• AUNOU-SUR-ORNE

         Nous allons commencer notre périple depuis la source de l'Orne située sur la commune d'Aunou-sur-Orne dans le département de l'Orne à 191 mètres d'altitude [48° 36′ 38″ N 0° 13′ 40″ E]. De là, nous allons suivre le lit de ce fleuve qui s'étire sur 169,6 km avant de venir se jeter dans la Manche à Ouistreham dans le Calvados.

    AUNOU-SUR-ORNE

    L'église d'Aunou-sur-Orne

    AUNOU-SUR-ORNE AUNOU-SUR-ORNE

      AUNOU-SUR-ORNE AUNOU-SUR-ORNE est un petit village, situé dans le département de l'Orne en région Normandie. Ses habitants sont appelés les Aulnois et les Aulnoises.
    La commune s'étend sur 18,04 km² et son altitude est comprise entre 
    171 m et 233 m. Elle compte 264 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2012 et sa densité  est de 15 habitants par km² (la population d'Aunou-sur-Orne était de 255 habitants en 1999, 257 habitants en 1990, 207 habitants en 1982, 227 habitants en 1975 et 273 habitants en 1968). Entourée par les communes de Trémont, Neuville-près-Sées et Sées, Aunou-sur-Orne est située à 5 km au nord-Est de Sées la plus grande ville aux alentours.
         Le fleuve l'Orne, la rivière La Vezone, la rivière La Senelle sont les principaux cours d'eau qui traversent la commune d'Aunou-sur-Orne.

    AUNOU-SUR-ORNEAux sources de l'Orne

    A cinquante mètres de la salle communautaire d'Aunou-sur-Orne, la source de l'Orne peut se visiter grâce à un petit pont installé sur le fleuve.

    Sur le site France3/Basse-Normandie on peut découvrir cette vidéo :

    http://france3-regions.francetvinfo.fr/basse-normandie/2013/07/22/au-fil-de-l-eau-l-orne-episode-1-291429.html

    Maxence Regnault et Catherine Gauberti/Publié le 22/07/2013 à 11:00 et mis à jour le 02/08/2013 à 19:05
     
         L'auteur du site http://photos.piganl.net/2014/orne/orne.php, se pose la question de la véritable source du fleuve au regard de la carte IGN. Il y répond ainsi :

    « Allez, un dernier piège. Vous avez parcouru la page et avez ouvert une carte de l'Orne pour situer "Aunou-sur-Orne", n'est-ce pas ? Et là, vous vous êtes dit "mais on dirait que l'Orne ne part pas d'Aunou-sur-Orne mais de Trémont". Piège ! Un peu de visuel avec une carte IGN.

    AUNOU-SUR-ORNE

    En fait, il ne s'agit que du ruisseau d'Orne, il ne grossit l'Orne que lors des pluies d'automne et d'hiver, alors qu'à Aunou-sur-Orne, l'eau y coule en permanence, même pendant les plus grandes périodes de sécheresse. Le ruisseau d'Orne peut donc être considéré comme le premier affluent de l'Orne, mais sa source est donc officiellement à Aunou-sur-Orne. » Carte et texte extraits du site :http://photos.piganl.net/2014/orne/orne.php

    Une célébrité de la commune d'Aunou-sur-Orne : Conté

    Aunou-sur-Orne absorbe en 1811 la commune voisine de Saint-Céneri-près-Sées qui avait porté le nom de "Ventôse" durant la Convention (1792-1795). C'est là que nait, le 4 août 1755, Nicolas Jacques Conté.

    .AUNOU-SUR-ORNE  AUNOU-SUR-ORNE  AUNOU-SUR-ORNE

            Maison où est né Conté, à Saint-Céneri.            Nicolas Jacques Conté      Son buste à Sées
                       Dessin de Karl Girardet.            par A. Roehn ; Graveur N. Delaunay.    

     Nicolas Jacques Conté est un peintre, physicien et chimiste français, connu pour avoir inventé le crayon tel qu'on le connaît encore de nos jours. Véritable touche à tout, son existence fertile mérite d'être contée ! (sic).

    Ayant perdu son père, jardinier, alors qu'il est encore en bas âge, le jeune Conté est élevé par sa mère. Il révèle très jeune son esprit d'invention et son goût pour la mécanique et la peinture. Dessinant sans autre crayon qu'un charbon de bois et peignant avec des couleurs qu'il fabrique lui-même, il est encouragé par l'évêque de Séez Duplessis d’Argentré et la supérieure de l'hôpital de Sées, Mme de Prémesle, à peindre divers sujets religieux pour cet établissement. Il entreprend donc l'exécution des peintures qui décorent encore aujourd'hui l’église de l'hôpital de Sées puis se livre à l'art du portrait. Il continue cependant ses études de physique et surtout de mécanique.

    S'étant lié d'amitié avec un seigneur des environs d’Alençon, Conté entreprend de lever le plan d'une vaste propriété, pour lequel il imagine un instrument très simple qui facilite ce travail de cadastre. Dans le même temps, Conté exécute une machine hydraulique qui est soumise à l'Académie des sciences. L’intendant d’Alençon le détermine à aller perfectionner son talent à Paris. Dans la capitale, son temps se trouve partagé entre les portraits qu'on lui demande et les études qu'il veut continuer en suivant des cours d'anatomie, de chimie, de physique et de mécanique.

    Avec la Révolution, Il est, avec d'autres savants, chargé de développer l'expérience de la décomposition de l'eau par le moyen du fer. Il répète ses expériences à Meudon où on lui confie la direction de la nouvelle école d'aérostation. Il entreprend diverses expériences pour reconnaître l'altération que le gaz hydrogène peut produire sur l'enveloppe des aérostats. Il est le co-fondateur du Conservatoire national des Arts et Métiers à Paris.

    Une nuit, alors que Conté effectue une expérience avec de l'hydrogène, une détonation brise tous les instruments de verre, dont les éclats atteignent le savant. Cet accident lui coûte son œil gauche. Le gouvernement lui confère le grade de chef de brigade d'infanterie, avec le commandement en chef de tous les corps d'aérostiers.

    À cette époque, la pénurie des crayons importés de l'étranger se fait sentir. Depuis le XVIe siècle, les crayons utilisent des mines de plombagine, un graphite très pur extrait en Angleterre. Avec le blocus économique auquel la France est soumise, l'agence des mines charge Conté d'inventer une mine de crayon ne nécessitant plus de matières premières d'origine étrangère. Après quelques jours de recherches, Conté a l'idée de mélanger du graphite avec de l'argile, de cuire le tout et de l'enfermer entre deux demi-cylindres de bois de cèdre. Ayant obtenu un brevet pour son invention le 3 janvier 1795, il élève, en moins d'une année, la manufacture de crayons qui porte son nom.

    Il est bientôt appelé, avec beaucoup d'autres savants, à l'expédition d’Égypte où il fait merveille... De retour en France, Conté est chargé par le gouvernement de diriger la réalisation du grand ouvrage que la commission d'Égypte, nouvellement créée veut publier. Conté imagine une machine à graver par laquelle tout le travail des fonds, des ciels et des masses des monuments s'effectue avec facilité et rapidité. Au Conservatoire des Arts et Métiers, il devient l'un des fondateurs de la Société d'encouragement et se fait présenter toutes les inventions nouvelles, du point de vue des intérêts de l'administration.

    Conté est l'un des premiers membres de la Légion d'honneur, mais sa santé décline et il meurt dans sa cinquante et unième année, le 6 décembre 1805. La ville de Sées lui a élevé une statue en bronze, œuvre de Jules Droz, sur la place du Parquet le 3 octobre 1852. Seul le buste est sauvé des Allemands par Charles Forget, le maire de Sées, pendant la Seconde Guerre mondiale. Le buste est installée au début de la rue Conté après la guerre puis déplacé au milieu de la place de l'Hôtel-de-Ville. (D'après Wikipédia)

    AUNOU-SUR-ORNE

     

    Un article extrait du site ouest-France du 20 août 2012 : http://www.ouest-france.fr/bienvenue-aunou-aux-sources-du-fleuve-orne-1568455

    " Bienvenue à Aunou, aux sources du fleuve Orne

    L'Orne est un fleuve tranquille. Il prend sa source à Aunou-sur-Orne pour se jeter 152 km plus loin dans la Manche à Ouistreham.

    AUNOU-SUR-ORNE

    Daniel Louvel, maire d'Aunou, nous montre l'endroit précis où l'Orne prend sa source. |  

    « À Aunou-sur-Orne, près de Sées, on est assez fier de dire que l'on habite « là où l'Orne prend sa source. » Le fleuve Orne, faut-il préciser, car il se jette directement dans la mer (lire par ailleurs). La commune a d'ailleurs mis en valeur le site rénovant un ancien lavoir juste à côté, installant un panneau d'indication sur le fleuve. « On a aussi l'intention d'y aménager une aire de pique-nique », précise le maire Daniel Louvel. L'eau coule ici en permanence. Lentement certes mais sûrement. En 1976, au plus fort de la sécheresse, il n'y a jamais eu de problème d'approvisionnement en eau dans le secteur.

    A priori le nom du cours d'eau viendrait du latin Ulmus qui désigne l'orme ou d'Ornus le frêne. Deux arbres très présents dans le secteur du moins à une époque car le premier a depuis été décimé par la maladie.

    L'Orne ne serpente que très peu de kilomètres sur la commune. Ensuite il traverse une bonne partie du département passant par Sées, Argentan, Ecouché, s'attardant au lac de Rabondanges, serpentant dans la Suisse Normande puis rejoignant ensuite le Calvados, arrosant Caen avant de déboucher, canalisée, dans la Manche, à Ouistreham.

    L'Orne plutôt que la Sarthe

    Au passage, il se charge de nombreux affluents, davantage sur sa rive gauche du fait de la présence du massif armoricain que sur sa rive droite. Il est ainsi rejoint tout au long de son parcours par la Sennevière, la Thouanne, la Cance, l'Udon, la Maire, la Rouvre, le Noireau, la Guigne, l'Odon, le Don, l'Ure, le Houay, la Baize et la Laize. Beaucoup de communes portent son nom : Fontenai-sur-Orne, Sainte-Croix-sur-Orne, Saint-Aubert-sur-Orne, Saint-Philbert-sur-Orne... « Avant 1914, 40 moulins étaient installés sur ses rives. »

    D'aucuns à une époque ont pensé que l'Orne prenait naissance à Trémont, commune voisine. Effectivement un petit ruisseau débouche juste à côté mais, l'été, il est sec. « Il ne grossit l'Orne que temporairement lors des pluies d'automne et d'hiver. » Ce serait en quelque sorte son premier affluent. Aucun doute, l'Orne sort bien de terre à Aunou. À une altitude de 190 m.

    En 1790, année de création de 83 nouveaux départements, ce cours d'eau a donné son nom au département de l'Orne. On aurait pu l'appeler tout aussi bien la Sarthe qui prend naissance à Saint-Aquilin-de-Corbion près de Moulins-la-Marche ou la Mayenne dont la source est à La Lacelle mais en nombre de kilomètres dans le département, il n'y a pas photo. L'Orne domine. Et puis c'est tout de même mieux de porter le nom d'un fleuve plutôt que celui d'une simple rivière ! » Article Ouest France

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