu de canton. Ce canton est supprimé lors du redécoupage cantonal de l'an IX (1801). La situation géographique et les conditions géologiques ont contribué grandement aux particularités de ce village pittoresque. La commune s'étend sur 2460 ha. Elle est bornée au Nord et à l'Est par 11 km de rivière : L'Orne. Cette dernière se fraye un passage sinueux entre le relief parfois accidenté et les collines normandes. Ceci explique l'existence des différents gués, bacs, ponts, pêcheries et moulins. Le premier pont fut édifié en 1786 sur la "route royale" : Le pont de  la Landelle. L'exploitation de la rivière fut d'abord  d'ordre nourricier, puis avec l'ère industrielle au 19ème siècle, on exploita sa force motrice (moulins) et hydro- électrique (usines textiles). On comptait à Clécy au 19e siècle, 392 feux et près de 2000 habitants. C’est l’époque où l’Orne était traversée par un bac ou bateau plat qui a existé jusqu’en 1868, époque où un nouveau pont fut construit un peu en dessous de l’ancien. Il existe aujourd'hui quatre ponts permettant de traverser l'Orne sur la commune de Clécy : le pont de la Bataille, le pont du Vey, le pont de la Serverie ou de Cantepie et le pont de la Landelle.

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         Le Pont de la Bataille est situé sur une route très ancienne, peut être la voie antique venant de Lisieux et se dirigeant vers Avranches.
    La légende rapporte qu’une bataille aurait été livrée par les Anglais. La Bataille est connue aussi pour sa filature bâtie sur les soubassements de l’antique moulin du 15e siècle. Cet établissement était le plus important des six filatures de Clécy. Elle fut fondé par un des filateurs condéens Mr Delivet. Elle est en ruine actuellement.

         Les travaux de la ligne de chemin de fer Caen-Flers-Laval furent décidés en 1860. Elle était empruntée  notamment par les ouvriers des filatures et pour transporter du minerais de fer. Elle sera  fermée en 1970 pour les voyageurs et définitivement, en 1978 avec la fermeture de la dernière exploitation minière. Dès le début du 20ème siècle, l'activité économique de Clécy s'est tournée vers le tourisme. Monsieur Martin Adolphe, Maire de Clécy avec d'autres élus, proposa en 1919, la création  du syndicat d'initiatives de Clécy et de la Suisse Normande. Au début, quelques hôtels : la petite Suisse, l'Hôtel des voyageurs, le Relais de la Landelle... offraient leurs services aux gens de passage. Après la deuxième guerre mondiale, le tourisme prit un véritable essor et les capacités d'accueil s'agrandirent. C'est en septembre 1932, lors de la visite à Clécy du ministre Gaston Gourdeau que Clécy fut nommée officiellement "Capitale de  la Suisse Normande". Des peintres tels que Pissarro, Moteley ou Hardy ont su rendre sur leurs toiles la beauté des paysages environnants.
         Depuis 1996, Clécy fait partie de Communauté de Communes de la Suisse Normande qui regroupe 34 communes. [Site de la C.C. : http://www.suisse-normande.com/] Texte établi d'après
    Wikipédia + http://www.suisse-normande.com/nos-34-communes/clecy/ + http://www.clecy.fr/web/clecy_capitale_de_la_suisse_normande.html

    Bibliographies : " un siècle à Clécy de C. Gérard "  et "Clécy "( fiefs et manoirs), Clécy et la rivière de l'Orne sous l'Ancien Régime" de C. Hardouin.

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    Lieux-dits :

         La Bataille : Tire son nom d'un fait d'arme qui aurait eu lieu à cet endroit entre deux armées. L'une défendait le passage du fleuve Orne, tandis que l'autre voulait le franchir.

         Le grand et le petit Beron : Un Béron désigne une auge en granit.

         Cantelou : Désigne un lieu exposé aux vents. Lorsque le vent souffle dans ce lieu, on croirait entendre les loups !

         Cantepie : C'est le chant de la pie.

         Catillon : Ce village doit son nom au camp romain qui y était établi.

         La Chaise : Habitation d'une exploitation agricole carolingienne (manse).

         La Faverie : Celui-ci désigne une forge.

         Le Fresne : Arbre courant dans la région.

         Le Goutil : C'est une source de faible débit.

         Le Ham : Méandre d'un cours d'eau.

         La Landelle : Endroit dans lequel pousse des ajoncs, des genêts et des bruyères.

         La Madeleine : Au moyen-âge, la Madeleine était un refuge pour les voyageurs malades.

         La Pelleterie : Lieu où on préparait les peaux pour en faire des fourrures.

         Le Poncelle : C'est le petit pont.

         La Pouquelée : Des blocs de gré ont été dressés dans un champ dans ce hameau. "Pouquelée" signifie pierre de feu.

    http://www.clecy.fr/web/leslieuxdits.html

         Clécy possède châteaux et manoirs : le 16ème siècle voit se construire différents châteaux et manoirs : La Landelle, Cantelou, Placy, Les Jardins, Le Poncel...

          Le château de La Landelle est l'un des plus vieux monuments du village. À la base, en forme de croix à un étage, il fut modifié pour deux étages en remplaçant les ailes par des perrons. Il fut occupé pendant la Seconde Guerre mondiale par les Allemands.

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          Manoir de Placy du 16e siècle. Ce Manoir ressemble à beaucoup de maisons nobles de la même époque. Forteresse avancée du château de Harcourt, son rôle a été d'interdire à un éventuel ennemi, le franchissement du fleuve Orne.
    La majeure partie du manoir porte l'empreinte du 16ème siècle. La demeure a conservé ses meurtrières, ses fenêtres taillées en accolades et ses deux tourelles carrées terminées par un toit en bâtière.

          Château de Surosne du 15è.

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          Manoir de Cantelou du 18è.

          Tour du Manoir Poncel du 17è.

          Manoir des jardins du 16è.

          Église Saint-Pierre du 15e siècle et seconde moitié du 19ème siècle faite en schiste, grès, calcaire et granit. L’église est édifiée par l’abbé Beaudron, curé de Clécy de 1851 à 1881. Seul le clocher du 15e siècle a été conservé. L’église est construite en forme de croix. Ses murs sont percés de fenêtres carrées ou de style flamboyant. Un cadran solaire orne la chapelle sud.

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          Viaduc de Clécy (1866) Architecte : Monsieur Verjat. Le Viaduc a été construit par l’arrière grand-père de l’actuel propriétaire du Château de la Landelle. Il a été utilisé pendant un siècle, passage de la ligne Caen-Laval, jusqu’en 1970. Depuis, il est utilisé pour les sports de pleine nature comme la tyrolienne, la randonnée pédestre...

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          Musée Hardy

          Musée du chemin de fer miniature établi sur le site d'anciens fours à chaux, voir : http://www.chemin-fer-miniature-clecy.com/

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    D'après Wikipédia et http://www.clecy.fr/web/le_patrimoine.html + http://www.suisse-normande.com/nos-34-communes/clecy/

         Cette commune est connue des grimpeurs car les falaises des rochers des Parcs, qui sont sur le territoire de la commune voisine du Vey mais dont les infrastructures d'accueil sont principalement sur Clécy, sont classées d'intérêt régional.

         En avril 2012, le collectif « Les Tyroliens » a relié la commune de Saint-Omer et la commune de Clécy avec une corde de 10 mm conçue pour la réalisation de tyroliennes géantes par la société Lancelin. Il s'agit de la plus longue descente en tyrolienne sur corde du monde avec 1 300 mètres, d’après les relevés topo-métriques du géomètre et les relevées GPS. Elle présente 153 mètres de dénivelé, une accélération sur plus de 1 000 mètres et des pointes de vitesse proches de 100 km/h. Cet ouvrage d’exception a été validé et certifié conforme pour l'ouverture au public par la société Vertic'Alps Expertise. Il n'a pas été enregistré au Guinness Book, faute de budget suffisant. Wikipédia et http://www.clecy.fr/web/le_patrimoine.html

    Personnalités liées à la commune :

          Georges Jules Moteley (1865-1923) est un artiste peintre paysagiste français. vécut entre autres à Clécy. Il obtint une certaine notoriété nationale, avec des peintures de paysage. En 1892, Moteley exposa sa première toile significative, Vieux Lavoir à Clécy, et obtint une mention honorable et le prix Brigard. Elle fut acquise par la ville de Caen. Dès lors, l'artiste se fit connaître. http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Jules_Moteley

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    Moteley : Le vieux marronnier à Clécy - Jour de Toussaint dans les hameaux de Clécy, - Bord de l'Orne à Clécy - L'Orne, viaduc de Clécy

          Paul-Émile Pissarro (1884-1972), a peint de nombreux paysages de la Suisse normande et plus particulièrement de Clécy. Cinquième et dernier fils de Camille Pissarro, est un peintre néo-impressionniste français. En 1930, Paul-Émile visite pour la première fois la Suisse Normande. Il tombe aussitôt amoureux de cette région et plus particulièrement de l'Orne, cette rivière qui coule autour de Clécy. La combinaison de collines bleues et de prés verts, séparés par les eaux calmes de la rivière, lui offrent un nouveau terrain d'exploration pour la réalisation de toiles qu'il exposera et pour lesquelles il recevra différents prix. http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul-%C3%89mile_Pissarro

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    Paul-Émile Pissarro (1884-1972): Cantepie sous la neige- Bord de l'Orne en automne - Le moulin du Vey - La Serverie

          André Hardy (1887-1986 à Clécy). Ce peintre impressionniste a réalisé un grand nombre d'œuvres marquées par son profond attachement à la Suisse normande : scènes d'antan, paysages... Le peintre André Hardy, est décédé à Clécy en 1986.
    On peut admirer quelques toiles au musée Hardy à l'office du tourisme, place du Tripot. Après sa mort, sa fille et son gendre font don d'une partie de son œuvre à la commune de Clécy afin d'ouvrir un musée. Dans une vitrine, des études, des dessins, des photographies et des souvenirs personnels évoquent la vie de André Hardy. De très beaux portraits de sa mère, sa femme, sa fille et son gendre y figurent également. L'atelier de l'artiste est reconstitué avec son chevalet, ses boîtes de peinture, ses couteaux, ses brosses, sa vareuse et son porte-pipe sculpté par lui-même.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Hardy + http://mon-aigle.netau.net/ma_normandie/hardy/biographie.html

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    Ci-dessus, œuvres d'André Hardy

    Wikipédia et http://www.clecy.fr/web/le_patrimoine.html

    Les sorciers de Clécy

          « Si, pour la ville de Bayeux, en particulier, et pour le Bessin en général, nous avons bénéficié des recherches faites au siècle dernier par Frédéric Pluquet, pour le Bocage nous emprunterons la plupart de nos textes à l'important ouvrage de Jules Lecoeur : Les esquisses du Bocage Normand.

         Si Clécy se signalait au lieu dit « la Pouquelée » (mot qui signifie Pierre de la Fée) par la présence de blocs de grès qui inspiraient des croyances superstitieuses aux gens de la contrée, l'histoire légendaire de la commune est principalement marquée par les agissements des sorciers.

         Les sorciers sont nantis d'une science qu'ils tiennent de Satan, en contre-partie de leur salut éternel. « Ils ont vendu leur âme au diable. » Les habitants de nos villages redoutaient fort l'influence des sorciers, puisque ces hommes damnés pouvaient « jeter des sorts » sur les hommes et sur les animaux, c'est-à-dire gâter les récoltes, amener la vermine dans les fermes, mais pire encore vouer à la maladie et à la mort les gens qui faisaient l'objet de leur animosité. Ils étaient capables de ruiner des familles. Ils commandaient des apparitions effrayantes afin d'apeurer les populations. Ils pouvaient également vous faire connaître un de vos ennemis en faisant apparaître son portrait dans un miroir magique. Seules les pratiques religieuses, la possession d'objets bénits ou l'intervention d'un exorciseur étaient capables de combattre leurs sortilèges. La sorcellerie était généralement l'affaire des bergers.

         Un jour, un vieux berger entendit dire par des curieux rassemblés au bord du chemin en voyant venir un cortège de noces : « Ils vont si vite que nous n'aurons pas le temps de les voir. »

    Soyez rassurés, dit le berger, vous aurez tout le temps qu'il vous plaira de les considérer et même vous les verrez danser devant vous. Il alla cueillir un scion de coudrier dans la haie proche. Il le fendit en deux, gardant celle des deux moitiés dont la moelle était le plus proche de l'écorce. Avec son couteau il y griffonna quelques mots cabalistiques et déposa le scion au travers de la route.

         Les chevaux du cortège de la noce qui s'avançaient au trot s'arrêtèrent net devant la baguette et se mirent pour le plus grand amusement des spectateurs à gambader sur place, faisant ainsi danser plus qu'ils ne l'auraient voulu leurs cavaliers. Après que les gens de la noce eurent ainsi été retenus, le berger, marmonnant quelques paroles, lança la baguette au loin d'un vigoureux coup de pied. Les chevaux reprirent aussitôt leur marche et le cortège put se rendre à l'église du village.

         Une autre légende met en cause également des bergers sorciers. Elle raconte qu'un pâtre qui, un soir, ramenait son troupeau à l'étable vit venir une diligence dans la côte de Clécy. Il rangea son troupeau sur le bord de la route et opéra un maléfice, se réjouis­sant à l'avance du bon tour qu'il allait jouer aux voyageurs. Arrivée à la hauteur du berger la voiture, en effet, s'arrêta, les chevaux refusant d'avancer. Le postillon descendit de son siège et chercha la cause de cet arrêt. Il souleva les pieds de ses chevaux sans découvrir aucune enclouure. Soudain, il aperçut la silhouette du berger et comprit la raison de son embarras. Il prit alors, dans la poche de son manteau, un petit marteau et en frappa les sabots des chevaux. Le sort était écarté. D'un vigoureux claquement de fouet il remit son attelage en route. Mais, en même temps, le troupeau de moutons s'effaroucha et se dispersa dans la campagne. Le chien comme affolé courait de tous côtés. Le berger sorcier dut marcher toute la nuit pour rassembler son troupeau. Ainsi à sorcier, sorcier et demi, et la légende pouvait se conclure : « Est pris qui croyait prendre. » Extrait de Légendes de Basse-Normandie, inventaire communal d’Édouard Colin ; éditions Charles Corlet 1992.

    La légende de la cloche de Saint-Roch :

          « Si la commune de Clécy connut les pratiques des sorciers, elle fut également la résidence de faux monnayeurs tels ceux appelés les « Messieurs du Han », lesquels tentèrent de s'approprier les cloches des églises pour fabriquer des sous-marqués (pièce de 6 liards).

         Une nuit de Noël, ils réussirent à descendre de son clocher la petite cloche de l'oratoire de Saint-Marc-d'Ouilly consacré à Saint-Roch. Bien attachée sur la selle d'un cheval, ils l'emmenaient en leur logis quand arrivé au bord de l'Orne, sur un escarpement rocheux, le cheval fit un faux pas et tomba dans la rivière où il disparut avec son chargement.

        Depuis ce jour, la cloche, au fond de la rivière, résonne, chaque année, pendant la nuit de Noël, à l'heure où les carillons d'alentour appellent les paroissiens pour la messe de minuit. » Extrait de Légendes de Basse-Normandie, inventaire communal d’Édouard Colin ; éditions Charles Corlet 1992.

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    La légende de la « Roche aux corbeaux »

          Ne croyons pas que l'imagination de nos grands-pères peuplait leur esprit uniquement des faits et méfaits d'êtres surnaturels et des agissements des sorciers. Ils vivaient comme nous et bien mieux que nous dans la nature et avec elle, manifestant une attention sentimentale à l'égard des animaux.

         Un récit nous signale qu'autrefois dans la région de Clécy vivaient de grands corbeaux, beaucoup plus grands que ceux que nous voyons habituellement dans nos campagnes. Ils ne venaient que tous les deux ans. Arrivés au printemps ils repartaient aux jours d'automne accompagnés de la couvée de l'été. Une année, un couple de ces grands oiseaux qui avaient, disait-on, une envergure presque égale à celle d'un aigle, établit son aire sur les rochers qui surplombent le cours de l'Orne et que l'on appelait de ce fait « la Roche aux corbeaux ». Ce couple dont les cris rappelaient le roucoulement des ramiers était fort respecté. Le laboureur interrompait son ouvrage pour considérer son vol d'où il tirait des enseignements pour les jours à venir. Un matin, un chasseur, sans qu'on sût pour quel motif, abattit la femelle et l'emporta. Le mâle chercha désespérement sa compagne. Il volait en tous sens, poussant des cris plaintifs. Ne l'ayant pas retrouvée il disparut. On ne le revit jamais. » Extrait de Légendes de Basse-Normandie, inventaire communal d’Édouard Colin ; éditions Charles Corlet 1992.

    Autre site : http://www.donnees.basse-normandie.developpement-durable.gouv.fr/pdf/SITES/14004f.pdf

     
    Au fil de l'eau : La vallée de l'Orne à Clécy par france3bassenormandie_845


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  •      La Suisse normande est un pays normand, à cheval sur le Calvados et l’Orne.

         Son nom provient de son relief accidenté et verdoyant, avec des gorges sculptées par l’Orne et ses affluents, par érosion dans le Massif armoricain, entre Putanges-Pont-Écrepin et Thury-Harcourt. Les berges du fleuve offrant un relief escarpé et un espace forestier important.

         Sur les collines, les champs, de taille modeste et pentus, sont très souvent bordés d’épaisses haies ou de murets en granite avec une végétation dense. Le Mont Pinçon, qui culmine à 362 m d’altitude, est le point le plus élevé de la Suisse normande. Les églises, maisons et corps de ferme y ont un style plus proche de ce que l’on trouve dans la Manche (murs en granit ou schiste avec une toiture en ardoise ou schiste), plutôt que des colombages du pays d'Auge.

          Les principales villes sont Athis-de-l'Orne, Clécy, Condé-sur-Noireau, Pont-d'Ouilly, Putanges-Pont-Écrepin et Thury-Harcourt.

         De nombreuses activités touristiques de plein air s’y sont développées : canoë, équitation, escalade, deltaplane, kayak, parapente, VTT. Thury-Harcourt a reçu les championnats d'Europe de kayak-polo en 2007 et les championnats du monde de kayak-polo en septembre 2014.

    Principaux lieux :

         Le mont Pinçon culmine à 362 m d’altitude. C'est le point le plus élevé de la Suisse normande.

         La Roche d'Oëtre, falaise de poudingue surplombant la Rouvre de 118 mètres, est l’un des hauts lieux touristiques en Suisse normande, dont la particularité est d’évoquer un visage vu de profil.

         Le barrage hydro-électrique de Rabodanges, et son lac aménagé pour la pêche, le motonautisme et le ski nautique.

         Les fosses d’enfer, musée à Saint-Rémy autour des anciennes mines de fer.

         La ville de Pont-d'Ouilly et sa guinguette en bord de l’Orne tous les dimanches. Sur le fleuve, y est aménagé un espace pour la pratique du kayak-polo (l’équipe de kayak-polo de Pont-d’Ouilly est l’une des meilleures de France).

         La ville de Clécy et ses guinguettes au bord de l’Orne, ses pédalos, à proximité, des falaises aménagées pour la varappe, le deltaplane et le parapente, sur les communes de Saint-Omer et du Vey. http://fr.wikipedia.org/wiki/Suisse_normande


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  •  Ligne de Caen à Cerisy-Belle-Étoile

    LA LIGNE CAEN-FLERS-CERISY-BELLE-ETOILE     La ligne de Caen à Cerisy-Belle-Étoile, parfois appelée ligne de Caen à Flers, est une ligne française de chemin de fer à écartement standard non exploitée du réseau ferré national. Elle relie Caen à Flers en Normandie. Ce tronçon de l'axe Caen - Laval fut construit afin de désenclaver la ville en voie d'industrialisation de Condé-sur-Noireau. Cette ligne bénéficie d'un environnement paysager remarquable offert par la Suisse normande.

         Elle constitue la ligne 412 000 du réseau ferré national.

    LA LIGNE CAEN-FLERS-CERISY-BELLE-ETOILE LA LIGNE CAEN-FLERS-CERISY-BELLE-ETOILE

    Histoire

         Afin de développer l'industrie de la vallée de l'Orne (tissage, filature, papeteries, fours à chaux, moulins), on décide de relier Caen et son port à la ligne Paris - Granville. Un décret du 3 octobre 1860 déclare d'utilité publique la construction d'une ligne de chemin de fer entre Caen et Flers. La ligne est concédée à titre définitif à la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest par une convention signée le 1er mai 1863 entre le ministre des Travaux Publics et la compagnie. Cette convention est approuvée par décret impérial le 11 juin 1863.

         La construction d'un embranchement ferroviaire d'environ 19 km entre la halte de Cerisi-Belle-Étoile, sur la ligne Paris - Granville, et Berjou commence en 1862 avec une main d'œuvre importante venue de Bretagne. La ligne Cerisy-Belle-Étoile - Berjou est inaugurée le 9 novembre 1868. Cinq ans plus tard, le 15 mai 1873, la ligne est prolongée jusqu'à Caen. Le premier voyage commercial est effectué le 12 mai 1873. À partir de 1908, la ligne est gérée par l'Administration des chemins de fer de l'État, après la faillite de la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest.

          Au meilleur de son activité, la gare de Pont-Érambourg doit à gérer plus d'une douzaine de trains de marchandises par jour, tandis que 15 trains de voyageurs s'y croisent quotidiennement.

         Après l’utilisation de rames comportant des voitures "État" à essieux surnommées "cages à poules" pour le service voyageur, les premiers autorails circulent à partir de 1931 pour la desserte Caen - Laval.

         Au moment de la création de la SNCF en 1938, le trafic de l'embranchement particulier des mines de Feuguerolles-Saint-André est le plus important du réseau ouest.

         Pendant la Seconde Guerre mondiale, la ligne souffre des bombardements de l'été 1944, principalement aux villes et gares de Condé-sur-Noireau et de Thury-Harcourt. Par ailleurs, c'est la seule ligne encore utilisable par les occupants au matin du 5 juin. Suite à un message codé émis le 5 au soir sur la BBC : Le champ du laboureur dans le matin brumeux, plusieurs résistants du maquis Saint-Clair font sauter la voie dans la nuit, près du passage à niveau de Grimbosq. La voie est toutefois rapidement remise en service. En 1946, elle permet l'arrivée en gare de Mutrécy de deux wagons d'aide humanitaire offerte par les habitants d'Yverdon-les-Bains, en Suisse romande, pour les sinistrés d'Évrecy.

         À partir des années 1950, le service voyageur est assuré par les célèbres autorails X 3800 dits "Picasso".

         Le service voyageur est supprimé en 1970 avec le dernier voyage des Picasso le 3 mai. Le tronçon Berjou-Pont-d'Ouilly avait déjà été fermé le 3 novembre 1969 (et le tronçon Pont-d'Ouilly-Falaise l'avait été le 1er mars 1938). Quant aux trains de marchandises, ils roulent encore jusqu'en décembre 1979.

         On tente d'exploiter la ligne pour des trains touristiques, de 1991 à 1993, avec un autorail RGP 2 (X 2719). Mais sans grand soutien des autorités, malgré un succès populaire de 40000 voyageurs en deux ans (6e train touristique de France), cette expérience est un échec.

         Depuis, l'amicale pour la mise en valeur de la ligne Caen-Flers (ACF) assure l'entretien de la voie. Elle développe de plus une animation à Pont-Érambourg avec l'exploitation de cyclo-draisines (vélos-rail) et la présentation de matériel ferroviaire ancien.

    LA LIGNE CAEN-FLERS-CERISY-BELLE-ETOILE

     Chronologie

    Ouverture :

    9 novembre 1868 : Ouverture de la section Berjou - Cerisy-Belle-Étoile

    10 mai 1873 : Ouverture de la section Caen - Berjou

    Fermeture au service voyageurs :

    31 mai 1970 : Fermeture au service voyageurs de la ligne Caen - Cerisy-Belle-Étoile

    Fermeture au service marchandises :

    31 décembre 1978 : Fermeture au service marchandises de la section Saint-Rémy - Berjou

    25 janvier 1987 : Fermeture au service marchandises des sections Feuguerolles-Saint-André - Saint-Rémy et Berjou - Condé-sur-Noireau

    29 mai 1988 : Fermeture au service marchandises de la section Condé-sur-Noireau - Cerisy-Belle-Étoile

    1er juin 1991 : Fermeture au service marchandises de la section Caen - Feuguerolles-Saint-André

    Le 19 mars 2003, Réseau ferré de France décréta la fermeture administrative de la ligne Caen-Flers. Cela n'a pas fait baisser les bras des partisans de la réouverture de la ligne. Ils se sont d'abord invités dans le débat public concernant la mise en 2x2 voies de l'axe routier Caen-Flers y intégrant le dossier du train qui avait été éludé. En décembre 2003, fut organisé un référendum d'initiative locale à Thury-Harcourt, à propos de l'aménagement du secteur de la gare en tenant compte d'une possible reprise du trafic ferroviaire sur la ligne Caen-Flers. Il s'agissait de recueillir les signatures de 1/5 des électeurs. Le résultat fut obtenu mais rejeté car certaines signatures relevaient de personnes non inscrites sur les listes électorales, donc non valides. Cela faisait passer le nombre de signataires en dessous de la barre du 1/5 des électeurs. Cet échec tout relatif et le nombre de signatures obtenues ont montré le réel intérêt de la population pour le projet de réouverture de la voie ferrée. Depuis les choses se sont précipitées. Suite à l'action du Réseau vert de Basse-Normandie, la cour d'appel de Nantes a annulé ce décret de déclassement de la voie. Le Conseil régional a décidé de lancer une étude sur les potentiels de déplacement entre Caen et Flers. Les résultats ont été publiés en août 2005. Ceux-ci se révèlent plutôt positifs, bien que l'étude n'ait pas été très bien documentée et qu'elle n'ait pas pris en compte les aspects prospectifs et la somme des activités ferroviaires qui peut être assurée. Nouvelle victoire du Réseau vert de Basse-Normandie le 21 février 2006 : le tribunal administratif de Caen annulait le déclassement du tronçon Caen-Saint-Rémy. La responsable du patrimoine de Réseau ferré de France n'avait pas autorité pour en décider. Cela devrait conduire, à terme, à la réouverture de la ligne.

         Finalement, le 12 décembre 2006, le conseil régional de Basse-Normandie a pris la décision de sauver la ligne. Dans un premier temps, elle servira à l'exploitation d'un train touristique. Par la suite, une exploitation TER périurbaine sera assurée. L'expérience Regiorail fournit de nombreux exemples avec des matériels performants et particulièrement bien adaptés à ce type de ligne comme l'automotrice Alstom LHB Coradia LINT.

         Le 25 juin 2009, le conseil régional de Basse-Normandie a adopté un plan Rail 2020. Celui-ci prévoit dans un premier temps d’exploiter de la section entre Caen et le viaduc de Clécy pour un usage touristique. À plus long terme (horizon 2020), l’étude de la remise en circulation totale de la ligne Caen-Flers est envisagé. Lors de la réunion du comité de pilotage de cette étude du 4 février 2010, il a été décidé qu'un train touristique sera expérimenté entre Berjou-Pont-Érambourg et Cerisy-Belle-Étoile à partir de l'été 2011. Parallèlement à la voie ferrée, une voie verte sera réalisée entre Caen et Clécy grâce à des financements du conseil général qui réclame l'aménagement de cette infrastructure depuis plus de 20 ans10. Le 5 juillet 2013, la voie verte de la Suisse Normande est inaugurée, elle est aménagée parallèlement aux rails et doit relier Caen à Clécy, soit une longueur de 39 km. Un premier tronçon est ouvert jusqu'à l'entrée du tunnel du Hom, peu avant Thury-Harcourt.  

    Les gares :

    Gare de Caen

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    Gare de Feuguerolles - Saint-André

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    Gare de Mutrécy                http://fr.wikipedia.org/wiki/Gare_de_Mutr%C3%A9cy

     

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    Halte de Grimbosq (au pont de Brie)

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    Gare de Thury-Harcourt

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    Gare de Saint-Rémy (Calvados)

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    Gare de Clécy-Bourg

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    Gare de La Lande-Clécy

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    Gare de Berjou (embranchement)

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    Gare de Pont-Érambourg

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    Gare de Condé-sur-Noireau

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    Gare de Caligny

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    Halte de Cerisi-Belle-Étoile (embranchement)

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    Gare de Flers

    Les ouvrages d'art

    Les deux lignes de chemin de fer de la Suisse normande comportent divers ouvrages d'art remarquables. Particulièrement :

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    le pont de fer de Fleury-sur-Orne ;

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    le pont de Feuguerolles ; photo de droite : http://www.map-france.com/Feuguerolles-Bully-14320/photos-Feuguerolles-Bully.html

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    le viaduc de Pouquet ;

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    le viaduc de Sainte-Anne ;

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    le tunnel du Hom (longueur 160 m) ;

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    le viaduc de La Lande (Clécy) ;

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    le tunnel des Gouttes (longueur : 1 791 m) ;

    le viaduc des Bordeaux.

    Particularités

         Juste avant le tunnel depuis Pont-Érambourg vers Pont-d'Ouilly se trouve un viaduc maçonné dénommé le pont des bordeaux. Au pied de ce viaduc se trouve la route qui longe donc cette voie en passant aussi sur un pont. Pont qui fut détruit lors de la Seconde Guerre mondiale et, lors de la reconstruction de ce pont routier, on utilisa l'un des morceaux du port artificiel d'Arromanches afin de rétablir la circulation.

         Le dépôt-musée de Pont-Érambourg présente une locomotive à vapeur mythique : la 030 TU 13. Cette locomotive américaine de la dernière guerre mondiale est présentée de manière statique. Elle se cherche un mécène pour financer sa remise à neuf et sa remise en chauffe. Ainsi pourrait-elle être mise en tête de trains touristiques.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_de_Caen_%C3%A0_Cerisy-Belle-%C3%89toile

         Ci-dessous, autres adresses web fortement recommandées sur la voie verte "Caen-Flers" évoquant certes, ce nouveau parcours cycliste, mais aussi tout le passé de la voie ferrée "Caen-Flers"... :

    http://voievertedelalignecaen.sitew.fr/

    http://www.thuryharcourt.sitew.fr/

    http://berjou.sitew.fr/


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  •  La commune du Vey est située sur la rive droite de l'Orne en face de Clécy avec qui elle est reliée par un pont.

    LE VEY (rive droite)

    Photo extraite du site : http://www.bedbreak.com/chambre_d_hotes_normandie_le_moulin_du_vey.html

       LE VEY (rive droite)  LE VEY (rive droite) est un petit village français, situé dans le département du Calvados en région Normandie. Ses habitants sont appelés les Vétons et les Vétonnes.
         La commune s'étend sur 3,5 km² et compte 94 habitants depuis le dernier recensement de la population. Avec une densité de 26,6 habitants par km²,
    Le Vey a connu une nette hausse de 32,4% de sa population par rapport à 1999. Un pont remplace un gué traditionnel sur l'Orne, qui avait donné son nom au village : le Vey (« le gué ») en dialecte normand septentrional.
         Commune de la Suisse Normande entourée par les communes de
    Clécy, Saint-Rémy-sur-Orne, Saint-Omer et Le Bô, Le Vey est situé à 1 km au nord-est de Clécy, à 40 km de Caen et à 15 Km de Thury-Harcourt (chef-lieu de canton).
          Située à 50 mètres d'altitude, le fleuve l'
    Orne est le principal cours d'eau qui borde la commune du Vey.
     http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-le-vey.html + Wikipédia

    LE VEY (rive droite) LE VEY (rive droite) LE VEY (rive droite) LE VEY (rive droite) LE VEY (rive droite)

    Historique

         "Le Vey indique un passage à gué sur la rivière. La commune a compté jusqu'à 260 habitants en 1806. Vers les années 1860, la construction de la voie ferrée a bouleversé la vie de la commune. Ce fut l’occasion de travaux très importants. L’Orne fut détournée et un viaduc fut construit sur la rivière posant ses piliers aussi bien sur la commune du Vey que sur celle de Clécy . La voie ferrée fut terminée vers 1871. Parallèlement, de 1865 à 1866, le pont du Vey fut mis en place pour communiquer avec l’autre rive, avant le passage s’effectuait en gué ou en bac. A cette époque, la commune comptait 300 à 400 habitants. L’activité essentielle était l’agriculture ; Les relations commerciales avec Clécy se sont développées suite à tous ces travaux. La mairie actuelle habite l’ancien presbytère qui a arrêté ses activités vers 1860. Il fut école jusqu’en 1933. La commune est aujourd’hui dominée par l’agriculture et le tourisme (présence de nombreux gîtes ruraux)." http://www.suisse-normande.com/nos-34-communes/le-vey/

    LE VEY (rive droite) LE VEY (rive droite) LE VEY (rive droite) LE VEY (rive droite)

    Lieux

         Église Saint-Laurent (12e siècle) avec partie en appareil en arête-de-poisson.

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    Photo à droite : http://www.suisse-normande.com/nos-34-communes/le-vey/

         Rochers des Parcs, site naturel dominant l'Orne, offrant à son point culminant (à 163 m) un dénivelé de 100 mètres pour une distance de 200 mètres. Le site est exploité pour l'escalade.

    LE VEY (rive droite) LE VEY (rive droite) LE VEY (rive droite) LE VEY (rive droite)

         "Les rochers des Parcs sont un site naturel classé en 1977, situé sur la commune du Vey, face à Clécy dans le département du Calvados. Au sein de la Suisse normande, ce site présente des coteaux abrupts boisés sur un poudingue cambrien, qui domine la vallée de l'Orne. C'est un site important de l'Ouest de la France d'escalade sur falaise. Les rochers des Parcs présentent un intérêt environnemental et écologique du fait de leur biodiversité et de leurs espèces animales ou végétales rares (Natura 2000). Ils sont ainsi classés en espace naturel sensible du Calvados. En 2005, le Centre Permanent d'Initiatives pour l'Environnement (CPIE) du département a réalisé un plan de gestion du site à destination des institutions publiques locales.

         Les rochers des Parcs forment avec les rochers de la Houlle un site naturel classé par décret du 27 décembre 19775. Ils appartiennent également à la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1 des « rochers de Clécy » qui s'étend sur 244,4 hectares sur les communes de Saint-Omer, Saint-Rémy, Le Bô et Le Vey.

    Milieu naturel

         Cette ZNIEFF abrite 354 espèces inventoriés, dont des espèces végétales rares qui ont justifié sa protection comme le catapode des graviers (Micropyrum tenellum), l'espargoutte de Morison (Spergularia morisonii), l'orpin rougeâtre (Sedum rubens), la cotonnière allemande (Filago vulgaris), le millepertuis à feuilles linéaires (Hypericum linarifolium), la spiranthe d'automne (Spiranthes spiralis), le rosier à petites fleurs (Rosa micrantha), la doradille de Billot (Asplenium billotii).

    Tourisme et activités de plein air

         Les rochers des Parcs font partie des sites naturels à visiter de la route touristique, le circuit de la Suisse Normande, longue de 65 km qui emprunte la vallée de l'Orne.

         Proche de la forêt de Grimbosq, les rochers des Parcs sont fréquentés par des randonneurs qui empruntent le sentier de grande randonnée, le GR 36 ou des sentiers pédestres balisés et aménagés tel le sentier dit « du dessus des rochers ».

         Le site des rochers des Parcs dispose d'une centaine de voies d'escalade équipées. D'après la Fédération française de la montagne et de l'escalade (FFME), c'est le site d'escalade en falaise le plus important de l'Ouest de la France après les falaises du Finistère. » Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Rochers_des_Parcs

    Site sur les Rochers des Parcs : http://www.donnees.basse-normandie.developpement-durable.gouv.fr/pdf/SITES/14005f.pdf

     

    LE VEY (rive droite) LE VEY (rive droite) LE VEY (rive droite) LE VEY (rive droite)

    Personnalité liée à la commune

         André Hardy (1887-1986), peintre et instituteur, a vécu la plus grande partie de sa retraite au Vey. Voir à Clécy.

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  • Les Rochers de la Houle Les Rochers de la Houle

    Photos extraites de http://www.calvados-tourisme.com/diffusio/fr/decouvrir/espaces-naturels/saint-omer/espaces-naturels-saint-omer-rochers-de-la-houle-calvados-normandie_TFOPNANOR014FS0001G.php et http://www.etab.ac-caen.fr/discip/geologie/paleozoi/ThuryClecy/paysage.htm

    L'Orne court au pied des rochers abrupts de la Houle, où se distingue un promontoire connu sous le nom de Pain de Sucre. La "route des crêtes" au sommet permet de découvrir de superbes panoramas sur la Suisse-Normande.

     Les Rochers de la Houle Les Rochers de la Houle Les Rochers de la Houle Les Rochers de la Houle

         Les rochers de la Houle se situent sur la commune de Saint-Omer qui n'est pas riveraine de l'Orne puisque c'est la barre rocheuse qui sert de limite à cette commune. En effet les terrains qui se situent immédiatement en-dessous jusqu'au fleuve appartiennent aux communes du Vey et de Saint-Rémy-sur-Orne. Le site caractéristique du "Pain de Sucre", nom dû à la forme de cette éminence, se situe sur la commune de Saint-Rémy-sur-Orne.

    Les Rochers de la Houle Les Rochers de la Houle Les Rochers de la Houle Les Rochers de la Houle

         Il y a des millions d’années, le massif de la Houle formait avec les collines voisines, un prodigieux massif de montagnes. Toute la partie haute du massif s’est peu érodée par la mer alors présente et il ne reste qu’un fragment de cette chaîne hercynienne, dit « synclinal bocain ». Ce massif, nommé aujourd’hui « Les Rochers de la Houle », culmine à 240m. La route des Crêtes, au sommet, permet de découvrir les superbes panoramas sur la Suisse Normande. Aujourd’hui c’est un haut lieu touristique fréquenté par les randonneurs et les amateurs de sensations fortes tels que les adeptes du parapente. http://cdt14.media.tourinsoft.eu/upload/10-100x210-ChevaucheeGuillaume.pdf

    Les Rochers de la Houle Les Rochers de la Houle Les Rochers de la Houle Les Rochers de la Houle

     Site à consulter : http://www.etab.ac-caen.fr/discip/geologie/paleozoi/ThuryClecy/paysage.htm


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