• LA FRESNAYE-AU-SAUVAGE [Putanges-le-Lac] (rive gauche)

    L'Orne sépare la commune de La Fresnaye-au-Sauvage, rive gauche, de celle de Giel-Courteilles, rive droite.

      LA FRESNAYE-AU-SAUVAGE (rive gauche) LA FRESNAYE-AU-SAUVAGE (rive gauche) est un petit village français, situé dans le département de l'Orne en région Normandie.

         En 1821, La Fresnaye-au-Sauvage (558 habitants) absorbe la commune de Saint-Malo (162 habitants) à l'est de son territoire. La Fresnaye-au-Sauvage a compté jusqu'à 722 habitants en 1836, mais les deux communes de La Fresnaye-au-sauvage et Saint-Malo, totalisaient 752 habitants en 1793, lors du premier recensement républicain.

    La Fresnaye-au-Sauvage est une ancienne commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, devenue le 1er janvier 2016 une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Putanges-le-Lac (Les communes de Chênedouit, La Forêt-Auvray, La Fresnaye-au-Sauvage, Ménil-Jean, Putanges-Pont-Écrepin, Rabodanges, Les Rotours, Saint-Aubert-sur-Orne et Sainte-Croix-sur-Orne deviennent des communes déléguées).

         La commune s'étend sur 12 km² et compte 228 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2006. Avec une densité de 19 habitants par km², La Fresnaye-au-Sauvage a connu une nette hausse de 20,6% de sa population par rapport à 1999.
          Entourée par les communes de Giel-Courteilles, Ménil-Jean, Putanges-Pont-Ecrepin, Saint-André-de-Briouze, Saint-Hilaire de Briouze, Ménil-Gondouin, Les Yveteaux, Lougé sur-Maire et La Lande-de-Lougé, La Fresnaye-au-Sauvage est situé à 3 km au sud-ouest de Putanges-Pont-Écrepin la plus grande ville aux alentours.
          Située à 212 mètres d'altitude, le fleuve l'Orne, le ruisseau du Gué Blandin, le ruisseau du Pont-Ogé, le ruisseau de Vienne sont les principaux cours d'eau qui traversent ou bordent la commune de la Fresnaye-au-Sauvage. http://www.annuaire-mairie.fr/mairie-la-fresnaye-au-sauvage.html + Wikipédia

         L'église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte est dédiée à saint Cyr et à sa mère sainte Julitte, deux martyrs chrétiens du 4e siècle.

    LA FRESNAYE-AU-SAUVAGE (rive gauche)Photo de Claude Poulain extraite de http://clochers.org/Fichiers_HTML/Photos_clochers/61/c61179_02.htm

         On trouve aussi sur le territoire de la commune l'ancienne église de Saint-Malo, ancienne paroisse absorbée par La Fresnaye-au-Sauvage.

    LA FRESNAYE-AU-SAUVAGE (rive gauche) LA FRESNAYE-AU-SAUVAGE (rive gauche) LA FRESNAYE-AU-SAUVAGE (rive gauche)

    La chapelle Saint-Malô ; photos http://www.cc-valdorne.fr/communes/fresnaye.html / http://www.france-voyage.com/villes-villages/photos-la-fresnaye-au-sauvage-23383.php / http://www.fondation-patrimoine.org/fr/basse-normandie-4/tous-les-projets-242/detail-eglise-de-saint-malo-la-fresnaye-au-sauvage-2531

    Personnalités liées à la commune :

    - Jean Vauquelin de la Fresnaye (1536-1606), poète. Voir ci-après.

    - Jean-Baptiste Anguey, soldat de Napoléon Ier et prêtre. Voir ci-après.

    - Victor Delorme, célèbre assassin du "sorcier" Léon Bunout le 16 novembre 1948, une des dernières affaires de sorcellerie du département de l'Orne, résidait au hameau Haut-Bois.

     

    « PRÉSENTATION
         L’origine du nom de La Fresnaye au Sauvage semble venir de frênaie, lieu planté de frênes. "Sauvage" serait le nom d’un ancien seigneur.
    HISTORIQUE
         Suite à un décret royal en date du 3 octobre 1821, la commune de Saint-Malô est rattachée à sa voisine : La Fresnaye-au-Sauvage. La paroisse de Saint-Malô comptait au recensement de 1810, 151 habitants, dont un curé, tout un personnel domestique, un chapelain instituteur et même un médecin.
    La dynastie des Vauquelin
         Au cours du 14eme siècle, la famille des Vauquelin apparaît dans le village et ne tarde pas à occuper un rang distingué dans la noblesse. Fralin de Vauquelin (fils de Guy de Vauquelin et d’une demoiselle Affour) servit sous Charles VII. Il fut lieutenant du prince Byzantin, Paléologue de Bissipat qui avait été nommé par Louis VI au Gouvernement de Falaise. Fralin de Vauquelin acheta en 1475 la seigneurie des Yvetaux. Il épousa « noble dame de Thibout » qui était la fille du seigneur de Saint-Malô. Il mourut en 1477. C’est avec son fils Jean que commença la dynastie Vauquelin de la Fresnaye. Il fut anobli en 1472 et mourut en 1499. Son fils, Nicolas, lui succéda comme lieutenant de Falaise. Le petit-fils de Nicolas de Vauquelin, Jean, sera le célèbre poète de La Fresnaye.

    LA FRESNAYE-AU-SAUVAGE (rive gauche)

    Jean Vauquelin de la Fresnaye (photo wikipédia ci-dessus)
         Né en 1536 au Château de la Fresnaye au Sauvage. Il fût avocat du Roi, puis Lieutenant Général, il fut enfin nommé Président du Bailliage de Caen. Appelé par le maréchal de Matignon, il prit part à la guerre contre les protestants et, après le siège de Domfront fut blessé à Saint-Lô en 1574. Le 13 septembre 1599, il prononce un discours à l’occasion de l’entrée du roi Henri IV à Caen. Le jour suivant le roi se rendit aux Yvetaux. Puis Jean Vauquelin consacra les dernières années de sa vie à préparer une édition de ses œuvres. Il fut poète, il a laissé cinq livres de satires, dont s’est inspiré Boileau mais aussi des fables, des contes et des épigrammes. Personne ne saurait dire si l’influence de Louise Labé ne saurait être avérée. Toutefois, La Belle Cordière le conforta sans doute dans l’Art des Vers. Il meurt en 1606. La ville de Caen fit apposer les armoiries du poète (croix d’argent et croissants d’or) sur l’Eglise St-Pierre.

     "Au Pays Natal"

    Ici seul, je me plains, O Fresnaye au Sauvage,
    A toi, de mes ennuis, et ce bois m’est témoin,
    C’est champs et ces beaux prés, du lamentable soin
    Qui, souvent m’accompagne, au bord de ce rivage ;
    Quand je me vois, Fresnaye, en ton bois, en l’ombrage,
    Racontant ma tristesse en quelque sombre coin,
    Je sui comme un rocher, hors du péril, au loin
    Qui bien aise, raconte un évité naufrage.
    Je t’ai de mes aïeux : tandis que je serai,
    Comme en lieu que plus j’aime, en toi je me plairai,
    Si contraire ne m’est de Dieu la destinée.
    Ulysse voyageant de même en divers lieux,
    De Circe et Calyspo, refusa l’heur des dieux
    Pour revoir, de plus près, fumer sa cheminée.

    Jean Vauquelin de la Fresnaye

     

    Jean–Baptiste ANGUEY (1786 - 1876)
         Grognard de la Grande Armée, curé de La Fresnaye au Sauvage. Il est né au Ménil-Ciboult en 1786. « Conscrit de 1806, écrit l’Almanach de l’Orne de 1860, il dut quitter le séminaire et fut dirigé sur la Prusse où nos armées venaient de remporter la victoire d’Iéna ; il fit successivement campagne en Prusse, en Pologne, en Autriche et en Espagne. Il tomba aux mains de l’ennemi et après deux ans passés sur les pontons à Cadix et en Angleterre, il fut libéré, rentra au séminaire et bientôt fut ordonné prêtre. En 1859, il reçoit la croix de la Légion d’Honneur à La Fresnaye au Sauvage où il reste jusqu ‘en 1872. Ses cendres reposent au cimetière de La Fresnaye. » http://www.cc-valdorne.fr/communes/fresnaye.html

    LA FRESNAYE-AU-SAUVAGE (rive gauche)LA FRESNAYE-AU-SAUVAGE (rive gauche) LA FRESNAYE-AU-SAUVAGE (rive gauche)LA FRESNAYE-AU-SAUVAGE (rive gauche)

           Dans le cimetière communal, on trouve une stèle, ci-dessus à droite : « A la mémoire de deux pilotes USAAF de P47 D du 365 FG, 388 FS, dont le N°42-26124, abattus ici en combat aérien le 18 juillet 1944. 2nd Lt. James L. Dyar, tué. Captain Norman V. Beaman, évadé. » http://www.aerosteles.net/fiche.php?code=lafresnaye-thunderbolt

    La légende du mouton diabolique :

         "Un soir, de retour de son travail, un paysan vit un mouton attaché à un buisson, « cet animal isolé dans la campagne sans maître, est bon à prendre », se dit l'homme. Il le chargea sur ses épaules. Mais à mesure qu'il avançait la bête pesait de plus en plus lourd, au point que bientôt le paysan dut s'arrêter... A ce moment, le mouton qui n'était autre que le diable en personne, lui dit : Maintenant reporte moi où tu m'as pris. L'homme s'exécuta mais au prix d'une fatigue extrême." Extrait de Légendes de Basse-Normandie, inventaire communal d’Édouard Colin ; éditions Charles Corlet 1992.

    Dans son ouvrage "Blason populaire de la Normandie comprenant les proverbes, sobriquets et dictons" (1859) A. Canel relève, page 248, les sobriquets suivants concernant les habitants de La Fresnaye-au-Sauvage :

    "LES RAIDES DE LA FRESNAYE.

    AVISÉ COMME LES SAUVAGES DE LA FRESNAYE.

    FAIRE LA CHAÎNE POUR TIRER UN SEAU DU PUITS, COMME LES FOUS DE LA FRESNAYE QUI VOULAIENT CHANGER LEUR ÉGLISE DE PLACE AVEC UNE CORDE DE LAINE. » A. Canel, 1859. 

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