• L'Orne reçoit le Noireau sur sa rive gauche peu avant le bourg de Pont-d'Ouilly.

     

    PONT-D'OUILLY PONT-D'OUILLY PONT-D'OUILLY PONT-D'OUILLY
        PONT-D'OUILLY PONT-D'OUILLY est un village français, situé dans le département du Calvados en région Normandie. Ses habitants sont appelés les Ouillypontains et les Ouillypontaines.

         Située sur l'Orne, au cœur de la Suisse normande, Pont-d'Ouilly est une commune de tourisme et de loisirs. Pont d'Ouilly est née de la fusion en 1947 des communes de Saint-Marc-d'Ouilly et d'Ouilly-le-Basset.
         La commune s'étend sur 19,5 km² et compte 1 035 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2007. Avec une densité de 53,1 habitants par km²,
    Pont-d'Ouilly a subi une baisse de 1,3% de sa population par rapport à 1999.
         Entourée par les communes de Cahan,
    Ménil-Hubert-sur-Orne, Saint-Denis-de-Méré, Clécy, Pierrefitte-en-Cinglais, Tréprel, Cossesseville, Le Détroit et Le Mesnil-Villement, Pont-d'Ouilly est située sur la route départementale D511, à 18 km à l'ouest de Falaise son chef-lieu de canton, et à 12 km à l'est de Condé-sur-Noireau.
         Située à 62 mètres d'altitude, le fleuve l'
    Orne, la rivière le Noireau, le ruisseau du Val la Hère sont les principaux cours d'eau qui traversent ou bordent la commune de Pont-d'Ouilly. Pont-d'Ouilly est en effet située au confluent de l'Orne et du Noireau, sur la route reliant Falaise à Condé-sur-Noireau.

         Le territoire comprend une enclave au sein de la commune ornaise de Cahan au nord du Noireau. http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-pont-d-ouilly.html + Wikipédia + http://www.pont-douilly.com/PontdOuilly.php

     

    PONT-D'OUILLY Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

    de gueules au pont de trois arches d’or sur une rivière d’azur où nage un poisson aussi d’or, surmonté d’un léopard du même. (wikipédia)

    Histoire

         Depuis le temps des diligences, Pont-d'Ouilly est reconnue comme ville étape. Dès le 12e siècle, son pont de pierre aux sept arches était l'un des rares passages sur l'Orne permettant de relier Paris et Rouen à la Bretagne et au Mont-Saint-Michel. C'est un lieu de passage obligé pour franchir le fleuve et un véritable carrefour commercial. Au 20e siècle, la halle de Pont-d'Ouilly est l'une des plus prospères de la région.

         Jusqu'en 1826, le secteur communal actuel est réparti sur trois communes distinctes : Saint-Marc-d'Ouilly, Saint-Christophe et Ouilly-le-Basset.

    PONT-D'OUILLY

    Plan extrait du site : http://www.pont-douilly.com/Accueil.php

         Ainsi jusqu'en 1947, la rive droite de l'actuel bourg de Pont-d'Ouilly dépend donc de la commune d'Ouilly-le-Basset, alors que la rive gauche dépend de celle de Saint-Marc-d'Ouilly, Saint-Christophe, en aval du pont, ayant été absorbé en 1826 par Ouilly-le-Basset. (wikipédia)

        Au 19e siècle, nos anciennes communes profitent du développement régional de l'industrie du coton. Plusieurs sites industriels sont ainsi exploités : La Pautiche, Saint-Christophe, Le Moulin-Neuf et deux établissements situés de part et d'autre du pont sur la rive gauche.

    Informations sur les anciens sites industriels de Pont-d'Ouilly :

    http://www.pont-douilly.com/Pautiche.php

    http://www.pont-douilly.com/Rocray.php

    http://www.pont-douilly.com/SaintChristophe.php

    http://www.pont-douilly.com/Filatures.php

         La Poste aux chevaux est créée en janvier 1818 ; la Poste aux lettres suit trois ans plus tard, en juillet 1821. L'oblitération Petit-Chiffre est 2508, celle Gros-Chiffre est 2942. En 1881, suite à la mise en service du Télégraphe, le bureau de poste est transféré sur la route de Pont-des-Vers. Le Téléphone arrive à Pont-d'Ouilly en 1905 grâce à un financement privé.

         En 1715, un collège de Jésuites existe à Pont-d'Ouilly. L'école d'Ouilly-le-Basset est construite en 1852, celle de Saint-Marc-d'Ouilly en 1877. Dans le bourg de Pont-d'Ouilly, l'école-mairie construite en 1883 est détruite le 16 août 1994. La première pierre du groupe scolaire actuel est posée le 12 avril 1953. www.pont-douilly.com/Communes.php

    Les combats de 1944

         Les troupes allemandes arrivent à Pont-d'Ouilly le 17 juin 1940. Ce même jour, le maréchal Pétain appelle à l'arrêt des combats. Le lendemain, à Londres, le général de Gaulle appelle les français à la Résistance.

         La Deuxième Guerre mondiale est très douloureuse pour l'agglomération de Pont-d'Ouilly. Les bombardements, dont le but est de détruire le pont, atteignent de nombreuses habitations aux alentours, et les deux communes d'Ouilly-le-Basset et de Saint-Marc-d'Ouilly sont déclarées sinistrées. Wikipédia

         En 1944, dès les premiers jours qui suivent le Débarquement le pont est la cible des avions alliés : les 8, 14, 17 juin et 5 juillet 1944, les bombes manquent leur but. Le samedi 12 août, elles font exploser les mines posées par les Allemands : les deux arches du milieu sont totalement détruites. Les troupes britanniques arrivent à Pont-d'Ouilly le 15 août ; le déblaiement des rues se fait le 17 août au bulldozer. Dès le lendemain commence la construction du pont Bailey : il est ouvert le 19 août et baptisé Jacqueline Bridge.

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    Photo de droite extrait de http://pont-douilly.stationverte.com/

         La reconstruction du pont commence en juin 1947. Le pont Bailey est démonté le 8 avril 1948. Le 17 mai, c'est l'inauguration officielle par M. Marcel Guyon, maire, assisté de Mme Roger Cornu, marraine, et de l'abbé Portier qui bénit la construction et le travail des ouvriers.

         A la fin de l'été 1944, l'ampleur des ruines et des destructions n'apparaît pas immédiatement. Beaucoup de maisons paraissent réparables et l'optimisme fait espérer une reconstruction prochaine et rapide. Le bilan est pourtant très lourd : côté Ouilly-le-Basset, 33 maisons plus l'école et la mairie ; côté Saint-Marc-d'Ouilly, 7 maisons. Le classement dans la liste des communes sinistrées conduit par la suite à l'expropriation de 7 immeubles supplémentaires, soit au total 49 immeubles.

         Parallèlement au nouveau plan d'urbanisme, un remembrement est devenu nécessaire. Ajoutons à cela les tracas administratifs et la réunion de nos deux anciennes communes, voilà qui explique le retard apporté aux premiers travaux de reconstruction qui ne débuteront effectivement que fin 1953. Face aux difficultés administratives et financières pour la reconstruction, les deux communes décident de fusionner pour former la commune de Pont-d'Ouilly créée par décret en date du 23 août 1947. Wikipédia + http://www.pont-douilly.com/Guerre.php

    Lieux :

    PONT-D'OUILLY PONT-D'OUILLY

    Le pont

         Jusqu'au milieu du 19e siècle, le pont possède huit arches. Une croix se trouve au milieu, et sert de limite à la fois aux deux paroisses et aux deux communes d'Ouilly-le-Basset et de Saint-Marc-d'Ouilly. Des travaux de construction d'un nouveau pont ont lieu du 22 septembre 1849 au 14 mai 1851. Le mardi 5 octobre 1852, une importante crue de l'Orne emporte une partie du nouvel ouvrage. La cinquième arche, dite de décharge, est construite après cet accident. Lors des mois de juin et juillet 1944, le pont est bombardé à de multiples reprises ; il est finalement détruit le samedi 12 août 1944. Dès le 19 août, les troupes anglaises dressent un pont Bailey baptisé Jacqueline Bridge. La reconstruction du pont actuel débute en juin 1947 et, le 17 mai 1948, M. Marcel Guyon, maire de notre toute nouvelle commune, l'inaugure officiellement. http://www.pont-douilly.com/PontdOuilly.php

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    Église Saint-Jean-Baptiste d'Ouilly-le-Basset

    PONT-D'OUILLY

         Elle a remplacé vers 1860 une vieille chapelle normande. Wikipédia + www.pont-douilly.com/Communes.php

    Église Sainte-Thérèse à Pont-d'Ouilly 

    PONT-D'OUILLY PONT-D'OUILLY PONT-D'OUILLY PONT-D'OUILLY 

         Située dans le centre, elle a été construite à partir de 1925 sur le lieu même où se tenait jusqu'à cette époque une chapelle du 12e siècle ; bénie le 11 juillet 1926, elle devient, le 16 octobre 1932, la première église consacrée à Sainte-Thérèse. Wikipédia + www.pont-douilly.com/Communes.php

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    Église Saint-Médard à Saint-Marc-d'Ouilly

    PONT-D'OUILLYElle date de 1889 et a remplacé une vieille église édifiée au 12e siècle ; à l'intérieur, une statue en orme massif représente Saint Roch ; elle est portée en procession lors du Grand Pardon annuel. Wikipédia + www.pont-douilly.com/Communes.php

    Chapelle Saint-Roch à Saint-Marc-d'Ouilly

         Elle fut édifiée à la fin du 16e siècle et entièrement restaurée en 1933 ; à l'intérieur huit fresques admirables, dues à Maurice Le Scouezec, représentent la vie de Saint Roch ; un pèlerinage à lieu chaque année à cet endroit le dimanche qui suit le 15 août : c'est le Grand Pardon de Saint-Roch. Sur le plateau des Hogues, dominant les deux vallées de l'Orne et du Noireau, se tient une chapelle qui date du milieu du 16e siècle. Les anciens racontent, et quelques vieilles estampes en témoignent, la venue de processions dans le chant des cantiques, au son gracieux des tinterelles.

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         Au début du 20e siècle, les antiques processions ont disparu et la vieille chapelle menace ruines. En 1932, les paroissiens de Saint-Marc-d'Ouilly se ressaisissent : charpente, clocher, murs et plafonds sont remis en état ; le 27 août 1933, les fils reprennent avec foi les gestes de leurs pères, et depuis, c'est là que se tient chaque année, le dimanche qui suit le 15 août, le Grand Pardon normand de Saint-Roch.

         En 1932, outre la réfection complète du bâtiment, 70m2 de fresques sont peintes par un grand artiste du Salon d'Automne et des Artistes Français, titulaire de plusieurs bourses du gouvernement pour voyage d'étude aux colonies : Maurice Le Scouëzec.
          Il raconte la vie du saint en huit tableaux : la Naissance de saint Roch, saint Roch refuse le sein le vendredi, saint Roch distribue ses jouets, saint Roch part en pèlerinage pour Rome, réception de saint Roch à Aquapendente, saint Roch malade en forêt, saint Roch guérit les pestiférés et saint Roch en prison. Une neuvième fresque se trouve derrière l'autel : saint Roch et les Anges. La facture en est un peu fruste et brutale ; le détail inutile est volontairement négligé mais la composition et les attitudes sont si expressives, dans un coloris très doux, qu'il en résulte une impression de force, de vie et aussi de recueillement.

         En 1984, un polonais, Marek Sobczyk, restaure les huit fresques originales de Maurice Le Scouëzec, et laisse les deux fresques de l'autel et du fond de la chapelle.

         Fin 2003, l'état de détérioration des fresques du mur sud de notre chapelle a nécessité une rénovation devenue inévitable.      Réalisée par Jean Bonavita, elle a permis de redonner vie à la partie de l’œuvre originelle de Maurice Le Scouëzec devenue totalement illisible. Avec les fresques du mur nord, cet ensemble permet de conserver intact l'attrait artistique conféré par le passage de l'artiste breton dans notre chapelle.

    Maurice Le Scouëzec

         Bien que sa famille soit originaire de la région de Lorient en Bretagne, Maurice Le Scouëzec est né au Mans (Sarthe) le 1er octobre 1881. Il est décédé à Douarnenez (Finistère) le 1er mai 1940. Cet artiste, par trop méconnu, a côtoyé tout au long de sa vie les artistes importants de son époque tels que Modigliani ou Picasso : 3.717 de ses œuvres sont répertoriées à ce jour.
    Wikipédia + www.pont-douilly.com/Communes.php

    La légende des curés charmeurs de feu

         « Il n'est pas sans danger d'arrêter un incendie. Un curé d'une paroisse riveraine de l'Orne était à dîner chez celui de Saint-Marc-d'Ouilly. Comme il se levait de table, on vint lui annoncer qu'un incendie ravageait un village voisin. Le curé sauta à cheval et se rendit sur le lieu du sinistre. Il avait la réputation d'être charmeur de feu. Il procéda à la conjuration, se signa et partit, au galop de son cheval. On vit alors un tourbillon d'étincelles et de flammèches s'élever dans l'air et prendre la direction suivie par le curé. Bientôt, le feu allant plus vite que le prêtre, le menaça directement. Il se signa à nouveau et réussit à gagner l'église de Pont-d'Ouilly, où il se réfugia. Il se mit à genoux devant l'autel. Les étincelles vinrent s'éteindre devant la porte. Des meneurs de nuées ou monteurs d'orages ont le pouvoir de provoquer des nuages chargés d'éclairs et de les envoyer où ils veulent. Un jour, dans un village près de Saint-Marc-d'Ouilly, des gens regardaient avec anxiété un orage qui s'amoncelait sur la contrée. Ils se désolaient par avance, lorsque l'un d'entr'eux dit qu'il possédait un fusil et une balle bénite. On l'envoya chercher son arme. Le paysan se signa, récita un Pater et un Ave, rabattit son chapeau sur ses yeux pour éviter les éclairs, ajusta son tir et fit feu. Un coup de tonnerre éclata au même instant. L'orage se mit alors en mouvement et ne tarda guère à disparaître à l'horizon.Les femmes des laboureurs allaient déposer des fruits devant la statue de Saint-Marc, dans une vieille chapelle qui lui était consacrée, sur le bord du chemin du Plessis-Grimoult à Saint-Jean-le-Blanc, afin d'obtenir l'abondance dans les vergers. Saint Roch dont la chapelle s'élève à Saint-Marc-d'Ouilly est fort populaire dans la région. Il est toujours honoré de pèlerinage. Une fontaine renommée se trouve auprès de cette chapelle et l'on prétend que saint Roch vint jadis y laver ses plaies pour les guérir. Un jour, la statue du saint Patron fut transportée dans l'église de Saint-Marc-d'Ouilly. Mais durant la nuit, elle revint devant la porte de l'oratoire, où le matin on la trouva. Devant ce prodige les habitants reconnurent la volonté du saint de rester dans sa demeure primitive. On se hâta de l'y replacer. Les paysans pensent que leurs protecteurs célestes aiment comme eux le grand air. De là, vient que dans les chapelles on laisse une fenêtre sans verrière pour donner libre champ aux randonnées des saints. On attribuait jadis une puissance surnaturelle au son des cloches. On croyait qu'il éloignait le démon et les mauvais esprits, et qu'il écartait le feu du ciel. Lorsque du fond de l'horizon l'orage arrivait chassant devant lui de gros nuages noirs, recélant la foudre, le bedeau courait à l'église, mettait la cloche en branle et sonnait à toute volée pour écarter le fléau destructeur. On a reconnu depuis que les vibrations de l'air attiraient le danger au lieu de l'écarter. »
     Extrait de Légendes de Basse-Normandie, inventaire communal d’Édouard Colin ; éditions Charles Corlet 1992.

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    Ancienne halle aux grains 

         La vieille Halle, incendiée en 1824 et reconstruite en 1826, est jusqu'au milieu du 20e siècle un lieu d'échange important pour toute la région : étaux de boucheries, grains, volailles, beurre, gibier et autres denrées de première nécessité y sont proposés. Lieu de passage de l'Orne, Pont-d'Ouilly a également longtemps bénéficié d'une activité commerciale florissante : en 1901, pas moins de 75 commerces sont recensés. Wikipédia + www.pont-douilly.com/Communes.php

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    L'ancienne gare de Pont-d'Ouilly (voir Ménil-Hubert-sur-Orne)

         Située sur la ligne Falaise - Berjou comportant une remarquable halle à marchandises des années 1880, elle se trouve sur le territoire de Ménil-Hubert-sur-Orne. La ligne de Berjou-Pont-d'Ouilly à Caen est ouverte le 15 mai 1873; celle de Falaise à Berjou le 15 avril 1874, sa fermeture définitive a lieu le 3 novembre 1969. Wikipédia + www.pont-douilly.com/Communes.php

    Un grand haras

         Il fut la propriété de Jean-Luc Lagardère. Wikipédia + www.pont-douilly.com/Communes.php

    Informations sur ce haras sur : http://www.pont-douilly.com/Haras.php

    Personnalité liée à la commune

    Jean-Luc Lagardère (1928–2003), industriel et patron de presse, est enterré à Pont-d'Ouilly. Informations sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Luc_Lagard%C3%A8re

    La légende du sire Maillot à Ouilly-le- Basset

         « Pour compléter la série des légendes relatives aux seigneurs dont la chronique a gardé le souvenir de cruauté il faut mentionner celle qui concerne le sire Maillot. Son château, qui communiquait avec celui de Ganne de la Pommeraye par des souterrains, a été effacé du sol. Mais son emplacement dans un fourré à Ouilly-le-Basset a gardé le nom de « Salle Maillot ». Les deux brigands se prêtaient main forte à l'occasion. »
     Extrait de Légendes de Basse-Normandie, inventaire communal d’Édouard Colin ; éditions Charles Corlet 1992.

    La légende de la maison hantée à Saint-Marc-d'Ouilly

         « Dans la paroisse de Saint-Marc-d'Ouilly il était une maison hantée. On y entendait des bruits étranges et des gémissements. Ses habitants ne trouvaient jamais le repos. Ils prirent l'avis d'un curé du voisinage et suivirent ses conseils. Deux cierges bénits furent allumés et placés sur la table recouverte d'une nappe blanche de chaque côté d'un crucifix près d'un bénitier. La famille se signa, s'agenouilla et pria. Quand le bruit se fit entendre l'un des assistants aspergea l'appartement avec le buis du bénitier en prononçant la formule : « Si tu viens de Dieu parle, si tu viens du diable va-t-en. » La maîtresse de maison avait perdu son mari quelque temps auparavant. A peine ces paroles furent-elles prononcées que la trappe du grenier S'ouvrit et un homme apparut qui descendait l'échelle. C'était le défunt, vêtu comme en son vivant. Un frisson de frayeur glaça les assistants, qui attendirent dans le silence. "Tu iras, dit le fantôme à sa femme, chez nos gens et prendras le trépied de la cheminée, la tuile à galette, et mon coffre avec ce qui est dedans. Tu vendras ces choses et emploieras l'argent à des œuvres charitables. Tu feras prier Dieu pour mon salut. Je serai alors au nombre des Bienheureux." La volonté accomplie il ne revint plus tourmenter les siens. »
     Extrait de Légendes de Basse-Normandie, inventaire communal d’Édouard Colin ; éditions Charles Corlet 1992.

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    Autres sites sur la commune de Pont-d'Ouilly

     www.pont-douilly.com/Communes.php (certaines informations en ont été extraites ci-dessus)

    http://mon-aigle.netau.net/ma_normandie/suisse-normande/histoire-locale.html


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  • Moulins et Filatures

         « Dès le début du 19e siècle, vers 1815-1820, les sources d'énergie que procurent les cours d'eau de la Druance, du Noireau, de l'Orne et de la Vère sont déjà largement utilisées.

          Au cours du 19e siècle de nouveaux établissements vont venir grossir ce patrimoine industriel ; en moyenne, on observe deux périodes de construction : 1820-1840 et 1865-1890. Les créations nouvelles et les conversions d'anciens moulins vont progressivement transformer le caractère industriel de nos vallées. Trois étapes se dégagent nettement : la meunerie, le filage et, dans le dernier quart du 19e siècle, le tissage mécanique.

         La meunerie. La plupart des moulins sont des moulins à grains, et beaucoup d'entre eux occupent le site de moulins banaux du Moyen Âge. Le passage de l'ère de la meunerie à celle du filage sera moins le fait de l'abandon ou de la conversion de moulins que la création de nouveaux bâtiments.

         Le filage. Cette industrie est ancienne, puisque de nombreux petits ateliers s'étaient installés à la campagne pour travailler la laine des moutons, mais aussi le lin et le chanvre, dont la culture était pratiquée dans l'ensemble de nos vallées. Cette industrie rurale permettait aux paysans du bocage de compléter les ressources insuffisantes de l'agriculture, en travaillant à la navette en hiver. On tissait alors les fils de lin ou de chanvre pour obtenir des toiles, ou on les mélangeait avec des fils de laine pour confectionner des étoffes variées employées en vêtements. L'industrie du coton, qui est née dans la région de Falaise dans la seconde moitié du 18e siècle, se disperse dans nos vallées au début du 19e siècle. Malgré la crise du coton de 1860, aucune filature n'a définitivement fermé ses portes. A partir de 1865, le travail reprend dans l'industrie cotonnière, et plusieurs industriels agrandissent leurs bâtiments ou même les reconstruisent.

         Le tissage mécanique. Alors que tournaient les roues des moulins et des filatures, le tissage à main était une importante activité à domicile. Le produit des filatures était distribué par des fabricants aux nombreux ouvriers disséminés dans la campagne et travaillant aux pièces. Vers 1865, la mécanisation va progressivement concurrencer cette activité du tissage à main sans toutefois la faire totalement disparaître. A l'occasion de l'extension des constructions on remplace ou on renforce les sources d'énergie : le principal moteur n'est plus la roue hydraulique mais la vapeur. La multiplication de ces forces motrices n'a pas pour seule explication l'augmentation du nombre de métiers ou l'installation de nouveaux métiers exigeant une énergie plus forte : il faut également tenir compte de la création, autour des tissages, d'ateliers de teinturerie et de blanchisserie, voire de filatures. »

    Le Pays Bas-Normand : Vère, Noireau, Saire, trois vallées industrielles... Extrait de http://www.pont-douilly.com/Filatures.php#Popup

     

    UNE VALLEE INDUSTRIELLE  UNE VALLEE INDUSTRIELLE UNE VALLEE INDUSTRIELLE 

    Ci-dessus, l'usine du Bateau, site industriel du Menil-Villement

    UNE VALLEE INDUSTRIELLE UNE VALLEE INDUSTRIELLE UNE VALLEE INDUSTRIELLE

    UNE VALLEE INDUSTRIELLE UNE VALLEE INDUSTRIELLE UNE VALLEE INDUSTRIELLE

    A gauche, l'usine de la Fouillerie au Mesnil-Villement ; à droite l'usine de la Teinture au Mesnil-Villement

    UNE VALLEE INDUSTRIELLE UNE VALLEE INDUSTRIELLE UNE VALLEE INDUSTRIELLE

    A gauche, le moulin Neuf en aval de Pont-d'Ouilly et à droite l'usine de Pont-d'Ouilly

    UNE VALLEE INDUSTRIELLE UNE VALLEE INDUSTRIELLE UNE VALLEE INDUSTRIELLE

    L'usine de Saint-Christophe près de Pont-d'Ouilly

    L'usine de Saint-Christophe

         "Son origine remonte à 1852, époque à laquelle François-Louis Huet, marchand et fabricant à Condé-sur-Noireau, demande l'autorisation de remplacer son moulin à blé, dit Moulin-Potel, par une filature de coton. Il utilise comme force motrice une installation hydraulique sur la rivière et une puissante machine à vapeur.
    Vendue à M. Jules Germain, l'entreprise prend un nouvel essor à partir de 1891. Mais, le 8 décembre 1906, un incendie détruit totalement les principaux bâtiments. Près de cent vingt ouvriers, qui étaient employés à la filature, se retrouvent sans travail.
    En 1913, l'usine est achetée par M. Jacques Rebour. Cet industriel parisien construit des automobiles sous la marque Touriste. Agrandis, les nouveaux ateliers en charpente métallique vont fournir les boîtes de vitesse.

    UNE VALLEE INDUSTRIELLE UNE VALLEE INDUSTRIELLE UNE VALLEE INDUSTRIELLE

         En 1914, lorsque la guerre éclate, l'usine alors en pleine activité subit de plein fouet une brutale pénurie de main d'œuvre en raison de la mobilisation de ses employés. Mise en sommeil, puis réquisitionnée, l'usine est transformée en fabrique d'obus pour canons de 75 mm. Une fois usiné, l'obus subit de multiples mesures et vérifications concernant le poids, la longueur, le diamètre, la résistance à l'éclatement. Cette tâche méticuleuse est réservée aux femmes, une main-d'œuvre aux mains expertes dont le renfort est très apprécié de la direction de l'usine en ces temps de mobilisation générale des hommes. Pour maintenir son rythme de production, l'usine tourne nuit et jour avec un effectif de 500 à 600 ouvriers, composé d'hommes non mobilisables ou rappelés du front en raison de leur savoir-faire, de femmes, d'adolescents, de réfugiés belges ou encore de travailleurs coloniaux marocains ou indochinois.

    UNE VALLEE INDUSTRIELLE UNE VALLEE INDUSTRIELLE UNE VALLEE INDUSTRIELLE

         Cette importante colonie ouvrière ne vas pas sans poser de problèmes de logement et de ravitaillement. Des cantines sont installées, l'une dans une auberge, l'autre dans les bâtiments de la ferme du château de Cossesseville.

         A la fin des hostilités, l'usine abandonne aussitôt sa production d'obus. M. Rebour la reconvertit alors en fabrique de meubles en bois blanc (cuisines, cabinets de toilette), de lits métalliques et fourneaux de cuisine sous la marque JR, puis arrête toutes ces activités en 1925.

          Au lendemain de la seconde guerre mondiale, l'usine est réutilisée pour la fabrication de maisons préfabriquées en bois, puis comme centre de dépôt et de maintenance pour du matériel routier de la société Bourdin, Chaussé & Cie. Finalement, l'ancienne usine Rebour ferme définitivement ses grilles en 1960. En 1979, la commune de Pont-d'Ouilly achète les bâtiments à M. Rebour pour en faire une zone artisanale : la cheminée, ultime vestige de l'ancienne filature, est abattue le 3 décembre 1981. » Extrait de http://www.pont-douilly.com/SaintChristophe.php

    UNE VALLEE INDUSTRIELLE UNE VALLEE INDUSTRIELLE UNE VALLEE INDUSTRIELLE

    A proximité de Pont d'Ouilly, dans la vallée du Noireau, se trouve également l'ancien site industriel de la Pautiche : http://www.pont-douilly.com/Pautiche.php 

    Et sur le terroitoire de Cahan (Orne) se voit l'ex-site industriel de Rocrayhttp://www.pont-douilly.com/Rocray.php

     


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  •  Depuis sa confluence avec le ruisseau du Val de la Hère à sa confluence avec le ruisseau d'Orval, l'Orne longe sur peu de distance la commune de Pierrefitte-en-Cinglais située sur sa rive droite.

    PIERREFITTE-EN-CINGLAIS (rive droite)PIERREFITTE-EN-CINGLAIS (rive droite) est un petit village français, situé dans le département du Calvados en région Normandie. Ses habitants sont appelés les Pierrefittais et les Pierrefittaises.

         La commune se situe entre le pays de Falaise, la Suisse normande et le Cinglais, au pied de la butte Saint-Clair qui culmine à 306 mètres. Pierrefitte s'étend sur un versant orienté au sud, depuis l'Orne au sud-est jusqu'au bois de Saint-Clair au nord, avec un dénivelé important pour la Normandie de 255 m (45 à 300 m). Elle est délimitée par deux ravins au sud et à l'est, respectivement ceux du ruisseau du Val de la Hère et du ruisseau d'Orval.

    PIERREFITTE-EN-CINGLAIS (rive droite) PIERREFITTE-EN-CINGLAIS (rive droite) PIERREFITTE-EN-CINGLAIS (rive droite) PIERREFITTE-EN-CINGLAIS (rive droite)
         La commune s'étend sur 10,7 km² et compte 262 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2005. Avec une densité de 24,4 habitants par km², Pierrefitte-en-Cinglais a connu une nette hausse de 12,4% de sa population par rapport à 1999.
         Entourée par les communes de Pont-d'Ouilly, Tréprel, La Pommeraye, Saint-Omer, Donnay, Bonnoeil et Cossesseville, Pierrefitte-en-Cinglais est situé à 4 km au nord-est de Pont-d'Ouilly et à 13 kilomètres de Falaise, la plus grande ville des environs.
         Située à 241 mètres d'altitude en moyenne, le Ruisseau du Grand Étang, le ruisseau de la Vallée des Vaux, le ruisseau du Val la Hère sont les principaux cours d'eau qui traversent ou bordent la commune de Pierrefitte-en-Cinglais. Les GR de Pays Tour du pays de Falaise et Tour de la Suisse normande traversent la commune au sud. http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-pierrefitte-en-cinglais.html + Wikipédia

    PIERREFITTE-EN-CINGLAIS (rive droite) PIERREFITTE-EN-CINGLAIS (rive droite) PIERREFITTE-EN-CINGLAIS (rive droite) PIERREFITTE-EN-CINGLAIS (rive droite)

         Pierrefitte (mentionné anciennement Petrafica) est une formation toponymique romane qui signifie « pierre fichée » (en latin Petraficta), c'est-à-dire « pierre dressée et plantée ». Il se réfère soit à une borne, soit à un mégalithe. Il équivaut aux types Pierrefitte, Pierrefiques (Seine-Maritime, Perrefica] 12e siècle) et Peyrefitte occitan. Le Cinglais est mentionné sous la forme latine Cingalensis, la forme normande Chinguelez et française Cinguelez au Moyen Âge et représente un dérivé en -ensis du nom de localité Cingal. (wikipédia)

    Lieux

    PIERREFITTE-EN-CINGLAIS (rive droite) PIERREFITTE-EN-CINGLAIS (rive droite) PIERREFITTE-EN-CINGLAIS (rive droite) PIERREFITTE-EN-CINGLAIS (rive droite)

    Photo de droite : http://mycars.guru/portal/Pierrefitte-en-cinglais.html

         L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul fut reconstruite en 1759. Un baldaquin monumental (également du 18e siècle) y surmonte le maître-autel. Il provient de l'ancienne abbaye du Val à Saint-Omer et est classé à titre d'objet à l'Inventaire général.

    PIERREFITTE-EN-CINGLAIS (rive droite)Photo ci-dessus extraite de http://www.caen.maville.com/actu/actudet_-Un-patrimoine-a-decouvrir-le-temps-d-une-flanerie_46010-2195215_actu.Htm

         Le manoir de Mathan (15e ou 16e siècle, transformé au 18e).

          « Pour terminer notre périple historique et anecdotique sur Pont-d'Ouilly et ses environs, nous allons rendre visite à nos voisins de Pierrefitte-en-Cinglais, vaste commune aux terres riches, aux crus de pommes très renommés, et dont l'histoire repose sur des bases authentiques très anciennes.

         C'est au 12e siècle que l'on trouve les premiers indices concernant l'existence de Pierrefitte. Le nom vient de « Petra ficta », pierre fichée, probablement parce que, aux temps druidiques, il existait là un menhir qui servait de lieu de culte et de pèlerinage. Cette pierre a maintenant disparu.

          Le premier seigneur du nom de Pierrefitte dont on retrouve la trace serait un certain Vautier de Pierrefitte, qui signa, en qualité de témoin, une charte de Gosselin de la Pommeraye en faveur de l'abbaye de N.-D. du Val.

          Sur le territoire de Pierrefitte, on retrouve plusieurs habitations seigneuriales. Le château des Cours est certainement le plus représentatif de tous, sans être le plus ancien. Avec les communs et les fermes qui l'entourent, ce château a réellement belle allure, et la vue que l'on peut avoir de ses fenêtres sur la vallée de l'Orne est très imposante. Ce château est encore actuellement habité par Mlle de Mésenge, dernière représentante de la très ancienne famille des de Pierrefitte, et arrière-petite-nièce de Thomas de Brossard, écuyer, dont le tombeau était situé dans le cimetière de l'église de Pierrefitte. Les pierres de ce tombeau auraient servi, à la fin du siècle dernier, à construire le presbytère.

         L’église elle-même, bien mise en valeur par sa situation au centre d'une vaste place en forme de carré, est du 18e siècle. Elle a le privilège de posséder un très beau retable orné de colonnes qui provient de l'abbaye du Val. Dans le cimetière de l'église de Pierrefitte on aurait, au siècle dernier, découvert (ou amené d'un village de Pierrefitte), un sarcophage mérovingien contenant des armes. Ce sarcophage aurait, par la suite, été placé dans un musée d'antiquités, à Caen ou à Rouen.

        Sur la route, en direction de St-Clair, dans un paysage encore plus merveilleux que celui du château des Cours, se trouve le manoir de Mathan. Cette habitation très surélevée et précédée d'une grande cour très dégagée faisait certainement figure de château au Moyen Age. De ce manoir partit une famille dont les ramifications furent grandes. La famille de Mathan était connue et réputée. Les plus célèbres furent Claude de Mathan qui, en 1726, épousa une dame de Corday et en eut un fils, Pierre, chevalier, seigneur de Pierrefitte, comte de Mathan. Ce Pierre de Mathan fit construire à grands frais, vers 1760, le château de Carabillon, auprès de Falaise. Il mourut peu avant la Révolution, sans enfant, et couvert de dettes, de sorte que son château, ne trouvant pas acquéreur, fut vendu et dévasté.

         Quittons le lieu de Mathan et poussons un peu plus loin, sur la route qui va de St-Clair à Bonnoeil. Là encore on retrouve une maison seigneuriale au lieu dit la Boissée. Les armoiries sont encore sur la façade et sur la cheminée à l'intérieur de la maison actuellement habitée par M. Lebailly. La maison voisine, qui appartient à M. Nérou, possède elle aussi des vestiges fastueux, qui montrent que l'origine en est seigneuriale : lambris, vastes salles maintenant coupées par des cloisons, plafonds somptueux.

         On raconte que les seigneurs de la Boissaye y avaient installé une verrerie et il n'est pas rare de retrouver dans les parages, en fouillant un peu, des récipients en verre grossier, d'une teinte jaune et verte, qui proviennent de cette fabrique. La verrerie était en effet l'un des seuls métiers qui étaient permis aux familles nobles. Un antiquaire des environs possède encore des spécimens de verres et des statues fabriqués à la Boissée. La maison Nérou fut occupée au moment de la Révolution par un certain M. de Harrivel, parent des de Brossard.

          Si on revient vers la vallée, on trouve encore, sur le territoire de Pierrefitte, plusieurs maisons de type seigneurial, telle la maison de la Forestelle, occupée par M. Bréard, et le petit château de la Milvaudière, lui aussi très bien situé et délicieusement entouré d'arbres. Tous ces manoirs et vieilles maisons, ainsi que les nombreuses autres que je n'ai pas décrites, donnent à la commune de Pierrefitte-en-Cinglais, un aspect bien spécial qui n'a rien de commun avec notre Pont-d'Ouilly, mais où l’on sent passer le vent de la chouannerie normande et des conspirateurs de l’époque révolutionnaire dont on pourra parler plus tard, si nos occupations nous le permettent. Dr R. CORNU » http://mon-aigle.netau.net/ma_normandie/suisse-normande/histoire-locale.html#10-Pierrefite-en-Cinglais


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  •  L'Orne borde la commune de Cossesseville et la sépare de celle de Pont-d'Ouilly.

        COSSESSEVILLE (rive droite) COSSESSEVILLE (rive droite) est un petit village français, situé dans le département du Calvados en région Normandie. Ses habitants sont appelés les Cossessevillais et les Cossessevillaises.
           La commune s'étend sur 4,7 km² et compte 111 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2005. Avec une densité de 23,4 habitants par km², Cossesseville a connu une nette hausse de 26,1% de sa population par rapport à 1999.
          Entourée par les communes de Pont-d'Ouilly, Clécy, Le Bô, La Pommeraye et Pierrefitte-en-Cinglais, Cossesseville est situé à 3 km au nord-ouest de Pont-d'Ouilly la plus grande ville des environs.
          Située à 119 mètres d'altitude, le fleuve l'Orne et le ruisseau  d'Orival sont les principaux cours d'eau qui traversent ou bordent la commune de Cossesseville. http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-cossesseville.html

    COSSESSEVILLE (rive droite) COSSESSEVILLE (rive droite) COSSESSEVILLE (rive droite) COSSESSEVILLE (rive droite)

          « Les mentions de ce lieu de Cossesseville sont des plus rares dans les chartes anciennes. La première qui la cite est de l’an 1167, et on y voit que, dès ce temps, l’église de cette paroisse était du nombre de celles dont le patronage avait été cédé à l’abbaye du Val. Un acte du Prieuré de Sainte-Barbe, à la date de 1277, le nomme pour une redevance que le même prieuré y acquit alors sur une terre qu’y possédait Geoffroy de Saussay, écuyer. Avant tout cela, dès l’an 1146, faudrait-il rapporter à cette localité, le nom d’un Guillaume de Crosselville, témoin signataire de la charte de Robert Fitz Erneiz.
          Cossesseville est une commune qui a été marquée par la présence de nobles habitant le château du 19e siècle.
    C’est aussi une commune où de nombreux pèlerinages ont eu lieu jusqu’en 1990. Une statue de la Vierge sur un sentier pédestre témoigne de ce passé. Cossesseville, commune purement rurale, se caractérise aujourd’hui par l’importance des résidences secondaires qui sont le résultats de restaurations de vieux bâtiments agricoles. » http://www.suisse-normande.com/nos-34-communes/cossesseville/

    COSSESSEVILLE (rive droite) COSSESSEVILLE (rive droite) COSSESSEVILLE (rive droite) COSSESSEVILLE (rive droite)

    Lieux

          Église Saint-Barthélémy 18e, 19e.

    COSSESSEVILLE (rive droite) COSSESSEVILLE (rive droite)

    Ci-dessus : photo Wikipédia et http://www.suisse-normande.com/nos-34-communes/cossesseville/

          Château 19e, construit par la famille Riqueti de Mirabeau. Abandonné et en ruines, il a été détruit en 2007.

    COSSESSEVILLE (rive droite) COSSESSEVILLE (rive droite)

    Personnalité liée à la commune

         Sibylle Aimée Marie Antoinette Gabrielle Riqueti de Mirabeau, par son mariage comtesse de Martel, en littérature Gyp, est une romancière française née au château de Coétsal près de Plumergat (Bretagne) le 16 août 1849 et morte le 28 juin 1932 à Neuilly-sur-Seine. Sa famille possédait le château de Cossesseville. http://fr.wikipedia.org/wiki/Sibylle_Gabrielle_Riqueti_de_Mirabeau

         La micro-centrale hydro-électrique de la Courbe

    COSSESSEVILLE (rive droite) COSSESSEVILLE (rive droite)

    Photos ci-dessus extraites de http://slenergiesgroupe.com/hydro-electricite/nos-centrales-hydroelectriques/de-la-courbe/

         La société Hydro-électrique de la Courbe est propriétaire d’un droit d’eau lui permettant d’exploiter l’énergie hydraulique de l’Orne à Cossesseville (14). La microcentrale hydro-électrique de la Courbe qui fonctionne au fil de l’eau est située dans le Sud du département du Calvados, sur la commune de Cossesseville, en bordure de la rivière de l’Orne. Comme l’indique son nom, le barrage est en aval d’un grand méandre. L’usine est située en rive droite. La hauteur de chute est de 4,4 m. Puissance installée : 1200 KW ; Production annuelle moyenne : 2 730 000 KWH ; Date de mise en service : 1980. http://slenergiesgroupe.com/hydro-electricite/nos-centrales-hydroelectriques/de-la-courbe/

    COSSESSEVILLE (rive droite) COSSESSEVILLE (rive droite) COSSESSEVILLE (rive droite) COSSESSEVILLE (rive droite)

          « Nous rencontrons maintes légendes évoquant le cas de gens qui, pour avoir refusé un geste de charité, furent victimes de rudes représailles. Tel est le meunier de Cossesseville. Un mendiant s'était présenté un jour à sa porte. Il ne crut pas bon de devoir répondre à la demande d'aumône du passant et crut même nécessaire de lui adresser des reproches pour son état de mendiant. Le lendemain, la demeure du meunier était envahie de rats et de souris qui dévorèrent tout dans le moulin. L'homme fut ruiné. Très âgé il fut réduit à son tour, bissac au dos, à quémander, de porte en porte son pain quotidien. »  Extrait de Légendes de Basse-Normandie, inventaire communal d’Édouard Colin ; éditions Charles Corlet 1992.


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  • L'Orne sert de limite communale entre la commune du et celle de Clécy.

    LE BÔ (rive droite)

    Le moulin du Bô : photo Wikipédia

        LE BÔ (rive droite) LE BÔ (rive droite) est un petit village français, situé dans le département du Calvados en région Normandie.
         La commune s'étend sur 3,9 km² et compte 109 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2004. Avec une densité de 27,9 habitants par km²,
    Le Bô a connu une hausse de 9% de sa population par rapport à 1999. Au premier recensement républicain, en 1793, Le Bô (Saint Pierre-du-Bô à l'époque) comptait 420 habitants, population jamais atteinte depuis.
         Entourée par les communes de Cossesseville, Clécy, Le Vey et La Pommeraye, Le Bô est située à 40 km de Caen, à 24 km de Falaise et à 15 km de Thury-harcourt (chef-lieu de canton).
          Située à 66 mètres d'altitude, le fleuve l'
    Orne est le principal cours d'eau qui borde la commune du .
    http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-le-bo.html + Wikipédia

    LE BÔ (rive droite) LE BÔ (rive droite) LE BÔ (rive droite) LE BÔ (rive droite)

         « En 1167, les seigneurs de La Pommeraye cèdent un certain nombre d’églises, dont celle du , à l’Abbaye du Val, ainsi qu’un fief militaire situé sur le territoire du . Jean de Tournebu confirme cette donation en 1232. Jusqu’en 1930, la commune porte le nom de St-Pierre-du-Bô. Elle comprend dix villages. Autrefois, une importante filature de coton et un moulin à papier fonctionnent au , ainsi qu’un moulin à huile. Le passé industriel de la commune n’est que vestiges, Le Bô reste une commune rurale. » http://www.suisse-normande.com/nos-34-communes/le-bo/

    Lieux

         Église Saint-Pierre rénovée en 1837, initialement du 14e siècle.

    LE BÔ (rive droite) LE BÔ (rive droite) Photo Wikipédia

         Le moulin à eau.

    LE BÔ (rive droite) LE BÔ (rive droite) LE BÔ (rive droite) LE BÔ (rive droite)

         La filature de 1876.

    LE BÔ (rive droite) LE BÔ (rive droite) LE BÔ (rive droite) LE BÔ (rive droite)

         La vallée de l'Orne, site naturel inscrit.

    LE BÔ (rive droite) LE BÔ (rive droite) LE BÔ (rive droite)

    Le pont de la Bataille relie les communes de Clécy et du .

    La légende du varou de la Bataille

          « Il existait à Clécy le « pont de la Bataille ». Selon les gens du pays une action aurait eu lieu en cet endroit entre deux armées dont l'une défendait le passage de la rivière. Avant l'existence de ce pont un bac qu'on appelait « le bac de la Bataille » assurait le passage de l'Orne. Le passeur du nom de Dominique entendait souvent au coup de minuit une voix venue de l'autre rive : « Au bateau Dominique, au bateau. » Contraint d'obéir par une force irrésistible, à peine réveillé, Dominique traversait la rivière et se trouvait en présence d'une belle jeune fille vêtue de blanc. Elle prenait place. Le bac repartait ; mais s'enfonçait dans l'eau à chaque coup de rame comme sous une charge inconnue. Effrayé le passeur se retournait. La forme blanche disparaissait et le bac reve­nait à sa flottaison normale. La scène se reproduisit maintes fois sans que Dominique put s'y soustraire. Alors il consulta le bedeau de la paroisse qui lui conseilla d'y mettre fin. Le passeur s'arma d'un fusil garni d'une balle bénite et s'embus­qua derrière un arbre. A minuit quand apparut la forme blanche il ajusta son tir et appuya sur la gâchette. Il entendit un long cri déchirant. Le lendemain des laboureurs trouvèrent au pied d'un rocher le corps d'une jeune fille. Une haire (peau d'animal) recouvrait sa robe blanche tachée de sang. Il s'agissait d'une femme courant le « varou » qui soumise à la volonté du diable devait chaque nuit parcourir la campagne. Dominique délivré de son oppressante contrainte fut bientôt pris de malaises mal définis, car il est difficile de s'opposer aux desseins de Satan. Notre homme ressentit les atteintes d'une maladie perni­cieuse qui le mena à la tombe. » Extrait de Légendes de Basse-Normandie, inventaire communal d’Édouard Colin ; éditions Charles Corlet 1992.


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