• COLOMBELLES (surtout rive droite)

    L'Orne limite à l'ouest la commune de Colombelles bien qu'une partie s'étende sur sa rive gauche ce qui est dû au tracé de l'ancien lit du fleuve avant qu'il ne soit redressé au 18ème siècle.


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    COLOMBELLES (rive droite) COLOMBELLES (rive droite) COLOMBELLES (rive droite) est une ville française, située dans le département du Calvados en région Normandie. Ses habitants sont appelés les Colombellois et les Colombelloises.
         La commune s'étend sur 7,1 km² et compte 5 653 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2006. Avec une densité de 791,7 habitants par km², Colombelles a subi une forte baisse de 10,3% de sa population par rapport à 1999.
         Entourée par les communes de Mondeville, Hérouville-Saint-Clair, Blainville-sur-Orne, Ranville, Hérouvillette, Escoville, Cuverville et Giberville, Colombelles est située à 1 km au nord-est d'Hérouville-Saint-Clair et à 6 km de Caen.
         Située à 39 mètres d'altitude, le fleuve l'Orne est le principal cours d'eau qui borde la commune de Colombelles.

         La commune peut être divisée plusieurs secteurs :

    - Le « Bas de Colombelles » et l'ancien bac (quartier le plus ancien, rue de la République et rue de l'Orne)

    - L'ancien site de la SMN et la rue Jean Jaurès (ancienne mairie devenue « maison du peuple »)

    - Le groupe scolaire Henri Sellier (1934)1, la rue Jules Guesde, le bois (ancien parc du château) et la cité suédoise (1948)

    - Le centre-ville actuel (mairie construite en 1957)

    - Le quartier du Bois (années 1980)

    - ZAC Lazarro (du nom du premier propriétaire du café situé au carrefour portant son nom)

    - La partie colombelloise du Plateau

    Colombelles est jumelée avec Fremington (en) (Devon, Angleterre) depuis 1983 et Steinheim am Albuch (Bade-Wurtemberg, Allemagne) depuis 1986.  http://www.annuaire-mairie.fr/ville-colombelles.html + Wikipédia

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    COLOMBELLES (rive droite)Les armes de la commune de Colombelles se blasonnent ainsi :
    D'azur aux trois colombes au vol déployé d'argent, accompagnées, en abîme, d'une roue dentée de huit pièces d'or, au chef cousu de gueules chargé d'un léopard aussi d'or. (Wikipédia)

    Histoire

    Des origines au 19e siècle

         Le premier site d'implantation humaine sur le territoire de Colombelles a été retrouvé à l'emplacement de l'actuelle ZAC de Lazzaro. Il s'agit d'un gros village d'une dizaine de maisons datant du début du Néolithique (toute fin du 6e millénaire av. J.-C.). Le village est ensuite abandonné au profit d'un nouveau site en contrebas sur la rive droite de l'Orne ; ce dernier fut peut-être occupé dès le haut Moyen Âge.

         La première référence écrite à Colombelles date d'environ 1082 sous la forme de Columbellis (cartulaire de l'abbaye aux Dames). L'étymologie du nom Colombelles signifierait “l'endroit où l'on élève des pigeons” (de columbulus, signifiant pigeon, associé au suffixe de présence en latin -ella). Le village est mentionné sous le nom de Columbellæ dans un texte en latin du 12e siècle et sous celui de Coulumbelles dans un texte en Français du 15e siècle. Ce n'est alors qu'une petite bourgade au débouché du bac de l'Orne sur la route menant à Dives. Cette voie est une portion de la route principale reliant Rouen à Caen par Honfleur jusqu'au 18e siècle ; à partir de ce siècle, la route de Caen à Rouen est déviée par Pont-l’Évêque (actuelle route départementale 675) et la route de Colombelles n'a plus qu'un usage local entre Caen et Dives. La population vit de l'agriculture et de l'extraction de la pierre de Caen. Les activités fluvio-maritimes sur l'Orne (pêche, extraction du sable, exportation de la pierre extraite des carrières) sont au cœur de la vie des villageois ; de nombreux graffitis représentant des bateaux, gravés sur les murs de la sacristie construite au 18e dans l'église Saint-Martin et sur certaines maisons de l'ancien village, témoignent encore de cette activité maritime.

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         Les villageois se concentrent principalement au débouché du bac, puis le long de la rue principale (actuelle rue de la République) parallèle à l'Orne, après le redressement de cette dernière. Un chemin de halage est aménagé sur la rive droite depuis Caen jusqu'à l'embouchure. À l'entrée du village, les paroissiens construisent au 11e-12e l'actuelle église Saint-Martin. Au17e, un château, ou plutôt une maison de maître, est construit sur le coteau au-dessus du village. Son parc s'étend entre le bourg et la route de Ranville (actuelle rue Jules Guesde) jusqu'à Longueval. Au début du 19e siècle, le château est agrandi dans le style Empire. Le seul vestige restant est une tour, située à côté de la grille d'entrée du château, probablement occupée par les gardiens du domaine.

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         En 1793, 278 habitants sont recensés dans le village et l'évolution démographique reste limitée au 19e siècle. Au 19e siècle, le village est encore peu développé. Les descriptions rédigées à cette époque montre qu'il s'agissait d'un espace rural, mais également un lieu de villégiature pour les Caennais. Il s'agit en fait de Clopée, partie de Mondeville rattachée à Colombelles de 1780 à 1849 :

         « L'Orne partage en deux Colombelles, le côté de gauche cependant est plus habité que celui de droite. Ainsi que Longueval, Colombelles possède une grande quantité de maisons de campagne appartenant à des particuliers de la ville qui viennent y passer la belle saison. Un beau bac entretient les communications entre les deux rives; il est placé à l'extrémité du village en approchant de Caen. » J. Morland, 1837.

         En 1793, la commune a été incorporée au canton de Ranville, puis à partir de 1801 à celui de Troarn. Depuis 1982, Colombelles fait partie du canton de Cabourg.

         La population augmente lentement pour atteindre un maximum de 364 habitants en 1846, avant de décliner jusqu'au début du 20e siècle ; en 1901, on ne dénombre plus que 153 Colombellois. Cette évolution négative peut être en partie expliquée par la déliquescence des activités fluviales provoquée par l'étiolement du trafic sur l'Orne, à la suite de l'ouverture en 1857 du Canal de Caen à la mer. Dans les années 1870, le bac sur l'Orne n'est plus utilisé annuellement que par 200 à 225 voitures légères qui transportaient surtout des voyageurs ; il est finalement supprimé en 1877. Lorsque l'enseignement primaire est rendu obligatoire, une école est tout de même installée en 1880 dans les locaux de la mairie (rue de la République) ; auparavant, l'enseignement était dispensé par des religieuses dans une dépendance du château.

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    Le développement rapide de la ville au 20e siècle

         En 1909, Auguste Thyssen achète des terrains sur le plateau surplombant le village qui compte alors moins de 200 habitants (169 en 1906). Il fonde ensuite la Société des Hauts-Fourneaux de Caen, dont le siège social se trouve à Paris et fait construire une grande usine sidérurgique sur les terrains de Colombelles (dont les Bureaux (dits les Grands Bureaux) sont sur Mondeville. Cet établissement, qui devient ensuite la Société métallurgique de Normandie, bouleverse considérablement le visage de la commune. De petit village rural, Colombelles devient une importante ville ouvrière à la population cosmopolite. En dix ans, la population de la commune est multipliée par dix ; partant de 178 habitants en 1914, elle atteint 2 301 habitants en 1921 et 3 452 habitants en 1939. Des logements ouvriers sont construits non loin de l'usine (cité du Calvaire, cité de Cuverville et surtout cité du Plateau) et une église orthodoxe est érigée pour les ouvriers de l'usine. Pour faire face à l'accroissement de la population, la municipalité achète le château en 1925 afin de le transformer en école communale. Elle fait ensuite construire dans le parc un nouveau groupe scolaire (Groupe Scolaire Henri Sellier), inauguré en juin 1934. Le centre de gravité de la commune se déplace sur le plateau face à l'usine : édification de la nouvelle mairie et de la salle Jean Jaurès.

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          En 1944, la ville et l'usine sont durement touchées par les bombardements lors de la bataille de Caen. L'usine est gravement endommagée et la ville détruite à 80 %. Le vieux village est peu touché par les bombes, mais le château est ravagé par les flammes ; seule la tour est épargnée. La reconstruction de la ville dure 12 ans. Dès 1948, la Cité Suédoise est aménagée dans l'ancien parc du château (entre la rue de Suède et la rue Jules-Guesde) ; elle doit son nom au fait qu'elle est composée de 40 maisons jumelées en bois offertes par la Suède. Colombelles est l'une des dix communes qui bénéficia de ces maisons. En 1963, on construit la nouvelle église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.

          Le 5 novembre 1993 a lieu la dernière coulée de la SMN. La fermeture de l'usine est vécue comme un traumatisme. L'ancien territoire de l'usine est dépollué et fait l'objet d'un traitement paysager conçu par Dominique Perrault. L'ancienne tour de refroidissement principale est conservée comme un emblème important de ce passé ouvrier et mise en lumière la nuit. Une zone d'activité, Normandial, dédiée à l'industrie agroalimentaire, est aménagée dans la partie proche de la route de Cabourg à la fin des années 1990. Depuis le début de l'année 2007, l’ancien site de l’usine accueille également un campus technologique. Un ensemble de logements doit par la suite y être construit à proximité de la cité du Calvaire (ZAC Jean-Jaurès). Depuis 2006, la commune est engagée dans un programme de renouvellement urbain financé par l'ANRU. 227 logements sociaux du centre ville vont être démolis et reconstruits sur site et hors site (ZAC Jean-Jaurès (emplacement de l'ex-SMN) et ZAC du Libera sur le Plateau, près du stade Michel-Hidalgo). Le magasin Super U, installé depuis 30 ans à la sortie de Colombelles, rue Léon-Blum, a déménagé le 8 novembre 2011 sur la ZAC du Libéra (Plateau). Wikipédia

    Lieux

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         Église Saint-Martin  : L'église Saint-Martin de Colombelles fut édifiée aux 11e et 12e siècles. C'est une église de style roman. L'édifice, dans sa totalité, est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques (ISMH, 16/05/1927). Elle est dédiée à saint Martin, évêque de Tours au 4e siècle, apôtre des Gaules. On peut d'ailleurs admirer encore de nos jours, à l'intérieur de l'église, un bas-relief en pierre de la Charité de saint Martin (14e siècle). Le tableau du retable, datant du 17e siècle, disparu dans les années 1980 et remplacé par une simple toile de jute, représentait quant à lui le Rêve de Saint Martin. La chapelle date du 19e siècle. De nombreux graffitis « maritimes » ornent les murs extérieurs de l'église. Bien qu'elle ait été modifiée au cours des siècles, cette église offre un très bel exemple de l'art roman normand. Dépouillée de toutes ses splendeurs (tableaux, plaques commémoratives, orgue, bancs, tomette, etc.), elle sert aujourd'hui de salle d'exposition et de concert. (Wikipédia)

         « L’existence du village de Colombelles est liée à la présence de l’Orne : un bac situé non loin de l’église permettait de franchir le fleuve à cet endroit. Une église a pu y exister depuis le haut Moyen- Âge : la dédicace à Saint-Martin est souvent un indice de très grande ancienneté. L’édifice actuel date, pour ses parties les plus anciennes, du 12ème siècle, à la fin de l’époque romane. L’église appartenait alors à l’abbaye du Plessis-Grimoult. C’est une église simple, mais au décor très soigné. Elle comporte une nef simple à charpente apparente, suivie d’une tour qui abrite une travée sous clocher voûtée, puis un chœur à chevet plat, voûté également. A l’Ouest se trouve la façade principale avec le grand portail ; sur le côté nord, une porte secondaire soigneusement ornée ouvrait autrefois dans la nef. Des église du même type se rencontrent dans la plaine de Caen, à Notre-Dame des Prés de Mondeville, à Cintheaux…

    Visite intérieure

         La nef comporte un décor d’arcatures plaquées assez inhabituel en Normandie, que l’on ne retrouve guère que dans l’église de Rots, à quelques kilomètres à l’ouest de Caen. Au revers de la façade, les arcatures romanes sont en plein cintre à gauche de la porte, en arc brisé à droite : c’est le passage du roman au gothique, particulièrement précoce en Normandie. La travée sous clocher est très étroite. Au 13ème siècle, on eu le projet d’élever une tour plus ambitieuse que la tour romane primitive. Il était alors nécessaire de renforcer les quatre supports intérieurs. Plutôt que de les reconstruire entièrement, on a préféré conserver les piles romanes en les englobant dans un massif de maçonnerie dissimulé dans des colonnes gothiques. Le résultat est que la travée sous clocher est devenue particulièrement étroite, à tel point que, par la suite, on a scié les colonnes pour augmenter la vue sur le chœur. Ces colonnettes sont remarquables par leur profil en amande. Le chœur a été très transformé à l’âge classique. On a détruit les voûtes (dont les traces sont encore visibles aujourd’hui) et on a agrandi les fenêtres. Sur le côté, une chapelle a été construite en 1828.

         Le fond du chœur est orné d’un beau retable du 17ème siècle, dont la toile datant de 1673 et signée Jean-François Restout, a malheureusement disparu. Le retable est encadré de deux statues, elles aussi du 17ème siècle : Saint-Jean et l’Immaculée Conception. D’autres statues ornent le chœur, mais c’est surtout le relief représentant Saint-Martin qui attire l’attention. Ce haut-relief du 15ème siècle se trouvait autrefois placé à l’extérieur, au dessous de la porte nord. Ce type de statue, appelé « charité Saint-Martin », fréquent en Normandie, représente le saint à cheval donnant la moitié de son manteau à un pauvre.

    Visite extérieure

         A l’ouest, le grand portail sans tympan, avec son beau décor géométrique, est tout à fait caractéristique du romand normand. Sur le côté nord ; la petite porte murée est ornée d’un décor du même type et elle possède de beaux chapiteaux : sur le côté droit un petit personnage surgit au milieu des feuillages. La tour pour laquelle on a renforcé les piliers intérieurs au 13ème siècle n’a peut être jamais été construite, celle que l’on voit actuellement a été transformée en 1822. Sur les murs de la sacristie (18ème siècle) on peut voir de nombreux graffitis représentant des bateaux, témoignage de l’activité maritime de Colombelles. » Patrice Gourdin, membre de l’association Les Amis de la Tour. http://www.colombelles.fr/a-propos-de-colombelles/le-patrimoine-de-colombelles/eglise-saint-martin-de-colombelles/

    Cimetière Saint-Martin

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    Photos extraites du site : http://www.colombelles.fr/a-propos-de-colombelles/insolites-a-colombelles/les-tombes-orthodoxes-du-cimetiere-saint-martin/

         « Autour de l’église Saint Martin, dans le cimetière transformé en jardin public et lieu de méditation, se dressent des pierres tombales dont l’aspect pourrait paraître étrange pour celui qui ne connaîtrait pas l’histoire de la commune. Plusieurs sépultures sont en effet ornées de la croix orthodoxe et les épitaphes sont rédigées en caractères cyrilliques. Ici reposent des immigrés venus d’Europe Centrale ou de Russie pour trouver du travail dans la sidérurgie et qui dorment de leur dernier sommeil dans la terre normande. Le conseil municipal a engagé il y a quelques années une procédure de reprise des concessions abandonnées et a pu ainsi, entreprendre les travaux de paysagement nécessaires à la mise en valeur du site. Ainsi la dernière demeure de Basille Chimiar cosaque d’Ukraine comme celles d’autres dont les noms s’effacent peu à peu échapperont à l’oubli. »  http://www.colombelles.fr/a-propos-de-colombelles/insolites-a-colombelles/les-tombes-orthodoxes-du-cimetiere-saint-martin/

    Église Saint-Serge

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         Ce sanctuaire orthodoxe, constitué d'une église et d'une bibliothèque d'ouvrages en langue russe, a été construit en 1926 par et pour les ouvriers de la SMN sur des terrains offerts par les propriétaires de l'usine. L'édifice a été construit selon les plans dessinés par un colonel de l'armée russe qui s'est inspiré du style des églises de Saint-Pétersbourg. Le clocher de l'église est ainsi surmonté d'un toit en bulbe d'oignon, typique de l'architecture religieuse baroque des pays slaves. À l'intérieur de l'église, les murs sont recouverts d'icônes peintes par Fostov et Khvostov.     Endommagé en 1944, le sanctuaire a été reconstruit en 1947. Cet ensemble, unique dans l'ouest de la France, est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques (ISMH, 23/ 06/1992). (Wikipédia)

         « Au cours des années 1920, une communauté orthodoxe s’est constituée à Colombelles et dans les environs de Caen. La plupart de ces personnes, d’origines diverses, étaient venus dans la région, attirés par les possibilités d’embauche offertes par la Société Métallurgique de Normandie. Parmi eux de nombreux Russes « Blancs » fuyant la révolution. Très rapidement naquit chez eux l’idée d’ériger un lieu de culte permettant aux fidèles de pratiquer leur religion. La construction commença vers le milieu des années 20 avec l’aide et l’appui de la SMN qui mit à disposition terrain et matériaux, les travaux étant effectués par la communauté, chacun apportant ce qu’il pouvait de son savoir-faire ou de son temps libre. En novembre 1926, l’église fut consacrée par Monseigneur Euloge Métropolite des Eén pendant les années de l’entre deux guerres.

         En juin 1944 au cours d’un des bombardements qui anéantirent l’usine toute proche, l’église fut atteinte par une bombe et détruite faisant disparaître fresques murales, objets liturgiques et précieuses icônes. La communauté, un moment dispersée par la guerre, se reconstitua progressivement et entrepris de reconstruire son sanctuaire, toujours avec l’appui de la SMN. C’est ainsi que l’église sera de nouveau consacrée le 8 juin 1947 par l’Archevêque Vladimir. Elle a été inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques le 23 juin 1992. Cette mesure a permis à l’association Saint Serge qui gère l’édifice d’obtenir des financements pour une première tranche de travaux ; une seconde est en cours d’étude, elle vise à restaurer le bulbe et à y réinstaller la croix qui s’y trouvait encore il y a quelques années.

          Des offices y sont célébrés régulièrement à l’intention de la communauté orthodoxe du grand Ouest et le sanctuaire est généralement ouvert à l’occasion des Journées du Patrimoine chaque troisième week-end de septembre. » http://www.colombelles.fr/a-propos-de-colombelles/le-patrimoine-de-colombelles/eglise-orthodoxe-saint-serge/

    La tour de l'ancien château

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         Le château est construit au 17e le long de la route de Ranville (actuelle rue Jules-Guesde). Acquis par la municipalité en 1925, il est transformé en école. Il est détruit le 18 juillet 1944 pendant l'opération Goodwood. Seule demeure une tour, vestige du mur d'enceinte du château. Elle servait autrefois de logement aux gardiens du château, puis à celui de l'école. (Wikipédia)

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    Photo 4 extraite de http://www.colombelles.fr/a-propos-de-colombelles/le-patrimoine-de-colombelles/la-tour-de-colombelles/

         « Édifice emblématique de Colombelles, son origine est incertaine. La tour de Colombelles constitue vraisemblablement un vestige de l’ancien mur d’enceinte du château de Colombelles. Elle porte une inscription en partie effacée 1665. L’architecture du bâtiment et cette appartenance probable au 17ème siècle évoquent plus une destination ornementale que défensive. Fortement remaniée au cours des siècles, on peut supposer qu’elle servait de logement de gardien pour le château, un édifice de style Empire incendié pendant les combats de juillet 1944. Il avait lui-même succédé à un château plus ancien dont il ne reste rien si ce n’est une mention sur le plan Colbert de 1681. » http://www.colombelles.fr/a-propos-de-colombelles/le-patrimoine-de-colombelles/la-tour-de-colombelles/

    COLOMBELLES (rive droite) COLOMBELLES (rive droite)

    Photo de gauche extrait de http://www.caenlamer.fr/cartes/caenlamer.php?lien=communes&descriptif_commune=Colombelles ; photo de droite extraite de http://fr.academic.ru/dic.nsf/frwiki/392876

    Le réfrigérant

         Ancienne tour de refroidissement de l'usine sidérurgique, cet élément du patrimoine industriel trône aujourd'hui au centre du plateau encore peu occupé depuis le démantèlement de la Société métallurgique de Normandie. Éclairé chaque nuit, il est visible de loin, notamment depuis le  viaduc de Calix. Cet élément phare qui symbolise l'identité ouvrière de Colombelles est probablement le monument le plus connu, à défaut d'être le plus apprécié, de la ville.

    La « Pyramide »

         La Pyramide est située au carrefour du même nom, à l'est de la commune sur la D 513. C'est un obélisque en pierre de Caen qui comporte des traces illisibles d'anciennes inscriptions. Il pourrait dater de la réalisation du cadastre napoléonien. (Wikipédia)

    Les graffitis du bord de l’Orne à Colombelles

         « Durant plusieurs siècles et jusqu’à l’ouverture du canal maritime en 1857, l’Orne fut la seule voie navigable entre Caen et la mer. Nombreux étaient donc les navires qui empruntaient le fleuve halés à bras d’homme ou tirés par des chevaux. Le chemin de halage témoigne encore de cette activité. Autres témoignages, les graffitis qui parent les murs des bâtiments les plus anciens du vieux Colombelles. Un examen attentif des pierres vous permettra de découvrir gravées dans le calcaire des reproductions de bateaux à voile. Sur l’église Saint-Martin, sur l’ancienne ferme du château (dite ferme Paimboeuf) et sur plusieurs murs rue de l’Orne notamment figurent des navires à une ou deux voiles d’un tirant d’eau apparemment assez modeste, adapté à la profondeur et au débit du  fleuve côtier, au cours parfois capricieux même s’il avait été redressé durant les 17 et 18 siècles. Souvenirs de marins ou croquis réalisés  par des haleurs attendant la marée haute, ils méritent l’attention du promeneur lorsque ses pas le mènent dans ce quartier. » http://www.colombelles.fr/a-propos-de-colombelles/insolites-a-colombelles/les-graffitis-du-bord-de-lorne/

    Personnalités liées à la commune

    Nées dans la commune :

         Jean Hougron (1923-2001), écrivain, voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Hougron

         Daniel Druda (né en 1939), footballeur, puis entraîneur. Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Daniel_Druda

    Hors commune :

         Annie Girardot (1931-2011), actrice, a été scolarisée à Colombelles. Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Annie_Girardot

         Michel Hidalgo (né en 1933), footballeur international, puis entraîneur national, qui débuta à l'US Normande. Le stade du Plateau, terrain du club situé sur le territoire de la commune, porte aujourd'hui son nom. Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Hidalgo

    Le site internet de la ville de Colombelles est : http://www.colombelles.fr/

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